La Chapelle Expiatoire du square Louis XVI, à Paris

En 1883-1884, le Conseil général de la Seine demande avec force et ténacité la démolition de la Chapelle expiatoire. Face à ce danger imminent, les monarchistes se divisent en deux camps.
- Ceux qui, emmenés par Jacques Libman, considèrent qu'il faut faire feu de tout bois pour sauver à la fois un chef d'oeuvre architectural et le temple de leurs convictions. Ils mobilisent l'opinion, les réseaux, la province, et sollicitent l'intervention diplomatique de l'empereur François-Joseph.
- Ceux qui, partisans de la politique du pire, considèrent qu'il faut laisser les républicains socialistes aller au bout de leur décision destructrice. Cela, disent-il, montrera le visage barbare de leur ennemi. Drapés dans la confortable certitude de détenir une vérité supérieure, ils jugent, la presse de l'époque en témoigne, qu'en appeler à l'opinion infidèle ou aux puissances étrangères serait se salir les mains.
Quel était le camp de l'honneur et de la dignité ? Les "feu de tout bois" ou les "politique du pire" ? Les "mains sales" ou les "mains propres" ? Les engagés ou les abstentionnistes ?
C'est aux premiers que nous devons de pouvoir profiter encore de ce lieu d'exception. Le véritable courage était là. Rétrospectivement, on peine à voir chez les seconds autre chose qu'un égoïsme aveugle, un calcul de court terme, sans générosité et sans grandeur.

[source : notre ami, Aymeric Peniguet de Stoutz, conservateur de ces lieux...


Bien à vous.


http://paris1900.lartnouveau.com/paris08/la_chapelle_expiatoire.htm

Sosthène de La Rochefoucauld duc de Doudeauville (1785-1864), aide-de-camp du comte d'Artois, futur Charles X, proposa le premier, à la fin de l'année 1815, la création d'un monument expiatoire en mémoire du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Louis XVIII avait alors décidé d’élever à ses frais (3 millions de livres) une chapelle commémorative (l’adjectif « expiatoire » ne fut jamais employé officiellement). Il la commanda à Pierre-François-Léonard Fontaine qui poursuivait une carrière officielle commencée sous le Consulat qui ne devait s'achever que sous le Second Empire.

Le monument fut élevé de 1815 à 1826. Pierre-François-Léonard Fontaine s'est adjoint les services de son élève Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867) comme inspecteur, se séparant pour l'occasion de son acolyte Charles Percier qui n'approuvait pas le projet. Il construit notamment sur un jardin élevé de deux mètres une cour d'honneur bordée de cénotaphes dédiés aux gardes suisses tués en 1792, lors de l'arrestation du roi, cour qui mène au fond à la chapelle.

En 1862, les cyprès qui entouraient la chapelle ont été coupés, et un parc public (le square Louis-XVI) a été créé autour du complexe, remplaçant l'allée centrale qui menait à la chapelle et constituant une oasis de paix dans une ville animée. En mai 1871, la Commune exigea que la chapelle soit démolie, mais cette résolution n'a jamais été mise en vigueur.

La manifestation traditionnelle du légitimisme est la messe commémorative annuelle donnée le 21 janvier pour le repos de Louis XVI et Marie Antoinette à la chapelle expiatoire, dont les légitimistes ont obtenu la réouverture.



Bien à vous.

Pierre-François-Léonard Fontaine (1762-1863)
Vue de la chapelle expiatoire de Louis XVI, 1829
Aquarelle sur traits au crayon noir
Daté en bas à gauche : « 1829 » et titré sur le montage


Note au catalogue :

Elève de Percier avant d’être son collaborateur, Fontaine devint membre de l’Institut en 1812, avant d’être nommé premier architecte de Napoléon l’année suivante. Il avait déjà été chargé avec Percier, d’effectuer des travaux de réparation aux palais des Tuileries, de Saint-Cloud, et de Fontainebleau puis d’ouvrir la rue de Rivoli pour faciliter la réunion du Louvre et des Tuileries, ordonnée par l’empereur en 1802.

Ils érigèrent ensuite l’arc de triomphe du Carrousel jusqu’en 1807, puis présentèrent un projet -avorté- de palais consacré au roi de Rome sur la colline de Chaillot vers 1811.
Fontaine conserva sa charge sous Louis XVIII et Louis-Philippe, ce dernier le chargeant de dessiner le plan du Musée historique de Versailles.
Commandeur de la Légion d’honneur et membre honoraire de l’Académie de Munich, il figura au Salon de 1791 à 1810, notamment avec des sujets d’architecture. Il faillit être chargé de l’achèvement du Louvre sous Napoléon III, n’eut été son grand âge et sa mort en 1853.

