Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
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Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Cosmo a écrit:
Il y a notamment un portrait inédit d'Eléonore Craufurd, de toute beauté, dans cet ouvrage : portrait retrouvé dans la famille du duc et de la duchesse de Grammont, descendants de l'une des filles d'Eléonore Craufurd.
.
Oh chic !!! Ouvre-lui un sujet : fais-nous un petit topo !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Tu ne penses pas avoir tant raison de te réjouir, Eléonore ! :\\\\\\\\:Mme de Sabran a écrit:Oh chic !!! Ouvre-lui un sujet : fais-nous un petit topo !!! :n,,;::::!!!:
L'émission évoque donc Eléonore Craufurd et évoque sa descendance...sa petite-fille a épousé le petit-fils de Yolande de Polignac (côté Grammont, dont Vincent Meylan, l'auteur invité par Franck Ferrand, connaît l'actuelle descendance actuelle qui lui a soumis le portrait inédit de la sulfureuse Eléonore! )
J'ai écouté la rediffusion nocture de l'émission ( à 1 H du mat' : ) ... je ne peux que vous recommander de profiter du lien que Cosmo a posté, c'est passionnant !!! boudoi30
Je viens d'en faire la commande... J'espère que Vincent Meylan écrit aussi bien qu'il parle !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Majesté a écrit:Tu ne penses pas avoir tant raison de te réjouir, Eléonore ! :\\\\\\\\:Mme de Sabran a écrit:Oh chic !!! Ouvre-lui un sujet : fais-nous un petit topo !!! :n,,;::::!!!:
L'émission évoque donc Eléonore Craufurd et évoque sa descendance...sa petite-fille a épousé le petit-fils de Yolande de Polignac
Non ?!!! ( smiley de stupéfaction ) Le monde est décidément tout petit petit !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55307
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Je viens d'écouter l'émission de FRANCK FERRAND toujours si agréable !!!
l'annonce d'un ouvrage sur ELEONORE me fait plaisir car je me suis intéressée à cette dame ... surtout qu'elle a refusé d'épouser FERSEN et de partir avec lui en SUEDE, c'est la preuve qu'elle n'éprouvait pas un très grand amour pour AXEL et préférait rester dans le MONDE !!!! J'avoue que Llung n'est pas d'une très gaité surtout en hiver.
j'ai commandé le livre sur le bijoutier avant hier sur AMAZON en neuf mais avec un prix d'occasion car en 1989 lors de l'exposition consacrée à VERSAILLES, l'Ecole des MINES avait prêté des perles provenant de la collection de la Reine et non vendues au XIX° siècle, mais elles étaient en vrac -
La MAISON a accepté de les renfiler comme cela doit être fait pour la présentation et ce, durant le temps de l'exposition !!!
lorsque nous avons rendu ce fil de perles à l'ECOLE DES MINES, son administrateur a demandé que lesdites perles soient remises en vrac...
alors que le montage en rang avait coûté un certain prix, offert par le bijoutier avec le prêt d'une superbe vitrine sécurisée !!!!!!
MARIE ANTOINETTE :!ùù*$^$=)):
l'annonce d'un ouvrage sur ELEONORE me fait plaisir car je me suis intéressée à cette dame ... surtout qu'elle a refusé d'épouser FERSEN et de partir avec lui en SUEDE, c'est la preuve qu'elle n'éprouvait pas un très grand amour pour AXEL et préférait rester dans le MONDE !!!! J'avoue que Llung n'est pas d'une très gaité surtout en hiver.
j'ai commandé le livre sur le bijoutier avant hier sur AMAZON en neuf mais avec un prix d'occasion car en 1989 lors de l'exposition consacrée à VERSAILLES, l'Ecole des MINES avait prêté des perles provenant de la collection de la Reine et non vendues au XIX° siècle, mais elles étaient en vrac -
La MAISON a accepté de les renfiler comme cela doit être fait pour la présentation et ce, durant le temps de l'exposition !!!
lorsque nous avons rendu ce fil de perles à l'ECOLE DES MINES, son administrateur a demandé que lesdites perles soient remises en vrac...
alors que le montage en rang avait coûté un certain prix, offert par le bijoutier avec le prêt d'une superbe vitrine sécurisée !!!!!!
