Sept jours : 17-23 juin 1789. La France entre en révolution. De Emmanuel de Waresquiel

Chez tous vos libraires, cette semaine...

Sept jours : 17-23 juin 1789. La France entre en révolution
D'Emmanuel de Waresquiel
Editions Tallandier (Sept 2020)
480 pages



Résumé :

« Les commencements de la Révolution sont ceux d’une extraordinaire accélération de l’histoire. Les événements s’y bousculent dans un luxe d’acteurs, d’envolées, de confusion et de coups de théâtre. Ce qui s’est passé à ce moment-là n’est intelligible que si l’on restitue les faits dans une séquence fondatrice.

« Trois événements, liés entre eux et par lesquels tout advient, n’avaient jamais été racontés en tant que tels. Le mercredi 17 juin, les députés du tiers état s’érigent en “Assemblée nationale”. Le samedi 20, ils jurent de ne jamais se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France. Le mardi 23 juin, ils envoient promener le roi, sa Cour et ses soldats. “Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes.” Et le roi cède.

« La Révolution s’est jouée et accomplie en sept jours et cinq décrets. Son destin, ses héritages y sont comme scellés. Jusqu’à la guerre civile. Jusqu’à la Terreur. »

Le dernier opus d’Emmanuel de Waresquiel, enrichi d’abondantes sources inédites, change radicalement notre lecture de la Révolution. L’auteur raconte « ses » sept jours tambour battant en un récit alerte qui se lit comme un roman à suspense.


Vous pouvez également écouter l'auteur, venu présenter ses recherches aux micros de l'émission Le cours de l'Histoire, sur France Culture.

Ici (durée environ 50 mn) : Gouverner, une histoire de l'excercice du pouvoir. 24 juin 1789, gouverner sans culottes



Burin gravé en 1889 par Alphonse Lamotte
d'après le haut-relief Mirabeau répondant à Dreux-Brézé de Jules Dalou sculpté en 1883, connue également sous le titre Les Etats Généraux.
Image : Scan by 9Jules9 / Wikipedia



Présentation de l'émission :

Juin 1789, gouverner sans-culottes

Combien de temps faut-il pour passer d'un pouvoir absolu de droit divin à une monarchie constitutionnelle ? Sept jours ! Ce tour de force s'opère du 17 au 23 juin 1789, une semaine encore dans les esprits avec serment du Jeu de paume, un tournant décisif dans le tourbillon révolutionnaire.

S’il fallait constituer un classement des événements de la révolution française, nous serions bien embêtés. Sûr que la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789 arriverait en tête, bien avant la Fête de la fédération, le 14 juillet 1790, qui est pourtant à l’origine de notre fête nationale Ensuite, que choisir ? Le 22 septembre 1792, quand la république est proclamée ? Le 21 janvier 1793, quand le roi Louis XVI est guillotiné ? Ou le 20 juin 1789, quand les députés des États généraux prêtent le serment du Jeu de paume ?

La révolution française est un jus bouillant dans lequel il est possible de se noyer et qui, pourtant, a des échos sur le temps long, principalement le serment du Jeu de paume. Le 7 décembre 1879, c’est-à-dire 90 ans après la révolution française, il est de nouveau question des échos révolutionnaires dans le journal satirique Le Tintamarre. Nous pouvons y lire que « les Normands jurent sur le cidre : ils appellent ça leur serment du jus de pomme ! »

Avec Emmanuel de Waresquiel, docteur en Histoire et professeur à l’École Pratique des Hautes Etudes. Il est l’auteur d’une œuvre imposante sur la Révolution, l’Empire et la Restauration.
Il a publié aux éditons Tallandier,  C'est la Révolution qui continue ! La Restauration, 1814-1830 en 2015, Juger la reine. 14-15-16 octobre 1793, en 2016 et, Sept jours : 17-23 juin 1789. La France entre en révolution, en 2020.

Mais oui ! Pauvre Louis XVI au nom de qui l’assemblée mettait en pièces l’organisation ancestrale de la France !

Moi qui n’aime pas les changements au boulot, je vais me jeter sur le bouquin !

Merci LNLN

Merci pour cette annonce, cher La nuit, la neige, c'est LE grand livre du moment sur la période qui nous intéresse! Une réflexion magistrale sur la souveraineté et les implications successives du grand basculement de juin 1789 au fur et à mesure que la Révolution avance. Cette question était aussi au cœur de bien des analyses de François Furet, lequel affichait un grand scepticisme face au découpage simpliste (mais si commode) entre la Révolution heureuse et pacifique de 1789 et les années de violence et de terreur en 1793-1794.