La chapelle expiatoire est un monument commémoratif construit par Fontaine et son élève Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867) de 1816 à 1826, sur ordre de Louis XVIII.

Edifié sur le terrain de l’ancien cimetière de la Ville-l’Evêque, rue d’Anjou, l’édifice est le fruit d’une donation faite par Descloseaux, acquéreur du site désaffecté, où reposaient les restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette, guillotinés en 1793.
La première pierre fut posée le 21 janvier 1815, le jour même de la translation des restes de Louis XVI à Saint-Denis, et le chantier coûta trois millions de francs sur la cassette personnelle du roi.

Le monument se présente comme un petit temple à l’antique, de plan centré en croix grecque. Son portique d’entrée dorique est précédé d’une cour cernée d’une petite enceinte, comportant des cénotaphes et traversée d’une allée plantée. L’intérieur de ce martyrium est orné de sculptures de Bosio, Courtot et Gérard. Les cyprès environnant le complexe furent coupés en 1862, laissant place à un jardin public, le square Louis XVI.
En 1871, la Commune réclama vainement la destruction de ce symbole légitimiste, avant qu’il ne soit classé au titre des Monuments Historiques le 22 juillet 1914.


* Source image et texte : Auction Art Rémy le Fur & Associés - Vente du 27 novembre 2015

Pour la première fois depuis 1826, une médaille de la Chapelle expiatoire est frappée cette année à la Monnaie de Paris ! C'est la conséquence du fort développement de la fréquentation du monument, c'est la conséquence de votre soutien et de votre fidélité ! Toute l'équipe est très fière de vous en présenter la maquette, les premiers exemplaires devraient nous parvenir début juillet...
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Source: Facebook chapelle expiatoire

Y aura-t-il un distributeur à médailles à l'entrée de la chapelle ?

Dommage que Marie-Antoinette ne figure pas sur cette médaille...

Oui, cela aurait été mieux, même si j'avoue que je trouve les médailles modernes pas spécialement belles.

Disponible depuis aujourd'hui à la librairie boutique de la chapelle:

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AYMERIC vient de me répondre qu'il réfléchissait aux moyens de faire parvenir aux personnes habitant la province, voir l'étranger, la médaille après commande et règlement financier.

Attendons donc qu'il trouve rapidement la solution.

MARIE ANTOINETTE

Entendu lors de la diffusion de l'émission Secrets d'Histoire, consacrée à Madame Royale, et comme je ne donne guère dans le mémoriel expiatoire...

J'ignorais que le paiement des deux grandes statues en marbre blanc à la mémoire de Louis XVI et Marie-Antoinette avaient été honoré par la duchesse d'Angoulême sur sa cassette personnelle.  


Louis XVI, auquel un ange montre le ciel, de François Joseph Bosio.
1826



Marie-Antoinette soutenue par la Religion, de Jean-Pierre Cortot.
1826

Je ne me souvenais plus, ou ignorais-je aussi, que l'autel de la crypte, en marbre noir et blanc, marque l'endroit exact de l'inhumation de Louis XVI.  


Photo : https://culturezvous.com/decouverte-chapelle-expiatoire/

Le petit Louis XVII n'est-il pas le grand oublié de la Chapelle expiatoire ?

C'est à dire qu'il n'a pas été enterré ici (ni Mme Elisabeth).

Eh bien pourquoi pas ?  
Tu le dis très justement,  Mme Elisabeth n'est pas passée par la case cimetière de la Madeleine. Elle est jetée dans une des fosses communes du cimetière des Errancis . Et pourtant il y a bien à la Chapelle Expiatoire une allusion à Madame Elisabeth:
Marie-Antoinette apparaît soutenue par une allégorie de la Religion représentée sous les traits  de sa belle-soeur.

Je connais vraiment bien mal l'histoire de cet édifice, qui mériterait d'ailleurs une plus ample présentation que celle, très partielle, de ce sujet, mais passons...

Pour faire suite à quelques lectures, en fait, les projets "expiatoires" ou disons commémoratifs initiaux datent de Joseph de Maistre sous l'Empire. Ils seront exploités par les monarchistes dès le retour des Bourbons.

Ainsi, la Loi du 19 janvier 1816 annonce que : plusieurs monuments seraient élevés "au nom et aux frais de la nation", d'une part à Louis XVI, d'autre part à sa famille et au duc d'Enghien.
L'ordonnance du 14 février suivant vient préciser cette résolution : proches à la fois des lieux d'exécution et de première sépulture (le cimetière de la Madeleine), l'église de la Madeleine serait achevée pour recevoir les cénotaphes du roi, de la reine, de Louis XVII et de Madame Elisabeth.

Par ordonnance royale, les arrêtés décoratifs du projet furent définis ainsi : les peintures étaient réparties entre Gérard, Guérin, Girodet, Prud'hon, Meynier et Carle Vernet. Les thèmes à traiter devaient souligner le rôle de la monarchie dans l'histoire de France.

