Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
5 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Bibliographie :: Bibliographie : Versailles, Trianon et autres lieux :: Livres, catalogues d'exposition et albums
Page 1 sur 1
Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Parution fin octobre 2016 du livre « Femmes de Versailles » par Alexandre Maral et préface de Stéphane Bern.
En voici le descriptif : « Pour la première fois, les portraits croisés des femmes qui firent Versailles, de Madame de Maintenon à Marie-Antoinette.
Résidence des trois derniers rois de France de l’Ancien Régime, Versailles fut aussi le séjour de leurs épouses : Marie-Thérèse, qui y mourut en 1683, Marie Leszcynska, qui y vécut de 1725 à 1768, et Marie-Antoinette, qui y fut dauphine en 1770, puis reine de 1774 à 1789.
Chacune à sa manière, ces trois personnalités ont laissé leur empreinte à Versailles, celle de Marie-Antoinette étant aujourd’hui la plus lisible. Les membres féminins de la famille royale occupèrent également une place importante à Versailles, de la sémillante duchesse de Bourgogne sous Louis XIV aux inoxydables filles de Louis XV.
D’autres femmes, enfin, illustrèrent Versailles : une Madame de Maintenon, devenue l’épouse secrète de Louis XIV, les nombreuses favorites de Louis XV, de Madame de Mailly à Madame Du Barry en passant par l’indétrônable Madame de Pompadour, les amies de Marie-Antoinette, la duchesse de Polignac notamment. Conçu et rédigé sur les lieux mêmes qu’elles ont hantés, ce panorama de la composante féminine de la résidence en majesté du pouvoir offre un aperçu sur les conditions de vie des femmes à la cour, une étude sur leur rôle social, culturel et éventuellement politique, une réflexion enfin sur leurs destinées, souvent improbables, toujours exceptionnelles. »
« Femmes de Versailles », Alexandre Maral, Perrin, 2016, 350 p.
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Je présume qu'on n'y apprendra pas grand chose... mais je sais que je ne passerai pas à côté de ce livre... boudoi32
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Venant d'Alexandre Maral, je ne doute pas de la qualité.
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
On peut dire que Versailles illustre la parité, et très au delà......Pour un seul Roi, quatre ou cinq ( au moins) femmes fascinantes; Louis XIV, Louis XV, Louis XVI furent entourés de femmes d'exception qui illustrèrent Versailles au moins autant qu'eux, si ce n'est davantage, dans les traces laissées = mobilier, constructions, jardins.......
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
J'aime beaucoup Stéphane Bern, mais je trouve assez triste que pour des raisons bassement commerciales, un spécialiste comme Alexandre Maral, diplômé de l’École du Louvre, de l'ENP, et ancien pensionnaire de l'Académie de France à Rome, ait besoin de sa préface (disons plutôt "label" d'ailleurs) pour publier un ouvrage...
Enfin ! Il faut bien vendre !
Enfin ! Il faut bien vendre !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Excellente nouvelle.La signature est une référence. Je suis curieux de lire ce qui concerne Madame de Polignac.
Amitiés à tous. Roi-cavalerie
Amitiés à tous. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Gouverneur Morris a écrit:
Enfin ! Il faut bien vendre !
Ils peuvent être proches, ou est-ce une initiative de l'éditeur ?
Enfin, si cela participe à promouvoir un livre fort intéressant, auprès de lecteurs peut-être moins "avertis" que ceux qui n'ignorent pas les connaissances M. Maral, why not ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Oh oui, tout à fait
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Gouverneur Morris a écrit:J'aime beaucoup Stéphane Bern, mais je trouve assez triste que pour des raisons bassement commerciales, un spécialiste comme Alexandre Maral, diplômé de l’École du Louvre, de l'ENP, et ancien pensionnaire de l'Académie de France à Rome, ait besoin de sa préface (disons plutôt "label" d'ailleurs) pour publier un ouvrage...
Je partage tout-à-fait ton opinion : cette préface pourrait sans doute plutôt me refroidir au contraire.
Car le travail d'Alexandre Maral me suffit pour avoir confiance en ces écrits... autrement plus qualitatifs que l'Histoire vulgarisée pour la télévision...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Roi-cavalerie a écrit:Excellente nouvelle.La signature est une référence. Je suis curieux de lire ce qui concerne Madame de Polignac.
Amitiés à tous. Roi-cavalerie
Je vous dirai cela, cher Roi-cavalerie ! Cet ouvrage gisait ce matin dans mes petits souliers ....
