Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
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Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Un essai, annoncé pour la rentrée prochaine, que je suis impatient de lire.
J'apprécie particulièrement les livres ou les interventions de cet historien, spécialiste de l'Ancien Régime, de la Révolution française et de l'Empire.
Juger la reine
14, 15, 16 octobre 1793
De Emmanuel de Waresquiel
Chez Taillandier (Septembre 16)
Présentation de l'éditeur :
Le procès de Marie-Antoinette demeure l'une des énigmes les plus opaques de la Révolution.
Avait-elle eu autrefois à prendre des décisions politiques dont le peuple français aurait eu à se plaindre ? En quoi, une fois la République proclamée (21 septembre 1792) et le roi exécuté (21 janvier 1793), menaçait-elle, du fond de sa prison du Temple puis de la Conciergerie, l'ordre nouveau ?
Son procès fut-il exigé par une intense mobilisation populaire ? Cherchait-on à la faire évader ?
Rien de tout cela.
En examinant attentivement les minutes du procès éclair qui lui a été intenté par le Tribunal révolutionnaire les 14, 15 et 16 octobre 1793, en scrutant, ce qui n'avait jamais été fait avant lui, la biographie des jurés, en restituant le climat politique et la lutte de factions marquant la " mise à l'ordre du jour " de la Terreur (5 septembre), Emmanuel de Waresquiel raconte, avec émotion mais sans parti pris, trois journées pathétiques.
Il révèle les questions humiliantes posées à l'accusée, il rapporte les réponses dignes apportées à d'infâmes calomnies, il montre l'absence de véritables droits de la défense d'une femme condamnée d'avance.
Il est clair que Marie-Antoinette n'a été que la victime expiatoire de conflits politiques qui régnaient entre la Convention, la Commune de Paris et les Jacobins.
Dans ce nouveau livre à l'érudition impeccable, l'auteur multiplie les révélations et donne avec subtilité son sens véritable au moindre des propos tenus. Décrivant le cadre, dépeignant les protagonistes, il restitue avec son talent habituel une atmosphère étouffante.
Ne s'interdisant pas de dévoiler au lecteur les réflexions qu'éveillent chez l'historien des XVIIIe et XIXe siècles ce moment paroxystique du basculement révolutionnaire, Emmanuel de Waresquiel donne là le livre le plus dense, le plus littéraire et le plus personnel de sa carrière.
J'apprécie particulièrement les livres ou les interventions de cet historien, spécialiste de l'Ancien Régime, de la Révolution française et de l'Empire.
Juger la reine
14, 15, 16 octobre 1793
De Emmanuel de Waresquiel
Chez Taillandier (Septembre 16)
Présentation de l'éditeur :
Le procès de Marie-Antoinette demeure l'une des énigmes les plus opaques de la Révolution.
Avait-elle eu autrefois à prendre des décisions politiques dont le peuple français aurait eu à se plaindre ? En quoi, une fois la République proclamée (21 septembre 1792) et le roi exécuté (21 janvier 1793), menaçait-elle, du fond de sa prison du Temple puis de la Conciergerie, l'ordre nouveau ?
Son procès fut-il exigé par une intense mobilisation populaire ? Cherchait-on à la faire évader ?
Rien de tout cela.
En examinant attentivement les minutes du procès éclair qui lui a été intenté par le Tribunal révolutionnaire les 14, 15 et 16 octobre 1793, en scrutant, ce qui n'avait jamais été fait avant lui, la biographie des jurés, en restituant le climat politique et la lutte de factions marquant la " mise à l'ordre du jour " de la Terreur (5 septembre), Emmanuel de Waresquiel raconte, avec émotion mais sans parti pris, trois journées pathétiques.
Il révèle les questions humiliantes posées à l'accusée, il rapporte les réponses dignes apportées à d'infâmes calomnies, il montre l'absence de véritables droits de la défense d'une femme condamnée d'avance.
Il est clair que Marie-Antoinette n'a été que la victime expiatoire de conflits politiques qui régnaient entre la Convention, la Commune de Paris et les Jacobins.
Dans ce nouveau livre à l'érudition impeccable, l'auteur multiplie les révélations et donne avec subtilité son sens véritable au moindre des propos tenus. Décrivant le cadre, dépeignant les protagonistes, il restitue avec son talent habituel une atmosphère étouffante.
Ne s'interdisant pas de dévoiler au lecteur les réflexions qu'éveillent chez l'historien des XVIIIe et XIXe siècles ce moment paroxystique du basculement révolutionnaire, Emmanuel de Waresquiel donne là le livre le plus dense, le plus littéraire et le plus personnel de sa carrière.
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 12 Nov 2021, 17:48, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Cette présentation donne très envie de découvrir cet essai. On entend régulièrement (ou est-ce à cause des rediffusions estivales? : ) Emmanuel de Waresquiel chez Franck Ferrand. J'ai lancé la précommande
Les Réflexions sur le procès de la Reine de Germaine de Staël sont aussi passionnantes qu'émouvantes ! :;\':;\':;
Bien à vous.
Les Réflexions sur le procès de la Reine de Germaine de Staël sont aussi passionnantes qu'émouvantes ! :;\':;\':;
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
La présentation d'Amazon
Le procès de Marie-Antoinette demeure l'une des énigmes les plus opaques de la Révolution. Avait-elle eu autrefois à prendre des décisions politiques dont le peuple français aurait eu à se plaindre ? En quoi, une fois la République proclamée (21 septembre 1792) et le roi exécuté (21 janvier 1793), menaçait-elle, du fond de sa prison du Temple puis de la Conciergerie, l'ordre nouveau ? Son procès fut-il exigé par une intense mobilisation populaire ? Cherchait-on à la faire évader ? Rien de tout cela.
En examinant attentivement les minutes du procès éclair qui lui a été intenté par le Tribunal révolutionnaire les 14, 15 et 16 octobre 1793, en scrutant, ce qui n'avait jamais été fait avant lui, la biographie des jurés, en restituant le climat politique et la lutte de factions marquant la " mise à l'ordre du jour " de la Terreur (5 septembre), Emmanuel de Waresquiel raconte, avec émotion mais sans parti pris, trois journées pathétiques.
Il révèle les questions humiliantes posées à l'accusée, il rapporte les réponses dignes apportées à d'infâmes calomnies, il montre l'absence de véritables droits de la défense d'une femme condamnée d'avance. Il est clair que Marie-Antoinette n'a été que la victime expiatoire de conflits politiques qui régnaient entre la Convention, la Commune de Paris et les Jacobins.
Dans ce nouveau livre à l'érudition impeccable, l'auteur multiplie les révélations et donne avec subtilité son sens véritable au moindre des propos tenus. Décrivant le cadre, dépeignant les protagonistes, il restitue avec son talent habituel une atmosphère étouffante. Ne s'interdisant pas de dévoiler au lecteur les réflexions qu'éveillent chez l'historien des XVIIIe et XIXe siècles ce moment paroxystique du basculement révolutionnaire, Emmanuel de Waresquiel donne là le livre le plus dense, le plus littéraire et le plus personnel de sa carrière.
Le procès de Marie-Antoinette demeure l'une des énigmes les plus opaques de la Révolution. Avait-elle eu autrefois à prendre des décisions politiques dont le peuple français aurait eu à se plaindre ? En quoi, une fois la République proclamée (21 septembre 1792) et le roi exécuté (21 janvier 1793), menaçait-elle, du fond de sa prison du Temple puis de la Conciergerie, l'ordre nouveau ? Son procès fut-il exigé par une intense mobilisation populaire ? Cherchait-on à la faire évader ? Rien de tout cela.
En examinant attentivement les minutes du procès éclair qui lui a été intenté par le Tribunal révolutionnaire les 14, 15 et 16 octobre 1793, en scrutant, ce qui n'avait jamais été fait avant lui, la biographie des jurés, en restituant le climat politique et la lutte de factions marquant la " mise à l'ordre du jour " de la Terreur (5 septembre), Emmanuel de Waresquiel raconte, avec émotion mais sans parti pris, trois journées pathétiques.
Il révèle les questions humiliantes posées à l'accusée, il rapporte les réponses dignes apportées à d'infâmes calomnies, il montre l'absence de véritables droits de la défense d'une femme condamnée d'avance. Il est clair que Marie-Antoinette n'a été que la victime expiatoire de conflits politiques qui régnaient entre la Convention, la Commune de Paris et les Jacobins.
Dans ce nouveau livre à l'érudition impeccable, l'auteur multiplie les révélations et donne avec subtilité son sens véritable au moindre des propos tenus. Décrivant le cadre, dépeignant les protagonistes, il restitue avec son talent habituel une atmosphère étouffante. Ne s'interdisant pas de dévoiler au lecteur les réflexions qu'éveillent chez l'historien des XVIIIe et XIXe siècles ce moment paroxystique du basculement révolutionnaire, Emmanuel de Waresquiel donne là le livre le plus dense, le plus littéraire et le plus personnel de sa carrière.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Je l'ai recopiée dans ma présentation...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Auteur primé pour ses biographies de Talleyrand et Fouché, spécialiste de la charnière entre le XVIIIe et le XIXe siècle, il propose une lecture inédite et érudite du procès -ou de ce qui en a tenu lieu- de Marie-Antoinette.
Le procès de Marie-Antoinette demeure l'une des énigmes les plus opaques de la Révolution. Avait-elle eu autrefois à prendre des décisions politiques dont le peuple français aurait eu à se plaindre ? Son procès fut-il exigé par une intense mobilisation populaire ? Cherchait-on à la faire évader ? Rien de tout cela. En examinant attentivement les minutes du procès éclair qui lui a été intenté les 14, 15 et 16 octobre 1793, en scrutant, ce qui n'avait jamais été fait avant lui, Emmanuel de Waresquiel raconte, avec émotion mais sans parti pris, trois journées pathétiques. Dans ce nouveau livre à l'érudition impeccable, l'auteur multiplie les révélations et donne avec subtilité son sens véritable au moindre des propos tenus. Une réussite.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Il me tarde !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Et moi donc ! Je l'ai précommandé, j'ose espérer ne pas être livré en retard !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Ce sera aussi ma lecture de la rentrée...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Je viens d'acheter le livre : j'ai hâte de commencer sa lecture !
C'est un beau livre, avec quelques illustrations.
Une fois passé ce premier commentaire inutile ( :), je suis ravi de constater que cette étude n'est pas seulement centrée sur les seules minutes du procès.
Fort de ses connaissances de la période, et de sa justesse lorsqu'il analyse l'histoire et les personnalités des hommes ou femmes qu'il étudie, je ne doute pas que ce livre d'Emmanuel de Waresquiel sera particulièrement intéressant.
J'avais beaucoup apprécié ses biographies de Talleyrand et Fouché, de même que son Histoire de la Restauration ou encore Cent Jours : la tentation de l'impossible
C'est un beau livre, avec quelques illustrations.
Une fois passé ce premier commentaire inutile ( :), je suis ravi de constater que cette étude n'est pas seulement centrée sur les seules minutes du procès.
Fort de ses connaissances de la période, et de sa justesse lorsqu'il analyse l'histoire et les personnalités des hommes ou femmes qu'il étudie, je ne doute pas que ce livre d'Emmanuel de Waresquiel sera particulièrement intéressant.
J'avais beaucoup apprécié ses biographies de Talleyrand et Fouché, de même que son Histoire de la Restauration ou encore Cent Jours : la tentation de l'impossible
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Un mail m'a prévenu que je dois le recevoir demain....
Ils exagèrent .... où est l'intérêt de le précommander si on ne le reçoit pas à temps? :
Bien à vous.
Ils exagèrent .... où est l'intérêt de le précommander si on ne le reçoit pas à temps? :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Je vais courir chez le libraire. Merci les amis.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
pour les pauvres campagnards nous sommes obligés d'attendre l'arrivée d'AMAZON - la commande est en préparation.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
J'ai seulement lu les 100 premières pages, et je dois dire que je suis conquis par cette lecture !
Comme je le pressentais, Emmanuel de Waresquiel évoque au préalable tout le contexte du procès de Marie-Antoinette, et remet en perspective la grande et les petites histoires qui nous emmènent au procès.
Il évoque également une foule de personnages, des plus au moins connus, ce qui est également particulièrement intéressant.
Et le tout est bien écrit, avec un esprit de synthèse qui me comble tout à fait. :\\\\\\\\:
Comme je le pressentais, Emmanuel de Waresquiel évoque au préalable tout le contexte du procès de Marie-Antoinette, et remet en perspective la grande et les petites histoires qui nous emmènent au procès.
Il évoque également une foule de personnages, des plus au moins connus, ce qui est également particulièrement intéressant.
Et le tout est bien écrit, avec un esprit de synthèse qui me comble tout à fait. :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Comme je le redoutais, je n'ai pas encore reçu l'ouvrage que j'avais précommandé.... boudoi29 :::!!!ùùù^^^^:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
J'ai enfin achevé la lecture du livre. C'était très, très bien... :\\\\\\\\:
Emmanuel de Waresquiel passe en revue, ou dresse le portrait d'une foule de personnages oubliés ou mal connus : acteurs actifs ou passifs d'un évènement qu'il replace également dans son contexte historique, politique, social etc...
Son étude de la personnalité et de l'histoire de Marie-Antoinette est, à mon avis, particulièrement intelligente et juste.
Il est doué pour ça. C'est le sentiment qui était déjà le mien après mes lectures de ses biographies de Fouché ou de Talleyrand.
Et s'il fait preuve d'une empathie sincère pour son sujet principal, il ne tombe pas pour autant dans le pathos larmoyant, ou l'idolâtrie, qui auraient pu être le piège d'un récit dont nous connaissons le triste et tragique dénouement.
Le tout est bien documenté, une synthèse remarquable, avec une belle écriture aux accents sensibles parfois, mais qui ne gâche en rien l'intérêt de ses recherches.
Enfin bref : achetez le livre et surtout...lisez-le !
Emmanuel de Waresquiel passe en revue, ou dresse le portrait d'une foule de personnages oubliés ou mal connus : acteurs actifs ou passifs d'un évènement qu'il replace également dans son contexte historique, politique, social etc...
Son étude de la personnalité et de l'histoire de Marie-Antoinette est, à mon avis, particulièrement intelligente et juste.
Il est doué pour ça. C'est le sentiment qui était déjà le mien après mes lectures de ses biographies de Fouché ou de Talleyrand.
Et s'il fait preuve d'une empathie sincère pour son sujet principal, il ne tombe pas pour autant dans le pathos larmoyant, ou l'idolâtrie, qui auraient pu être le piège d'un récit dont nous connaissons le triste et tragique dénouement.
Le tout est bien documenté, une synthèse remarquable, avec une belle écriture aux accents sensibles parfois, mais qui ne gâche en rien l'intérêt de ses recherches.
Enfin bref : achetez le livre et surtout...lisez-le !
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
... sans faute !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Oui, SANS FAUTE !!
J'insiste (lourdement : ), mais je ne suis pas le seul !
Ci-après, l'article de François Sureau, publiée ce jour dans le journal La Croix :
La reine et nous
Sauf d’admirer ses cadets, il n’y a pas de plus grand plaisir que celui d’admirer ses contemporains. Je tiens Emmanuel de Waresquiel pour l’un des plus grands historiens de ce temps. L’un des seuls, il sait rendre à l’histoire sa profondeur de récit romanesque, à la fois attesté et contestable, et mettre en mouvement les raisons politiques et les passions des hommes.
La distance au fait, à ce qu’on croit être la vérité, voilà où le bât des historiens blesse le plus souvent. Pas chez lui. Il existe un Fouché de Waresquiel comme un Vautrin de Balzac, et dès lors qu’aucun homme, aucun destin ne seront exactement connus de nous, il y a plus de profit à scruter cette création-là qu’aucune autre.
C’est ainsi que Juger la Reine, ce petit chef-d’œuvre de précision, de rêverie et de style consacré au procès et à la mort de Marie-Antoinette, nous en apprend sur ce que nous sommes, en toute rigueur historique pourtant, bien plus que le journal d’hier. Il y a, d’abord, la familiarité avec les personnages, qui nous permet de fructueux allers et retours mentaux.
Waresquiel est ici l’héritier de José Cabanis. Fouquier-Tinville, Calonne ou Chauveau-Lagarde, ce sont Bilger, Sapin ou Herzog, ni plus ni moins, et c’est dans le même temps le passé qui revit et le présent qui nous inquiète.
Mais il y a surtout la sûreté d’un trait qui nous fait nous regarder collectivement dans la glace. C’est un exercice utile, surtout dans un temps où nous faisons de la République et de ses valeurs une idole a-historique, indiscutable, qui n’aurait pas plus erré naguère que le Saint-Esprit dans la cervelle de nos rois.
Le procès de Marie-Antoinette révèle des attitudes françaises qui méritent qu’on s’y arrête. Waresquiel les expose avec d’autant plus d’efficacité qu’il n’est ni un réactionnaire ni un utopiste du passé, ni même un élève de Gaxotte ou de Bainville.
La Reine, c’est l’étranger. Son procès ouvre le temps où nul écart ne sera plus permis par rapport à la Nation transcendante, bientôt armée, malgré les massacres. Et tout doit lui être asservi, même la justice ; au besoin, on la fera disparaître si le salut est à ce prix.
Le procès de Dreyfus est en germe dans celui de Marie-Antoinette, et jusqu’à la fabrication des preuves, sanctifiée plus tard par l’éprouvant Michelet. Il faut des chaînes et des supplices et c’est le travail des lois que d’en procurer : c’est ce qu’un premier ministre de ce temps appellera « la chaîne pénale », et pour le reste les grands principes sont, on le sait, on l’a entendu dire avant-hier, par un ancien président, précisément, de la République, « relatifs ».
L’étranger est coupable par nature ; tout coupable est un étranger (et c’est ainsi que la déchéance de la nationalité deviendra possible). La République ici ne s’éloigne pas de la religion par le seul effet d’un anticléricalisme après tout bien compréhensible : elle répudie le principe évangélique, d’une manière absolument radicale, s’ouvrant avec la mort des rois, et bientôt des opposants, la disparition des peuples inférieurs, l’asservissement des nations hostiles, tout cela sous le manteau de principes aussitôt violés qu’émis, une période de sacrifices sans fin et en définitive sans objet.
La Reine est aussi une femme. Aux yeux des Républicains, écrit Waresquiel, son véritable crime, c’est d’avoir outrepassé son rôle et sa position de femme en prenant la place des hommes.
L’Ancien Régime sur ses fins était un royaume de femmes. « Nous sommes au pays de la femme », écrit, étonné, l’Américain Gouverneur Morris, en arrivant en France en 1789. Les Républicains y mettront de l’ordre.
Ce sont pour la plupart des petits-bourgeois : les ouvriers ne doivent pas se syndiquer (et l’on abroge la loi des corporations) et les femmes sont pour la cuisine.
Rousseau est sur ce point leur inspirateur, qui décrivait dès 1750 dans la Lettre à d’Alembert sur les spectacles la peur que lui inspirait le pouvoir des femmes.
À travers le châtiment de la louve, de la hyène, de la panthère autrichienne, c’est la femme française que la République remet à sa place, celle de domestique. Elle n’en sortira que bien plus tard. « Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées », écrit Élisabeth Vigée Le Brun.
Pourtant ce livre d’écrivain ne laisse guère de place à la nostalgie. On n’y rêve pas de restauration. On s’y promène dans le passé comme par l’effet d’un sortilège. Ce passé nous est un présent, aussi proche et aussi dangereux. On en sort raffermi, bien décidé à tout céder à la compassion, et rien à l’aveuglement, aux grands mots, aux postures. Il n’y a pas ces jours-ci de leçon plus utile.
* Source : http://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/La-Reine-et-nous-par-Francois-Sureau-2016-09-13-1200788601
J'insiste (lourdement : ), mais je ne suis pas le seul !
Ci-après, l'article de François Sureau, publiée ce jour dans le journal La Croix :
La reine et nous
Sauf d’admirer ses cadets, il n’y a pas de plus grand plaisir que celui d’admirer ses contemporains. Je tiens Emmanuel de Waresquiel pour l’un des plus grands historiens de ce temps. L’un des seuls, il sait rendre à l’histoire sa profondeur de récit romanesque, à la fois attesté et contestable, et mettre en mouvement les raisons politiques et les passions des hommes.
La distance au fait, à ce qu’on croit être la vérité, voilà où le bât des historiens blesse le plus souvent. Pas chez lui. Il existe un Fouché de Waresquiel comme un Vautrin de Balzac, et dès lors qu’aucun homme, aucun destin ne seront exactement connus de nous, il y a plus de profit à scruter cette création-là qu’aucune autre.
C’est ainsi que Juger la Reine, ce petit chef-d’œuvre de précision, de rêverie et de style consacré au procès et à la mort de Marie-Antoinette, nous en apprend sur ce que nous sommes, en toute rigueur historique pourtant, bien plus que le journal d’hier. Il y a, d’abord, la familiarité avec les personnages, qui nous permet de fructueux allers et retours mentaux.
Waresquiel est ici l’héritier de José Cabanis. Fouquier-Tinville, Calonne ou Chauveau-Lagarde, ce sont Bilger, Sapin ou Herzog, ni plus ni moins, et c’est dans le même temps le passé qui revit et le présent qui nous inquiète.
Mais il y a surtout la sûreté d’un trait qui nous fait nous regarder collectivement dans la glace. C’est un exercice utile, surtout dans un temps où nous faisons de la République et de ses valeurs une idole a-historique, indiscutable, qui n’aurait pas plus erré naguère que le Saint-Esprit dans la cervelle de nos rois.
Le procès de Marie-Antoinette révèle des attitudes françaises qui méritent qu’on s’y arrête. Waresquiel les expose avec d’autant plus d’efficacité qu’il n’est ni un réactionnaire ni un utopiste du passé, ni même un élève de Gaxotte ou de Bainville.
La Reine, c’est l’étranger. Son procès ouvre le temps où nul écart ne sera plus permis par rapport à la Nation transcendante, bientôt armée, malgré les massacres. Et tout doit lui être asservi, même la justice ; au besoin, on la fera disparaître si le salut est à ce prix.
Le procès de Dreyfus est en germe dans celui de Marie-Antoinette, et jusqu’à la fabrication des preuves, sanctifiée plus tard par l’éprouvant Michelet. Il faut des chaînes et des supplices et c’est le travail des lois que d’en procurer : c’est ce qu’un premier ministre de ce temps appellera « la chaîne pénale », et pour le reste les grands principes sont, on le sait, on l’a entendu dire avant-hier, par un ancien président, précisément, de la République, « relatifs ».
L’étranger est coupable par nature ; tout coupable est un étranger (et c’est ainsi que la déchéance de la nationalité deviendra possible). La République ici ne s’éloigne pas de la religion par le seul effet d’un anticléricalisme après tout bien compréhensible : elle répudie le principe évangélique, d’une manière absolument radicale, s’ouvrant avec la mort des rois, et bientôt des opposants, la disparition des peuples inférieurs, l’asservissement des nations hostiles, tout cela sous le manteau de principes aussitôt violés qu’émis, une période de sacrifices sans fin et en définitive sans objet.
La Reine est aussi une femme. Aux yeux des Républicains, écrit Waresquiel, son véritable crime, c’est d’avoir outrepassé son rôle et sa position de femme en prenant la place des hommes.
L’Ancien Régime sur ses fins était un royaume de femmes. « Nous sommes au pays de la femme », écrit, étonné, l’Américain Gouverneur Morris, en arrivant en France en 1789. Les Républicains y mettront de l’ordre.
Ce sont pour la plupart des petits-bourgeois : les ouvriers ne doivent pas se syndiquer (et l’on abroge la loi des corporations) et les femmes sont pour la cuisine.
Rousseau est sur ce point leur inspirateur, qui décrivait dès 1750 dans la Lettre à d’Alembert sur les spectacles la peur que lui inspirait le pouvoir des femmes.
À travers le châtiment de la louve, de la hyène, de la panthère autrichienne, c’est la femme française que la République remet à sa place, celle de domestique. Elle n’en sortira que bien plus tard. « Les femmes régnaient alors, la révolution les a détrônées », écrit Élisabeth Vigée Le Brun.
Pourtant ce livre d’écrivain ne laisse guère de place à la nostalgie. On n’y rêve pas de restauration. On s’y promène dans le passé comme par l’effet d’un sortilège. Ce passé nous est un présent, aussi proche et aussi dangereux. On en sort raffermi, bien décidé à tout céder à la compassion, et rien à l’aveuglement, aux grands mots, aux postures. Il n’y a pas ces jours-ci de leçon plus utile.
* Source : http://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/La-Reine-et-nous-par-Francois-Sureau-2016-09-13-1200788601
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Une recommandation de La Nuit la neige et je suis tout a fait convaincu. L'article de La Croix est brillant et donne aussi grandement envie.
Par contre, quelle couverture est la bonne ? vous en donnez trois différentes.
Olivier, amstramgram...
Par contre, quelle couverture est la bonne ? vous en donnez trois différentes.
Olivier, amstramgram...
Olivier- Messages : 1007
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Ah oui, c'était deux. Merci !
Olivier, technicien Lapeyre
Olivier, technicien Lapeyre
Olivier- Messages : 1007
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Une seconde critique, toujours positive, copiée depuis le site : www.lelitteraire.com
Je cite :
L’autre régicide
La mort de Louis XVI constitue, on le sait, une rupture fondamentale dans l’histoire de la Révolution et de la France. Plus aucun retour en arrière n’était désormais possible. Les révolutionnaires se condamnèrent eux-mêmes à réussir, même et surtout au prix du sang de milliers de Français. Ce procès avait une logique politique, respecta globalement les règles judiciaires (bien qu’il fût jugé par les députés, ses ennemis politiques).
Rien de tout cela dans le procès de la reine Marie-Antoinette, pourtant capital à plus d’un titre.
Cet épisode est le plus souvent traité dans les biographies de la souveraine, et donc d’une manière assez rapide. Il n’existait pas d’étude précise sur le procès en lui-même.
Le manque est comblé avec le livre à la fois grave, rigoureux et plaisant, d’Emmanuel de Waresquiel.
A l’aide de sources inédites, l’auteur fait ressurgir de l’ombre les hommes qui, à différents niveaux, actionnèrent la machine infernale qui broya cette femme déjà brisée par les épreuves : les jurés, les juges, les témoins. La Révolution les avait arrachés à l’anonymat de petits métiers en leur permettant une ascension politique. Ils surent la remercier en jetant la reine dans la mort.
Au-dessus d’eux planait l’ombre des commanditaires, des bourreaux aux mains propres : le bon fonctionnaire Fouquier-Tinville, le lâche et ordurier Hébert, le froid Robespierre.
Cette parodie de procès d’une femme sans pouvoir jette une lumière crue sur la Révolution. Comme tous les systèmes totalitaires, elle a besoin d’une figure à haïr, d’un ennemi à jeter en pâture aux bons citoyens, d’un monstre justifiant sa répression.
Marie-Antoinette incarnait tout ce que nos bons révolutionnaires exécraient : reine, étrangère, femme, un brin frivole.
Elle le paya de souffrances personnelles, jusqu’à devoir répondre d’accusation d’inceste.
En fin de compte, il faut s’intéresser au procès de la reine, et au-delà à l’élimination des membres de la famille royale (il faut se souvenir du martyr du petit Louis XVII et de la mort inutile de sa tante Mme Elisabeth). Car leur mort – comme celle encore plus expéditive des Romanov dans la nuit atroce d’Ekaterinbourg – ne leur appartient pas totalement.
Elle est le signal autant que le symbole de celles de milliers d’anonymes engloutis par le Moloch révolutionnaire dans les marais de Vendée, les rues de Lyon, les prisons de Paris.
Ce livre passionnant, écrit dans un style inimitable, glace le sang. Il faut donc le lire et méditer.
frederic le moal
* Source : http://www.lelitteraire.com/?p=24272
Je cite :
L’autre régicide
La mort de Louis XVI constitue, on le sait, une rupture fondamentale dans l’histoire de la Révolution et de la France. Plus aucun retour en arrière n’était désormais possible. Les révolutionnaires se condamnèrent eux-mêmes à réussir, même et surtout au prix du sang de milliers de Français. Ce procès avait une logique politique, respecta globalement les règles judiciaires (bien qu’il fût jugé par les députés, ses ennemis politiques).
