Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
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MARIE ANTOINETTE
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MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
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Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Samedi 17 H 32 je n'ai pu résister à ouvrir le livre de CHRISTINE ORBAN et commencer à le lire - ce n'est pas un roman ordinaire - l'auteur m'est très sympathique et en la lisant j'aimerais papoter avec Elle pendant la lecture !!!!!!!!
Déjà trouvé une petite erreur, devenue trop classique " GEORGES LENOTRE" - c'est THEODORE GOSSELIN LENOTRE - mais sa bibliographie en fin de volume montre qu'elle a bien travaillé le sujet (avec humour je dois dire que je possède l'intégralité de son inventaire). "JE CONTINUE" en abandonnant pour ce soir FERSEN ............
MARIE ANTOINETTE
Déjà trouvé une petite erreur, devenue trop classique " GEORGES LENOTRE" - c'est THEODORE GOSSELIN LENOTRE - mais sa bibliographie en fin de volume montre qu'elle a bien travaillé le sujet (avec humour je dois dire que je possède l'intégralité de son inventaire). "JE CONTINUE" en abandonnant pour ce soir FERSEN ............
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Message déplacé ici.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Je n'ai pu résister à lire complètement le livre et je l'ai "dévoré" en une journée.
Comme je l'ai déjà dit ce n'est pas un roman, c'est plutôt un essai - mais de très grande qualité - on voit que l'auteur a fait une belle rencontre avec notre Reine et parfois la lecture me mettait en double avec Elle ..... elle décrivait nos impressions personnelles que nous ressentons depuis tant d'années sur le personnage.
Il devrait paraitre le Ier avril prochain, et ce n'est pas un poisson, et si vous n'avez qu'un achat à faire en fin de mois, c'est ce livre qui faut acheter !!!!!!!! je suis FANN !!!!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Il y a quelques petites erreurs à pardonner avec amitié.
Comme je l'ai déjà dit ce n'est pas un roman, c'est plutôt un essai - mais de très grande qualité - on voit que l'auteur a fait une belle rencontre avec notre Reine et parfois la lecture me mettait en double avec Elle ..... elle décrivait nos impressions personnelles que nous ressentons depuis tant d'années sur le personnage.
Il devrait paraitre le Ier avril prochain, et ce n'est pas un poisson, et si vous n'avez qu'un achat à faire en fin de mois, c'est ce livre qui faut acheter !!!!!!!! je suis FANN !!!!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Il y a quelques petites erreurs à pardonner avec amitié.
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Merci pour ce premier commentaire de lecture enthousiaste !
Le site de l'éditeur ne présente pas encore ce livre, mais nous surveillerons sa sortie pour en parler à nouveau ici...
Le site de l'éditeur ne présente pas encore ce livre, mais nous surveillerons sa sortie pour en parler à nouveau ici...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Présentation d'Albin Michel :
Charmer, s’égarer et mourir, ainsi Christine Orban résume la vie de Marie-Antoinette, qui n’a pas su vivre mais saura mourir. Un double voyage dans lequel l’auteur s’embarque aux côtés de cette femme aimée puis abhorrée, gâtée et punie comme jamais. Victime des apparences, de la rumeur et du malentendu. Trois thèmes éternels et chers à l’auteur.
Une vie comme une succession de romans : roman d’espionnage, roman de mœurs, roman historique, roman d’amour. Roman noir. Tragédie. Il y a la Marie-Antoinette abandonnée aux fantasmes de tout un peuple et celle qui se révèlera seule par la prise de conscience. Christine Orban revient sur ses pas de son lever rythmé par l’étiquette à Versailles, au Petit Trianon, dans cet étrange cabinet des glaces mouvantes...
Elle passe en revue son lit, affaire d’État, son lit, affaire des médecins, mais aussi son lit affaire privée, ses mots effacés et retrouvés adressés à Fersen l’homme qu’elle aime, jusqu’au soulier perdu sur l’échafaud. Christine Orban semble écouter celle qui « voulait vaincre comme une femme et non pas comme une reine. »
Charmer, s’égarer et mourir, ainsi Christine Orban résume la vie de Marie-Antoinette, qui n’a pas su vivre mais saura mourir. Un double voyage dans lequel l’auteur s’embarque aux côtés de cette femme aimée puis abhorrée, gâtée et punie comme jamais. Victime des apparences, de la rumeur et du malentendu. Trois thèmes éternels et chers à l’auteur.