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
.
Contrairement à Emmanuel de Waresquiel qui est tout en empathie et admiration pour Marie-Antoinette, Alexandre Maral juge la reine avec la plus grande sévérité.
Marie-Antoinette n'hésitait pas à traiter son époux avec désinvolture, ainsi qu'elle l'écrit au comte Xavier de Rosenberg ... ( Vénus et Vulcain )
... l'anecdote de l'heure volontairement avancée ( ... ) témoigne de la gène, voire du mépris, qu'éprouvait Marie-Antoinette pour son époux, surtout lorsqu'elle était au sein de sa société ...
... au comte de Rosenberg, " Je lui ai dit que j'avais envie de voir M. de Choiseul et que je n'étais embarrassée que du jour. J'ai si bien fait que le pauvre homme m'a arrangé lui-même l'heure la plus commode où je pouvais le voir. Je crois que j'ai usé du droit de femme dans ce moment. "
Le pauvre homme ! C'est ainsi que la reine considérait son époux, qu'elle estimait pouvoir manipuler à son gré.
Marie-Antoinette fondait en partie sa réputation politique sur la manière désinvolte, non exempte de mépris avec laquelle elle traitait son époux .
Alors qu'elle aurait pu être couronnée, comme Marie de Médicis l'avait été avant elle, elle ne fut admise à assister au sacre qu'en simple spectatrice .
Suit le soutien inconditionnel de Marie-Antoinette aux intérêts de l'Autriche au détriment de ceux de la France.
Ce n'est qu'à partir de 1785 que Marie-Antoinette prit conscience d'être manipulée par l'Autriche . ( ... ) En février 1787 " il prit tout à coup à la reine le scrupule qu'il n'était pas juste que la Cour de Vienne nommât les ministres de celle de Versailles . " ( Mercy )
Ce changement d'attitude vint trop tard. Ce n'est pas par hasard que lors de l'élaboration de la Constitution de 1791, l'inviolabilité ne fut accordée qu'au roi et non à son épouse. Et, pour la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, sorte de cérémonie du sacre de la Révolution, Marie-Antoinette fut placée sur un simple balcon, distinct de la loge royale.
Tout en jouissant d'une liberté sans précédent, la reine Marie Leszczynska avait su concilier, sans opposition ni scandale, ses fonctions publiques de représentation et le caractère privé des moments de loisir qui lui étaient libéralement concédés et qu'elle prenait dans l'intimité de ses cabinets ou au sein de son cercle d'amis. Marie-Antoinette, au contraire, semble avoir opposé les seconds, qu'elle revendiquait, aux premières, qu'elle subissait. Son existence versaillaise pourrait se résumer à cette contradiction, dans laquelle elle ne cessa de se débattre. Elle y laissa l'image, désastreuse, d'une reine se servant des privilèges de sa position pour chercher à être une femme comme les autres.
Une reine qui déroge.
Sitôt devenue reine, Marie-Antoinette goûta avec frénésie son nouveau statut de femme libre, maîtresse de la Cour, seule juge de ses occupations. L'existence futile dans laquelle elle se jeta la dégageaient des contraintes ordinaires à la vie des souverains .
L'affaire du Collier :
Pour la plupart, les contemporains crurent à la culpabilité de la reine, accusée d'avoir réellement voulu le collier, voire d'entretenir une liaison avec Rohan . De fait, l'image que la reine renvoyait d'elle-même à travers son mode de vie était en mesure de donner prise à de tels soupçons. Il était particulièrement révélateur que le cardinal ait cru de bonne foi avoir affaire à la reine lors de la scène nocturne du bosquet de Vénus. ( ... ) En fin de compte, le procès de l'affaire du Collier dont Marie-Antoinette sortit perdante, mit en lumière la manie dépensière de la reine, souleva la question de sa fidélité conjugale et révéla brutalement la haine dont Marie-Antoinette était l'objet . ( ... ) l'autorité royale allait en sortir définitivement déconsidérée.
Bien sûr les dépenses, les dissipations ...
Alexandre Maral concède tout de même à Marie-Antoinette une attitude courageuse lors des journées d'octobre.
Contrairement à Emmanuel de Waresquiel qui est tout en empathie et admiration pour Marie-Antoinette, Alexandre Maral juge la reine avec la plus grande sévérité.