MARIE ANTOINETTE :!ùù*$^$=)):
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
marie antoinette a écrit:Je viens d'écouter l'émission de FRANCK FERRAND toujours si agréable !!!
l'annonce d'un ouvrage sur ELEONORE me fait plaisir car je me suis intéressée à cette dame ...
C'est ce que je retiens et attends aussi avec impatience !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
je viens de mettre un courriel à VINCENT MEYLAN pour le féliciter de sa prestation chez FRANCK FERRAND et lui faire part de notre impatience au sujet de son projet sur ELEONORE !!!!!
c'est un homme charmant que j'ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs fois !!!
MARIE ANTOINETTE :
c'est un homme charmant que j'ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs fois !!!
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Selon les dires de Vincent Meylan, avant d'être la maîtresse de Fersen, la belle Eléonore Craufurd-Sullivan a été celle de Joseph II...c'est la première fois que j'ai entendu cela...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Moi je le savais déjà. C'est Emile Dard qui le dit dans son livre sur Quintin Craufurd.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Non, nous l’avions évoqué.Majesté a écrit:Selon les dires de Vincent Meylan, avant d'être la maîtresse de Fersen, la belle Eléonore Craufurd-Sullivan a été celle de Joseph II...c'est la première fois que j'ai entendu cela...
La nuit, la neige- Messages : 18059
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Au temps pour moi alors...je n'ai pas encore lu le livre d'Emile Dard... Ma mémoire ne défaille donc pas encore tout à fait :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Et le Boudoir, mon ami. Le Boudoir...Majesté a écrit:Au temps pour moi alors...je n'ai pas encore lu le livre d'Emile Dard... Ma mémoire ne défaille donc pas encore tout à fait
La nuit, la neige- Messages : 18059
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
ce livre est actuellement le seul sur ELEONORE
on trouve un superbe portrait d'un belle dame portant un turban, sans nom, mais je crois qu'il s'agit de la petite-fille d'ELEONORE qui était de la FAMILLE DE GRAMONT
car sa mère aurait épousé le fils de " GUICHETTE" - voir POLIGNAC !!!!
le monde est tout petit !!!!!
MARIE ANTOINETTE
on trouve un superbe portrait d'un belle dame portant un turban, sans nom, mais je crois qu'il s'agit de la petite-fille d'ELEONORE qui était de la FAMILLE DE GRAMONT
car sa mère aurait épousé le fils de " GUICHETTE" - voir POLIGNAC !!!!
le monde est tout petit !!!!!
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Eh oui ! C'est ce que nous disait Cosmo en amont de ce sujet .
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Eléonore Sullivan
Anne-Eléonore Franchi (12 juin 1750/14 septembre 1833)
Bien peu connue du grand public, son rôle et celui de son mari durant l'évasion de Varennes méritent qu'on lui donne la place qui lui revient.
Née en Toscane, d'un père costumier d'une troupe de comédiens ambulants, Eléonora épousa, à quinze ans, l'un des danseurs de la troupe, Martini. Devenue comédienne, son mari étant mort, elle devint la maîtresse du duc de Wurtemberg, puis de l'Empereur d'Autriche lui-même, Joseph II (le frère de Marie-Antoinette), jusqu'à ce que la mère de celui-ci lui ordonnât de disparaître. Elle quitta donc Vienne, et alla se fixer à Paris, où elle se maria, pour la deuxième fois, avec un certain Sullivan, frère d'un diplomate anglais. Parti avec elle aux Indes, pour faire fortune, Sullivan y fit fortune en effet, mais y mourut aussi : à nouveau seule, mais cette fois fort riche, elle revint à Paris, où elle tomba amoureuse d'un homme encore plus riche, l'Ecossais Quentin Crawfurd.
Fervents royalistes tous les deux, Eléonora fut non seulement l'une des instigatrices de l'évasion de Varennes, mais c'est elle qui la finança, prenant tous les risques en commandant la berline du voyage et les faux passeports de la famille royale à son nom... Elle et son époux firent preuve en cette circonstance d'un courage peu commun....
Une fois la Terreur passé, Talleyrand, qui était leur ami, obtint leur radiation de la Liste des émigrés : toujours aussi riches, ils s'installèrent alors à l'Hôtel Matignon.....