Une vie comme une succession de romans : roman d’espionnage, roman de mœurs, roman historique, roman d’amour. Roman noir. Tragédie. Il y a la Marie-Antoinette abandonnée aux fantasmes de tout un peuple et celle qui se révèlera seule par la prise de conscience. Christine Orban revient sur ses pas de son lever rythmé par l’étiquette à Versailles, au Petit Trianon, dans cet étrange cabinet des glaces mouvantes...
Elle passe en revue son lit, affaire d’État, son lit, affaire des médecins, mais aussi son lit affaire privée, ses mots effacés et retrouvés adressés à Fersen l’homme qu’elle aime, jusqu’au soulier perdu sur l’échafaud. Christine Orban semble écouter celle qui « voulait vaincre comme une femme et non pas comme une reine. »
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Ah ! Bravo... :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Christine Orban est présentement l'invitée de Nagui sur France Inter :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Christine Aurban, l'auteur de ce livre, était donc l'invitée de l'émission radio La bande originale, sur France Inter.
Interviewée à l'occasion de la publication de son roman.
C’est Marie-Antoinette que je voulais écouter. L’écouter comme si j’avais été sa confidente.
Sa voix résonne dans sa correspondance, dans ses silences, dans les mots effacés et retrouvés. Je l’ai entendu.
Les lignes tracées de sa main sont comme des notes sur une partition de musique. Je perçois l’incertitude de son timbre, sa sensualité, je perçois des sons graves et légers comme l’eau d’une rivière, une rivière de larmes.
L'émission est en écoute libre, ici : http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1263407
Interviewée à l'occasion de la publication de son roman.
C’est Marie-Antoinette que je voulais écouter. L’écouter comme si j’avais été sa confidente.
Sa voix résonne dans sa correspondance, dans ses silences, dans les mots effacés et retrouvés. Je l’ai entendu.
Les lignes tracées de sa main sont comme des notes sur une partition de musique. Je perçois l’incertitude de son timbre, sa sensualité, je perçois des sons graves et légers comme l’eau d’une rivière, une rivière de larmes.
L'émission est en écoute libre, ici : http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1263407
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Merci pour ce lien : j'étais désolée de n'être pas à la maison pour écouter l'émission !
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Merci beaucoup La Nuit La Neige. Je l'écoute en ce moment et c'est très intéressant tant Christine Orban connait son sujet.
Ils abordent des thèmes très différents. Je retiens qu'elle donne pour prétexte à l'absence de voyage de Marie-Antoinette à l'immobilisme de Louis XVI. C'est vrai que pour eux qui étouffaient à Versailles c'est incompréhensible.
Sur la phrase "J'en appelle à toutes les mères" Christine Orban donne une théorie tout à fait saisissante. Elle fait le rapprochement avec la parole de Louis XVI qui à la mort de Louis-Joseph avait fait appel aux sentiments paternels des députés pendant les Etats généraux pour qu'on leur accorde un moment de deuil. Selon elle, Marie-Antoinette, au moment de son procès, fait référence à Louis XVI. Je trouve l'idée très forte.
L'émission renverse complétement le peu d'intérêt que la couverture du livre et sa spirale étoilée m'avaient provoqué. J'y voyais le livre d'une astrologue !
Olivier, ascendant Lion
Ils abordent des thèmes très différents. Je retiens qu'elle donne pour prétexte à l'absence de voyage de Marie-Antoinette à l'immobilisme de Louis XVI. C'est vrai que pour eux qui étouffaient à Versailles c'est incompréhensible.
Sur la phrase "J'en appelle à toutes les mères" Christine Orban donne une théorie tout à fait saisissante. Elle fait le rapprochement avec la parole de Louis XVI qui à la mort de Louis-Joseph avait fait appel aux sentiments paternels des députés pendant les Etats généraux pour qu'on leur accorde un moment de deuil. Selon elle, Marie-Antoinette, au moment de son procès, fait référence à Louis XVI. Je trouve l'idée très forte.
L'émission renverse complétement le peu d'intérêt que la couverture du livre et sa spirale étoilée m'avaient provoqué. J'y voyais le livre d'une astrologue !
