Giacomo Casanova, au Cinéma
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Et le XVIIIe siècle aujourd'hui ? :: Cinéma, fictions et documentaires TV et radio, spectacles
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Giacomo Casanova, au Cinéma
;
Pauvres de vous ! : Les Liaisons Dangereuses au cinéma m'ont donné l'idée de passer à la même moulinette le flamboyant Giacomo Casanova !
C'est comme la perruque créative, quand je suis partie je ne peux plus m'arrêter !!! : Sorry ...
Allez zou, c'est parti ! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
1927 : Casanova, film d'Alexandre Volkoff
Dans un luxe de costumes et de décors peu commun pour l'époque, le film propose une succession de tableaux flamboyants tournés pour la plupart à Venise.
1933 : Casanova, film de René Barberis
1946 : Les Aventures de Casanova, film de Jean Boyer
1954 : La Grande Nuit de Casanova, film de Norman Z. McLeod
1955 : Casanova, film de Steno
1969 : Casanova,
un adolescent à Venise, film de Luigi Comencini
Critique du 20/06/2015
Par Nagel Miller
| Genre : Chronique de moeurs.
Les cinq premiers chapitres des Mémoires de Casanova ont inspiré cette chronique de l'enfance et de la jeunesse du célèbre séducteur. Passant de l'âge malin à l'âge malicieux, il apprend à perdre son innocence... Luigi Comencini relève un double défi : faire un film sur Casanova qui puisse être visible par un jeune public ; et se servir de ce témoignage pour retracer la vie quotidienne à Venise au XVIIIe siècle, les coutumes, les moeurs, les rapports sociaux dans la cité des Doges à la veille de la décadence. Les écrits d'autres chroniqueurs de l'époque, les toiles de peintres comme Pietro Longhi lui ont inspiré des images au réalisme pittoresque. Ce qui frappe dans le carnaval incessant, c'est que tout est spectacle, mensonge, illusion. La ruse, le sexe et l'argent y règnent comme sur la scène d'un théâtre. Aristocrates, sorcières, acrobates, arracheurs de dents, prélats, médecins charlatans, courtisanes ou filles de couvent : tous mettent en scène leurs « entrées » et leurs « sorties ».
Le jeune Casanova, qui va devenir un allègre libertin, découvre que porter la soutane n'est pas seulement l'unique moyen pour un pauvre d'échapper à son destin de classe, mais aussi un déguisement, un sésame pour recevoir des billets doux et pénétrer dans les alcôves. Qui sont, sous leur velours de nids d'amour, de pures jungles. — Nagel Miller
1976 : Le Casanova de Fellini,
film de Federico Fellini
Au moment du tournage, les gazettes ont beaucoup glosé sur la relation houleuse entre Fellini et Sutherland, le maestro pratiquant sans vergogne la torture mentale pour faire du comédien américain sa chose, son Casanova, "questo stronzo", ce con, comme il disait. On compatit, évidemment, on comprend que pour Sutherland ce soit le pire souvenir de sa carrière, mais il faut reconnaître que la méthode avait du bon. Et que ce Casanova-là, qui était celui que Fellini voulait, Sutherland l’a été, superbement, même s’il l’a été à son corps défendant. Un con pathétique, une mécanique humaine, au milieu du lustre et des fastes d’un XVIIIe siècle au brillant mortifère.
Pour ce film qu’il considérait comme son plus abouti, Fellini a bénéficié de moyens peu communs : Venise reconstituée dans les studios de Cinecittà, une Venise qui n’a rien de réaliste, sublime dans sa pourriture, et qui transpire la mort par tous les pores.JPEG Magnifique réinvention - et non reconstitution comme dans Casanova, un adolescent à Venise de Comencini (1969) - qui prouve, une fois de plus, s’il était nécessaire, quel grand artiste était Fellini, capable de créer, de film en film, un monde personnel, inoubliable dans son exagération, sa boursouflure.