Le cénotaphe du roi avait été commandé à Bosio, celui de Mme Elisabeth à Ruthxiel, celui de Marie-Antoinette à Lemot, celui de Louis XVII à Dupaty, puis à la mort de ces deux derniers, Nanteuil et Petitit furent chargés de l'exécution des autres monuments.

Mais le projet gigantesque et très coûteux de la transformation et de l'aménagement de l'Eglise de la Madeleine n'avança pas, il fut finalement abandonné au profit du second projet : celui de la chapelle expiatoire (dont Louis XVIII avait également validé le projet architectural en 1815).

C'est donc Louis XVIII qui financera entièrement le projet de la Chapelle expiatoire (et non plus, la Nation).
Elle sera consacrée que le 21 janvier 1824, mais achevée seulement en 1826 (Louis XVIII est mort en 1824).  

Bref !  

Parmi tous les groupes sculptés prévus initialement pour le projet de la Madeleine, seules la sculpture de Louis XVI par Bosio (achevée) et celle de Marie-Antoinette commencée par Lemot et achevée par Cortot (peut-être ce dernier décida-t-il de cette histoire de traits de Madame Elisabeth ?) furent installées.

Celle de Louis XVI, donc, dans l'hémicycle de droite, et celle de Marie-Antoinette (en 1835 seulement !!) dans celui de gauche : les dimensions de cette chapelle et son architecture ne sont pas celles de la Madeleine.  
Ou peut-être que la statue de Louis XVII et celle de Madame Elisabeth, initialement prévues pour le premier projet, n'ont jamais été achevées.


Une messe à la Chapelle expiatoire
Lancelot Théodore Turpin de Crissé
1835
Photo : Musée Carnavalet

La nuit, la neige a écrit:

Ainsi, la Loi du 19 janvier 1816 annonce que : plusieurs monuments seraient élevés "au nom et aux frais de la nation", d'une part à Louis XVI, d'autre part à sa famille et au duc d'Enghien.
L'ordonnance du 14 février suivant vient préciser cette résolution : proches à la fois des lieux d'exécution et de première sépulture (le cimetière de la Madeleine), l'église de la Madeleine serait achevée pour recevoir les cénotaphes du roi, de la reine, de Louis XVII et de Madame Elisabeth.

Louis XVII est donc tout de même bien mentionné !

Oui, pour le premier projet...qui n'aboutira donc pas.

C'est Charles Dupaty (1771-1825) qui avait été désigné pour réaliser la sculpture.
On lui doit notamment celle de Louis XIII (1816), Place des Vosges, à Paris...  

Elle est magnifique cette sculpture Louis XIII !  ... et le mot est faible !

Enfin, enfin, les amis,   la presse s'empare d'un secret historique de toute importance,  révélé par son découvreur,  M. Aymeric Peniguet de Stoutz   :   les ossements des victimes de la Terreur, du 10 août, de la " Grande presse " que l'on avait enterrées pêle-mêle dans l'enceinte de l'ancien cimetière de la Madeleine n'ont nullement été transportés plus tard dans les Catacombes de Paris !  
Ce sont seulement les morts du cimetière des Errancis qui sont aux catacombes.

Nous le savions,  messieurs de Boufflers,  de Talaru  et moi !      ...  car, le jour de la conférence sur Madame de Polignac, nous eûmes droit à une visite privée de la Chapelle expiatoire avec  M. Peniguet de Stoutz, et puis de l'exposition Chauveau-Lagarde avec M. Pucci . Nous avons été très gâtés ...  

Or après nous avoir montré l'oratoire de la duchesse d'Angoulême où la princesse venait se recueillir et prier pour Louis XVI et Marie-Antoinette, ses parents,  à cet endroit précis assez lugubre, il faut bien le dire, et tout à côté de l'oratoire de Madame Royale ...



...  oui,  c'est  ici  que M. Peniguet de Stoutz  ( il est adorablement charmant, ce monsieur !  )  nous expliqua, sous le sceau du secret le plus absolu,  la méthode scientifique qui corroborait le résultat de ses recherches personnelles dans les archives et témoignages du temps : tous les défunts sont encore ici, cul par-dessus tête, Jeanne du Barry, Charlotte Corday, Olympe de Gouges, Egalité, Danton, Robespierre, Hébert ...  et tous les autres qu'il serait trop long d'énumérer ...   dans quatre grands ossuaires ( que nous voyons sur la photos ci-dessus ) .

Nous nous sommes fait la grosse bise au milieu de tous ces macchabées, cher Févicq !  
Reconnaissez-vous ce carrefour de couloirs ?  