Olivier, ascendant Lion
Olivier- Messages : 1007
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
C'est intéressant en effet.
Bien que pour ma part, je lui crois cette phrase tout à fait spontanée, il est clair que d'un bout à l'autre de son procès, jusqu'à sa dernière lettre, elle se réfère à Louis XVI.
Ainsi les deux auront finalement une réaction similaire lorsqu'on tentera de s'attaquer à leurs fonctions de parents.
C'est émouvant...
Bien que pour ma part, je lui crois cette phrase tout à fait spontanée, il est clair que d'un bout à l'autre de son procès, jusqu'à sa dernière lettre, elle se réfère à Louis XVI.
Ainsi les deux auront finalement une réaction similaire lorsqu'on tentera de s'attaquer à leurs fonctions de parents.
C'est émouvant...
Invité- Invité
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Peut-être, mais nous ne le saurons jamais, qu'après une première expérience douloureuse tous les deux, ont-ils souvent discuté entre eux du refus de leur peuple de les voir avant tout comme parents. D'où la rapidité de sa réaction...
Invité- Invité
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Au début de l'entretien, ça fait un peu gogolito avec Nagui je pense.
Peu à peu l'on rencontre une Madame ORBAN, complètement fascinée
par Marie-Antoinette; cette femme " à l'intelligence ordinaire " - dit-elle-
qui pourtant dépasse tout et la subjugue.
Bon ! Un bouquin de plus à lire, sûrement.
Peu à peu l'on rencontre une Madame ORBAN, complètement fascinée
par Marie-Antoinette; cette femme " à l'intelligence ordinaire " - dit-elle-
qui pourtant dépasse tout et la subjugue.
Bon ! Un bouquin de plus à lire, sûrement.
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
... audition interrompue, j'en étais à une sinistre histoire de collier ... ça vous dit quelque chose ?
Je reprendrai demain, car c'est vrai que que Christine Orban est bien agréable à écouter .
Je reprendrai demain, car c'est vrai que que Christine Orban est bien agréable à écouter .
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Christine Orban a également été l'invitée de Stéphane Bern :
http://www.rtl.fr/culture/medias-people/christine-orban-est-l-invitee-de-stephane-bern-7782791489
Bien à vous.
http://www.rtl.fr/culture/medias-people/christine-orban-est-l-invitee-de-stephane-bern-7782791489
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Je termine à l'instant le roman...
J'avoue avoir été dérangé par le diminutif MA qu'elle se permet d'utiliser comme si elle n'écrivait qu'à nous, qu'à moi et qui donne un côté brouillon au texte.
Notamment dans sa façon de percevoir des personnes qu'elle devait avoir récemment découvertes ...
Elle qualifie, par exemple, Mercy d' "Ange gardien"... :roll:
Christine Orban aborde Marie-Antoinette selon différents points de vue :
On commence avec le lever..., la rencontre... avec Louis-Auguste? non pas! il s'agit de celle de Christine Orban avec Marie-Antoinette! , le soulier du musée de Caen, le sang de Marie-Antoinette, Son histoire ... ,
le lit, affaire d’État, affaire des médecins, affaire privée et de tous les fantasmes ! L'auteur aborde la mode à laquelle s'est tant adonnée Marie-Antoinette, Ses chiens , Trianon, le hameau. Puis l'on revient à une approche plus psychologique avec la prise de conscience qui va de pair avec l'entrée dans l'Histoire.
Cela crée quelques répétitions puisque le récit ne se veut pas chronologique.
Christine Orban évoque que "Marie-Caroline, sa sœur, celle qui l'aimait tendrement (a dit) qu'il aurait mieux valu pour Marie-Antoinette mourir ce matin-là (du 6 octobre 1789) , assassinée devant la porte de son époux".
J'avoue découvrir cette pensée de la Reine de Naples... àè-è\':
Ce fut, en somme, une lecture fort agréable... une vision très féminine de la Reine... qui m'a finalement fait penser à l'émission de Christine Bravo, Sous les jupons de l'Histoire, où l'animatrice n'hésite pas à exprimer son effarement devant certaines horreurs dictées par l'époque de la dame à qui elle consacre l'émission, ou l'étiquette de sa cour...
Ce que j'ai lu ressemble bien aux interviews de Christine Orban que j'avais entendues pour la promotion de cet ouvrage. :
Bien à vous.
C'est justement l'impression que donne le livre : tout au long du récit, Christine Orban en agrémente ses idées de femme d'aujourd'hui qui ressent les événements de la vie de Marie-Antoinette.MARIE ANTOINETTE a écrit: l'auteur m'est très sympathique et en la lisant j'aimerais papoter avec Elle pendant la lecture !!!!!!!!
J'avoue avoir été dérangé par le diminutif MA qu'elle se permet d'utiliser comme si elle n'écrivait qu'à nous, qu'à moi et qui donne un côté brouillon au texte.
Il y en a quelques-unes en effet... :MARIE ANTOINETTE a écrit:Déjà trouvé une petite erreur, mais sa bibliographie en fin de volume montre qu'elle a bien travaillé le sujet
Notamment dans sa façon de percevoir des personnes qu'elle devait avoir récemment découvertes ...
Elle qualifie, par exemple, Mercy d' "Ange gardien"... :roll:
Christine Orban aborde Marie-Antoinette selon différents points de vue :
On commence avec le lever..., la rencontre... avec Louis-Auguste? non pas! il s'agit de celle de Christine Orban avec Marie-Antoinette! , le soulier du musée de Caen, le sang de Marie-Antoinette, Son histoire ... ,
le lit, affaire d’État, affaire des médecins, affaire privée et de tous les fantasmes ! L'auteur aborde la mode à laquelle s'est tant adonnée Marie-Antoinette, Ses chiens , Trianon, le hameau. Puis l'on revient à une approche plus psychologique avec la prise de conscience qui va de pair avec l'entrée dans l'Histoire.
Cela crée quelques répétitions puisque le récit ne se veut pas chronologique.
Christine Orban évoque que "Marie-Caroline, sa sœur, celle qui l'aimait tendrement (a dit) qu'il aurait mieux valu pour Marie-Antoinette mourir ce matin-là (du 6 octobre 1789) , assassinée devant la porte de son époux".
J'avoue découvrir cette pensée de la Reine de Naples... àè-è\':
Ce fut, en somme, une lecture fort agréable... une vision très féminine de la Reine... qui m'a finalement fait penser à l'émission de Christine Bravo, Sous les jupons de l'Histoire, où l'animatrice n'hésite pas à exprimer son effarement devant certaines horreurs dictées par l'époque de la dame à qui elle consacre l'émission, ou l'étiquette de sa cour...
Ce que j'ai lu ressemble bien aux interviews de Christine Orban que j'avais entendues pour la promotion de cet ouvrage. :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Pensez vous que le titre soit une référence à une des formules utilisées pour résumer la piété des premiers temps de la contre-réforme : souffrir, goûter, mourir ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Lucius a écrit:Pensez vous que le titre soit une référence à une des formules utilisées pour résumer la piété des premiers temps de la contre-réforme : souffrir, goûter, mourir ?
Il y a une certaine analogie dans la formule, en effet, mais je crois comprendre plutôt dans le titre de Mme Orban l'opposition entre l'innocente légèreté de Marie-Antoinette et la monstruosité des hommes.
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Probablement.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Bonjour à tous !
Le roman de Christine Orban a ravivé ma passion pour Marie-Antoinette et je suis ravie d'être tombée sur ce super forum !
Je viens de le finir à l'instant, c'était une très bonne lecture ( dévorée en moins d'une semaine ! )
Je vous invite à venir lire ma critique que j'ai publié sur mon blog, vous trouverez le lien sur mon profil. Quant au titre du roman, à la page 294, nous apprenons d'où il vient et à quoi elle fait référence
Le roman de Christine Orban a ravivé ma passion pour Marie-Antoinette et je suis ravie d'être tombée sur ce super forum !
Je viens de le finir à l'instant, c'était une très bonne lecture ( dévorée en moins d'une semaine ! )
Je vous invite à venir lire ma critique que j'ai publié sur mon blog, vous trouverez le lien sur mon profil. Quant au titre du roman, à la page 294, nous apprenons d'où il vient et à quoi elle fait référence
Bohème96- Messages : 107
Date d'inscription : 02/05/2016
Age : 28
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Bonjour, Bohême96 !
C'est un plaisir de vous accueillir parmi nous .
C'est un plaisir de vous accueillir parmi nous .
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
J'ai lu la réflexion concernant l'utilisation des initiales MA au lieu de MARIE ANTOINETTE dans le texte - l'auteur a bien indiqué qu'elle pris cette initiative pour éviter de remettre à tout instant le nom complet de la Reine - faute avouée est à moitié pardonnée !!!!!!!! surtout que le lecteur comprend bien ce qu'il lit et qu'il ne s'agit pas de........Napoléon !!!!! par exemple.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
Christine Orban Marie-Antoinette, c’est moi !
Paris Match | Publié le 13/05/2016 par Catherine Schwaab
Christine Orban, royale en cheveux, dans les jardins de l’hôtel Bristol, à Paris. Patrick Fouque / Paris Match
Dans « Charmer, s’égarer et mourir », la romancière s’identifie à la reine flamboyante et incomprise. Avec un vrai souffle romanesque.
Revoilà Christine Orban. Sa petite musique particulière. Un ton désormais reconnaissable aussi nettement que ses imprimés émeraude et ses mules à talons : c’est une sensualité teintée de mélancolie. Quand elle se passionne pour une héroïne historique, elle y engouffre ses propres tumultes. Son livre précédent s’attachait à Joséphine et son tragique destin de princesse répudiée. Christine Orban était devenue Joséphine, folle de Napoléon, déchirée de chagrin.
Ici, l’auteure est devenue reine : Marie-Antoinette, c’est son autre moi. « Je m’engage entièrement, mon livre devient aussi intime que si je parlais de moi… » Un travail qui l’a éclairée sur elle-même. Voilà le ressort de cette écriture intime aux emportements passionnés. Ça n’est pas de l’Histoire, c’est « son » histoire. Raconter le XVIIIe siècle comme si c’était aujourd’hui. Avec son regard moderne et son empathie, l’auteure fait ressentir l’esprit d’une époque. Elle a avalé des dizaines de livres pour reconstituer cette existence. Mais c’est bel et bien la psychologie de son personnage qui intéresse Orban. Elle reconnaît en son sujet des souffrances familières, elle, Christine, l’enfant gâtée, la mondaine folle de fringues, la jolie femme jalousée, l’écrivain raillée… Que n’a-t-elle pas entendu, tenté de ne pas entendre !
En montant sur l’échafaud, Marie-Antoinette marche sur le pied de son bourreau et lui présente ses excuses. Ce seront ses derniers mots.
Elle rapporte aussi Marie-Antoinette (M.-A.) à nos pauvres souveraines d’aujourd’hui. On songe à Grace Kelly, esseulée et larguée par l’étiquette, à Charlène égarée, au début, dans son nouveau rôle, à l’impératrice Michiko dépressive, à Diana, à ces « premières dames » ligotées par le protocole et persécutées par les punaises de la cour.
La jeune princesse négociée à l’Autriche est arrivée en France à 14 ans, en 1770. Elle a appris notre légendaire art de vivre et tenté d’intégrer nos perversions. S’est pliée sans plaisir au protocole intrusif, à ce voyeurisme permanent qui sévissait à la cour, a subi les manipulations, les tromperies et les perfidies. Elle a lancé des modes, donné des centaines de bals, elle a aimé, aguiché, vibré avec un autre que son mari – peu porté sur la chose –, elle a incarné une icône et un couple moderne, complice.
C’est le savoir-faire de Christine Orban : elle tisse, de son écriture sensible, un XVIIIe siècle terriblement versaillais, et reste elle-même, en 2016, avec son regard curieux et féminin. Quand, avant d’être guillotinée à 37 ans, la dernière reine de France est jetée au cachot et ses enfants, dispersés dans la hargne sanguinaire, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec les haines d’aujourd’hui et la terreur professée. Est-ce bien là cette France hédoniste et raffinée ? Au-delà du destin de cette noblesse frivole, l’écrivain n’a pas peur de montrer un peuple raciste, mesquin et primaire.
Alors, oui, Orban l’enflammée analyse et psychanalyse, se confie en filigrane. « Son physique, sa grâce, sa séduction jouent contre elle. M.-A. n’a pas la tête de l’emploi. Est-ce sa faute ? Oui », écrit-elle. Mais, mine de rien, elle nous éduque à notre propre histoire, pas très reluisante. Dans l’esprit de M.-A., elle nous confronte à nous-mêmes. Chapeau. Orban totalise une vingtaine d’ouvrages. Lesquels – n’en déplaise aux médisants de la cour Saint-Germain – se vendent à 50 000 et plus. Mais elle, encore maintenant, a des sursauts d’insécurité, partagée entre Chanel et Chateaubriand. « Les mauvaises langues peuvent tuer. »
Bien à vous.
Paris Match | Publié le 13/05/2016 par Catherine Schwaab
Christine Orban, royale en cheveux, dans les jardins de l’hôtel Bristol, à Paris. Patrick Fouque / Paris Match
Dans « Charmer, s’égarer et mourir », la romancière s’identifie à la reine flamboyante et incomprise. Avec un vrai souffle romanesque.
Revoilà Christine Orban. Sa petite musique particulière. Un ton désormais reconnaissable aussi nettement que ses imprimés émeraude et ses mules à talons : c’est une sensualité teintée de mélancolie. Quand elle se passionne pour une héroïne historique, elle y engouffre ses propres tumultes. Son livre précédent s’attachait à Joséphine et son tragique destin de princesse répudiée. Christine Orban était devenue Joséphine, folle de Napoléon, déchirée de chagrin.
Ici, l’auteure est devenue reine : Marie-Antoinette, c’est son autre moi. « Je m’engage entièrement, mon livre devient aussi intime que si je parlais de moi… » Un travail qui l’a éclairée sur elle-même. Voilà le ressort de cette écriture intime aux emportements passionnés. Ça n’est pas de l’Histoire, c’est « son » histoire. Raconter le XVIIIe siècle comme si c’était aujourd’hui. Avec son regard moderne et son empathie, l’auteure fait ressentir l’esprit d’une époque. Elle a avalé des dizaines de livres pour reconstituer cette existence. Mais c’est bel et bien la psychologie de son personnage qui intéresse Orban. Elle reconnaît en son sujet des souffrances familières, elle, Christine, l’enfant gâtée, la mondaine folle de fringues, la jolie femme jalousée, l’écrivain raillée… Que n’a-t-elle pas entendu, tenté de ne pas entendre !
En montant sur l’échafaud, Marie-Antoinette marche sur le pied de son bourreau et lui présente ses excuses. Ce seront ses derniers mots.
Elle rapporte aussi Marie-Antoinette (M.-A.) à nos pauvres souveraines d’aujourd’hui. On songe à Grace Kelly, esseulée et larguée par l’étiquette, à Charlène égarée, au début, dans son nouveau rôle, à l’impératrice Michiko dépressive, à Diana, à ces « premières dames » ligotées par le protocole et persécutées par les punaises de la cour.
La jeune princesse négociée à l’Autriche est arrivée en France à 14 ans, en 1770. Elle a appris notre légendaire art de vivre et tenté d’intégrer nos perversions. S’est pliée sans plaisir au protocole intrusif, à ce voyeurisme permanent qui sévissait à la cour, a subi les manipulations, les tromperies et les perfidies. Elle a lancé des modes, donné des centaines de bals, elle a aimé, aguiché, vibré avec un autre que son mari – peu porté sur la chose –, elle a incarné une icône et un couple moderne, complice.
C’est le savoir-faire de Christine Orban : elle tisse, de son écriture sensible, un XVIIIe siècle terriblement versaillais, et reste elle-même, en 2016, avec son regard curieux et féminin. Quand, avant d’être guillotinée à 37 ans, la dernière reine de France est jetée au cachot et ses enfants, dispersés dans la hargne sanguinaire, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec les haines d’aujourd’hui et la terreur professée. Est-ce bien là cette France hédoniste et raffinée ? Au-delà du destin de cette noblesse frivole, l’écrivain n’a pas peur de montrer un peuple raciste, mesquin et primaire.
Alors, oui, Orban l’enflammée analyse et psychanalyse, se confie en filigrane. « Son physique, sa grâce, sa séduction jouent contre elle. M.-A. n’a pas la tête de l’emploi. Est-ce sa faute ? Oui », écrit-elle. Mais, mine de rien, elle nous éduque à notre propre histoire, pas très reluisante. Dans l’esprit de M.-A., elle nous confronte à nous-mêmes. Chapeau. Orban totalise une vingtaine d’ouvrages. Lesquels – n’en déplaise aux médisants de la cour Saint-Germain – se vendent à 50 000 et plus. Mais elle, encore maintenant, a des sursauts d’insécurité, partagée entre Chanel et Chateaubriand. « Les mauvaises langues peuvent tuer. »
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Charmer, s'égarer et mourir. de Christine Orban
;
Voici un article du JOURNAL DE QUEBEC
La vie privée de Marie-Antoinette
par Marie-France Bornais
L’écrivaine française Christine Orban s’est penchée sur la vie personnelle de Marie-Antoinette, reine de France, sur son mariage avec Louis XVI et sa liaison avec le comte suédois von Fersen, dans un roman bouleversant et d’une grande justesse: Charmer, s’égarer et mourir.
Christine Orban s’est immergée dans l’univers de Marie-Antoinette, née à Vienne, dernière reine de France et de Navarre. Elle a visité ses appartements à Versailles, examiné l’escarpin qu’elle portait le jour de son exécution et voulu écouter la voix de Marie-Antoinette comme si elle était sa confidente. Elle s’est penchée sur sa correspondance, sur des documents inédits, sur son mariage peu intéressant avec Louis XVI et sur sa liaison passionnée avec le comte suédois Axel von Fersen.
Ce qu’elle partage dans le roman est passionnant. L’enfance de Marie-Antoinette, son départ pour la France, son mariage décevant avec Louis XVI, peu empressé de lui faire honneur, et sa vie à Versailles. On la disait frivole, légère. Christine Orban lui donne plus d’humanité.
«Fersen, elle l’a choisi et elle n’est pas un monstre pour cela. Elle a été mariée de force. Elle était seule – Louis XVI ne venait même pas la rejoindre dans le lit. Elle était assez saine, ce n’était pas une femme aigrie comme les sœurs du roi. Elle avait envie de rire, elle voulait aller manger des fraises sur la pelouse.»
Christine Orban décrit par exemple le réveil de la reine: un protocole astreignant et compliqué, qui devient un vrai fardeau. «Extérieurement, on imagine que c’est une vie extraordinaire, d’être reine de France ou dauphine de France. Ça suscite la jalousie et l’envie parce que les gens ne savent pas comment ça se passe en réalité. Quand on sait comment elle a vécu, au milieu d’une cour très méchante, avec les mauvaises langues qui épient, qui regardent, qui discutent...», fait-elle remarquer.
Devenir elle-même
La prise de conscience de Marie-Antoinette, le moment où elle devient elle-même, l’a fascinée. «Son frère disait qu’elle était une tête à vent. Cette femme qu’on dit légère, quand elle va être enfin dans la solitude, enfin dans le silence, aux Tuileries, quand elle est emprisonnée, elle va se trouver. On ne devient pas une personne courageuse à 34 ans. On ne devient pas extraordinaire. C’est qu’elle l’était toujours mais que c’était étouffé par l’étiquette de Versailles. Elle ne pouvait pas être elle-même.»
La Marie-Antoinette emprisonnée, qui dira «le malheur aura été mon maître», l’a beaucoup émue. «C’est dans le malheur, et grâce au malheur, qu’elle va enfin avoir ce silence et cette solitude qui finalement va lui être bénéfique. Mais il aura malheureusement fallu la Révolution pour qu’elle devienne elle-même.»
Elle est même grandie par sa mort, terrible, choquante. «Elle est morte avec une telle dignité. Elle s’est comportée en prison avec tellement de bienveillance avec tout le monde... c’est sa vraie nature. Elle n’a jamais protesté. Une vraie noblesse, une vraie gentillesse, une vraie bienveillance. On ne peut que l’admirer.»
La passion
Heureusement, le comte von Fersen a apporté de la passion dans sa vie amoureuse. «On ne sait pas si c’était platonique ou pas. Je pense, comme Zweig, qu’ils ont été amants – en tout cas une nuit. Et aujourd’hui, on découvre des lettres qui vont dans ce sens. [...] C’est très probable car Marie-Antoinette est une femme de chair, une bonne vivante. [...] Il ne faut pas oublier que Fersen était extrêmement beau: on disait que c’était l’homme le plus beau de son époque.»
Christine Orban a écrit une vingtaine de romans, récits ou recueils à succès, parus chez Albin Michel.
http://www.journaldequebec.com/2016/08/14/la-vie-privee-de-marie-antoinette
Voici un article du JOURNAL DE QUEBEC
La vie privée de Marie-Antoinette
par Marie-France Bornais
L’écrivaine française Christine Orban s’est penchée sur la vie personnelle de Marie-Antoinette, reine de France, sur son mariage avec Louis XVI et sa liaison avec le comte suédois von Fersen, dans un roman bouleversant et d’une grande justesse: Charmer, s’égarer et mourir.
Christine Orban s’est immergée dans l’univers de Marie-Antoinette, née à Vienne, dernière reine de France et de Navarre. Elle a visité ses appartements à Versailles, examiné l’escarpin qu’elle portait le jour de son exécution et voulu écouter la voix de Marie-Antoinette comme si elle était sa confidente. Elle s’est penchée sur sa correspondance, sur des documents inédits, sur son mariage peu intéressant avec Louis XVI et sur sa liaison passionnée avec le comte suédois Axel von Fersen.
Ce qu’elle partage dans le roman est passionnant. L’enfance de Marie-Antoinette, son départ pour la France, son mariage décevant avec Louis XVI, peu empressé de lui faire honneur, et sa vie à Versailles. On la disait frivole, légère. Christine Orban lui donne plus d’humanité.
«Fersen, elle l’a choisi et elle n’est pas un monstre pour cela. Elle a été mariée de force. Elle était seule – Louis XVI ne venait même pas la rejoindre dans le lit. Elle était assez saine, ce n’était pas une femme aigrie comme les sœurs du roi. Elle avait envie de rire, elle voulait aller manger des fraises sur la pelouse.»
Christine Orban décrit par exemple le réveil de la reine: un protocole astreignant et compliqué, qui devient un vrai fardeau. «Extérieurement, on imagine que c’est une vie extraordinaire, d’être reine de France ou dauphine de France. Ça suscite la jalousie et l’envie parce que les gens ne savent pas comment ça se passe en réalité. Quand on sait comment elle a vécu, au milieu d’une cour très méchante, avec les mauvaises langues qui épient, qui regardent, qui discutent...», fait-elle remarquer.
Devenir elle-même
La prise de conscience de Marie-Antoinette, le moment où elle devient elle-même, l’a fascinée. «Son frère disait qu’elle était une tête à vent. Cette femme qu’on dit légère, quand elle va être enfin dans la solitude, enfin dans le silence, aux Tuileries, quand elle est emprisonnée, elle va se trouver. On ne devient pas une personne courageuse à 34 ans. On ne devient pas extraordinaire. C’est qu’elle l’était toujours mais que c’était étouffé par l’étiquette de Versailles. Elle ne pouvait pas être elle-même.»
La Marie-Antoinette emprisonnée, qui dira «le malheur aura été mon maître», l’a beaucoup émue. «C’est dans le malheur, et grâce au malheur, qu’elle va enfin avoir ce silence et cette solitude qui finalement va lui être bénéfique. Mais il aura malheureusement fallu la Révolution pour qu’elle devienne elle-même.»
Elle est même grandie par sa mort, terrible, choquante. «Elle est morte avec une telle dignité. Elle s’est comportée en prison avec tellement de bienveillance avec tout le monde... c’est sa vraie nature. Elle n’a jamais protesté. Une vraie noblesse, une vraie gentillesse, une vraie bienveillance. On ne peut que l’admirer.»
La passion
Heureusement, le comte von Fersen a apporté de la passion dans sa vie amoureuse. «On ne sait pas si c’était platonique ou pas. Je pense, comme Zweig, qu’ils ont été amants – en tout cas une nuit. Et aujourd’hui, on découvre des lettres qui vont dans ce sens. [...] C’est très probable car Marie-Antoinette est une femme de chair, une bonne vivante. [...] Il ne faut pas oublier que Fersen était extrêmement beau: on disait que c’était l’homme le plus beau de son époque.»
Christine Orban a écrit une vingtaine de romans, récits ou recueils à succès, parus chez Albin Michel.
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