Emissions de radio et podcasts (XVIIIe siècle)

C'était ce matin .  
 Tout cela, Madame, c'est Versailles ...  
Marie-Antoinette à Versailles | 2000 ans d’histoire | France Inter



le 30 avr. 2016

Fille de François Ier de Lorraine, empereur du Saint-Empire romain germanique, et de Marie-Thérèse de Habsbourg, archiduchesse d'Autriche, Marie-Antoinette naît à Vienne le 2 novembre 1755. Son mariage avec le futur Louis XVI, le 16 mai 1770, est en partie l’œuvre du ministre Choiseul, l’un des principaux artisans de la réconciliation franco-autrichienne. Cette union suscite pourtant quelques réticences dans l’opinion publique, marquée par des années de guerre contre l’Autriche. Les cérémonies coïncident avec l’inauguration, à Versailles, de la salle de l’Opéra royal. Lieu où elle rencontre, des années plus tard, son amant supposé, Axel de Fersen.

Une Reine à la Cour :

Louis XVI lui confie le soin de divertir la Cour. Appréciant les divertissements, la Reine fait organiser des représentations théâtrales deux à trois fois par semaine et ressuscite les grands bals. Elle tient aussi le jeu de la cour dans le salon de la Paix et montre un vif engouement pour le billard et les jeux de cartes. Mélomane, Marie-Antoinette joue de la harpe. Amatrice d’art, elle place sous sa protection l’ébéniste Riesener, grand fournisseur de meubles, ainsi que le peintre Elisabeth Vigée-Lebrun qui lui doit en grande partie sa carrière de portraitiste. Elle est à l’origine d’une trentaine de portraits de la souveraine. La Reine consacre également beaucoup de temps à la mode, conseillée quotidiennement dans le choix de ses robes par sa couturière et modiste Rose Bertin. Son coiffeur, Léonard, lui compose des coiffures enrichies de plumes qu’elle affectionne.

Source : http://www.chateauversailles.fr/l-his...

Jeanne de La Motte et le collier de la reine, c'est le titre de l'une des émissions d'Autant en emporte l"Histoire, diffusée il y a quelques jours sur France Culture...

Présentation :

Dans "Autant en emporte l’Histoire", une affaire qui n’a pas encore dévoilé tous ses mystères, avec la fiction et l'historienne Evelyne Lever, spécialiste de Marie-Antoinette.


Gravure de 1790 - Jeanne de la Motte emmenée en prison
Getty / Universal Images Group

15 août 1785 à Versailles. La scène est saisissante : un cardinal est arrêté, dans sa robe de pourpre cardinalice, au beau milieu de la Galerie des glaces. Les courtisans n’en croient pas leurs yeux : le cardinal de Rohan, arrêté ! Lui qui, dans quelques minutes doit célébrer la messe devant le Roi, lui l’aristocrate issu d’une des plus vieilles familles de France !

Mais cette scène, aussi incroyable soit-elle, n’est qu’un des épisodes de l’affaire rocambolesque dont Versailles a été alors le théâtre et l’Europe entière, le public médusé.
Tous les ingrédients d’un roman sont réunis : une jolie reine qui s’ennuie, un cardinal libertin, une jeune fille pauvre qui rêve d’être princesse, un mage italien, des rendez-vous nocturnes au bosquet de Vénus, et pour pimenter le tout : un collier de 2 800 carats !

Mais ce qui aurait pu rester une piquante mascarade va vite s’emballer et tourner au drame shakespearien pour la monarchie française ; de l’aveu même d’un contemporain, cette affaire fut « une mèche sur un baril de poudre ».

L'invitée de Stéphanie Duncan est Évelyne Lever, historienne et spécialiste du XVIIIe siècle.



La fiction et l'entretien avec Évelyne Lever sont en écoute libre ici : https://www.franceinter.fr/emissions/autant-en-emporte-l-histoire/autant-en-emporte-l-histoire-19-mars-2017


L'Affaire du Collier - auteur Évelyne Lever, paru chez Fayard.



Quel auteur dramatique aurait imaginé un scénario mettant en scène la reine Marie-Antoinette et le cardinal prince de Rohan, grand aumônier de France, avec une bande d'aventuriers et de charlatans tels que Cagliostro ?
Le scandale dépassait largement l'imbroglio romanesque des liaisons dangereuses et des intrigues de cour où la politique, l'escroquerie et le sexe se trouvaient étroitement mêlés.
Le retentissant procès qui s'ensuivit fut pourtant un véritable procès politique, mettant en cause le régime, la société et la personne de la reine.

Cette étrange aventure projetait sous les feux de l'actualité une société aristocratique isolée du monde extérieur prête à n'importe quelle extravagance pour échapper a l'ennui qui la délitait. Révélée dans sa faiblesse, elle se profilait comme un bouc émissaire à abattre.
Évelyne Lever a repris toutes les pièces de la procédure, interrogé les écrits du temps relatifs à cet événement, qui « remplit d'épouvante » le jeune Goethe « comme l'aurait fait la tête de Méduse ».

Notre sujet principal consacré à cette affaire, est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t363-l-affaire-du-collier?highlight=collier

C'est dommage je n'ai pas entendu cette émission, d'autant que j'écoute quelques fois France Culture. Mais, merci LNLN
C'est curieux, plus je regarde ce collier, plus je le trouve intéressant au fond. Avec même une certaine beauté malgré son gigantisme. En fait, il me choque moins.

Trianon a écrit:C'est dommage je n'ai pas entendu cette émission, d'autant que j'écoute quelques fois France Culture. Mais, merci LNLN

Vous pouvez toujours écouter cette émission, chère Trianon : j'ai proposé le lien internet pour ce faire.  