[PDF]
Anne Eleonore Franchi.pdf - lafautearousseau
lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/752390663.pdf
Eh bien, les amis ! De la roulotte de théâtreux cahotante à l'hôtel Matignon, quel chemin parcouru !
.
Bien peu connue du grand public, son rôle et celui de son mari durant l'évasion de Varennes méritent qu'on lui donne la place qui lui revient.
Née en Toscane, d'un père costumier d'une troupe de comédiens ambulants, Eléonora épousa, à quinze ans, l'un des danseurs de la troupe, Martini. Devenue comédienne, son mari étant mort, elle devint la maîtresse du duc de Wurtemberg, puis de l'Empereur d'Autriche lui-même, Joseph II (le frère de Marie-Antoinette), jusqu'à ce que la mère de celui-ci lui ordonnât de disparaître. Elle quitta donc Vienne, et alla se fixer à Paris, où elle se maria, pour la deuxième fois, avec un certain Sullivan, frère d'un diplomate anglais. Parti avec elle aux Indes, pour faire fortune, Sullivan y fit fortune en effet, mais y mourut aussi : à nouveau seule, mais cette fois fort riche, elle revint à Paris, où elle tomba amoureuse d'un homme encore plus riche, l'Ecossais Quentin Crawfurd.
Fervents royalistes tous les deux, Eléonora fut non seulement l'une des instigatrices de l'évasion de Varennes, mais c'est elle qui la finança, prenant tous les risques en commandant la berline du voyage et les faux passeports de la famille royale à son nom... Elle et son époux firent preuve en cette circonstance d'un courage peu commun....
Une fois la Terreur passé, Talleyrand, qui était leur ami, obtint leur radiation de la Liste des émigrés : toujours aussi riches, ils s'installèrent alors à l'Hôtel Matignon.....
[PDF]
Anne Eleonore Franchi.pdf - lafautearousseau
lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/752390663.pdf
Eh bien, les amis ! De la roulotte de théâtreux cahotante à l'hôtel Matignon, quel chemin parcouru !
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Eleonore Sullivan
invité a écrit:
Il est paradoxal de trouver si peu de représentations d'un homme qui, de l'avis de Mathurin Lescure, avait rassemblé à grands frais dans sa galerie de tableaux les personnages les plus célèbres de notre histoire.
Le voici donc, vu par son biographe Emile Dard. Tout d'abord, son nom a été orthographié de différentes façons. Nous respecterons ici celle qui correspond à sa signature.
Quintin Craufurd est né le 22 septembre 1743 à Kilwinninck, dans le comté d'Air, en Ecosse. Cadet d'une famille très ancienne, il s'embarqua à 17 ans dans la Compagnie des Indes pour subvenir à ses besoins, voire, faire fortune. Il n'avait pas encore vingt ans lorsqu'il fut nommé quartier-maître-général à Manilles, où il se lança dans un commerce fructueux. Il fut ensuite chargé de diverses missions qui l'amenèrent à sillonner l'Inde en tous sens, ce qu'il mit à profit pour observer les usages du pays et prendre des notes en vue de plusieurs ouvrages qu'il publia plus tard.
Quand celui qu'on appelait " le nabad de Manille " s'établit à Paris en 1780, bien décidé à y vivre en bon épicurien, il était accompagné par une jolie femme...Anna Eleonora Franchi est née le 12 juin 1750, en Toscane, d'un père tailleur qui habillait des troupes de comédiens. La jeune Eleonore se mit donc à à voyager avec les saltimbanques, comme figurante, trapéziste ou danseuse. Sur les planches, sa beauté ne tarda pas à attirer l'attention.
C'est ainsi qu'elle fut remarquée par le duc régnant de Wurtemberg, qui l'enleva dans son château près de Stuttgart. Il eut d'elle deux enfants, un garçon et une fille mais, deux ans plus tard, Eleonore reprit sa vie errante.
Elle séduisit encore Joseph II, et un diplomate français, qui l'emmena et l'abandonna à Paris. Et c'est sur le pavé qu'elle rencontra celui dont elle devait garder le nom, Sullivan, un Irlandais qui voulait tenter sa chance aux Indes.