Marie-Antoinette n'hésitait pas à traiter son époux avec désinvolture, ainsi qu'elle l'écrit au comte Xavier de Rosenberg ... ( Vénus et Vulcain )
... l'anecdote de l'heure volontairement avancée ( ... ) témoigne de la gène, voire du mépris, qu'éprouvait Marie-Antoinette pour son époux, surtout lorsqu'elle était au sein de sa société ...
... au comte de Rosenberg, " Je lui ai dit que j'avais envie de voir M. de Choiseul et que je n'étais embarrassée que du jour. J'ai si bien fait que le pauvre homme m'a arrangé lui-même l'heure la plus commode où je pouvais le voir. Je crois que j'ai usé du droit de femme dans ce moment. "
Le pauvre homme ! C'est ainsi que la reine considérait son époux, qu'elle estimait pouvoir manipuler à son gré.
Marie-Antoinette fondait en partie sa réputation politique sur la manière désinvolte, non exempte de mépris avec laquelle elle traitait son époux .
Alors qu'elle aurait pu être couronnée, comme Marie de Médicis l'avait été avant elle, elle ne fut admise à assister au sacre qu'en simple spectatrice .
Suit le soutien inconditionnel de Marie-Antoinette aux intérêts de l'Autriche au détriment de ceux de la France.
Ce n'est qu'à partir de 1785 que Marie-Antoinette prit conscience d'être manipulée par l'Autriche . ( ... ) En février 1787 " il prit tout à coup à la reine le scrupule qu'il n'était pas juste que la Cour de Vienne nommât les ministres de celle de Versailles . " ( Mercy )
Ce changement d'attitude vint trop tard. Ce n'est pas par hasard que lors de l'élaboration de la Constitution de 1791, l'inviolabilité ne fut accordée qu'au roi et non à son épouse. Et, pour la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, sorte de cérémonie du sacre de la Révolution, Marie-Antoinette fut placée sur un simple balcon, distinct de la loge royale.
Tout en jouissant d'une liberté sans précédent, la reine Marie Leszczynska avait su concilier, sans opposition ni scandale, ses fonctions publiques de représentation et le caractère privé des moments de loisir qui lui étaient libéralement concédés et qu'elle prenait dans l'intimité de ses cabinets ou au sein de son cercle d'amis. Marie-Antoinette, au contraire, semble avoir opposé les seconds, qu'elle revendiquait, aux premières, qu'elle subissait. Son existence versaillaise pourrait se résumer à cette contradiction, dans laquelle elle ne cessa de se débattre. Elle y laissa l'image, désastreuse, d'une reine se servant des privilèges de sa position pour chercher à être une femme comme les autres.
Une reine qui déroge.
Sitôt devenue reine, Marie-Antoinette goûta avec frénésie son nouveau statut de femme libre, maîtresse de la Cour, seule juge de ses occupations. L'existence futile dans laquelle elle se jeta la dégageaient des contraintes ordinaires à la vie des souverains .
L'affaire du Collier :
Pour la plupart, les contemporains crurent à la culpabilité de la reine, accusée d'avoir réellement voulu le collier, voire d'entretenir une liaison avec Rohan . De fait, l'image que la reine renvoyait d'elle-même à travers son mode de vie était en mesure de donner prise à de tels soupçons. Il était particulièrement révélateur que le cardinal ait cru de bonne foi avoir affaire à la reine lors de la scène nocturne du bosquet de Vénus. ( ... ) En fin de compte, le procès de l'affaire du Collier dont Marie-Antoinette sortit perdante, mit en lumière la manie dépensière de la reine, souleva la question de sa fidélité conjugale et révéla brutalement la haine dont Marie-Antoinette était l'objet . ( ... ) l'autorité royale allait en sortir définitivement déconsidérée.
Bien sûr les dépenses, les dissipations ...
Alexandre Maral concède tout de même à Marie-Antoinette une attitude courageuse lors des journées d'octobre.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Chère Eléonore,
Pour ma part, pour avoir étudié comme vous même d'une manière un peu approfondie sa société particulière et donc effleuré par ce biais l'attitude de la reine face à sa responsabilité d'épouse du roi de France, il me semble qu'il n'a pas complètement tort de porter une appréciation un peu sévère en ce qui concerne sa relation à son mari du moins dans la première partie du règne, son soutien aux intérêts de l'Autriche et son rejet du carcan curial. Mais il est certain aussi que les dernières années de sa vie ont révélé son sens du devoir et sa grandeur d'âme, effaçant ainsi la légèreté des premières années qui, malheureusement, a fourni de nombreux prétextes aux détracteurs de la monarchie et donc à sa condamnation par le tribunal révolutionnaire. Requiescat in pace!