La fiction et l'entretien avec Évelyne Lever sont en écoute libre ici : https://www.franceinter.fr/emissions/autant-en-emporte-l-histoire/autant-en-emporte-l-histoire-19-mars-2017

Merci beaucoup LNLN. Je vais l'écouter dans la soirée.

Et moi aussi, dès que je pourrai !
Mme Lever suggère-t-elle toujours que Marie-Antoinette observait, cachée, la scène du bosquet ?!! àè-è\':
Je trouve cette idée tellement fantasmatique !

Merci pour ce lien, cher la nuit, la neige ...

A l'écoute sur le portail d'écoute libre de Radio France : Les grandes périodes de l'Histoire en 15 podcasts



Et plus précisément...



Présentation :

Le siècle du renouveau intellectuel et philosophique face à l’arbitraire, l'intolérance religieuse grâce à l'avènement de la raison, la défense de la liberté individuelle et du contrat social, jetant les bases de la Révolution française.

Dans quelle mesure la révolution des arts, de la philosophie et des idées, principalement véhiculée par la France, inspire-t-elle une société nouvelle dans l'Europe du XVIIIe siècle. L'occasion de mieux comprendre et définir la philosophie des Lumières, laquelle repose sur l'avènement de la Raison, la remise en cause des autorités, de l’Église, de la royauté où le passage métaphorique de l’obscurité à la luminosité invite au passage de l’ignorance à la raison.

C’est le siècle des grands penseurs, ceux que l'on surnomme les Lumières, qui inspirent et véhiculent de nouvelles valeurs morales et politiques, comme l’idée inédite de la séparation des pouvoirs défendue par Montesquieu dans son "Esprit des lois" (1748) ; la surveillance du pouvoir politique associée à Jean-Jacques Rousseau qui propose un nouveau "Contrat social" (1762) entre le pouvoir et le peuple fondé sur le rejet des inégalités sociales et politiques et la promotion de l’égalité sociale et politique, mais aussi la remise en question de la religion, de son intolérance et de ses interdits bravés par Voltaire en 1759 lorsqu'il s'en prend à l'injustice en réhabilitant, en 1762, Jean Calas. Si toutes et tous y contribuent parfois de manière indirecte, la liberté de pensée est quant à elle magnifiquement portée par le projet de "L’Encyclopédie" de Denis Diderot et d'Alembert, diffusée dans toute l’Europe, et qui propose de rassembler les savoirs dans tous les domaines, comportant des articles contestataires à l’égard de la société d’Ancien Régime.
Une révolution de la pensée que les philosophes transmettent à l’opinion publique qu'ils contribuent à façonner en œuvrant à l’internationalisation des connaissances intellectuelles et scientifiques.

Le XVIIIe marque la naissance de l’opinion publique, par le développement de nouveaux espaces de communication dans une société bourgeoise et urbaine de plus en plus instruite, et qui aspire ainsi à exercer un rôle politique. Une révolution intellectuelle qui s’épanouit dans les cafés, les salons et les différents clubs, qui jouent également un rôle important dans la diffusion des débats politiques. De nouveaux lieux de sociabilité au sein desquels émergent de véritables sociétés de pensée démocratiques où fleurissent très progressivement les principes alliant Monarchie et Constitution. Ce qui ne va pas sans préparer le terrain d’une révolution plus globale de la société, qui doit nécessairement aboutir à la révolution de 1789.

Les 15 épisodes sont à retrouver ici : Radio France - Le XVIIIe siècle et l'Europe des Lumières




Présentation :

Les grandes dates de la Révolution française, de la prise de la Bastille jusqu'au Directoire, en passant par la Terreur, l'exécution de Louis XVI, la rivalité entre Girondins et Montagnards puis la lutte entre Robespierre et Danton.

Le peuple français prend son destin en main face à une monarchie d'Ancien Régime à bout de souffle qui, rongée par une crise financière, sociale et politique, pousse le roi à convoquer les États Généraux en mai 1789. Les députés des trois ordres de la société (Clergé, Noblesse, Tiers-Etat) font valoir les doléances du peuple qui réclament un nouveau contrat social. Lequel est honoré par la naissance de **l'Assemblée nationale, l'abolition de la société d'ordres, la mise en place d'une monarchie constitutionnelle (1789-1792), fondée sur la séparation des pouvoirs, le partage de la souveraineté entre le roi et la Nation.

C'est avant que les tensions ne deviennent de plus en plus palpables entre une royauté qui temporise selon ses intérêts et une représentation nationale toujours plus méfiante à l'égard d'une monarchie qui lui oppose plusieurs vetos et peu soucieuse de l'intérêt populaire. Un divorce définitivement consommé lorsque le couple royal est arrêté à Varennes après avoir tenté de fuir le royaume à l'été 1791.

Puis au tour de la guerre révolutionnaire et des entreprises contre-révolutionnaires d'échauffer encore un peu plus les esprits. Les événements s'enchaînent de la chute de la royauté le 10 août 1792 à l'exécution du roi Louis XVI le 21 janvier 1793, en passant par la proclamation de la Première République le 21 septembre 1792, la prise de pouvoir par les Jacobins, divisés entre Girondins et Montagnards. Avant la mise en place de la Terreur et du gouvernement révolutionnaire, dès 1793, chargé d'éliminer tous les traîtres le temps de rétablir la paix. Une dictature de salut public pour canaliser les émotions populaires, qui finit par se retourner contre les révolutionnaires eux-mêmes, conduisant à une lutte d'influence entre Danton et Robespierre, et à leur élimination en 1794.

La Convention laissant ensuite place au régime du Directoire jusqu'en 1799 avant le coup d'État du 18 brumaire par le général Bonaparte.

Les 15 épisodes à écouter, ici : Radio France - La Révolution française