Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
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Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Quelques photos et gravures représentant la conciergerie, glanées dans le livre de Reiset (Journal de Madame Eloffe).
Fenêtre du cachot de la reine, à droite dans l'angle au rez-de-chaussée :
La fontaine dans laquelle Rosalie lavait le linge de Marie-Antoinette :
Le couloir menant vers le greffe :
Les escaliers que la reine a empruntés pour prendre la charrette :
La cour du May - porte par laquelle la reine est sortie pour aller à l'échafaud :
Fenêtre du cachot de la reine, à droite dans l'angle au rez-de-chaussée :
La fontaine dans laquelle Rosalie lavait le linge de Marie-Antoinette :
Le couloir menant vers le greffe :
Les escaliers que la reine a empruntés pour prendre la charrette :
La cour du May - porte par laquelle la reine est sortie pour aller à l'échafaud :
cosmo- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Ces photos sont toutes impressionnantes ! Surtout la première.
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Les escaliers menant à la cour du May, que la reine a empruntés pour monter sur la charrette menaient jusque récemment... à la buvette du Palais de justice.
La société qui exploite la buvette vient néanmoins d'annoncer sa fermeture, au grand désespoir de l'ensemble du personnel judiciaire...
La société qui exploite la buvette vient néanmoins d'annoncer sa fermeture, au grand désespoir de l'ensemble du personnel judiciaire...
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Ces images de l'ancienne Conciergerie me font mal, cher Cosmo. Mais c'est intéressant de les voir, donc je vous remercie – vous postez toujours de belles photos, même des choses qui nous montrent la laideur de la condition humaine.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
J'aime voir cette bâtisse, mais je n'aime pas y pénétrer... Dommage que les révolutionnaires l'aient salie !!! :::!!!ùùù^^^^: :::!!!ùùù^^^^::::!!!ùùù^^^^:
C'est un crève coeur... J'aime l'architecture du bâtiment qui est très belle !!! L'horloge est magnifique et a été superbement restaurée... boudoi30 boudoi30 boudoi30
C'est un crève coeur... J'aime l'architecture du bâtiment qui est très belle !!! L'horloge est magnifique et a été superbement restaurée... boudoi30 boudoi30 boudoi30
WIKI a écrit:L’horloge
En 1370, elle accueillit la première horloge publique à Paris, construite par Henri de Vic, horloger lorrain. En 1371, la tour de l'Horloge du palais de la Cité fut dotée d'une cloche en argent. En 1418, la municipalité réclama que l'horloge comportât un cadran extérieur « pour que les habitants de la ville puissent régler leurs affaires de jour comme de nuit ». En 1472, d'importantes restaurations du cadran furent faites par Philippe Brille. En 1585, Henri III fit mettre en place un nouveau cadran, dont l'encadrement fut réalisé par le sculpteur Germain Pilon qui furent restaurées en 1685. Les grandes figures allégoriques représentant la Loi et la Justice, bûchées sous la Révolution, furent à nouveau restaurées en 1852 puis en 1909, dates apparaissant au bas du cadran.
L'horloge est encadrée de deux grandes figures allégoriques qui représentent la Loi et la Justice.
Deux plaques posées au-dessus et au-dessous de l'horloge portent des inscriptions latines :
en haut : « Celui qui lui a déjà donné deux couronnes lui en donnera une troisième », allusion aux couronnes de Pologne et de France portée par son contemporain le roi Henri III ;
en bas : « Cette machine qui fait aux heures douze parts si justes enseigne à protéger la Justice et à défendre les lois ».
Le cadran actuel, est de forme carrée, d'un diamètre d'un mètre et demi et est orné au centre de rayons flamboyants et dorés ; il est placé sur le manteau royal de la France au fond d'azur fleurdelisé.
Les aiguilles en cuivre repoussé et bronzé, la grande en fer de lance pour les minutes, la petite terminée en fleur de lis et prolongée par une contre-aiguille terminée par un croissant pour les heures, évoluent sur des chiffres romains colorés en relief sur la pierre.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Quelle splendeur en effet ! boudoi30
Cette horloge semble régner sur le temps du monde...
Bien à vous.
Cette horloge semble régner sur le temps du monde...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Oui, je suis bien d'accord avec toi Majesté !!! boudoi30 boudoi30 boudoi30
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Oui, l'horloge est magnifique - je l'ai toujours admirée. Quelle belle restauration!
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
C'est pareil : je ne peux pas passer sans m'arrêter et l'admirer !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Plan de la conciergerie au temps de la Terreur :
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/histgeo/paris/concier1.html
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/JMonnet/histgeo/paris/concier1.html
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
La partie basse de la conciergerie était réservée à la garde royale et aux nombreux personnels tels que clercs, officiers et domestiques, soit environ 2000 personnes.
1. Salle des gens d'armes
2. Pavillon des cuisines
3. Salle des Gardes
4. Rue de Paris
5. Couloir des prisonniers
6. Chapelle dite des girondins
7. Chapelle commémorative de Marie-Antoinette
8. Cour des femmes
9. Cellule de Marie-Antoinette
Bureau du greffier :
Le greffier était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation.
Salle du concierge :
Le responsable de la conciergerie portait le titre de gardien ou concierge. La prison hébergea jusqu'à 800 prisionniers ce qui rendait son rôle difficile.
Il veillait à la sécurité, salubrité et à l'approvisionnement de la prison, et avait la charge de la distribution de la nourriture.
Responsable de la direction des la prison, il dirigeait une équipe de géôliers et de porte-clefs, accompagnés de redoutables molosses.
Salle de la toilette :
La salle de la toilette était la celle les aides du bourreau préparaient les condamnés à mort. C'est là que les condamnées remettaient les derniers objets en leur possession, puis on leur liait les mains derrière le dos, on les tondait à ras la nuque et on échancrait largement le col de leur chemise. Ensuite on les dirigeait vers la Cour du Mai où les attendaient les charrettes qui devaient les conduire la guillotine.
La cour des femmes :
La cour des femmes, entourée par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient leurs repas et le "coin des douze" dit des derniers adieux, endroit où les condamnés par groupe de douze attendaient la charrette pour l'échafaud.
La chapelle des girondins :
La chapelle des girondins doit son nom aux Girondins qui y passèrent leur dernière nuit autour d'une table de banquet, à côté du corps de leur compagnon Dufriche Valazé qui s'était poignardé en entandant la sentence du tribunal. La tribune en surplomb grillagée accueillait les femmes.
Le choeur de la chapelle des girondins :
Le drap noir est frappé aux armes de Marie-Antoinette.
http://photos.piganl.net/2011/conciergerie/conciergerie.php
1. Salle des gens d'armes
2. Pavillon des cuisines
3. Salle des Gardes
4. Rue de Paris
5. Couloir des prisonniers
6. Chapelle dite des girondins
7. Chapelle commémorative de Marie-Antoinette
8. Cour des femmes
9. Cellule de Marie-Antoinette
Bureau du greffier :
Le greffier était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation.