Bien à vous Roi-cavalerie
Bien à vous Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Roi-cavalerie a écrit:
Mais il est certain aussi que les dernières années de sa vie ont révélé son sens du devoir et sa grandeur d'âme, effaçant ainsi la légèreté des premières années
Oui, Marie-Antoinette n'est devenue reine qu'à la Révolution .
Mais je ne taxerais tout de même pas de " mépris " sa condescendance pour Louis XVI.
Mépris, c'est violent ... Cela revient quatre ou cinq fois en trois pages.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Mme de Sabran a écrit:Oui, Marie-Antoinette n'est devenue reine qu'à la Révolution .
J'adhère hélas !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
C'était très mal parti entre eux mais il y a eu, à la longue, une espèce de pacte d'amitié entre Marie-Antoinette et Louis XVI.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Mme de Sabran a écrit:Roi-cavalerie a écrit:
Mais il est certain aussi que les dernières années de sa vie ont révélé son sens du devoir et sa grandeur d'âme, effaçant ainsi la légèreté des premières années
Oui, Marie-Antoinette n'est devenue reine qu'à la Révolution .
Mais je ne taxerais tout de même pas de " mépris " sa condescendance pour Louis XVI.
Mépris, c'est violent ... Cela revient quatre ou cinq fois en trois pages.
Oui, mais traiter son seigneur et maître de "pauvre bonhomme" dans un courrier adressé à une tierce personne quelques soient les liens d'amitiés que celle-ci ait pu entretenir avec Marie-Antoinette me semble bien trahir un soupçon de mépris à son égard s'agissant quand même de Sa Majesté Très Chrétienne!
Amitiés Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Je suis entièrement d'accord avec Éléonore. Ce qui s'est passé après 1789 fait oublier ses errances. Elle a agi alors en Reine.
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Roi-cavalerie a écrit:
Oui, mais traiter son seigneur et maître de "pauvre bonhomme" dans un courrier adressé à une tierce personne quelques soient les liens d'amitiés que celle-ci ait pu entretenir avec Marie-Antoinette me semble bien trahir un soupçon de mépris à son égard s'agissant quand même de Sa Majesté Très Chrétienne!
Amitiés Roi-cavalerie
Je ne peux pas en disconvenir. boudoi29
Cependant je crois Marie-Antoinette plus écervelée que cynique, peut-être inconsciente de la portée des mots .
En tous cas inconsciente de ce qu'elle peut se permettre d'écrire ou pas !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Le pouvait-Elle auparavant?Gouverneur Morris a écrit:J'adhère hélas !Mme de Sabran a écrit:Oui, Marie-Antoinette n'est devenue reine qu'à la Révolution .
Malgré la pression de Sa famille d'Autriche et de Mercy, Louis XVI ne L'a jamais laissée agir en Reine avant qu'Elle soit confrontée de visu au peuple. Louis XVI avait une vision assez machiste quant au rôle de la Reine devant se borner finalement à donner un Dauphin au royaume...
Pour ce qu'Elle a pu écrire, comment pouvait-Elle s'imaginer les conséquences d'une correspondance qu'Elle pensait privée? Annihilée politiquement par Son époux, Elle n'a pas eu conscience de la mesure politique de ce que Ses écrits, même intimes, pouvaient avoir. C'est dans cette inconscience que le Roi comptait La conserver par le biais même de Madame de Polignac et de sa coterie...
De là à L'estimer écervelée pour avoir eu un comportement calculé par l'Autriche d'abord, par Son mari ensuite, c'est adopter le point de vue de Stefan Zweig, quelque peu dépassé, pour moi, lorsqu'on a pu lire les études de Simone Bertière et d'autres auteurs plus récents... boudoi29
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
;
Être reine, comme on le perçoit bien dans la série " The Crown ", signifie tout sacrifier à la fonction.
La reine de France n'avait de devoir que : représentation et procréation. C'est terriblement réducteur. Marie-Thérèse et Marie Leszczynska se cantonnèrent dans ce rôle séculairement assigné.
Marie-Antoinette, au contraire, fut l'insoumise . Elle fuyait autant que possible la fonction pour vivre comme une particulière.
Être reine, comme on le perçoit bien dans la série " The Crown ", signifie tout sacrifier à la fonction.
La reine de France n'avait de devoir que : représentation et procréation. C'est terriblement réducteur. Marie-Thérèse et Marie Leszczynska se cantonnèrent dans ce rôle séculairement assigné.