Là, elle fit la conquête de Quintin Craufurd, qui, tombé sous le charme de ses yeux de braise et de son âme pleine d'aspirations, lui proposa de partager sa vie. Le couple séjourna en Angleterre, en Hollande, en Allemagne et en Italie avant de se fixer en France, en 1783.
Les Craufurd s'établirent au 18 de la rue de Clichy, à Paris, dans une confortable maison que Quintin remplit des oeuvres qu'il avait ramenées de ses voyages. Leur salon devint incontournable, animé par les grâces d'Eleonore et tenu par le goût tout anglais de Quintin, à cette époque où l'anglomanie faisait fureur.
Bientôt, Craufurd fréquenta l'aristocratie, où ses excellentes manières, mais aussi l'argent qu'il prêtait, firent merveille. Il publia aussi ses deux premiers volumes sur l'Inde, qu'il devait compléter par la suite.
La bonne réputation de Quintin Craufurd parvint à la cour, où Marie Antoinette recevait beaucoup d'étrangers. Il fut admis dans le cercle de la reine par Lord Strathavon. Dans la notice qu'il écrivit plus tard à son sujet, il laissa de Marie Antoinette ce portrait :
Tous ses mouvements avaient une grâce infinie; et cette expression si souvent prodiguée, "elle est pleine de charme", était celle qui peignait le mieux l'ensemble de sa personne. Elle laissait apercevoir dans son intérieur un caractère de bienveillance très rare, même parmi de simples particuliers. Si Marie Antoinette n'eût eu qu'une carrière ordinaire à parcourir, beaucoup de traits de franchise et de bonté auraient répandu un vif intérêt sur sa mémoire.
D'après Emile Dard, les Craufurd furent au départ à la solde du gouvernement anglais. Quel rôle auraient-ils dans ce cas joué ? C'est difficile à dire... et difficile à croire, d'ailleurs...
Toujours est-il que, dès le début de la révolution, ils prirent leurs distances et se prononcèrent clairement pour le trône menacé. C'est dans ce contexte que l'auteur les fait rencontrer Axel von Fersen. Il ne craint pas de voir en Eleonore Sullivan une couverture pour permettre à l'agent suédois de rencontrer la reine de France. Les prémisses de la liaison entre Axel et Eleonore seraient donc, selon lui, politiques... tout aussi malaisé à envisager...
Dernière édition par Majesté le Sam 04 Jan 2014, 22:52, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
marie antoinette a écrit:Je viens d'écouter l'émission de FRANCK FERRAND toujours si agréable !!!
l'annonce d'un ouvrage sur ELEONORE me fait plaisir car je me suis intéressée à cette dame ... surtout qu'elle a refusé d'épouser FERSEN et de partir avec lui en SUEDE, c'est la preuve qu'elle n'éprouvait pas un très grand amour pour AXEL et préférait rester dans le MONDE !!!! J'avoue que Llung n'est pas d'une très gaité surtout en hiver.
Vous postiez dans le Boudoir, chère Marie-Antoinette :
Dans la collection des cartes de JIHEL (que vous n'aimez pas) voici la dernière se rapportant à MADAME SULLIVAN !!!!!!!!
la réflexion de la Reine pour "le boiteux" concerne Monsieur DE TALLEYRAND !!!!!!
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Oups ! Le lien de l'émission est resté dans l'autre sujet !
Le voici, le voilà ! :n,,;::::!!!:
Cosmo a écrit:Je suis en train d'écouter l'émission de Franck Ferrand consacrée à Mellerio, joaillier de la reine, où il est question des bijoux de Marie-Antoinette. Il est également question de... Mme Craufurd et Fersen ! boudoi32
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Au-coeur-de-l-histoire/Sons/L-INTEGRALE-Mellerio-400-ans-de-joaillerie-1759303/
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Voici le fameux portrait inédit que publie Vincent Meylan dans son fabuleux livre sur les Mellerio, dits Mellers Joaillers des Reines...L'auteur dit seulement que ce portrait fait partie de la collection Gramont et qu'il est conservé à Bayonne :
Quelle grâce, n'est-ce pas? boudoi30
S'il l'avait croisée, Ingres aurait eu du plaisir à portraiturer cette Vénus... :
Bien à vous.
Quelle grâce, n'est-ce pas? boudoi30
S'il l'avait croisée, Ingres aurait eu du plaisir à portraiturer cette Vénus... :
Bien à vous.