Rien de tout cela dans le procès de la reine Marie-Antoinette, pourtant capital à plus d’un titre.
Cet épisode est le plus souvent traité dans les biographies de la souveraine, et donc d’une manière assez rapide. Il n’existait pas d’étude précise sur le procès en lui-même.
Le manque est comblé avec le livre à la fois grave, rigoureux et plaisant, d’Emmanuel de Waresquiel.
A l’aide de sources inédites, l’auteur fait ressurgir de l’ombre les hommes qui, à différents niveaux, actionnèrent la machine infernale qui broya cette femme déjà brisée par les épreuves : les jurés, les juges, les témoins. La Révolution les avait arrachés à l’anonymat de petits métiers en leur permettant une ascension politique. Ils surent la remercier en jetant la reine dans la mort.
Au-dessus d’eux planait l’ombre des commanditaires, des bourreaux aux mains propres : le bon fonctionnaire Fouquier-Tinville, le lâche et ordurier Hébert, le froid Robespierre.
Cette parodie de procès d’une femme sans pouvoir jette une lumière crue sur la Révolution. Comme tous les systèmes totalitaires, elle a besoin d’une figure à haïr, d’un ennemi à jeter en pâture aux bons citoyens, d’un monstre justifiant sa répression.
Marie-Antoinette incarnait tout ce que nos bons révolutionnaires exécraient : reine, étrangère, femme, un brin frivole.
Elle le paya de souffrances personnelles, jusqu’à devoir répondre d’accusation d’inceste.
En fin de compte, il faut s’intéresser au procès de la reine, et au-delà à l’élimination des membres de la famille royale (il faut se souvenir du martyr du petit Louis XVII et de la mort inutile de sa tante Mme Elisabeth). Car leur mort – comme celle encore plus expéditive des Romanov dans la nuit atroce d’Ekaterinbourg – ne leur appartient pas totalement.
Elle est le signal autant que le symbole de celles de milliers d’anonymes engloutis par le Moloch révolutionnaire dans les marais de Vendée, les rues de Lyon, les prisons de Paris.
Ce livre passionnant, écrit dans un style inimitable, glace le sang. Il faut donc le lire et méditer.
frederic le moal
* Source : http://www.lelitteraire.com/?p=24272
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
J'ai commencé l'ouvrage ce soir et je confirme ton enthousiasme ! Ce livre est fantastique, bien écrit et il vogue d'information en informations au gré des faits qu'il relate. Je découvre la composition du jury du tribunal lors du procès de Marie-Antoinette J'ignorais que le peintre Claude-Louis Châtelet, auteur de vues célèbres de Trianon et ses jardins en faisait partie....
Emmanuel de Waresquiel se réfère à des sources nouvelles et d'autres que l'on connaît et que l'on est ravi de retrouver : Ludovic Miserole et Michelle Sapori
Bien à vous.
Emmanuel de Waresquiel se réfère à des sources nouvelles et d'autres que l'on connaît et que l'on est ravi de retrouver : Ludovic Miserole et Michelle Sapori
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Je l'ai commandé et je l'attends avec grande impatience.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Juger la reine (Les derniers jours de Marie-Antoinette). De Emmanuel de Waresquiel
Je suis comme MAJESTÉ en pleine lecture de cet excellent ouvrage et je découvre quelques petits détails de ces tristes journées que je ne connaissais point.
Une petite erreur en début de texte - l'auteur indique que sur la place LOUIS XV, la statue mise au sol était celle de...........LOUIS XIV !!!!!!
Je compte le terminer ce jour, car hier j'ai reçu le gros volume consacré à PETION.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Une petite erreur en début de texte - l'auteur indique que sur la place LOUIS XV, la statue mise au sol était celle de...........LOUIS XIV !!!!!!
Je compte le terminer ce jour, car hier j'ai reçu le gros volume consacré à PETION.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
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