Comme toujours avec Emmanuel de Waresquiel, le style d'un véritable auteur ajoute au plaisir d'une lecture que je recommande à tous. Le livre est arrivé hier, il me reste encore un bon tiers...
Vous y trouverez à nouveau de belles pages sur Marie-Antoinette.  

Quelques citations de la page d'accueil de France Culture à laquelle renvoie le lien dans le message de LNLN :

Le 17-23 juin 1789, c'est une sorte de Semaine sainte à l'envers ou c'est la semaine de la sacralité de la République en gestation parce qu'en 7 jours on assiste à quelque chose d'absolument inouï, une révolution qui procède à un changement de souveraineté, un basculement absolu et un passage de la souveraineté du roi à la nation. Emmanuel de Waresquiel

La Révolution française a ceci de spécifique, c'est qu'elle est brutale, très rapide, absolutiste, quelquefois assez peu bienveillante et qu'elle porte déjà en elle une part de violence qu'on retrouvera par la suite en 91 et surtout 93 et 94. Emmanuel de Waresquiel

Ce qui est absolument passionnant dans cette semaine décisive, dans cette promesse de 1789, c'est que, étant donné la façon dont les choses se sont passées, sous le coup de la peur, dans une certaine anarchie, c'est qu'elle a été progressivement réinventée comme l'élément décisif de la légitimité d'une république en train d'advenir et qui adviendra en effet en 1792. Donc ce qui est passionnant, quand on va aux sources et que l'on regarde les journaux souvent inédits des députés et des états généraux, c'est d'essayer de comprendre la façon dont les choses se sont passées, mais aussi la façon dont les choses ont été reconstruites, reformulées, réinventées pour faire de cette semaine l'acte fondateur de ce qui deviendra la République en septembre 1792. Emmanuel de Waresquiel

Bonnefoy du Plan a écrit: la Révolution heureuse et pacifique de 1789 

...   hum !   dans les manuels scolaires seulement .  

Merci pour ce premier commentaire de lecture, cher Bonnefoy du Plan !  

Bonnefoy du Plan a écrit:
Comme toujours avec Emmanuel de Waresquiel, le style d'un véritable auteur ajoute au plaisir d'une lecture que je recommande à tous.  

Les livres que j'ai lus étaient intéressants et bien écrits  : bref, la lecture idéale. J'ajoute que c'est un excellent conteur (je loupe rarement ses interventions à la radio).
Bref, je fais partie de son fan club !    

Il parle aussi bien qu'il écrit !     Il analyse la psychologie de Marie-Antoinette avec une finesse et une acuité particulièrement remarquables, comme aucun homme ne l'avait fait depuis Zweig.

La nuit, la neige a écrit: 
Bref, je fais partie de son fan club !    

Moi itou-également .  
Notre Bonnefoy prêche des convaincus .

La nuit, la neige a écrit:

Vous pouvez également écouter l'auteur, venu présenter ses recherches aux micros de l'émission Le cours de l'Histoire, sur France Culture.

Ici (durée environ 50 mn) : Gouverner, une histoire de l'excercice du pouvoir. 24 juin 1789, gouverner sans culottes

Passionnant !  
Merci, cher la nuit, la neige .

Emmanuel de Waresquiel est si agréable à écouter .  Avec lui, tout est simple, tout est clair . Il explique les sources lues, relues, toujours interrogées et diversement interprétées, comme s'il fallait que la Révolution soit sans cesse réinventée . 
Et David, bien en peine d'achever son tableau du Serment du Jeu de Paume car la Révolution, comme Saturne, dévorant ses enfants,  Bailly,  glorifié, en ce printemps de 89, magistralement juché sur sa table au centre du tableau, sera ignominieusement massacré puis guillotiné . 

Je suis un tout petit peu déçue que la belle apostrophe de Mirabeau à Dreux-Brézé ne soit qu'apocryphe .
Tans pis ...
De Louis XVI, en revanche, le portrait est plutôt flatteur et même émouvante l'image du " roi nu " ( plus de Vergennes, plus de Calonne ) brisé par la mort de son fils, trahi par ses frères et cousin .
Tiens, je suis étonnée qu'il n'ait pas été question du tout de Marie-Antoinette qui, à cette période cruciale, entre en guerre contre Necker et monte le roi contre ce ministre .
Très intéressant aussi, la mutation égalitariste de la société, " qu'est-ce que le Tiers ? "  
Sieyès, au bout du compte, finira par " chercher un sabre " .  

Xavier Mauduit a adressé à sa Normandie le petit clin d'oeil humoristique du Serment du Jus de Pomme !      
Alexandre Dumas nous dit la mystique du fameux Serment :

Guillotin propose le Jeu de Paume. Guillotin !

Mme de Sabran a écrit:
Je suis un tout petit peu déçue que la belle apostrophe de Mirabeau à Dreux-Brézé ne soit qu'apocryphe .
Tans pis ...