Boursouflé aussi, son Casanova, englouti dans sa prétention et ses fausses valeurs, pris au piège de son système dans lequel seule compte l’apparence. Un homme qui, sous couvert de séduction, ne fait que répéter comme un robot des phrases creuses et des gigotements convulsifs. Tout au long du film, la même scène se rejoue, Casanova conquiert femme après femme, n’importe quelles femmes, souillon ou marquise, peu importe, elles ne sont que prétextes à son jeu narcissique, en fait, il les méprise. Casanova est incapable d’aimer ; il n’aime que lui-même. Au fil de sa quête obsessionnelle, le pantin se délite, se désagrège, jusqu’à devenir ce fantôme avarié, à l’image de la ville alentours. Cet homme ne naîtra jamais à lui-même comme l’explique si bien Fellini : "Casanova enfermé dans le sac amniotique d’une mère prison, mer-Méditerranée-lagune-Venise, et d’une naissance continuellement remise, jamais advenue."
Plus que tout autre film de Fellini, son Casanova provoque le malaise en nous faisant patauger dans le vide d’une vie puant le moisi et d’une époque visqueuse à donner la nausée, un théâtre hyperbolique qui nous renvoie par effet de boomerang directement à notre époque. Peut-être son plus grand film.
http://www.avoir-alire.com/le-casanova-de-fellini-la-critique
Dans un tout autre genre ...
1977 : Treize femmes pour Casanova de Franz Antel
avec Tony Curtis, Jean Lefebvre et Gérard Jugnot entre autres.
1982 : La Nuit de Varennes,
film d'Ettore Scola mettant en scène Casanova (Marcello Mastroianni) et Restif de la Bretonne (Jean-Louis Barrault)
Ettore Scola et son scénariste Sergio Amidei se sont inspirés d’un récit de Catherine Rihoit pour imaginer la rencontre de l’écrivain Restif de la Bretonne (Jean-Louis Barrault) et d’un Casanova vieillissant (Marcello Mastroianni), sur la route de Varennes... Le film tient à la fois du road-movie, de la parabole politique, de la narration picaresque propre à la comédie italienne et d’un certain esprit français digne du Guitry de Si Versailles m’était conté. Moins mouvementé que les aventures des passagers de La chevauchée fantastique, le voyage de Restif et Casanova s’avère pourtant animé et les met en présence des protagonistes et témoins d’une période transitoire de l’Histoire de France. De la même façon qu’il peignait avec finesse les rapports de classe de l’Italie d’après-guerre dans Nous nous sommes tant aimés, Scola décrit au scalpel une société française éclatée et hiérarchisée. Le nouveau riche, bourgeois cynique et individualiste (Michel Vitold), s’avère guère plus tolérant que Mme Gagnon (Andréa Férréol), veuve conformiste, enfermée dans ses préjugés raciaux et sa conception étriquée de la vie, mais de justesse humanisée par la tentation d’un dernier amour. L’étudiant révolutionnaire (Pierre Malet), qui voyage sur le toit en compagnie de la soubrette noire, est dépeint comme un exalté, épris de liberté et de justice sociale, mais dont l’intransigeance annonce la Terreur ou les pires excès de l’égalitarisme. La Comtesse de la Borde (Hanna Schygulla) incarne quant à elle une certaine tendance de la monarchie, éclairée au point d’applaudir Beaumarchais, mais effrayée à l’idée de perdre ses symboles de droit divin, source d’ordre social et de sécurité.
Son fidèle perruquier maniéré (Jean-Claude Brialy), veule et condescendant, est un lointain ancêtre de ces représentants d’une fraction des classes moyennes, admirative des privilèges d’en haut, et soucieuse d’enfoncer ces artistes et gens du peuples, par essence « affreux, sales et méchants ». Scola semble n’avoir d’indulgence que pour ces laissés-pour-compte, ainsi que les témoins étrangers des coulisses de cette nuit pas comme les autres, même si le révolutionnaire américain Thomas Paine (Harvey Keitel) semble aussi avoir ses zones d’ombre... L’intelligence du film de Scola réside aussi dans le fait qu’il ne cherche nullement la reconstitution historique mais à recréer l’esprit d’une époque et imaginer les débats politiques que cette période trouble pouvait susciter chez l’élite économique, intellectuelle, artistique et mondaine. Outre son scénario subtil et ses dialogues étincelants, La nuit de Varennes séduira aussi par ses compositions picturales, le directeur de la photo Armando Nannuzzi élaborant de très beaux plans mettant en relief des personnages sortis d’une toile d’époque, d’un bateleur des Quais de Seine (Enzo Jannacci) à une aubergiste généreuse (Dora Doll), en passant par les jambes de Louis XVI et Marie-Antoinette... Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 1982, La nuit de Varennes y fut applaudi mais sans grande liesse. Cette œuvre méconnue mérite d’être redécouverte
http://www.avoir-alire.com/la-nuit-de-varennes-la-critique
1992 : Le Retour de Casanova,
film d’Édouard Niermans avec Delon ( en large ) et Luchini .