Salle du concierge :
Le responsable de la conciergerie portait le titre de gardien ou concierge. La prison hébergea jusqu'à 800 prisionniers ce qui rendait son rôle difficile.
Il veillait à la sécurité, salubrité et à l'approvisionnement de la prison, et avait la charge de la distribution de la nourriture.
Responsable de la direction des la prison, il dirigeait une équipe de géôliers et de porte-clefs, accompagnés de redoutables molosses.
Salle de la toilette :
La salle de la toilette était la celle les aides du bourreau préparaient les condamnés à mort. C'est là que les condamnées remettaient les derniers objets en leur possession, puis on leur liait les mains derrière le dos, on les tondait à ras la nuque et on échancrait largement le col de leur chemise. Ensuite on les dirigeait vers la Cour du Mai où les attendaient les charrettes qui devaient les conduire la guillotine.
La cour des femmes :
La cour des femmes, entourée par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient leurs repas et le "coin des douze" dit des derniers adieux, endroit où les condamnés par groupe de douze attendaient la charrette pour l'échafaud.
La chapelle des girondins :
La chapelle des girondins doit son nom aux Girondins qui y passèrent leur dernière nuit autour d'une table de banquet, à côté du corps de leur compagnon Dufriche Valazé qui s'était poignardé en entandant la sentence du tribunal. La tribune en surplomb grillagée accueillait les femmes.
Le choeur de la chapelle des girondins :
Le drap noir est frappé aux armes de Marie-Antoinette.
http://photos.piganl.net/2011/conciergerie/conciergerie.php
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Le cellule reconstituée de Marie-Antoinette :
La première cellule de Marie-Antoinette fut installée dans l’ancienne chambre de réunion des guichetiers (une cellule humide composée d’un lit de sangle avec deux matelas, d’un fauteuil en canne, de deux chaises et d’une table) donnant sur la cour des femmes par une étroite fenêtre. Après une tentative d’évasion, Marie-Antoinette fut transférée dans la deuxième cellule. La reconstitution de la cellule de la reine a été faite pour une moitié sur l’authentique cellule et pour l’autre moitié sur la travée contiguë à l’est.
La seconde cellule de Marie-Antoinette est située à côté de la petite chapelle royale. La cellule fut coupée en deux par une cloison de planches avec un paravent qui la séparait des gendarmes assurant sa surveillance. Louis XVIII fit ériger à l’endroit même de la cellule de la reine, qui fut coupée par un mur, une chapelle. La moitié ouest fut réunie à la chapelle par un local où la tradition situe les dernières heures de Maximilien de Robespierre.
Seconde cellule de Marie-Antoinette :
Photos anciennes de la chapelle commémorative, située à l'emplacement de la seconde cellule de Marie-Antoinette :
La première cellule de Marie-Antoinette fut installée dans l’ancienne chambre de réunion des guichetiers (une cellule humide composée d’un lit de sangle avec deux matelas, d’un fauteuil en canne, de deux chaises et d’une table) donnant sur la cour des femmes par une étroite fenêtre. Après une tentative d’évasion, Marie-Antoinette fut transférée dans la deuxième cellule. La reconstitution de la cellule de la reine a été faite pour une moitié sur l’authentique cellule et pour l’autre moitié sur la travée contiguë à l’est.
La seconde cellule de Marie-Antoinette est située à côté de la petite chapelle royale. La cellule fut coupée en deux par une cloison de planches avec un paravent qui la séparait des gendarmes assurant sa surveillance. Louis XVIII fit ériger à l’endroit même de la cellule de la reine, qui fut coupée par un mur, une chapelle. La moitié ouest fut réunie à la chapelle par un local où la tradition situe les dernières heures de Maximilien de Robespierre.
Seconde cellule de Marie-Antoinette :
Photos anciennes de la chapelle commémorative, située à l'emplacement de la seconde cellule de Marie-Antoinette :
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Au premier étage de la conciergerie, on trouve :
a. La salle des condamnés
b. Les pailleux
c. La pistole
d. Une celulle individuelle
Le traitement des détenus variait sensiblement en fonction de leurs ressources financières. Ainsi les "pailleux", misérables sans le sou, partageaient un espace sans lumière où grouillaient les rats et la vermine.
Ceux qui pouvaient acquitter quelques pistoles étaient logés à quatre ou cinq dans une cellule équipée de lits à sangles.
Enfin, les prisonniers de marque bénéficiaient d'une celulle individuelle et meublée dans laquelle ils pouvaient se faire servir des repas.
Les pailleux :
La pistole :
Cellule individuelle :
a. La salle des condamnés
b. Les pailleux
c. La pistole
d. Une celulle individuelle
Le traitement des détenus variait sensiblement en fonction de leurs ressources financières. Ainsi les "pailleux", misérables sans le sou, partageaient un espace sans lumière où grouillaient les rats et la vermine.
Ceux qui pouvaient acquitter quelques pistoles étaient logés à quatre ou cinq dans une cellule équipée de lits à sangles.
Enfin, les prisonniers de marque bénéficiaient d'une celulle individuelle et meublée dans laquelle ils pouvaient se faire servir des repas.
Les pailleux :
La pistole :
Cellule individuelle :
Invité- Invité
Marie-Antoinette. Combien de cellules à la Conciergerie ?
Ce changement de cellule est ou serait provoqué par l'Affaire de l'Oeillet: huit jours plus tard, le 11 septembre 1793, six administrateurs de police se transportaient à la Conciergerie "à effet d'y choisir un local pour la détention de la Veuve Capet, autre que celui où elle est maintenant détenue".Cosmo a écrit:La cellule reconstituée de Marie-Antoinette :
La première cellule de Marie-Antoinette fut installée dans l’ancienne chambre de réunion des guichetiers (une cellule humide composée d’un lit de sangle avec deux matelas, d’un fauteuil en canne, de deux chaises et d’une table) donnant sur la cour des femmes par une étroite fenêtre. Après une tentative d’évasion, Marie-Antoinette fut transférée dans la deuxième cellule. La reconstitution de la cellule de la reine a été faite pour une moitié sur l’authentique cellule et pour l’autre moitié sur la travée contiguë à l’est.
La seconde cellule de Marie-Antoinette est située à côté de la petite chapelle royale. La cellule fut coupée en deux par une cloison de planches avec un paravent qui la séparait des gendarmes assurant sa surveillance. Louis XVIII fit ériger à l’endroit même de la cellule de la reine, qui fut coupée par un mur, une chapelle. La moitié ouest fut réunie à la chapelle par un local où la tradition situe les dernières heures de Maximilien de Robespierre.