Dernière édition par Majesté le Mer 11 Nov 2015, 19:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Quelle grâce ...
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Les prémisses de la liaison entre Axel et Eleonore seraient donc, selon Emile Dard, politiques ?... Voilà qui est très intéressant !
Ensuite seulement, Fersen joindra l'utile et l'agréable ... :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
On dirait davantage Yolande de Polignac qu'Eléonore Sullivan :marie antoinette a écrit:Dans la collection des cartes de JIHEL (que vous n'aimez pas) voici la dernière se rapportant à MADAME SULLIVAN !!!!!!!!
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Quentin Crawfurd est aussi dévoué au couple royal qu'Eléonore . :n,,;::::!!!:
Il n'a pas la reconnaissance posthume qu'il mérite !
C'est, répond la nuit, la neige, qu'il fait partie de ces hommes et femmes de l'ombre qui ont oeuvré pour Marie-Antoinette et restent en effet peu connus.
Marie-Antoinette , lettre à Fersen :
" Le 19 oct. 91
Je ne puis vous dire combien je suis touchée de ce qu'a fait ce bon M. Crawfurd pour nous, le roi aussi.
Je vous écrirai dans quelques jours ce qu'il faudra lui dire de notre part.
Nous serons bien heureux de pouvoir faire quelque chose pour lui. Il y a si peu de gens qui nous témoignent un vrai attachement ! On sait ici qu'il a été mêlé dans nos affaires, et j'ai eu bien peur pour sa maison . "
Et encore le 31 de la même année :
" J'ai été si pressée la dernière fois que je vous ai écrit, que je n'ai pu vous parler de M. Crawfurd. Dites-lui bien que nous savons la manière parfaite dont il est pour nous, que je me suis toujours plu à croire à son attachement, mais que, dans l'affreuse position où nous sommes, chaque nouvelle preuve d'intérêt est un titre de plus bien doux à notre reconnaissance. "
.
Il n'a pas la reconnaissance posthume qu'il mérite !
C'est, répond la nuit, la neige, qu'il fait partie de ces hommes et femmes de l'ombre qui ont oeuvré pour Marie-Antoinette et restent en effet peu connus.
Marie-Antoinette , lettre à Fersen :
" Le 19 oct. 91
Je ne puis vous dire combien je suis touchée de ce qu'a fait ce bon M. Crawfurd pour nous, le roi aussi.
Je vous écrirai dans quelques jours ce qu'il faudra lui dire de notre part.
Nous serons bien heureux de pouvoir faire quelque chose pour lui. Il y a si peu de gens qui nous témoignent un vrai attachement ! On sait ici qu'il a été mêlé dans nos affaires, et j'ai eu bien peur pour sa maison . "
Et encore le 31 de la même année :
" J'ai été si pressée la dernière fois que je vous ai écrit, que je n'ai pu vous parler de M. Crawfurd. Dites-lui bien que nous savons la manière parfaite dont il est pour nous, que je me suis toujours plu à croire à son attachement, mais que, dans l'affreuse position où nous sommes, chaque nouvelle preuve d'intérêt est un titre de plus bien doux à notre reconnaissance. "
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
J'écrivais ( vous savez où : ) le mercredi 25 Avril 2012 :
Voici que je reçois, de la part d'un ami, deux pages d'un magazine ( j'ignore lequel ) consacrées à l'étrange destin de M. et Mme Crawfurd, à l'occasion d'une vente chez Christie's, le 17 avril dernier, à Paris, d'une paire de cabinets de Boulle .
J' y trouve bien sûr un rappel du rôle de premier plan du couple Crawfurd dans l'organisation du voyage vers Montmédy, et quelques éléments biographiques sur Eléonore .
Les voici :
Elle était née en Toscane, le 12 juin 1750 . Son père était le costumier d'une troupe de comédiens ambulants . A quinze ans , elle avait épousé un danseur de la troupe, le signor Martini . Personne ne savait, pas même elle, comment était mort ce premier époux . Toujours est-il qu'il avait initié Eléonora à l'art de la scène avant de disparaître .