2002 : Le Jeune Casanova, téléfilm de Giacomo Battiato
2005 : Casanova,
mini série en 3 parties de Sheree Folkson produite par la BBC, écrite par Russell T Davies avec David Tennant et Peter O'Toole
Pour Peter O'Toole ?
2005 : Casanova de Lasse Hallström
avec Heath Ledger
... et enfin
2014 : Casanova Variations de Michael Sturminger
avec John Malkovich ( Tiens ! comme on se retrouve )
Pauvres de vous ! : Les Liaisons Dangereuses au cinéma m'ont donné l'idée de passer à la même moulinette le flamboyant Giacomo Casanova !
C'est comme la perruque créative, quand je suis partie je ne peux plus m'arrêter !!! : Sorry ...
Allez zou, c'est parti ! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
1927 : Casanova, film d'Alexandre Volkoff
Dans un luxe de costumes et de décors peu commun pour l'époque, le film propose une succession de tableaux flamboyants tournés pour la plupart à Venise.
1933 : Casanova, film de René Barberis
1946 : Les Aventures de Casanova, film de Jean Boyer
1954 : La Grande Nuit de Casanova, film de Norman Z. McLeod
1955 : Casanova, film de Steno
1969 : Casanova,
un adolescent à Venise, film de Luigi Comencini
Critique du 20/06/2015
Par Nagel Miller
| Genre : Chronique de moeurs.
Les cinq premiers chapitres des Mémoires de Casanova ont inspiré cette chronique de l'enfance et de la jeunesse du célèbre séducteur. Passant de l'âge malin à l'âge malicieux, il apprend à perdre son innocence... Luigi Comencini relève un double défi : faire un film sur Casanova qui puisse être visible par un jeune public ; et se servir de ce témoignage pour retracer la vie quotidienne à Venise au XVIIIe siècle, les coutumes, les moeurs, les rapports sociaux dans la cité des Doges à la veille de la décadence. Les écrits d'autres chroniqueurs de l'époque, les toiles de peintres comme Pietro Longhi lui ont inspiré des images au réalisme pittoresque. Ce qui frappe dans le carnaval incessant, c'est que tout est spectacle, mensonge, illusion. La ruse, le sexe et l'argent y règnent comme sur la scène d'un théâtre. Aristocrates, sorcières, acrobates, arracheurs de dents, prélats, médecins charlatans, courtisanes ou filles de couvent : tous mettent en scène leurs « entrées » et leurs « sorties ».
Le jeune Casanova, qui va devenir un allègre libertin, découvre que porter la soutane n'est pas seulement l'unique moyen pour un pauvre d'échapper à son destin de classe, mais aussi un déguisement, un sésame pour recevoir des billets doux et pénétrer dans les alcôves. Qui sont, sous leur velours de nids d'amour, de pures jungles. — Nagel Miller
1976 : Le Casanova de Fellini,
film de Federico Fellini
Au moment du tournage, les gazettes ont beaucoup glosé sur la relation houleuse entre Fellini et Sutherland, le maestro pratiquant sans vergogne la torture mentale pour faire du comédien américain sa chose, son Casanova, "questo stronzo", ce con, comme il disait. On compatit, évidemment, on comprend que pour Sutherland ce soit le pire souvenir de sa carrière, mais il faut reconnaître que la méthode avait du bon. Et que ce Casanova-là, qui était celui que Fellini voulait, Sutherland l’a été, superbement, même s’il l’a été à son corps défendant. Un con pathétique, une mécanique humaine, au milieu du lustre et des fastes d’un XVIIIe siècle au brillant mortifère.