Seconde cellule de Marie-Antoinette :
En 1863, Compardon publie un texte , Marie-Antoinette à la Conciergerie: pièces originales, qui va semer le trouble parmi les historiens et faire naître l'hypothèse des deux cachots.
Voici le passage principal de ce texte :
"(Nous administrateurs) y étant arrivés et après avoir vu toutes les chambres qui en dépendent, nous nous sommes arrêtés à la chambre où est déposée la pharmacie du Citoyen Guillaume-Jacques-Antoine Lacour, pharmacien de ladite prison; en conséquence avons choisi ce local pour servir de détention de ladite Veuve Capet; au moyen de quoi arrêtons (...) que la grande croisée qui donne sur la cour des femmes sera bouchée au moyen d'une taule (sic) d'une ligne d'épaisseur jusqu'au cinquième barreau de traverse , que le surplus de ladite croisée sera grillé de fer en maille très serrées, que quant à la seconde croisée ayant vue sur l'infirmerie, elle sera condamnée en totalité par le moyen d'une taule de la même épaisseur que celle cy dessus, que quant à la petite croisée ayant vue sur le corridor, elle sera bouchée entièrement en maçonnerie (...) qu'il sera en outre posé une seconde porte de forte épaisseur (...) qu'il sera mis à la porte qui existe deux verrouils (sic) à l'extérieur... etc. "
Ce texte prévoyant le transfert a fait croire à plusieurs auteurs dont les Goncourt et Gosselin Lenôtre que la Reine avait effectivement occupé deux cachots successifs. Ils ont été suivis en cela par plusieurs historieuns modernes.
Le fait n'est pourtant pas prouvé et se concilie fort mal avec les relations de la captivité antérieures à la publication du texte. G. Lenôtre s'est évertué à faire concorder la tradition et ce texte d'archives; selon lui le premier cachot correspondrait à la "salle du Conseil" qu'il est amené à situer près de l'ancien greffe, dans une salle affectée au XIXème siècle à la cantine de la prison et aujourd'hui partagée en deux bureaux non visitables.
Le deuxième cachot, correspondant à l'ancienne pharmacie du sieur Lacour seront donc celui que nous connaissons aujourd'hui et qui fut transformé en chapelle expiatoire sous la Restauration.
En cela , il contredit formellement les dires du témoin le plus ancien et le plus crédibles : Montjoye (1797), et il s'inscrit contre toute la tradition. Rappelons en effet que c'est la cellule contigüe à la chapelle qui était divisée en deux par une cloison et un paravent (jusque 1816) ; que c'est là que la tradition situe d'un côté la Reine, de l'autre les gendarmes. Cette cellule ne peut donc être la deuxième puisque l'on sait qu'après l'Affaire de l'Oeillet et le prétendu transfert, il n'y avait plus de gendarmes dans la cellule de la Reine (sauf , à nouveau dans les trois derniers jours).
Selon E. Courtois, Supplément à la notice historique sur le testament de la reine suivi (...) d'un procès historique sur sa prison à la conciergerie, 1817 : toujours est-il vrai qu'on eut le projet de la loger dans une chambre située au premier étage, et que l'on prépara même en y faisant boucher avec la plus grande solidité une fenêtre peu sûre. On ne fit cependant pas usage de cette pièce, parce que, les logements qui se trouvaient au-dessus n'appartenant pas au local de la conciergerie, on craignait que le plancher supérieur n'en fût ouvert pour faire évader la prisonnière.
Marie-Antoinette du Temple à la Conciergerie François Macé de Lépinay et Jacques Charles.
J'ai pourtant eu affaire à un des surveillants de la Conciergerie qui m'a indiqué que la première cellule de Marie-Antoinette se trouvait dans ce qui est ,à ce jour, un bureau, juste en face de l'escalier par lequel on monte à l'étage...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
La nuit , la neige avait écrit là où vous savez :
Deux cachots en effet, c'est ce que l'on lit dans Wiki :
La première cellule de Marie-Antoinette
La première cellule de Marie-Antoinette d'Autriche fut installée dans l'ancienne chambre de réunion des guichetiers (une cellule humide composée d'un lit de sangle, d'un fauteuil en canne, de deux chaises et d'une table) donnant sur la cour des femmes par une étroite fenêtre. Après une tentative d'évasion (voir Alexandre Gonsse de Rougeville), Marie-Antoinette fut transférée dans la deuxième cellule. (La reconstitution de la cellule de la reine a été faite pour une moitié sur l'authentique cellule et pour l'autre moitié sur la travée contiguë à l'est). Un paravent la séparait des gendarmes, assurant sa surveillance.
La seconde cellule de Marie-Antoinette
Située à côté de la petite chapelle royale. Louis XVIII de France fit ériger à l'endroit même de la cellule de la reine, qui fut coupée par un mur, une chapelle. La moitié ouest fut réunie à la chapelle par un local où la tradition situe les dernières heures de Maximilien de Robespierre.
Je cite maintenant Georges Poisson, Inspecteur Général des Musées de la ville de Paris, dans son « Paris au temps de la révolution », aux éditions Bonechi, l’année du bicentenaire.
"La reine fut d’abord enfermée dans une première cellule, proche de l’entrée, où le chevalier de Rougeville put lui faire passer un œillet contenant un billet lui annonçant qu’on préparait son évasion. Mais une imprudence de Marie-Antoinette fit découvrir la conspiration, et la prisonnière fut transférée le 14 septembre dans un autre cachot, sous une étroite surveillance diurne et nocturne.
(…)
Celui (le cachot) de Marie-Antoinette a malheureusement été défiguré sous la Restauration par sa transformation en chapelle commémorative. La porte a été déplacée, et on entre maintenant par l’emplacement du lit de la reine. L’autel s’adosse à un mur qui remplace la cloison légère qui séparait la cellule d’un réduit où des gendarmes se tenaient en permanence. Seul, le sol a gardé son aspect.
A côté subsiste le cachot où Robespierre passa ses dernières heures.
En haut, sur la dalle de marbre noir, est la dédicace latine composée par Louis XVIII :
Dans ce lieu, Marie-Antoinette-Jeanne d’Autriche, veuve de Louis XVI, après la mort de son époux, et l’enlèvement de ses enfants, fut jetée en prison et y demeura 76 jours dans l’anxiété, le deuil et l’abandon. Mais, appuyée sur son courage, elle se montra dans les fers comme sur le trône, plus grande que la fortune.
Condamnée à mort par des scélérats, au moment même du trépas, elle écrivit ici un éternel monument de piété, de courage et de toutes les vertus, le 16 octobre 1793.
Vous tous qui venez ici, adorez, admirez, priez.
La seconde inscription, gravée sur le soubassement de marbre blanc, comporte un court extrait de ce fameux testament rédigé par la reine. (…)
Malgré quelques déprédations en 1830, cette chapelle était encore bien conservée en 1846 lorsqu’elle fut visitée par Victor Hugo qui en laisse une étonnante description dans Choses vues. Visite à la Conciergerie, le 10 sept. 1846 :
Un moment après j’étais dans la chapelle qui a été le cachot. Si l’on eût vu là le pavé nu, la muraille nue, les barreaux au soupirail, le lit de sangle de la reine, et le lit de camp du gendarme et le paravent historique qui les séparait, c’eût été une émotion profonde et une impression inexprimable.
On y voyait un petit autel de bois qui eût fait une honte à une église de village, un mur badigeonné (en jaune, bien entendu), des vitraux de café turc, un plancher exhaussé faisant estrade et sur le mur deux ou trois abominables tableaux où le mauvais style de l’Empire luttait avec le mauvais goût de la Restauration.
L’entrée du cachot avait été remplacé par une archivolte percée dans le mur.
Le passage voûté par où la reine montait au tribunal avait été muré. Il y a un vandalisme respectueux plus révoltant encore que le vandalisme haineux, parce qu’il est niais. On ne voyait plus rien là de ce qui était sous les yeux de la reine, si ce n’est un peu de pavé que le plancher heureusement ne couvrait pas tout entier.
Ce pavé était un antique carrelage chevronné de briques scellées de champ et montrant le petit côté. Une chaise de paille posée sur l’estrade marquait la place où avait été le lit de la Reine.
En sortant de ce lieu vénérable profané par une piété bête, j’entrais dans une grande salle, qui avait été la prison des prêtres pendant la Terreur et dont on avait fait la chapelle de la Conciergerie.
C’était fort mesquin et fort laid, comme la chapelle-prison de la reine.
Sous le Second Empire il fut question de tout démolir, puis l’on renonça. La Troisième République repeignit les murs, enleva le mobilier et rouvrit la porte que Peyre avait masquée. Un siècle d’abandon commençait.
En 1988, à l’approche du bicentenaire de la Révolution , la cellule de Marie-Antoinette était devenue un lieu crasseux, hybride et incompréhensible.
(...)
La chapelle expiatoire voulue par Louis XVIII et réalisée par Peyre était encore, pour l’essentiel, conservée : les faux marbres présents sous la peinture moderne, pouvaient facilement être dégagés et restaurés.
Les tableaux et le mobilier dispersés pouvaient reprendre leur place en suivant les indications données par les plans de l’architecte."
Bien à vous.
Deux cachots en effet, c'est ce que l'on lit dans Wiki :
La première cellule de Marie-Antoinette
La première cellule de Marie-Antoinette d'Autriche fut installée dans l'ancienne chambre de réunion des guichetiers (une cellule humide composée d'un lit de sangle, d'un fauteuil en canne, de deux chaises et d'une table) donnant sur la cour des femmes par une étroite fenêtre. Après une tentative d'évasion (voir Alexandre Gonsse de Rougeville), Marie-Antoinette fut transférée dans la deuxième cellule. (La reconstitution de la cellule de la reine a été faite pour une moitié sur l'authentique cellule et pour l'autre moitié sur la travée contiguë à l'est). Un paravent la séparait des gendarmes, assurant sa surveillance.
La seconde cellule de Marie-Antoinette
Située à côté de la petite chapelle royale. Louis XVIII de France fit ériger à l'endroit même de la cellule de la reine, qui fut coupée par un mur, une chapelle. La moitié ouest fut réunie à la chapelle par un local où la tradition situe les dernières heures de Maximilien de Robespierre.
Je cite maintenant Georges Poisson, Inspecteur Général des Musées de la ville de Paris, dans son « Paris au temps de la révolution », aux éditions Bonechi, l’année du bicentenaire.
"La reine fut d’abord enfermée dans une première cellule, proche de l’entrée, où le chevalier de Rougeville put lui faire passer un œillet contenant un billet lui annonçant qu’on préparait son évasion. Mais une imprudence de Marie-Antoinette fit découvrir la conspiration, et la prisonnière fut transférée le 14 septembre dans un autre cachot, sous une étroite surveillance diurne et nocturne.
(…)
Celui (le cachot) de Marie-Antoinette a malheureusement été défiguré sous la Restauration par sa transformation en chapelle commémorative. La porte a été déplacée, et on entre maintenant par l’emplacement du lit de la reine. L’autel s’adosse à un mur qui remplace la cloison légère qui séparait la cellule d’un réduit où des gendarmes se tenaient en permanence. Seul, le sol a gardé son aspect.
A côté subsiste le cachot où Robespierre passa ses dernières heures.
En haut, sur la dalle de marbre noir, est la dédicace latine composée par Louis XVIII :
Dans ce lieu, Marie-Antoinette-Jeanne d’Autriche, veuve de Louis XVI, après la mort de son époux, et l’enlèvement de ses enfants, fut jetée en prison et y demeura 76 jours dans l’anxiété, le deuil et l’abandon. Mais, appuyée sur son courage, elle se montra dans les fers comme sur le trône, plus grande que la fortune.
Condamnée à mort par des scélérats, au moment même du trépas, elle écrivit ici un éternel monument de piété, de courage et de toutes les vertus, le 16 octobre 1793.
Vous tous qui venez ici, adorez, admirez, priez.
La seconde inscription, gravée sur le soubassement de marbre blanc, comporte un court extrait de ce fameux testament rédigé par la reine. (…)
Malgré quelques déprédations en 1830, cette chapelle était encore bien conservée en 1846 lorsqu’elle fut visitée par Victor Hugo qui en laisse une étonnante description dans Choses vues. Visite à la Conciergerie, le 10 sept. 1846 :
Un moment après j’étais dans la chapelle qui a été le cachot. Si l’on eût vu là le pavé nu, la muraille nue, les barreaux au soupirail, le lit de sangle de la reine, et le lit de camp du gendarme et le paravent historique qui les séparait, c’eût été une émotion profonde et une impression inexprimable.
On y voyait un petit autel de bois qui eût fait une honte à une église de village, un mur badigeonné (en jaune, bien entendu), des vitraux de café turc, un plancher exhaussé faisant estrade et sur le mur deux ou trois abominables tableaux où le mauvais style de l’Empire luttait avec le mauvais goût de la Restauration.
L’entrée du cachot avait été remplacé par une archivolte percée dans le mur.
Le passage voûté par où la reine montait au tribunal avait été muré. Il y a un vandalisme respectueux plus révoltant encore que le vandalisme haineux, parce qu’il est niais. On ne voyait plus rien là de ce qui était sous les yeux de la reine, si ce n’est un peu de pavé que le plancher heureusement ne couvrait pas tout entier.
Ce pavé était un antique carrelage chevronné de briques scellées de champ et montrant le petit côté. Une chaise de paille posée sur l’estrade marquait la place où avait été le lit de la Reine.
En sortant de ce lieu vénérable profané par une piété bête, j’entrais dans une grande salle, qui avait été la prison des prêtres pendant la Terreur et dont on avait fait la chapelle de la Conciergerie.
C’était fort mesquin et fort laid, comme la chapelle-prison de la reine.
Sous le Second Empire il fut question de tout démolir, puis l’on renonça. La Troisième République repeignit les murs, enleva le mobilier et rouvrit la porte que Peyre avait masquée. Un siècle d’abandon commençait.
En 1988, à l’approche du bicentenaire de la Révolution , la cellule de Marie-Antoinette était devenue un lieu crasseux, hybride et incompréhensible.
(...)
La chapelle expiatoire voulue par Louis XVIII et réalisée par Peyre était encore, pour l’essentiel, conservée : les faux marbres présents sous la peinture moderne, pouvaient facilement être dégagés et restaurés.
Les tableaux et le mobilier dispersés pouvaient reprendre leur place en suivant les indications données par les plans de l’architecte."
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Marie-Antoinette a écrit le 17 mai 2011, somewhere :
Depuis hier matin suite à une longue conversation avec MICHELLE SAPORI qu doit aller d'urgence se replonger dans les dossiers aux ARCHIVES NATIONALES !!!!!! nous avons un ZENORME PROBLEME !!!!!!!!
LA REINE a-t-elle été changée de cachot après l'affaire de l'oeillet ?????? ou a-t-elle toujours occupé celui que l'on appelle "le second cachot" soit la pièce près de la CHAPELLE DES GIRONDINS ?????????
et aussi après l'affaire , les gendarmes sont-ils restés en place dans la partie réservé à leur usage !!!!!! par contre Madame HAREL était partie !!!!!!!
MICHELLE a découvert de nouveaux documents qui ouvrent de nouvelles pistes !!!!!!!!!!!!!!
Je fouine depuis 24 heures dans mes livres, papiers, pour trouver de nouveaux plans surtout en comparant ceux très connus - LENOTRE - BELAICHE - HILLAIRET !!!!!!!!!et en regardant les lieux actuels !!!!!!!!!
ROUGEVILLE indique qu'il serait venu trois fois et les indications des portes et lieux situeraient dans le "second cachot".
Nous avons le coût des travaux, mais MICHELLE veut retrouver les factures et les paiements desdits travaux !!!!!!
Une hypothèse .... les travaux ont été envisagés mais le transfert n'a pas eu lieu !!!! et des travaux de renforcement de sécurité ont bien été exécutés sur les portes et fenêtres du seul cachot !!!!!!!!
Madame BAULT en 1816 écrit un petit mémoire se rapportant au service de son époux en remplacement de RICHARD !!!!!!!
Elle dit" je ne suis jamais entrée dans la chambre de la reine" !!!!!!!! nous ne sommes pas certains qu'elle soit présente journellement à la CONCIERGERIE car elle remplace dans ses fonctions de concierge son époux à LA FORCE (documents) mais il a avec lui sa fille !!!!! qui apportait les remèdes ordonnés pas le médecin au pharmacien à la Reine !!!!!!!!!! on imagine pas BAULT se promenant avec une tasse ou une fiole dans les couloirs !!!!!!! ce n'était pas le travail de ROSALIE !!!!!!!!!
La fille BAULT a repris les fonctions de Madame HAREL en ce qui concerne le linge de la Reine - MADAME HAREL avait regarni un jupon avec un ruban de soie (dépenses).....
Madame HAREL a émargé pour ses repas jusqu'au 11 septembre 1793 alors que les Administrateurs le 9 avaient demandé qu'elle prenne ses hardes - elle a couché pendant 41 jours dans la même pièce que la reine ... son lit était à côté du sien !!!!!!!
Par contre il semblerait qu'elle sortait pour son intimité et chercher de l'eau !!!!!!!!!! il en était de même pour les deux gendarmes qui dormaient sur des lits de camp derrière la cloison, mais sortaient pour les besoins !!!!!!!!
Je continue mon enquête !!!!!!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
Depuis hier matin suite à une longue conversation avec MICHELLE SAPORI qu doit aller d'urgence se replonger dans les dossiers aux ARCHIVES NATIONALES !!!!!! nous avons un ZENORME PROBLEME !!!!!!!!
LA REINE a-t-elle été changée de cachot après l'affaire de l'oeillet ?????? ou a-t-elle toujours occupé celui que l'on appelle "le second cachot" soit la pièce près de la CHAPELLE DES GIRONDINS ?????????
et aussi après l'affaire , les gendarmes sont-ils restés en place dans la partie réservé à leur usage !!!!!! par contre Madame HAREL était partie !!!!!!!
MICHELLE a découvert de nouveaux documents qui ouvrent de nouvelles pistes !!!!!!!!!!!!!!
Je fouine depuis 24 heures dans mes livres, papiers, pour trouver de nouveaux plans surtout en comparant ceux très connus - LENOTRE - BELAICHE - HILLAIRET !!!!!!!!!et en regardant les lieux actuels !!!!!!!!!
ROUGEVILLE indique qu'il serait venu trois fois et les indications des portes et lieux situeraient dans le "second cachot".
Nous avons le coût des travaux, mais MICHELLE veut retrouver les factures et les paiements desdits travaux !!!!!!
Une hypothèse .... les travaux ont été envisagés mais le transfert n'a pas eu lieu !!!! et des travaux de renforcement de sécurité ont bien été exécutés sur les portes et fenêtres du seul cachot !!!!!!!!
Madame BAULT en 1816 écrit un petit mémoire se rapportant au service de son époux en remplacement de RICHARD !!!!!!!
Elle dit" je ne suis jamais entrée dans la chambre de la reine" !!!!!!!! nous ne sommes pas certains qu'elle soit présente journellement à la CONCIERGERIE car elle remplace dans ses fonctions de concierge son époux à LA FORCE (documents) mais il a avec lui sa fille !!!!! qui apportait les remèdes ordonnés pas le médecin au pharmacien à la Reine !!!!!!!!!! on imagine pas BAULT se promenant avec une tasse ou une fiole dans les couloirs !!!!!!! ce n'était pas le travail de ROSALIE !!!!!!!!!
La fille BAULT a repris les fonctions de Madame HAREL en ce qui concerne le linge de la Reine - MADAME HAREL avait regarni un jupon avec un ruban de soie (dépenses).....
Madame HAREL a émargé pour ses repas jusqu'au 11 septembre 1793 alors que les Administrateurs le 9 avaient demandé qu'elle prenne ses hardes - elle a couché pendant 41 jours dans la même pièce que la reine ... son lit était à côté du sien !!!!!!!
Par contre il semblerait qu'elle sortait pour son intimité et chercher de l'eau !!!!!!!!!! il en était de même pour les deux gendarmes qui dormaient sur des lits de camp derrière la cloison, mais sortaient pour les besoins !!!!!!!!
Je continue mon enquête !!!!!!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Marie-Antoinette a écrit , le 17 mai 2011 :
MICHELLE a trouvé les documents prouvant que MADAME HAREL était elle aussi "prisonnière" comme la Reine !!!! son époux était attaché à la police et il semblerait qu'ils demeuraient dans l'enceinte du Palais, mais MADAME HAREL n'a pas eu le droit de revenir le soir à son domicile !!!!!!!
La Reine dépensait 15 livres par jour et Madame HAREL 5 livres !!!!!!! Les repas n'étaient donc pas les mêmes !!!!!!!!! Encore une rumeur à vérifier que la Reine avait de la nourriture gachée et de l'eau croupie !!!!!!!! Ne pas oublier qu'elle recevait régulièrement par le TEMPLE son eau de VILLE D'AVRAY !!!!!!!!
Je m'amuse !!!!!! MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
puis le lendemain :
Voilà notre hypothèse à MICHELLE qui est allée hier toute la journée aux ARCHIVES et mon petit esprit .... je vous demande de bien réfléchir et de me donner vos avis !!!!
les historiens depuis 200 ans après ou non lecture des documents du temps - et encore ont-ils lus l'intégralité des dossiers !!!! nous disent :
MARIE ANTOINETTE est arrivée en pleine nuit à la CONCIERGERIE et aurait été installée dans la CHAMBRE DU CONSEIL après en avoir délogé Monsieur CUSTINE !!!!!!!!!!
Il serait plus exact de penser qu'elle a passé la nuit dans le bureau de RICHARD ou dans la pièce derrière le greffe où il y a une fenêtre basse sise près de la grille à l'entrée de la COUR DES FEMMES !!!!!!! la chambre n'étant pas prête !!!!!!!!!
le lendemain ou quelques heures plus tard elle a été transférée dans la CHAMBRE DU CONSEIL qui est ....................au bout du couloir sombre la pièce actuelle dite "second cachot de la Reine " Grande pièce qui a été coupée en deux par une cloison de planches avec un paravent !!!!!!!! qui avait sur le mur une toile avec des fleurs de lys très abimée, voir arrachée !!!!!!!
CUSTINE aurait été installé dans le petit cachot dit Cachot de ROBESPIERRE qui permet maintenant d'aller de la grande chapelle au monument installé dans la chambre de la Reine......
Au moment de l'affaire de l'OEILLET le 11 septembre les administrateurs sont venus visiter les lieux pour trouver un autre endroit ou garder la Reine !!!! des travaux ont été décidés et commander !!!!!!!!
lesdits travaux ont été commencés ????? le 13, voir le 14 septembre, mais se sont terminés dans le début du mois d'OCTOBRE !!!!!
le procès commence le 12 Octobre !!!!!!!!!
Aux ARCHIVES les factures ont été réglées en décembre, mais il n'y aucun document officiel du déplacement de la Reine après les travaux vers une seconde chambre !!!!!!!!!!!
nous pensons que cela n'a pas été fait et elle est restée dans la seule CHAMBRE car cela n'était pas un CACHOT !!!!
Madame HAREL étant partie le 9, voir le 11 septembre - ses repas ont été réglés jusqu'à cette date...
un nouveau personnage entre en lice... il s'agit d'un galérien BARASSIN qui est chargé de vider la chaise de la Reine !!!!!!
A l'arrivée de BAULT - sa fille l'accompagne et c'est ELLE qui s'occupe de la Reine pour la tenue de ses vêtements.... MADAME BAULT dans son texte de 1817 dit qu'elle faisait son ménage !!!!! elle lui apporte ses médications !!!!!!! dans une page de ce texte il est indiqué qu'elle s'occupait le matin de la coiffure de la Reine et 2 pages plus loin, elle dit que c'était Monsieur BAULT !!!!!!!
COMMUNION DE LA REINE - La Reine a certainement reçu l'absolution et la communion des mains de l'abbé MAGNIN, mais pas avec les détails du tableau - table avec la nappe, les chandeliers fournis par BAULT, Melle FOUCHE et les 2 gendarmes !!!!!!!!
Il y avait deux gendarmes dans la Cour devant la fenêtre et un gendarme dans la pièce qui sortait dans la journée, mais couchait derrière le paravent !!!!!(11.9 au 16.10)
Nous pensons qu'avec l'accord de ce gendarme, la porte a été ouverte et l'abbé MAGNIN dit MONSIEUR CHARLES déguisé en gendarme ou garde national , a remis la communion à la Reine, celle-ci étant à genoux sur le seuil !!!!!!!
Encore quelques mystères, il y avait une pharmacie avec infirmerie au Ier étage, juste au dessus la CHAMBRE DE LA REINE et une infirmerie donnant derrière la chapelle au rez-de-chaussée !!!!!
la suite à vous raconter , elle le problème des escaliers !!!!!! amusant non !!!!!!!!
bonne lecture - MICHELLE et Moi avons une grosse tête depuis trois jours !!!!!!!!!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
Kiki a écrit le 19 mai 2011 :
Vers où conduisait la porte à l'opposé de l'escalier(près de la salle de la toilette)????
L'un des nôtres a écrit ce même jour :
Comme la Mouche de Nicolas Le Floch j'ai fait quelques recherches. J'ai en ma possession un livre d'Eugéne Pottet dont la première parution est de 1886, la mienne est la douzième édition c'est dire si le livre fut suivi. Bref le titre en est La Conciergerie du Palais de Paris. L'auteur traite toute l'historique de ce lieu. Evidemment le sujet sur la Révolution fait les deux tiers du volume.
Sur Marie Antoinette voilà ce qu'il en dit :
Le 2 août la Reine dort dans la propre chambre du Concierge Richard, celui ci n'ayant pas été prévenu pour préparer quelque chose de convenable.
Le 3 août la Reine commence son calvaire dans la chambre dite du Conseil.
Le 11 septembre la Reine prend possession de son deuxième cachot la pharmacie du citoyen Guillaume Jacques Antoine Lacour.