Marie-Antoinette, au contraire, fut l'insoumise . Elle fuyait autant que possible la fonction pour vivre comme une particulière.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
C'est plutôt Louis XVI qu'on doit comparer à la Elizabeth de The Crown, Marie-Antoinette endosse un rôle plus comparable à celui du prince consort.
Elle a eu raison de sortir de la cage dorée de l’Étiquette versaillaise...
Louis XVI L'a enfermée dans une autre cage qu'était le cercle Polignac... bien plus plaisante à Son cœur... Sa liberté n'y était cependant encore qu'apparente.
Bien à vous.
Elle a eu raison de sortir de la cage dorée de l’Étiquette versaillaise...
Louis XVI L'a enfermée dans une autre cage qu'était le cercle Polignac... bien plus plaisante à Son cœur... Sa liberté n'y était cependant encore qu'apparente.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
Si vous êtes intéressés, le livre vient d'être réédité ce mois-ci, mais en format poche (petit prix), avec une nouvelle image en couverture...
Présentation :
Pour la première fois, les portaits croisés des femmes qui firent Versailles - reines, maîtresses royales et favorites, filles, belles-filles et amies des souverains -, de Marie-Thérèse à Marie-Antoinette.
L’ouvrage d’Alexandre Maral, aussi distrayant qu’instructif, nous propose une incroyable galerie de portraits féminins, en de jolis tableaux finement brossés et étayés par les mémorialistes de leur temps. […] L’auteur ressuscite le Versailles des trois rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Il nous entraîne dans le sillage des reines Marie-Thérèse d’Autriche, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette d’Autriche […], nous guide dans les alcôves des petits appartements où se succèdent les maîtresses royales […] et nous fait découvrir les personnalités souvent méconnues des filles et belles-filles des souverains dont la duchesse de Berry si chère à Saint-Simon, la princesse Marie-Adélaïde de Savoie, coqueluche de la Cour, ou les redoutables Mesdames filles de Louis XV.
Alexandre Maral nous invite à un voyage passionnant dans les vertugadins des dames de Versailles et par-delà une chronique des mœurs ou des battements de cœur royaux se dessine chemin faisant une singulière histoire de France où s’exerce le règne des femmes.
Présentation :
Pour la première fois, les portaits croisés des femmes qui firent Versailles - reines, maîtresses royales et favorites, filles, belles-filles et amies des souverains -, de Marie-Thérèse à Marie-Antoinette.
L’ouvrage d’Alexandre Maral, aussi distrayant qu’instructif, nous propose une incroyable galerie de portraits féminins, en de jolis tableaux finement brossés et étayés par les mémorialistes de leur temps. […] L’auteur ressuscite le Versailles des trois rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Il nous entraîne dans le sillage des reines Marie-Thérèse d’Autriche, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette d’Autriche […], nous guide dans les alcôves des petits appartements où se succèdent les maîtresses royales […] et nous fait découvrir les personnalités souvent méconnues des filles et belles-filles des souverains dont la duchesse de Berry si chère à Saint-Simon, la princesse Marie-Adélaïde de Savoie, coqueluche de la Cour, ou les redoutables Mesdames filles de Louis XV.
Alexandre Maral nous invite à un voyage passionnant dans les vertugadins des dames de Versailles et par-delà une chronique des mœurs ou des battements de cœur royaux se dessine chemin faisant une singulière histoire de France où s’exerce le règne des femmes.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Femmes de Versailles. De Alexandre Maral
La nuit, la neige a écrit:Si vous êtes intéressés, le livre vient d'être réédité ce mois-ci, mais en format poche (petit prix), avec une nouvelle image en couverture...
Tiens donc ! Coucou, Yolande !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Sujets similaires
» Les derniers jours de Versailles. De Alexandre Maral
» La fin d'un monde d'Alexandre Maral
» La Reine au Destin tragique d'Alexandre Maral
» 8 mars 2023 : le château de Versailles à l'heure des femmes
» Conférence-vidéos : Versailles comme laboratoire d'architecture. Par Alexandre Gady
» La fin d'un monde d'Alexandre Maral
» La Reine au Destin tragique d'Alexandre Maral
» 8 mars 2023 : le château de Versailles à l'heure des femmes
» Conférence-vidéos : Versailles comme laboratoire d'architecture. Par Alexandre Gady
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Bibliographie :: Bibliographie : Versailles, Trianon et autres lieux :: Livres, catalogues d'exposition et albums
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum