Cocarde blanche et cocardes tricolores de la Révolution
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Marie-Jeanne
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MARIE ANTOINETTE
La nuit, la neige
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Re: Cocarde blanche et cocardes tricolores de la Révolution
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cocarde blanche et cocardes tricolores de la Révolution
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Cocarde blanche et cocardes tricolores de la Révolution
Marie-Jeanne a écrit:Assortiment de cocardes citoyennes datées d'octobre et janvier 1790.
.
Merci, ma chère Marie-Jeanne .
Peut-être ont-elles été achetées au Palais Royal, à l'enseigne du marchand de cocardes " Aux trois ordres " ?
Il y en a pour tous les goûts et tous les états .
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Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Le ruban tricolore
Vient de paraître...
Le ruban tricolore
Sophie Wahnich
Bayard (Avril 2022)
144 pages
Résumé :
Tout commence à la fin du 18e siècle, en France, par la marchande de rubans. Le ruban va devenir cocarde et se diffuser partout mais il est d'abord un « ruban d'hospitalité » qu'on avait imaginé faire porter aux étrangers. Puis il sera le ruban décoratif des fêtes de l'an II.
L'historienne Sophie Wahnich, spécialiste de la Révolution française va suivre les métamorphoses de ce petit objet et de sa symbolique pour raconter les transformations de la société française.
Il représente la patrie, le lien social, jusqu'à incarner un sentiment d'humanité. C'est à la fois un objet de coquetterie et de patriotisme, un objet qui s'officialise en drapeau, écharpe et perd sa tendresse et son charme mais aussi se retrouve dans sa fragilité quand on le réinvente avec d'autres couleurs, porté pour d'autres causes politiques au 20e siècle.
Femme à la lecture et au ruban tricolore
Ecole française, 18e siècle
Miniature, 7 x 5 cm
Image : Ivoire Chartres
Le ruban tricolore
Sophie Wahnich
Bayard (Avril 2022)
144 pages
Résumé :
Tout commence à la fin du 18e siècle, en France, par la marchande de rubans. Le ruban va devenir cocarde et se diffuser partout mais il est d'abord un « ruban d'hospitalité » qu'on avait imaginé faire porter aux étrangers. Puis il sera le ruban décoratif des fêtes de l'an II.
L'historienne Sophie Wahnich, spécialiste de la Révolution française va suivre les métamorphoses de ce petit objet et de sa symbolique pour raconter les transformations de la société française.
Il représente la patrie, le lien social, jusqu'à incarner un sentiment d'humanité. C'est à la fois un objet de coquetterie et de patriotisme, un objet qui s'officialise en drapeau, écharpe et perd sa tendresse et son charme mais aussi se retrouve dans sa fragilité quand on le réinvente avec d'autres couleurs, porté pour d'autres causes politiques au 20e siècle.
Femme à la lecture et au ruban tricolore
Ecole française, 18e siècle
Miniature, 7 x 5 cm
Image : Ivoire Chartres
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Cocardes de la Révolution
Ce sont plusieurs cocardes qui seront mises aux enchères lors de la vente Révolution ! que nous annonçons dans notre sujet des ventes aux enchères (année 2023)
L'ordre des couleurs est aléatoire : j'ai renoncé à comprendre pourquoi ? Voir nos précédents messages...
- Lot de 2 cocardes d'époque révolutionnaire pour coiffe,
en taffetas de soie, l'une blanche utilisée par l'Armée Catholique et Royale de Vendée, l'autre tricolore utilisée par les députés, officiers de la Garde nationale et autres membres de l'autorité républicaine.
Dans un cadre, sur fond de tissu tricolore. H. 17 x L. 28,5 cm (cadre)
- Serment fédératif du 14 juillet 1790
Encadrement contenant le procès-verbal du Serment fédératif de la Confédération des Français, avec un ruban et une cocarde tricolores, destiné à un garde national. Circa 1790.
H. 21 x L. 14 cm
- Cocarde de femme portée aux fêtes révolutionnaires de l'an II (1793-1794)
en papier gaufré polychrome centré d'une allégorie de la Raison gravée dans un médaillon en pomponne.
D. 6 cm
Deux cocardes tricolores en taffetas de soie, dont une de l'an II et un écusson révolutionnaire en laine écarlate en forme de c ur inscrit " Liberté " avec un bonnet phrygien.
Dans des cadres ronds. Epoque révolutionnaire.
D. 9, 5 et 6 cm
- Lot de 4 cocardes tricolores,
dont deux pour coiffe, une brodée sous verre pour femme (?).
Epoque révolutionnaire et moderne.
D. 3, 4, 9 et 10,5 cm
* Source et infos complémentaires : Giquello & Associés - Vente Révolution !, Paris Drouot, 21 janvier 2023
L'ordre des couleurs est aléatoire : j'ai renoncé à comprendre pourquoi ? Voir nos précédents messages...
- Lot de 2 cocardes d'époque révolutionnaire pour coiffe,
en taffetas de soie, l'une blanche utilisée par l'Armée Catholique et Royale de Vendée, l'autre tricolore utilisée par les députés, officiers de la Garde nationale et autres membres de l'autorité républicaine.
Dans un cadre, sur fond de tissu tricolore. H. 17 x L. 28,5 cm (cadre)
- Serment fédératif du 14 juillet 1790
Encadrement contenant le procès-verbal du Serment fédératif de la Confédération des Français, avec un ruban et une cocarde tricolores, destiné à un garde national. Circa 1790.
H. 21 x L. 14 cm
- Cocarde de femme portée aux fêtes révolutionnaires de l'an II (1793-1794)
en papier gaufré polychrome centré d'une allégorie de la Raison gravée dans un médaillon en pomponne.
D. 6 cm
Deux cocardes tricolores en taffetas de soie, dont une de l'an II et un écusson révolutionnaire en laine écarlate en forme de c ur inscrit " Liberté " avec un bonnet phrygien.
Dans des cadres ronds. Epoque révolutionnaire.
D. 9, 5 et 6 cm
- Lot de 4 cocardes tricolores,
dont deux pour coiffe, une brodée sous verre pour femme (?).
Epoque révolutionnaire et moderne.
D. 3, 4, 9 et 10,5 cm
* Source et infos complémentaires : Giquello & Associés - Vente Révolution !, Paris Drouot, 21 janvier 2023
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Cocarde blanche et cocardes tricolores de la Révolution
Bleu-blanc-rouge
Hier, 17 juillet, le roi accrocha à son chapeau en souriant la cocarde tricolore que lui a tendue le maire de Paris, Bailly.
Aujourd'hui une chanson court les rues :
J'admire la variété
De ces rubans, de cette aigrette
Dont le citoyen exalté
Embellit de l'égalité,
Une cocarde est sa marotte;
Le Savoyard marche à côté
Du gentilhomme qu'il décrotte.
Des fléaux de la nation
Pour chasser la horde funeste,
Il n'a fallu que l'union
Du bleu, du rouge et du céleste;
Le blanc annonce la candeur
D'âme vraiment républicaine;
Le bleu fait présager au coeur
Une existence plus sereine.
Reste le rouge, mais comment
Lui trouverai-je une origine ?
M'y voici, c'est que sûrement,
Les fleurs viendront après l'épine .
( Chronique de la Révolution. Larousse . )
Hier, 17 juillet, le roi accrocha à son chapeau en souriant la cocarde tricolore que lui a tendue le maire de Paris, Bailly.
Aujourd'hui une chanson court les rues :
J'admire la variété
De ces rubans, de cette aigrette
Dont le citoyen exalté
Embellit de l'égalité,
Une cocarde est sa marotte;
Le Savoyard marche à côté
Du gentilhomme qu'il décrotte.
Des fléaux de la nation
Pour chasser la horde funeste,
Il n'a fallu que l'union
Du bleu, du rouge et du céleste;
Le blanc annonce la candeur
D'âme vraiment républicaine;
Le bleu fait présager au coeur
Une existence plus sereine.
Reste le rouge, mais comment
Lui trouverai-je une origine ?
M'y voici, c'est que sûrement,
Les fleurs viendront après l'épine .
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Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cocarde blanche et cocardes tricolores de la Révolution
Présentée au public à l'occasion de l'exposition en cours au domaine de Vizille : Se vêtir sous la Révolution française (1789-1804)
Enseigne de cabaret : Au nom de la Loi
Toile sur carton, vers 1792
Inscription peinte : AU NOM DE LA LOI / il est defen / du d'entrer / SANS COCARDE / et / d'emploier [sic] ici d'autre qua / lification que celle de / CITOYEN / ON TIENT LE TABAC RAPE
Images : Département de l'Isère, Musée de la Révolution française
Cette enseigne intérieure d'un cabaret rappelle aux consommateurs deux lois de 1792 :
- Celle du 8 juillet 1792, avec laquelle l’Assemblée législative rend le port de la cocarde obligatoire pour les hommes. Pour les femmes, il faudra attendre le 21 septembre 1793. Le refus de porter la cocarde rend suspect la personne et peut lui valoir huit jours de prison. Après Thermidor, le port de la cocarde s'amenuise, même s'il est théoriquement obligatoire au moins jusqu'en 1796 !
- La loi du 21 septembre 1792, avec laquelle la Convention ordonne que l’appellation de “monsieur” soit remplacée par celle de “citoyen”.
Et à quelques jours de la Fête nationale, j'en profite pour publier ici une rare cocarde de 1789, de celles des journées d'émeute ayant précédé la prise de la Bastille :
Cocarde des journées d'émeute ayant précédé la prise de la Bastille
France, 1789
Cocarde formée d'un ruban de soie rouge froncé avec un nœud en ruban de soie verte et liserés blancs
Images : Département de l'Isère, Musée de la Révolution française
Enseigne de cabaret : Au nom de la Loi
Toile sur carton, vers 1792
Inscription peinte : AU NOM DE LA LOI / il est defen / du d'entrer / SANS COCARDE / et / d'emploier [sic] ici d'autre qua / lification que celle de / CITOYEN / ON TIENT LE TABAC RAPE
Images : Département de l'Isère, Musée de la Révolution française
Cette enseigne intérieure d'un cabaret rappelle aux consommateurs deux lois de 1792 :
- Celle du 8 juillet 1792, avec laquelle l’Assemblée législative rend le port de la cocarde obligatoire pour les hommes. Pour les femmes, il faudra attendre le 21 septembre 1793. Le refus de porter la cocarde rend suspect la personne et peut lui valoir huit jours de prison. Après Thermidor, le port de la cocarde s'amenuise, même s'il est théoriquement obligatoire au moins jusqu'en 1796 !
- La loi du 21 septembre 1792, avec laquelle la Convention ordonne que l’appellation de “monsieur” soit remplacée par celle de “citoyen”.
Et à quelques jours de la Fête nationale, j'en profite pour publier ici une rare cocarde de 1789, de celles des journées d'émeute ayant précédé la prise de la Bastille :
Cocarde des journées d'émeute ayant précédé la prise de la Bastille
France, 1789
Cocarde formée d'un ruban de soie rouge froncé avec un nœud en ruban de soie verte et liserés blancs
Images : Département de l'Isère, Musée de la Révolution française
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