Voici ce qu'en dit Laffon d'Aussonne :"la chambre était située à l'extrémité d'un long corridor noir éclairée nuit et jour par des lampes et divisée par deux guichets en grilles de fer." Proche du "caveau" de Robespierre, aujourd'hui la sacristie de la chapelle dite des girondins. La cellule avait 7 pieds de profondeur et seize de large. Tout cet espace ne fut pas mis à la disposition de la Reine. La portion de gauche en entrant, fut occupée par deux gendarmes chargés de garder Sa personne et de surveiller Ses actions. Dans la partie droite reservée à la Reine, était un lit de sangle et le traversin, une cuvette de propreté, un siège amovible, une petite table à tiroir, un tabouret d'étoffe ordinaire et deux petites chaises de la prison. ce cachot humide et malsain, était coupé en deux parties égales par une cloison de planches, avec un intervalle fermé par un paravent. Les deux gendarmes Dufresne et Gilbert vivaient là et y dormaient la nuit, cette piéce est encore aujourd'hui pavée en briques posées en arêtes de poisson. Un cadre en bois suivait toute la longueur et toute la largeur du mur. On avait autrefois cloué à ce cadre une toile sur laquelle était collé un papier décoré de fleur de lys. Depuis ce papier à été arraché et, en le retirant, la toile s'est trouvée également détériorée suspendus au cadre présentant un aspect hideux, on a fait alors disparaitre le tout.
Marie-Antoinette a répondu le lendemain :
L'escalier qui descendait du premier étage passait derrière la grande porte de placard de la chapelle !!!!!! il est muré en partie haute !!!!!
Du côté de la salle de la toilette des dames !!!!! au fond vous avez une grille avec un mur !!!! Il s'agit d'un guichet que l'on retrouve bien sur le plan d'époque !!!!!! Il menait à l'entrée officielle de la cour de Mai, mais rejoignait la première pièce qui est devenue la buvette des avocats !!!! (pour moi c'est un scandale - car cette pièce qui a été morcelée actuellement donnait sur les quelques marches montant vers la cour - et TOUS LES CONDAMNES y compris la Reine ont emprunté ce passage - il est sacré !!!! et j'avoue avoir été mangé avec D'EON sur une petite table en plein soleil !!!!!!! je regardais les personnes venir sans se rappeler la tristesse de l'endroit ) !!!!!!
Je viens de relire les souvenir de HUE qui écrit qu'il allait régulièrement à la conciergerie pour rencontrer RICHARD puis BAULT pour donner des nouvelles des enfants !!!! et qu'il aurait pu pénétrer dans la chambre de la Reine.
Monsieur DE TALARU... effectivement je me suis servie du livre LA CONCIERGERIE, mais si vous relisez LAFONT D'AUSSONNE, il décrit la seconde chambre en indiquant la toile avec fleurs de LYS !!!! la séparation de bois !!!!!! c'est la chambre du Conseil que nous connaissons actuellement !!!!
La Reine n'a pas été transférée le 11 septembre - c'est la date de la décision des travaux qui ont commencé peut-être le 13 ou le 14 et ne sont finis que courant OCTOBRE !!!!!!! dont des travaux de menuiserie avec une grosse porte !!!!! Pensez-vous que la Reine ait vécu dans un lieu sans porte ??????????
Je piste les deux gendarmes qui auraient reçu la communion avec la Reine !!!!! Existent-ils vraiment et que sont-ils devenus ???? car ils sont indiqué comme "guillotinés" mais il n'apparaissent pas dans la liste des raccourcis !!!!!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
MICHELLE a trouvé les documents prouvant que MADAME HAREL était elle aussi "prisonnière" comme la Reine !!!! son époux était attaché à la police et il semblerait qu'ils demeuraient dans l'enceinte du Palais, mais MADAME HAREL n'a pas eu le droit de revenir le soir à son domicile !!!!!!!
La Reine dépensait 15 livres par jour et Madame HAREL 5 livres !!!!!!! Les repas n'étaient donc pas les mêmes !!!!!!!!! Encore une rumeur à vérifier que la Reine avait de la nourriture gachée et de l'eau croupie !!!!!!!! Ne pas oublier qu'elle recevait régulièrement par le TEMPLE son eau de VILLE D'AVRAY !!!!!!!!
Je m'amuse !!!!!! MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
puis le lendemain :
Voilà notre hypothèse à MICHELLE qui est allée hier toute la journée aux ARCHIVES et mon petit esprit .... je vous demande de bien réfléchir et de me donner vos avis !!!!
les historiens depuis 200 ans après ou non lecture des documents du temps - et encore ont-ils lus l'intégralité des dossiers !!!! nous disent :
MARIE ANTOINETTE est arrivée en pleine nuit à la CONCIERGERIE et aurait été installée dans la CHAMBRE DU CONSEIL après en avoir délogé Monsieur CUSTINE !!!!!!!!!!
Il serait plus exact de penser qu'elle a passé la nuit dans le bureau de RICHARD ou dans la pièce derrière le greffe où il y a une fenêtre basse sise près de la grille à l'entrée de la COUR DES FEMMES !!!!!!! la chambre n'étant pas prête !!!!!!!!!
le lendemain ou quelques heures plus tard elle a été transférée dans la CHAMBRE DU CONSEIL qui est ....................au bout du couloir sombre la pièce actuelle dite "second cachot de la Reine " Grande pièce qui a été coupée en deux par une cloison de planches avec un paravent !!!!!!!! qui avait sur le mur une toile avec des fleurs de lys très abimée, voir arrachée !!!!!!!
CUSTINE aurait été installé dans le petit cachot dit Cachot de ROBESPIERRE qui permet maintenant d'aller de la grande chapelle au monument installé dans la chambre de la Reine......
Au moment de l'affaire de l'OEILLET le 11 septembre les administrateurs sont venus visiter les lieux pour trouver un autre endroit ou garder la Reine !!!! des travaux ont été décidés et commander !!!!!!!!
lesdits travaux ont été commencés ????? le 13, voir le 14 septembre, mais se sont terminés dans le début du mois d'OCTOBRE !!!!!
le procès commence le 12 Octobre !!!!!!!!!
Aux ARCHIVES les factures ont été réglées en décembre, mais il n'y aucun document officiel du déplacement de la Reine après les travaux vers une seconde chambre !!!!!!!!!!!
nous pensons que cela n'a pas été fait et elle est restée dans la seule CHAMBRE car cela n'était pas un CACHOT !!!!
Madame HAREL étant partie le 9, voir le 11 septembre - ses repas ont été réglés jusqu'à cette date...
un nouveau personnage entre en lice... il s'agit d'un galérien BARASSIN qui est chargé de vider la chaise de la Reine !!!!!!
A l'arrivée de BAULT - sa fille l'accompagne et c'est ELLE qui s'occupe de la Reine pour la tenue de ses vêtements.... MADAME BAULT dans son texte de 1817 dit qu'elle faisait son ménage !!!!! elle lui apporte ses médications !!!!!!! dans une page de ce texte il est indiqué qu'elle s'occupait le matin de la coiffure de la Reine et 2 pages plus loin, elle dit que c'était Monsieur BAULT !!!!!!!