Elle avait dix-sept ans lorsqu'elle rencontra, à Venise, l'homme qui devait marquer la première partie de son destin. Il en avait 40 et était duc régnant du Wurtemberg . Il séjournait dans la cité des Doges pour le temps du carnaval . Bon vivant, marié contre son gré à une épouse assez laide dont il était séparé, il multipliait les passades . Eléonora était ravissante, sensuelle, exotique . Il l'avait installée dans sa capitale de Stuttgart et lui avait fait deux enfants : un fils mort à l'âge d'un an en 1769 et une fille, née en 1771, prénommée Eléonore comme sa mère . Nous la retrouverons .
L'idylle avait tourné court peu après cette deuxième naissance . L'éducation de sa fille étant prise en charge par le duc, Eléonora avait quitté Stuttgart . D'un duc, elle était passée à un empereur .
Elle s'était installée à Vienne où elle était devenue la maîtresse de Joseph II .
Cette aventure n'avait pas plu à l'impératrice Marie-Thérèse qui surveillait de près les fréquentations de son fils . Eléonora avait été priée, très autoritairement, d'aller se faire pendre ailleurs . Pourquoi pas à Paris ?
Il semble bien que son étoile ait un peu pâli à cette époque . De ce premier séjour dans la capitale française on sait, en effet, fort peu de choses, sinon qu'elle y avait rencontré celui qui allait devenir son second époux, Mr Sullivan, le frère cadet d'un diplomate en poste à Paris . Il avait choisi de l'emmener aux Indes pour faire fortune . Il y était mort . Mais Eléonora en était revenue, fort riche et avec un amant qui l'était encore plus .
Son retour à Paris avait été spectaculaire . Elle était désormais la compagne d'un riche Ecossais, Quentin Crawfurd . D'un an son aîné, il l'avait installée dans un somptueux hôtel particulier, rue de Clichy .
Tous deux étaient de fervents royalistes . Eléonora, femme entretenue, n'était certes pas reçue à la cour . Elle se contentait d'apercevoir la reine de loin au théâtre, à l'opéra, lors de cérémonies publiques . Quentin, lui, était parfois convié à Trianon et même à Versailles . Les deux aventuriers avaient même un lien direct avec la souveraine puisqu'ils recevaient plusieurs fois par semaine, rue de Clichy, son amant de coeur Axel de Fersen . Pendant des années, Crawfurd ignorera la liaison de sa maîtresse avec le bel officier suédois.
Pourtant, si Fersen est fou de la reine, il l'est aussi d'Eléonora . Et son journal mentionne souvent ces mots " resté là " lors des visites qu'il fait rue de Clichy lorsque Quentin séjourne en Angleterre .
Le soir du 21 juin 1791, quelques heures avant que la famille royale quitte les Tuileries, Eléonora a quitté Paris, encore plus discrètement que les souverains . Elle rejoint Quentin à Bruxelles où il s'était installé quelques jours auparavant . C'est là qu'ils vont apprendre l'épilogue tragique de la fuite qu'ils organisaient depuis des mois .
C'est là aussi, semble-t-il, que Quentin ouvre les yeux . Il somme Fersen de quitter Eléonora et se décide enfin à épouser sa maîtresse .
... sur quoi, la nuit, la neige : Aux grands maux les grands remèdes...
Entre-temps, la fille d'Eléonora et du duc de Wurtemberg les a rejoints à Bruxelles . Elle est âgée de vingt ans et aussi jolie que sa mère . Son père lui a conféré le nom de baronne de Franquemont . Elle épouse un aristocrate émigré, le comte d'Orsay . Ils auront deux enfants : Alfred, l'un des plus grands dandys du XIXème siècle, et Ida, qui épousera le duc de Gramont .
( En somme, la petite-fille d'Eléonore épouse le petit-fils de Mme de Polignac ! )
... je le savais donc et l'avais oublié ! Shame on me !
La Terreur passée, M. et Mme de Crawfurd, souhaitent rentrer en France . C'est leur ami Talleyrand qui obtient leur radiation de la liste des émigrés .
Toujours riches, ils s'installent somptueusement à l'hôtel de Monaco qui n'est autre que notre hôtel Matignon .
En 1808, ils échangent avec Talleyrand leur hôtel de Monaco contre l'hôtel de Créquy, rue d'Anjou, plus petit .
Dans ces deux demeures, ils ont rassemblé de fabuleuses collections d'objets d'art dont une extraordinaire série de six meubles d'appui réalisée par Boulle . Ils sont présentés dans la galerie de la bibliothèque de l'hôtel de Créquy, avec une série de soixante-huit portraits historiques célébrant les gloires de l'Ancien-Régime .
Une grande partie de ces collections est dispersée après la mort de Quentin Crawfurd en 1819.
Les huit cabinets de Boulle font partie de sa vente après décès . On les retrouve quelque temps plus tard dans les collections de la famille de Vogüe .
Eléonora survivra quatorze ans à Quentin . Elle meurt discrètement le 14 septembre 1833. Aujourd'hui son nom et celui de son époux sont très largement oubliés .....
Ici, notre Lucius :
Je me permets d'ajouter un portrait du duc de Wurtemberg, tiré de ma collec'
C'est amusant, je connaissais ce lien entre le duc et les Gramont (un seul m, sinon vous parlez d'une autre famille !), et je retombe dessus, par la maitresse !
Merci, cher petit Lulu ! :n,,;::::!!!:
.
Voici que je reçois, de la part d'un ami, deux pages d'un magazine ( j'ignore lequel ) consacrées à l'étrange destin de M. et Mme Crawfurd, à l'occasion d'une vente chez Christie's, le 17 avril dernier, à Paris, d'une paire de cabinets de Boulle .
J' y trouve bien sûr un rappel du rôle de premier plan du couple Crawfurd dans l'organisation du voyage vers Montmédy, et quelques éléments biographiques sur Eléonore .
Les voici :
Elle était née en Toscane, le 12 juin 1750 . Son père était le costumier d'une troupe de comédiens ambulants . A quinze ans , elle avait épousé un danseur de la troupe, le signor Martini . Personne ne savait, pas même elle, comment était mort ce premier époux . Toujours est-il qu'il avait initié Eléonora à l'art de la scène avant de disparaître .
Elle avait dix-sept ans lorsqu'elle rencontra, à Venise, l'homme qui devait marquer la première partie de son destin. Il en avait 40 et était duc régnant du Wurtemberg . Il séjournait dans la cité des Doges pour le temps du carnaval . Bon vivant, marié contre son gré à une épouse assez laide dont il était séparé, il multipliait les passades . Eléonora était ravissante, sensuelle, exotique . Il l'avait installée dans sa capitale de Stuttgart et lui avait fait deux enfants : un fils mort à l'âge d'un an en 1769 et une fille, née en 1771, prénommée Eléonore comme sa mère . Nous la retrouverons .
L'idylle avait tourné court peu après cette deuxième naissance . L'éducation de sa fille étant prise en charge par le duc, Eléonora avait quitté Stuttgart . D'un duc, elle était passée à un empereur .
Elle s'était installée à Vienne où elle était devenue la maîtresse de Joseph II .
Cette aventure n'avait pas plu à l'impératrice Marie-Thérèse qui surveillait de près les fréquentations de son fils . Eléonora avait été priée, très autoritairement, d'aller se faire pendre ailleurs . Pourquoi pas à Paris ?
Il semble bien que son étoile ait un peu pâli à cette époque . De ce premier séjour dans la capitale française on sait, en effet, fort peu de choses, sinon qu'elle y avait rencontré celui qui allait devenir son second époux, Mr Sullivan, le frère cadet d'un diplomate en poste à Paris . Il avait choisi de l'emmener aux Indes pour faire fortune . Il y était mort . Mais Eléonora en était revenue, fort riche et avec un amant qui l'était encore plus .
Son retour à Paris avait été spectaculaire . Elle était désormais la compagne d'un riche Ecossais, Quentin Crawfurd . D'un an son aîné, il l'avait installée dans un somptueux hôtel particulier, rue de Clichy .
Tous deux étaient de fervents royalistes . Eléonora, femme entretenue, n'était certes pas reçue à la cour . Elle se contentait d'apercevoir la reine de loin au théâtre, à l'opéra, lors de cérémonies publiques . Quentin, lui, était parfois convié à Trianon et même à Versailles . Les deux aventuriers avaient même un lien direct avec la souveraine puisqu'ils recevaient plusieurs fois par semaine, rue de Clichy, son amant de coeur Axel de Fersen . Pendant des années, Crawfurd ignorera la liaison de sa maîtresse avec le bel officier suédois.
Pourtant, si Fersen est fou de la reine, il l'est aussi d'Eléonora . Et son journal mentionne souvent ces mots " resté là " lors des visites qu'il fait rue de Clichy lorsque Quentin séjourne en Angleterre .
Le soir du 21 juin 1791, quelques heures avant que la famille royale quitte les Tuileries, Eléonora a quitté Paris, encore plus discrètement que les souverains . Elle rejoint Quentin à Bruxelles où il s'était installé quelques jours auparavant . C'est là qu'ils vont apprendre l'épilogue tragique de la fuite qu'ils organisaient depuis des mois .
C'est là aussi, semble-t-il, que Quentin ouvre les yeux . Il somme Fersen de quitter Eléonora et se décide enfin à épouser sa maîtresse .
... sur quoi, la nuit, la neige : Aux grands maux les grands remèdes...
Entre-temps, la fille d'Eléonora et du duc de Wurtemberg les a rejoints à Bruxelles . Elle est âgée de vingt ans et aussi jolie que sa mère . Son père lui a conféré le nom de baronne de Franquemont . Elle épouse un aristocrate émigré, le comte d'Orsay . Ils auront deux enfants : Alfred, l'un des plus grands dandys du XIXème siècle, et Ida, qui épousera le duc de Gramont .
( En somme, la petite-fille d'Eléonore épouse le petit-fils de Mme de Polignac ! )
... je le savais donc et l'avais oublié ! Shame on me !
La Terreur passée, M. et Mme de Crawfurd, souhaitent rentrer en France . C'est leur ami Talleyrand qui obtient leur radiation de la liste des émigrés .
Toujours riches, ils s'installent somptueusement à l'hôtel de Monaco qui n'est autre que notre hôtel Matignon .
En 1808, ils échangent avec Talleyrand leur hôtel de Monaco contre l'hôtel de Créquy, rue d'Anjou, plus petit .
Dans ces deux demeures, ils ont rassemblé de fabuleuses collections d'objets d'art dont une extraordinaire série de six meubles d'appui réalisée par Boulle . Ils sont présentés dans la galerie de la bibliothèque de l'hôtel de Créquy, avec une série de soixante-huit portraits historiques célébrant les gloires de l'Ancien-Régime .
Une grande partie de ces collections est dispersée après la mort de Quentin Crawfurd en 1819.
Les huit cabinets de Boulle font partie de sa vente après décès . On les retrouve quelque temps plus tard dans les collections de la famille de Vogüe .
Eléonora survivra quatorze ans à Quentin . Elle meurt discrètement le 14 septembre 1833. Aujourd'hui son nom et celui de son époux sont très largement oubliés .....
Ici, notre Lucius :
Je me permets d'ajouter un portrait du duc de Wurtemberg, tiré de ma collec'
C'est amusant, je connaissais ce lien entre le duc et les Gramont (un seul m, sinon vous parlez d'une autre famille !), et je retombe dessus, par la maitresse !
Merci, cher petit Lulu ! :n,,;::::!!!:
.
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
Cela fait penser à un Barry Lyndon en jupons :Mme de Sabran a écrit:Elle avait dix-sept ans lorsqu'elle rencontra, à Venise, l'homme qui devait marquer la première partie de son destin. Il en avait 40 et était duc régnant du Wurtemberg . Il séjournait dans la cité des Doges pour le temps du carnaval . Bon vivant, marié contre son gré à une épouse assez laide dont il était séparé, il multipliait les passades . Eléonora était ravissante, sensuelle, exotique . Il l'avait installée dans sa capitale de Stuttgart et lui avait fait deux enfants : un fils mort à l'âge d'un an en 1769 et une fille, née en 1771, prénommée Eléonore comme sa mère . Nous la retrouverons .
L'idylle avait tourné court peu après cette deuxième naissance . L'éducation de sa fille étant prise en charge par le duc, Eléonora avait quitté Stuttgart . D'un duc, elle était passée à un empereur .
Elle s'était installée à Vienne où elle était devenue la maîtresse de Joseph II .
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Anna-Eleanore ou Eléonore Sullivan, puis épouse Craufurd (ou Crawford), née Eleanora Franchi
... ou Rastignac en cotillon ! :
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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