Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné. De Ariane James-Sarazin
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Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné. De Ariane James-Sarazin
Pour les amateurs, vient de paraître...
Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné
De Ariane James-Sarazin
1 408 pages (plus de 1000 illustrations)
Tome 1 : L'homme et son art
Tome 2 : Catalogue raisonné
Présentation :
L'œuvre du portraitiste des rois de France et de l’immense artiste qu’était Hyacinthe Rigaud (Perpignan, 1659 – Paris, 1743) n’avait jamais fait l’objet d’un catalogue raisonné, ni d’une monographie exhaustive et parfaitement documentée.
Cet ouvrage, fruit d’un travail minutieux et rigoureux de plusieurs années de recherches, se compose de deux volumes.
Dans le premier, Ariane James Sarazin retrace la vie et la carrière de Rigaud. Elle étudie méthodiquement sa clientèle et ses commanditaires. Un regard synthétique et magistral est porté sur ses processus de création et, au fil des pages, se dévoile une remarquable analyse son oeuvre et son évolution, dans le contexte du Grand Siècle finissant et de celui, naissant, des Lumières.
Le second volume répertorie plus de 1 500 numéros commentés et organisés chronologiquement. Peintures, dessins, répliques, copies et gravures permettent d’appréhender, tout au long de cet œuvre foisonnant, bien des aspects méconnus du portraitiste de prédilection des élites européennes.
De nombreuses annexes complètent cette somme d’érudition et de sensibilité : chronologie, généalogies, dictionnaire des élèves et collaborateurs, aperçu de la fortune critique, table de concordance avec l’édition des livres de comptes de Joseph Roman en 1919, état des sources, bibliographie, etc.
Marqueur de l’évolution de la mode et des textiles, révélateur des intrigues de Cour, objet du paraître social, symbole de l’image royale, l’art du portrait, miroir des enjeux d’une époque, offre aussi une mine d’informations aux disciplines connexes de l’histoire et de l’histoire de l’art.
Porté par une langue claire et accessible, illustré par de magnifiques détails, l’ouvrage écrit par Ariane James- Sarazin avec la collaboration de Jean Yves Sarazin constitue un outil indispensable aux amateurs d’art exigeants et passionnés. Ils y trouveront l’étude la plus riche jamais publiée sur le peintre par excellence de l’Histoire de France.
Préface : Pierre Rosenberg,de l’Académie française
Avant-propos : Dominique Brême
Portrait de Jean-Baptiste Monginot
Par Hyacinthe Rigaud, 1688
Collection privée
Portrait de Charlotte-Élisabeth de Bavière, princesse Palatine
Par Hyacinthe Rigaud et atelier, 1713
Photo : Domaine et Château de Versailles
Portrait de Louis XV
Par Hyacinthe Rigaud, 1721
Photo : Patrimonio Nacional, Madrid
Femme inconnue, dite La menaceuse
Par Hacynthe Rigaud, 1709
Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné
De Ariane James-Sarazin
1 408 pages (plus de 1000 illustrations)
Tome 1 : L'homme et son art
Tome 2 : Catalogue raisonné
Présentation :
L'œuvre du portraitiste des rois de France et de l’immense artiste qu’était Hyacinthe Rigaud (Perpignan, 1659 – Paris, 1743) n’avait jamais fait l’objet d’un catalogue raisonné, ni d’une monographie exhaustive et parfaitement documentée.
Cet ouvrage, fruit d’un travail minutieux et rigoureux de plusieurs années de recherches, se compose de deux volumes.
Dans le premier, Ariane James Sarazin retrace la vie et la carrière de Rigaud. Elle étudie méthodiquement sa clientèle et ses commanditaires. Un regard synthétique et magistral est porté sur ses processus de création et, au fil des pages, se dévoile une remarquable analyse son oeuvre et son évolution, dans le contexte du Grand Siècle finissant et de celui, naissant, des Lumières.
Le second volume répertorie plus de 1 500 numéros commentés et organisés chronologiquement. Peintures, dessins, répliques, copies et gravures permettent d’appréhender, tout au long de cet œuvre foisonnant, bien des aspects méconnus du portraitiste de prédilection des élites européennes.
De nombreuses annexes complètent cette somme d’érudition et de sensibilité : chronologie, généalogies, dictionnaire des élèves et collaborateurs, aperçu de la fortune critique, table de concordance avec l’édition des livres de comptes de Joseph Roman en 1919, état des sources, bibliographie, etc.
Marqueur de l’évolution de la mode et des textiles, révélateur des intrigues de Cour, objet du paraître social, symbole de l’image royale, l’art du portrait, miroir des enjeux d’une époque, offre aussi une mine d’informations aux disciplines connexes de l’histoire et de l’histoire de l’art.
Porté par une langue claire et accessible, illustré par de magnifiques détails, l’ouvrage écrit par Ariane James- Sarazin avec la collaboration de Jean Yves Sarazin constitue un outil indispensable aux amateurs d’art exigeants et passionnés. Ils y trouveront l’étude la plus riche jamais publiée sur le peintre par excellence de l’Histoire de France.
Préface : Pierre Rosenberg,de l’Académie française
Avant-propos : Dominique Brême
________
Portrait de Jean-Baptiste Monginot
Par Hyacinthe Rigaud, 1688
Collection privée
Portrait de Charlotte-Élisabeth de Bavière, princesse Palatine
Par Hyacinthe Rigaud et atelier, 1713
Photo : Domaine et Château de Versailles
Portrait de Louis XV
Par Hyacinthe Rigaud, 1721
Photo : Patrimonio Nacional, Madrid
Femme inconnue, dite La menaceuse
Par Hacynthe Rigaud, 1709
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné. De Ariane James-Sarazin
Il existe décidément des portraits de Louis XV en tenue de sacre à tous les âges
Je découvre celui-là ... boudoi30
Bien à vous.
Je découvre celui-là ... boudoi30
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné. De Ariane James-Sarazin
Oui, il s'agit d'un tryptique.
Wikipédia le présente, je cite (extraits) :
Louis XV obtint trois portraits successifs du pinceau de Rigaud.
On suit l'évolution des traits du jeune monarque avant que son goût pour l'intime ne le fasse s'orienter vers des portraits plus modestes, plus en accord avec son goût pour les salons intimes et familiaux.
1) C’est en septembre 1715, dans son atelier, soit quelques jours seulement après le décès de Louis XIV survenu le 1er septembre de la même année, que Hyacinthe Rigaud achève de transcrire les traits du jeune Louis XV qui avait posé pour lui à Versailles quelque temps plus tôt, à la demande du Régent.
Grâce à un ordre écrit daté du 18 août 1716, le jeune roi fait alors signifier au prieur de Saint-Denis de fournir à l’artiste les ornements royaux conservés au sein de l’abbaye, pour qu’il puisse achever le portrait, au calme dans son atelier.
Louis XV à l'âge de cinq ans
De Hyacinthe Rigaud (et atelier) - 1716 à 1724
Photo : Metropolitan Museum
Le Nouveau Mercure de France de juin 1717 se fait l’écho d’ailleurs du succès de cette effigie :
« Le portrait du roi, que le sieur Rigaud avoit commencé dès le mois de septembre 1715 et qu’il n’a fini que depuis quelques jours, fut présenté, le 7 juin 1717, par ce peintre célèbre à Monseigneur de duc Régent. On le porta, le 10, à Sa Majesté, qui parut fort aise de le trouver dans son cabinet parce qu’il est très beau et très ressemblant ».
Les 24 exemplaires qui sont commandés par l’administration des Bâtiments du roi entre 1716 et 1721, sous des formes diverses, attestent du succès de cette représentation, formidablement virtuose et tout à fait attendrissante d’un enfant dont la beauté était universellement reconnue.
2) Fort des 8 000 livres qu’il reçoit pour cette commande, Rigaud double la somme dès 1721 pour un second portrait du monarque, dans lequel le jeune roi, debout, tient tête au souvenir hiératique de son aïeul.
Sa localisation madrilène s’explique par le fait que l'œuvre était destinée à être envoyée en Espagne, commandée par Philippe V.
Portrait de Louis XV à l'âge de onze ans
Par Hyacinthe Rigaud, 1721
Photo : Patrimonio Nacional, Madrid
En effet, malgré la courte guerre de 1719 entre les deux nations, la France et l’Espagne avaient résolu de s’unir par un accord signé le 1er avril 1721. Le nouveau portrait du jeune Louis XV est ainsi destiné à sceller cette entente. Louis XV a onze ans et sa cousine germaine, Marie-Anne Victoire, deux.
Alors que le maréchal de Villeroy suggère au jeune roi larmoyant de consentir de bonne grâce à cette union, le Régent écrit le 20 septembre 1721 à Philippe V et à la reine Élisabeth Farnèse pour leur signifier l’acceptation qui sera finalement de courte durée.
3) Lorsque Rigaud est à nouveau sollicité par la cour, en 1727, il demande sans sourciller les 15 000 livres qui verront la naissance du troisième portrait de Louis XV.
« J’apprends que M. Rigaud fait le portrait du Roy et que Sa Majesté a la bonté de luy donner du temps » témoigne Nicolas Vleughels, dans une lettre au duc d’Antin, datée du 7 avril 1729.
L'artiste avait d’ailleurs entamé son « habillement », accompagné du décorum au début de l’été 1729, comme le prouve la lettre de cachet du 25 juin au prieur de Saint-Denis, lui ordonnant de prêter à Rigaud les insignes royaux pour les reproduire dans le portrait.
Portrait de Louis XV à l'âge de dix-sept ans
De Hyacinthe Rigaud, 1727-1729
Photo : Versailles, Musée national du château
Wikipédia le présente, je cite (extraits) :
Louis XV obtint trois portraits successifs du pinceau de Rigaud.
On suit l'évolution des traits du jeune monarque avant que son goût pour l'intime ne le fasse s'orienter vers des portraits plus modestes, plus en accord avec son goût pour les salons intimes et familiaux.
1) C’est en septembre 1715, dans son atelier, soit quelques jours seulement après le décès de Louis XIV survenu le 1er septembre de la même année, que Hyacinthe Rigaud achève de transcrire les traits du jeune Louis XV qui avait posé pour lui à Versailles quelque temps plus tôt, à la demande du Régent.
Grâce à un ordre écrit daté du 18 août 1716, le jeune roi fait alors signifier au prieur de Saint-Denis de fournir à l’artiste les ornements royaux conservés au sein de l’abbaye, pour qu’il puisse achever le portrait, au calme dans son atelier.
Louis XV à l'âge de cinq ans
De Hyacinthe Rigaud (et atelier) - 1716 à 1724
Photo : Metropolitan Museum
Le Nouveau Mercure de France de juin 1717 se fait l’écho d’ailleurs du succès de cette effigie :
« Le portrait du roi, que le sieur Rigaud avoit commencé dès le mois de septembre 1715 et qu’il n’a fini que depuis quelques jours, fut présenté, le 7 juin 1717, par ce peintre célèbre à Monseigneur de duc Régent. On le porta, le 10, à Sa Majesté, qui parut fort aise de le trouver dans son cabinet parce qu’il est très beau et très ressemblant ».
Les 24 exemplaires qui sont commandés par l’administration des Bâtiments du roi entre 1716 et 1721, sous des formes diverses, attestent du succès de cette représentation, formidablement virtuose et tout à fait attendrissante d’un enfant dont la beauté était universellement reconnue.
2) Fort des 8 000 livres qu’il reçoit pour cette commande, Rigaud double la somme dès 1721 pour un second portrait du monarque, dans lequel le jeune roi, debout, tient tête au souvenir hiératique de son aïeul.
Sa localisation madrilène s’explique par le fait que l'œuvre était destinée à être envoyée en Espagne, commandée par Philippe V.
Portrait de Louis XV à l'âge de onze ans
Par Hyacinthe Rigaud, 1721
Photo : Patrimonio Nacional, Madrid
En effet, malgré la courte guerre de 1719 entre les deux nations, la France et l’Espagne avaient résolu de s’unir par un accord signé le 1er avril 1721. Le nouveau portrait du jeune Louis XV est ainsi destiné à sceller cette entente. Louis XV a onze ans et sa cousine germaine, Marie-Anne Victoire, deux.
Alors que le maréchal de Villeroy suggère au jeune roi larmoyant de consentir de bonne grâce à cette union, le Régent écrit le 20 septembre 1721 à Philippe V et à la reine Élisabeth Farnèse pour leur signifier l’acceptation qui sera finalement de courte durée.
3) Lorsque Rigaud est à nouveau sollicité par la cour, en 1727, il demande sans sourciller les 15 000 livres qui verront la naissance du troisième portrait de Louis XV.
« J’apprends que M. Rigaud fait le portrait du Roy et que Sa Majesté a la bonté de luy donner du temps » témoigne Nicolas Vleughels, dans une lettre au duc d’Antin, datée du 7 avril 1729.
L'artiste avait d’ailleurs entamé son « habillement », accompagné du décorum au début de l’été 1729, comme le prouve la lettre de cachet du 25 juin au prieur de Saint-Denis, lui ordonnant de prêter à Rigaud les insignes royaux pour les reproduire dans le portrait.
Portrait de Louis XV à l'âge de dix-sept ans
De Hyacinthe Rigaud, 1727-1729
Photo : Versailles, Musée national du château
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Hyacinthe Rigaud : le catalogue raisonné. De Ariane James-Sarazin
Rigaud aurait eu tort de se passer d'un tel modèle : Louis XV est magnifique sous son pinceau boudoi30
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
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