Il y a tant de versions...

Voir ce que j'écrivais, ici : Le comte de Mirabeau (page 4)
Et probablement d'après la biographie Mirabeau, de Jean-Paul Desprat :

La nuit, la neige a écrit:
Rappelons les mots lancés à Dreux-Brézé par un Mirabeau en verve ce jour là :

" Vous avez entendu, Messieurs, les intentions du roi !

- Oui, Monsieur, oui, Monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au roi. Mais vous ne sauriez être son organe auprès des Etats généraux, vous qui n'avez ni place, ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours.
Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l'on a vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force, car nous n'en sortirons que par la puissance de la baïonnette. "

S'en suit, sur proposition de Mirabeau, le vote pour l'inviolabilité et l'immunité parlementaire.
Et Mirabeau de déclarer :

"Je bénis la liberté de ce qu'elle mûrit de si beaux fruits dans l'Assemblée nationale. Assurons notre ouvrage en déclarant inviolable la personne des députés des Etats généraux.Ce n'est pas manifester une crainte, c'est agir avec prudence ; c'est un frein contre les conseils violents qui assaillent le Trône."

Lorsque que Dreux-Brézé, penaud, retournera au château de Versailles rendre compte à Louis XVI de l'échec de sa mission (...)

Et tu notais toi-même, ici : Le comte de Mirabeau (page 1)
Je ne la sens pas du tout, cette version-ci !

Mme de Sabran a écrit:
On prête à Mirabeau cette phrase : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons qu’à la pointe des baïonnettes !’’’
La véritable phrase prononcée par Mirabeau est celle-ci : « Allez dire, Monsieur , à ceux qui vous envoient , que nous sommes ici par le vœu de la nation ; la force matérielle pourrait seule nous faire désemparer. »[/i]

Les francs-maçons de la Révolution
Marcel Auche

Tu as raison . C'est trop construit, trop littéraire . 

Reçu !!!  

D'entrée de jeu, dès son avant-propos, E. de Waresquiel bouscule les idées reçues :

L'unanimité dont on a voulu faire le berceau trop douillet de 1789 n'a jamais existé.  Les " bontés de Louis XVI non plus. Au contraire, et c'est un autre fil souterrain de ce livre, la fiction de l'alliance du roi et du tiers état, sans cesse réinventée parce qu'elle était politiquement utile et parfois souhaitée, n'a été qu'une équivoque tragique et n'a fait que précipiter la Révolution dans la violence. La fuite à Varennes en a été la démonstration la plus visible, mais ce quiproquo existait déjà en juin. La séance royale du 23 juin par laquelle le roi tente de se ressaisir de son pouvoir et défend les vieilles structures sociales de la monarchie le montre assez.  Louis XVI n'est pas un roi à l'anglaise. Il ne l'a été que dans les rêves des libéraux, de Germaine de Staël et de son principal ministre Necker.    Son éducation, ses actes, ses discours sont tous d'un roi absolutiste, héritier attentif, jaloux et sourcilleux de sa dynastie, de sa dignité et de ses droits. 

L'élection des députés aux états généraux

Une règle royale du 24 janvier 1789 fixe plus précisément le règlement général de l'élection.  ( ... )   Le corps électoral est fixé aussi largement que possible. Tous les hommes de plus de 25 ans inscrits au rôle des contributions, soit l'équivalent de trois journées de travail, sont en droit de voter .  ( ... )
Tout se passe comme si le roi avait fait de ses sujets, d'un coup de baguette magique, des citoyens adultes, libres et responsables, uniformément aguerris à la politique comme à la science du droit. En négligeant les cadres traditionnels de son royaume, en s'interdisant d'intervenir directement dans l'élection, en minorant le poids des influences personnelles, le roi jette littéralement les Français dans le vide et l'inconnu.  Aujourd'hui aucun gouvernement ne s'engagerait avec une telle innocence dans une opération aux conséquences aussi improbables . 

Encore un excellent livre d'Emmanuel de Waresquiel qui sera sur CNEWS ce soir à 19H.

Merci pour cette annonce ! 

Merci de votre annonce Marie Jeanne, je branche ma tv

Il est maintenant sur TMC !!!

Sautez sur le dernier TELERAMA, les amis !!!   