COMMUNION DE LA REINE - La Reine a certainement reçu l'absolution et la communion des mains de l'abbé MAGNIN, mais pas avec les détails du tableau - table avec la nappe, les chandeliers fournis par BAULT, Melle FOUCHE et les 2 gendarmes !!!!!!!!
Il y avait deux gendarmes dans la Cour devant la fenêtre et un gendarme dans la pièce qui sortait dans la journée, mais couchait derrière le paravent !!!!!(11.9 au 16.10)
Nous pensons qu'avec l'accord de ce gendarme, la porte a été ouverte et l'abbé MAGNIN dit MONSIEUR CHARLES déguisé en gendarme ou garde national , a remis la communion à la Reine, celle-ci étant à genoux sur le seuil !!!!!!!
Encore quelques mystères, il y avait une pharmacie avec infirmerie au Ier étage, juste au dessus la CHAMBRE DE LA REINE et une infirmerie donnant derrière la chapelle au rez-de-chaussée !!!!!
la suite à vous raconter , elle le problème des escaliers !!!!!! amusant non !!!!!!!!
bonne lecture - MICHELLE et Moi avons une grosse tête depuis trois jours !!!!!!!!!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\': àè-è\':
Kiki a écrit le 19 mai 2011 :
Juste près de cet escalier, il y a une porte fermée. N'était ce pas l'entrée de la conciergerie????MARIE ANTOINETTE a écrit:Il s'agit bien de ces pièces, mais l'escalier qui descend vers la chapelle a été créé lors des restaurations de 1989 permettant une circulation plus facile dans les lieux - en partant du rez-de-chaussée à gauche après la "salle de la toilette des femmes" on trouve un escalier pour le premier étage
Vers où conduisait la porte à l'opposé de l'escalier(près de la salle de la toilette)????
L'un des nôtres a écrit ce même jour :
Comme la Mouche de Nicolas Le Floch j'ai fait quelques recherches. J'ai en ma possession un livre d'Eugéne Pottet dont la première parution est de 1886, la mienne est la douzième édition c'est dire si le livre fut suivi. Bref le titre en est La Conciergerie du Palais de Paris. L'auteur traite toute l'historique de ce lieu. Evidemment le sujet sur la Révolution fait les deux tiers du volume.
Sur Marie Antoinette voilà ce qu'il en dit :
Le 2 août la Reine dort dans la propre chambre du Concierge Richard, celui ci n'ayant pas été prévenu pour préparer quelque chose de convenable.
Le 3 août la Reine commence son calvaire dans la chambre dite du Conseil.
Le 11 septembre la Reine prend possession de son deuxième cachot la pharmacie du citoyen Guillaume Jacques Antoine Lacour.
Voici ce qu'en dit Laffon d'Aussonne :"la chambre était située à l'extrémité d'un long corridor noir éclairée nuit et jour par des lampes et divisée par deux guichets en grilles de fer." Proche du "caveau" de Robespierre, aujourd'hui la sacristie de la chapelle dite des girondins. La cellule avait 7 pieds de profondeur et seize de large. Tout cet espace ne fut pas mis à la disposition de la Reine. La portion de gauche en entrant, fut occupée par deux gendarmes chargés de garder Sa personne et de surveiller Ses actions. Dans la partie droite reservée à la Reine, était un lit de sangle et le traversin, une cuvette de propreté, un siège amovible, une petite table à tiroir, un tabouret d'étoffe ordinaire et deux petites chaises de la prison. ce cachot humide et malsain, était coupé en deux parties égales par une cloison de planches, avec un intervalle fermé par un paravent. Les deux gendarmes Dufresne et Gilbert vivaient là et y dormaient la nuit, cette piéce est encore aujourd'hui pavée en briques posées en arêtes de poisson. Un cadre en bois suivait toute la longueur et toute la largeur du mur. On avait autrefois cloué à ce cadre une toile sur laquelle était collé un papier décoré de fleur de lys. Depuis ce papier à été arraché et, en le retirant, la toile s'est trouvée également détériorée suspendus au cadre présentant un aspect hideux, on a fait alors disparaitre le tout.
Marie-Antoinette a répondu le lendemain :
L'escalier qui descendait du premier étage passait derrière la grande porte de placard de la chapelle !!!!!! il est muré en partie haute !!!!!
Du côté de la salle de la toilette des dames !!!!! au fond vous avez une grille avec un mur !!!! Il s'agit d'un guichet que l'on retrouve bien sur le plan d'époque !!!!!! Il menait à l'entrée officielle de la cour de Mai, mais rejoignait la première pièce qui est devenue la buvette des avocats !!!! (pour moi c'est un scandale - car cette pièce qui a été morcelée actuellement donnait sur les quelques marches montant vers la cour - et TOUS LES CONDAMNES y compris la Reine ont emprunté ce passage - il est sacré !!!! et j'avoue avoir été mangé avec D'EON sur une petite table en plein soleil !!!!!!! je regardais les personnes venir sans se rappeler la tristesse de l'endroit ) !!!!!!
Je viens de relire les souvenir de HUE qui écrit qu'il allait régulièrement à la conciergerie pour rencontrer RICHARD puis BAULT pour donner des nouvelles des enfants !!!! et qu'il aurait pu pénétrer dans la chambre de la Reine.
Monsieur DE TALARU... effectivement je me suis servie du livre LA CONCIERGERIE, mais si vous relisez LAFONT D'AUSSONNE, il décrit la seconde chambre en indiquant la toile avec fleurs de LYS !!!! la séparation de bois !!!!!! c'est la chambre du Conseil que nous connaissons actuellement !!!!
La Reine n'a pas été transférée le 11 septembre - c'est la date de la décision des travaux qui ont commencé peut-être le 13 ou le 14 et ne sont finis que courant OCTOBRE !!!!!!! dont des travaux de menuiserie avec une grosse porte !!!!! Pensez-vous que la Reine ait vécu dans un lieu sans porte ??????????
Je piste les deux gendarmes qui auraient reçu la communion avec la Reine !!!!! Existent-ils vraiment et que sont-ils devenus ???? car ils sont indiqué comme "guillotinés" mais il n'apparaissent pas dans la liste des raccourcis !!!!!!!
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Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Alors, un seul cachot ? ou deux ? je suis paumé, moi ! àè-è\':
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"Je sais que l'on vient de Paris pour demander ma tête ! Mais j'ai appris de ma mère à ne pas craindre la mort, et je l'attendrai avec fermeté !"
Marie Antoinette
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Re: Marie-Antoinette à la Conciergerie : sa cellule et la chapelle expiatoire
Merci pour ce reportage photo, Cosmo ! :\\\\\\\\:
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