Pour ce film qu’il considérait comme son plus abouti, Fellini a bénéficié de moyens peu communs : Venise reconstituée dans les studios de Cinecittà, une Venise qui n’a rien de réaliste, sublime dans sa pourriture, et qui transpire la mort par tous les pores.JPEG Magnifique réinvention - et non reconstitution comme dans Casanova, un adolescent à Venise de Comencini (1969) - qui prouve, une fois de plus, s’il était nécessaire, quel grand artiste était Fellini, capable de créer, de film en film, un monde personnel, inoubliable dans son exagération, sa boursouflure.
Boursouflé aussi, son Casanova, englouti dans sa prétention et ses fausses valeurs, pris au piège de son système dans lequel seule compte l’apparence. Un homme qui, sous couvert de séduction, ne fait que répéter comme un robot des phrases creuses et des gigotements convulsifs. Tout au long du film, la même scène se rejoue, Casanova conquiert femme après femme, n’importe quelles femmes, souillon ou marquise, peu importe, elles ne sont que prétextes à son jeu narcissique, en fait, il les méprise. Casanova est incapable d’aimer ; il n’aime que lui-même. Au fil de sa quête obsessionnelle, le pantin se délite, se désagrège, jusqu’à devenir ce fantôme avarié, à l’image de la ville alentours. Cet homme ne naîtra jamais à lui-même comme l’explique si bien Fellini : "Casanova enfermé dans le sac amniotique d’une mère prison, mer-Méditerranée-lagune-Venise, et d’une naissance continuellement remise, jamais advenue."
Plus que tout autre film de Fellini, son Casanova provoque le malaise en nous faisant patauger dans le vide d’une vie puant le moisi et d’une époque visqueuse à donner la nausée, un théâtre hyperbolique qui nous renvoie par effet de boomerang directement à notre époque. Peut-être son plus grand film.
http://www.avoir-alire.com/le-casanova-de-fellini-la-critique
Dans un tout autre genre ...
1977 : Treize femmes pour Casanova de Franz Antel
avec Tony Curtis, Jean Lefebvre et Gérard Jugnot entre autres.
1982 : La Nuit de Varennes,
film d'Ettore Scola mettant en scène Casanova (Marcello Mastroianni) et Restif de la Bretonne (Jean-Louis Barrault)
Ettore Scola et son scénariste Sergio Amidei se sont inspirés d’un récit de Catherine Rihoit pour imaginer la rencontre de l’écrivain Restif de la Bretonne (Jean-Louis Barrault) et d’un Casanova vieillissant (Marcello Mastroianni), sur la route de Varennes... Le film tient à la fois du road-movie, de la parabole politique, de la narration picaresque propre à la comédie italienne et d’un certain esprit français digne du Guitry de Si Versailles m’était conté. Moins mouvementé que les aventures des passagers de La chevauchée fantastique, le voyage de Restif et Casanova s’avère pourtant animé et les met en présence des protagonistes et témoins d’une période transitoire de l’Histoire de France. De la même façon qu’il peignait avec finesse les rapports de classe de l’Italie d’après-guerre dans Nous nous sommes tant aimés, Scola décrit au scalpel une société française éclatée et hiérarchisée. Le nouveau riche, bourgeois cynique et individualiste (Michel Vitold), s’avère guère plus tolérant que Mme Gagnon (Andréa Férréol), veuve conformiste, enfermée dans ses préjugés raciaux et sa conception étriquée de la vie, mais de justesse humanisée par la tentation d’un dernier amour. L’étudiant révolutionnaire (Pierre Malet), qui voyage sur le toit en compagnie de la soubrette noire, est dépeint comme un exalté, épris de liberté et de justice sociale, mais dont l’intransigeance annonce la Terreur ou les pires excès de l’égalitarisme. La Comtesse de la Borde (Hanna Schygulla) incarne quant à elle une certaine tendance de la monarchie, éclairée au point d’applaudir Beaumarchais, mais effrayée à l’idée de perdre ses symboles de droit divin, source d’ordre social et de sécurité.
Son fidèle perruquier maniéré (Jean-Claude Brialy), veule et condescendant, est un lointain ancêtre de ces représentants d’une fraction des classes moyennes, admirative des privilèges d’en haut, et soucieuse d’enfoncer ces artistes et gens du peuples, par essence « affreux, sales et méchants ». Scola semble n’avoir d’indulgence que pour ces laissés-pour-compte, ainsi que les témoins étrangers des coulisses de cette nuit pas comme les autres, même si le révolutionnaire américain Thomas Paine (Harvey Keitel) semble aussi avoir ses zones d’ombre... L’intelligence du film de Scola réside aussi dans le fait qu’il ne cherche nullement la reconstitution historique mais à recréer l’esprit d’une époque et imaginer les débats politiques que cette période trouble pouvait susciter chez l’élite économique, intellectuelle, artistique et mondaine. Outre son scénario subtil et ses dialogues étincelants, La nuit de Varennes séduira aussi par ses compositions picturales, le directeur de la photo Armando Nannuzzi élaborant de très beaux plans mettant en relief des personnages sortis d’une toile d’époque, d’un bateleur des Quais de Seine (Enzo Jannacci) à une aubergiste généreuse (Dora Doll), en passant par les jambes de Louis XVI et Marie-Antoinette... Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 1982, La nuit de Varennes y fut applaudi mais sans grande liesse. Cette œuvre méconnue mérite d’être redécouverte
http://www.avoir-alire.com/la-nuit-de-varennes-la-critique
1992 : Le Retour de Casanova,
film d’Édouard Niermans avec Delon ( en large ) et Luchini .
2002 : Le Jeune Casanova, téléfilm de Giacomo Battiato
2005 : Casanova,
mini série en 3 parties de Sheree Folkson produite par la BBC, écrite par Russell T Davies avec David Tennant et Peter O'Toole
Pour Peter O'Toole ?
2005 : Casanova de Lasse Hallström
avec Heath Ledger
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2014 : Casanova Variations de Michael Sturminger
avec John Malkovich ( Tiens ! comme on se retrouve )
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Peter O'Toole y est certes touchant en Giacomo en fin de vie.
Mais David Tennant y est plein d'aplomb et de charme et il porte son rôle (le même Giacomo dans sa jeunesse) avec brio
Bien à vous.
Invité- Invité
Film : Dernier amour. De Benoît Jacquot
Une sortie en salles ce 20 mars prochain....
Synopsis :
Au XVIIIe siècle, Casanova, connu pour son goût du plaisir et du jeu, arrive à Londres après avoir dû s’exiler. Dans cette ville dont il ignore tout, il rencontre à plusieurs reprises une jeune courtisane, la Charpillon, qui l’attire au point d’en oublier les autres femmes.
Casanova est prêt à tout pour arriver à ses fins mais La Charpillon se dérobe toujours sous les prétextes les plus divers. Elle lui lance un défi, elle veut qu’il l’aime autant qu’il la désire…
Après le remake de Eva, Benoît Jacquot a choisi pour son nouveau film d’adapter le livre autobiographique Histoire de ma vie écrit par Giacomo Casanova.
Pour l’aider dans cette tâche, il s’est accompagné de la créatrice de mode Chantal Thomas, grande spécialiste de Casanova, et de Jérôme Beaujour, qui a récemment écrit les scénarios de Les Confins Du Monde et Les Chevaliers Blancs.
C’est parce qu’il a beaucoup insisté auprès de Benoît Jacquot que Vincent Lindon a fini par décrocher le rôle de Casanova dans Dernier Amour.
Si le réalisateur n’y avait pas pensé au début parce qu’il lui paraissait totalement à l’opposé du personnage, leurs quatre collaborations précédentes auront finalement eu raison de ses doutes.
Pour jouer la Charpillon, il a choisi Stacy Martin découverte dans le sulfureux Nymph()maniac et revue dernièrement dans Le Redoutable.
* Source texte (extrait) : Freakingeek : Stacy Martin fait tourner la tête de Casanova
Vous pouvez aussi consulter nos sujets :
Giacomo Casanova au cinéma
Histoire de ma vie. De Giacomo Casanova
Giacomo Casanova
Et nous nous souvenons que Benoît Jacquot fut, notamment, le réalisateur du film Les adieux à la reine, d'après le roman de Chantal Thomas, avec qui il collabore donc à nouveau...
Les adieux à la reine (le film)
Synopsis :
Au XVIIIe siècle, Casanova, connu pour son goût du plaisir et du jeu, arrive à Londres après avoir dû s’exiler. Dans cette ville dont il ignore tout, il rencontre à plusieurs reprises une jeune courtisane, la Charpillon, qui l’attire au point d’en oublier les autres femmes.
Casanova est prêt à tout pour arriver à ses fins mais La Charpillon se dérobe toujours sous les prétextes les plus divers. Elle lui lance un défi, elle veut qu’il l’aime autant qu’il la désire…
Après le remake de Eva, Benoît Jacquot a choisi pour son nouveau film d’adapter le livre autobiographique Histoire de ma vie écrit par Giacomo Casanova.
Pour l’aider dans cette tâche, il s’est accompagné de la créatrice de mode Chantal Thomas, grande spécialiste de Casanova, et de Jérôme Beaujour, qui a récemment écrit les scénarios de Les Confins Du Monde et Les Chevaliers Blancs.
C’est parce qu’il a beaucoup insisté auprès de Benoît Jacquot que Vincent Lindon a fini par décrocher le rôle de Casanova dans Dernier Amour.
Si le réalisateur n’y avait pas pensé au début parce qu’il lui paraissait totalement à l’opposé du personnage, leurs quatre collaborations précédentes auront finalement eu raison de ses doutes.
Pour jouer la Charpillon, il a choisi Stacy Martin découverte dans le sulfureux Nymph()maniac et revue dernièrement dans Le Redoutable.
* Source texte (extrait) : Freakingeek : Stacy Martin fait tourner la tête de Casanova
Vous pouvez aussi consulter nos sujets :
Giacomo Casanova au cinéma
Histoire de ma vie. De Giacomo Casanova
Giacomo Casanova
Et nous nous souvenons que Benoît Jacquot fut, notamment, le réalisateur du film Les adieux à la reine, d'après le roman de Chantal Thomas, avec qui il collabore donc à nouveau...
Les adieux à la reine (le film)
La nuit, la neige- Messages : 18059
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Merci LNLN
J'espère que ce film-ci sera de meilleure qualité que Les adieux à la reine, film qui ne m'a ni ému, ni impressionné au niveau costumes, mises-en scènes et talent de la part des acteurs.
J'espère que ce film-ci sera de meilleure qualité que Les adieux à la reine, film qui ne m'a ni ému, ni impressionné au niveau costumes, mises-en scènes et talent de la part des acteurs.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
D'accord avec toi, mon cher Félix .
Benoît Jacquot, dans Les Adieux à la Reine nous a présenté une grotesque caricature de Marie-Antoinette et Yolande directement inspirée des pires libelles.
J'espère que, cette fois, il se sera moins vautré .
Benoît Jacquot, dans Les Adieux à la Reine nous a présenté une grotesque caricature de Marie-Antoinette et Yolande directement inspirée des pires libelles.
J'espère que, cette fois, il se sera moins vautré .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Je viens de regarder la bande annonce, merci cher la nuit, la neige .
Elle promet du croustillant ... il faut dire que le sujet s'y prête !
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Ah la Charpillon ! Casanova lestant ses poches de plomb sur le pont de Londres pour mieux se suicider de désespoir par noyade...
Puis il croise un ami et tout repart
Quel roman extraordinaire que ses mémoires
Puis il croise un ami et tout repart
Quel roman extraordinaire que ses mémoires
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Sinon parmi les lieux de tournage on est un peu loin de Londres : salle des colonnes à Fontainebleau, Pavillon de Musique à Louveciennes, mais encore ?
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Bravo, Momo, vraiment rien ne t'échappe !
Sinon, ce défi, être aimée autant que désirée, c'est ce que nous voulons toutes… mais, Dieu merci, nos hommes ne sont pas Giacomo !
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Mme de Sabran a écrit:
mais, Dieu merci, nos hommes ne sont pas Giacomo !
Qu'en sais-tu, ma céleste amie ?
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
C'est vrai. Je ne puis parler que du mien !
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Et qu'est-ce que l'amour ? ... une maladie à laquelle l'homme est sujet à tout âge.
( Giacomo Casanova )
Le Monde nous offre aujourd'hui un trop court article sur le film de Jacquot .
Ce Casanova un peu sur le retour me tente bien ! ( et pourtant, 38 ans n'est pas un âge canonique. )
Dans « Dernier amour », Vincent Lindon incarne Casanova gagné par la lassitude.
Le film de Benoît Jacquot choisit de superposer à l’image de l’aventurier libre et séducteur celle d’un pauvre hère amoureux, éconduit par une courtisane.
Par Véronique Cauhapé
Vincent Lindon et Stacy Martin dans « Dernier amour », de Benoît Jacquot.
CAROLE BETHUEL / LES FILMS DU LENDEMAIN
L’avis du « Monde » – pourquoi pas
Quand débute Dernier amour, Giacomo Casanova (Vincent Lindon) apparaît de dos, assis au bureau d’une vaste et sombre bibliothèque qui l’écrase. La carrure est large mais la voix fatiguée. Au château de Dux, en Bohême, où il s’est installé en 1785, sur invitation du comte Joseph Karl von Waldstein, l’homme aux mille vies est désormais ruiné, déprimé, raillé par les serviteurs mesquins de ces lieux isolés. Là, Casanova fait l’apprentissage de la solitude et entreprend l’écriture de ses Mémoires, Histoire de ma vie, qui seront publiés à titre posthume et en version censurée autour de 1825. A la jeune fille venue lui rendre visite, Casanova ne dissimule rien de sa tristesse et de sa lassitude, dont l’objet remonte à loin. Quand il n’avait alors que 38 ans et que lui fut donné d’aimer d’un amour douloureux qui marqua le début de sa décadence.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/03/20/dernier-amour-casanova-gagne-par-la-lassitude_5438596_3246.html
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Et on voit encore des hommes sans perruque
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
En 1976, Federico Fellini donnait sa version des mémoires et de la vie du séducteur vénitien. Truculent, vulgaire et mélancolique: une entreprise de démolition organisée comme un feu d’artifice lubrique.
Julien Burri
Publié vendredi 7 août 2020
«C’est un cheval, comment puis-je raconter la vie d’un cheval?» D’habitude, lorsqu’un cinéaste adapte un classique de la littérature, c’est par admiration, par amour. Pas Fellini. Lorsque le maître italien met en scène sa vision d’Histoire de ma vie de Casanova, il n’a de cesse de ridiculiser ce dernier, assassinant sur grand écran l’aventurier vénitien célébrissime, Giacomo Casanova (1725-1798), figure majeure du XVIIIe siècle, connu pour ses conquêtes et sa sexualité luxuriante.
Les producteurs, appâtés par le parfum du stupre (Fellini portant à l’écran la vie du séducteur vénitien, cela promettait un beau succès), se réjouirent trop vite. Le réalisateur signa son contrat sans avoir lu Casanova. Lorsqu’il se plongea dans les quelque 3300 pages de Histoire de ma vie, il s’ennuya mortellement, ratura et arracha de nombreuses pages. En Casanova, Fellini voyait le cliché du macho italien écervelé, infantile, infatué de sa personne et toujours sous la coupe maternelle.
la suite ...
https://www.letemps.ch/culture/fellini-assassina-casanova
Personnellement j'avais bien aimé Donald Sutherland en 1970 dans le désopilant " MASH " de Robert Altman. Il collait au rôle, il était impeccable en médecin déconneur ( pardon, je ne trouve pas de mot équivalent plus distingué ) .
Je l'ai pris en horreur, cinq ans plus tard, dans le " 1900 " de Bernardo Bertolucci
Fellini a suivi dans la foulée et ne m'a pas convaincue. Casanova est tout de même censé nous tomber toutes comme des mouches ! L'acteur doit être séduisant, que diable ! même vieillissant, comme Marcello Mastroianni dans " La nuit de Varennes ", remarquable Casanova. .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Nous venons de regarder le film, Dernier Amour, de Benoît Jacquot, avec Vincent Lindon, que nous avions enregistré hier soir.
Hou la la ! ... je me suis tartinée à cent sous de l'heure .
Hou la la ! ... je me suis tartinée à cent sous de l'heure .
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Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Et pourtant, raconté par Casanova lui-même dans ses mémoires, l’épisode de la Charpillon est un must de son récit ! Récit dans lequel il se fait, des années après, le juge implacable de sa faiblesse, de ses violences et de la folie de la passion unique que cette fille prostituée par sa mère lui inspira. Lui qui voulut se suicider à cause d’elle…
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova, au Cinéma
Où est, dans le film, cette intensité dramatique ? Le jeu des acteurs est d'une grande platitude.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55307
Date d'inscription : 21/12/2013
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