Nous y retrouvons

EMMANUEL de WARESQUIEL

Merci, très intéressant ; et en effet, il n'y a pas de quoi s'étonner

Hier, Emmanuel de Waresquiel était invité au micro de la webradio Storiavoce pour un long entretien (durée 58 mn) :

Quand la France entre en révolution…

Serment du Jeu de paume, le 20 juin 1789
Jacques-Louis David
Huile sur toile, après 1791
65 x 88 cm
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Peu d’œuvre d’art sont aussi populaires que Le serment du jeu de paume du peintre Jacques-Louis David. Géniale quoiqu’inachevée, cette peinture est avant tout un monument d’histoire qui a illustré pour beaucoup d’écoliers la Révolution française et son commencement.
Cette toile incite ceux qui l’admirent à épouser l’unanimité, l’enthousiasme, l’indivisibilité du groupe qui compose la tableau. La Révolution Française semble naître dans la concorde. L’acte de naissance du monde nouveau, prend sa source dans un évènement que David voulait fixer.  « On n’ouvre jamais la porte d’un monde nouveau, sans que celle-ci ne grince un peu » pense Emmanuel de Waresquiel.

Quelles sont les raisons politiques et idéologiques qui font que la toile légendaire soit restée inachevée ? Pourquoi un serment dans cette salle du jeu de paume ? Pour Emmanuel de Waresquiel, ce serment est l’un des trois moments fondateurs de la Révolution française, qui s’est jouée en sept jours. Il est reçu par Mari-Gwenn Carichon.

L’invité:

Emmanuel de Waresquiel est historien de renom, spécialiste de la fin de l’Ancien Régime, de la Restauration et de l’Empire, professeur à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Son livre Sept jour, 17-23 juin 1789. La France entre en révolution est parue en septembre dernier chez Tallandier (480 pages, 22,9 euros). Il vient de publier un essai historique chez le même éditeur : Tout est calme, seules les agitations travaillent (256 pages, 17, 9 euros).


Emission a écouter, en cliquant sur lecture, ici :

Rediffusé, il y a quelques jours, sur France Culture (émission Le cours de l'Histoire) :

Juin 1789, gouverner sans-culottes
Présentation : Xavier Mauduit
Avec : Emmanuel de Waresquiel
Durée : 52 mn

Combien de temps faut-il pour passer d'un pouvoir absolu de droit divin à une monarchie constitutionnelle ? Sept jours !
Ce tour de force s'opère du 17 au 23 juin 1789, une semaine encore dans les esprits avec serment du Jeu de paume, un tournant décisif dans le tourbillon révolutionnaire.


Présentation :

S’il fallait constituer un classement des événements de la Révolution française, nous serions bien embêtés. Il est sûr que la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, arriverait en tête, bien avant la Fête de la fédération, le 14 juillet 1790, pourtant à l’origine de notre fête nationale.
Ensuite, que choisir ? Le 22 septembre 1792, quand la République est proclamée ? Le 21 janvier 1793, quand le roi Louis XVI est guillotiné ? Ou le 20 juin 1789, quand les députés des États généraux prêtent le serment du Jeu de paume ?

"Le 17-23 juin 1789 est une sorte de Semaine sainte à l'envers, ou la semaine de la sacralité de la République en gestation", commente l'historien Emmanuel de Waresquiel. "En sept jours, on assiste à quelque chose d'inouï, une révolution qui procède à un changement de souveraineté, un basculement absolu et un passage de la souveraineté du Roi à la Nation."

Emmanuel de Waresquiel ajoute : "Ce qui est passionnant dans cette semaine décisive et la promesse de 1789, c'est qu'étant donné la façon dont les choses se sont passées, sous le coup de la peur et dans une certaine anarchie, elle a été progressivement réinventée comme l'élément décisif de la légitimité d'une république en train d'advenir (...). Ce qui est passionnant quand on va aux sources et que l'on regarde les journaux, souvent inédits, des députés et des États généraux, c'est d'essayer de comprendre la façon dont les choses se sont passées, et comment elles ont été reconstruites, reformulées, réinventées pour faire de cette semaine l'acte fondateur de ce qui deviendra la République en septembre 1792."

La Révolution française est un jus bouillant dans lequel il est possible de se noyer et qui, pourtant, a des échos sur le temps long, en particulier le serment du Jeu de paume. Le 7 décembre 1879, c’est-à-dire quatre-vingt-dix ans après la Révolution française, il est de nouveau question des échos révolutionnaires dans le journal satirique Le Tintamarre. Nous pouvons y lire que "les Normands jurent sur le cidre : ils appellent ça leur serment du jus de pomme !"


Emmanuel de Waresquiel est docteur en histoire et professeur à l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE). Il est l’auteur d’une œuvre imposante sur la Révolution, l’Empire et la Restauration.
Il a notamment publié :
Sept jours : 17-23 juin 1789. La France entre en révolution (Tallandier, 2020)
Juger la reine. 14-15-16 octobre 1793 (Tallandier, 2016)
C'est la Révolution qui continue ! La Restauration, 1814-1830 (Tallandier, 2015)


Emission (durée 52 mn) à écouter, ici : Radio France (France Culture) - Juin 1789, gouverner sans-culottes