EXCLUSIF - Le mystérieux monument du square Louis XVI vient de livrer son secret :
sa crypte abrite des chambres secrètes remplies d'ossements.

«By Jove!» L'histoire ne dit pas si l'administrateur de la chapelle expiatoire, Aymeric Peniguet de Stoutz, et le médecin légiste et archéo-anthropologue Philippe Charlier ont poussé le célèbre cri de Blake et Mortimer dans Le Mystère de la grande pyramide: ce que venait de leur montrer leur caméra endoscopique était aussi stupéfiant pourtant, en plein Paris, à deux pas de la gare Saint-Lazare, que la chambre secrète du pharaon Khéops dans la bande dessinée d'Edgar P. Jacobs. L'aventure avait commencé par un soupçon, un scrupule d'historien, le désir de vérifier ce que tous les livres recopient depuis plus de cent ans.

La chapelle expiatoire a été édifiée de 1816 à 1826, à la demande de Louis XVIII, sur l'emplacement de l'ancien cimetière où avaient été jetés les corps des guillotinés de la place de la Révolution, l'actuelle Concorde. Chateaubriand raconte comment il a participé à l'identification des restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette, pour permettre leur translation à la basilique de Saint-Denis. ...

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Ici :  http://www.lefigaro.fr/culture/2018/12/16/03004-20181216ARTFIG00107-sous-la-chapelle-expiatoire-le-pantheon-de-la-revolution.php



Le 21 janvier 1815, les dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette sont transférées à la basilique Saint-Denis. Le transport des autres restes humains vers les catacombes de Paris est souvent évoqué. Pourtant, l'alvéole des catacombes indique "Ancien cimetière de la Madeleine, 1 rue de la Ville l'Evêque". Il s'agit d'un précédent cimetière, qui jouxtait la vieille église, et non pas de celui sur lequel s'élève la Chapelle expiatoire.
Il semble au contraire que les ossements soient toujours actuellement conservés dans les quatre ossuaires aménagés dans la chapelle basse de la Chapelle expiatoire.

Le 13 avril 1818, Fontaine, architecte de la Chapelle expiatoire, écrit au duc de Doudeauville :
"Les ossements que l'on y a trouvés ont été recueillis avec respect dans quatre caveaux où nous les avons renfermés sous les yeux du Ministre de la Maison du Roy et de l'Intendant des Bâtiments".
Les différents plans de la Chapelle font bien apparaître ces quatre caveaux aménagés dans la chapelle basse.

Le Moniteur universel du 21 janvier 1826 confirme : "Dans les deux massifs qui supportent la voûte précédant le petit sanctuaire souterrain, ont été déposés les ossements des victimes qui renfermaient l'ancien cimetière de la Madeleine".
Or, à ce jour, aucune source connue ne fait état d'un transfert du contenu de ces ossuaires vers les catacombes... Le plus probable est qu'ils y reposent toujours.




Philippe Charlier : « Il faut garder intact ce “reliquaire” de la chapelle expiatoire»
Par  Adrien Goetz  
INTERVIEW - La chapelle expiatoire du square Louis XVI (Paris VIIIe) a été édifiée sur l'ancien cimetière où ont été enterrés les corps des guillotinés lors de la Terreur, dont ceux du roi et de Marie-Antoinette. Philippe Charlier, médecin légiste et archéo-anthropologue, répond au question du Figaro.

Philippe Charlier.  
Philippe Charlier, médecin légiste et archéo-anthropologue, a été nommé récemment directeur de la recherche au Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Il a étudié scientifiquement les restes de Diane de Poitiers ou la tête présumée d'Henri IV.

LE FIGARO. - Pourquoi vous êtes-vous intéressé à la chapelle expiatoire?

Philippe CHARLIER. - Quand un dépôt de sépulture est réputé avoir été «curé», il faut toujours vérifier. Aymeric Peniguet de Stoutz, avec son œil d'historien, avait repéré une incongruité architecturale: sur les plans, ces murs qui ne soutenaient rien. Je lui ai proposé d'utiliser un fibroscope, un instrument habituel des pneumologues, pour passer entre les pierres.

Qu'a donné ce voyage de l'autre côté du mur?

On a vu de la terre, des grands coffrages de bois comme des cercueils, puis sont apparus devant l'objectif des os longs, des côtes, je pense pouvoir identifier un radius, un péroné, des restes dont la morphologie est totalement compatible avec une origine ...

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Ici :   http://www.lefigaro.fr/culture/2018/12/16/03004-20181216ARTFIG00102-philippe-charlier-il-faut-garder-intact-ce-8220reliquaire8221de-la-chapelle-expiatoire.php

C'est la revue de presse de Claude Askolovitch ce matin, sur Inter, qui m'a donné le feu vert pour l'ouverture de ce sujet car ... j'avais scrupuleusement respecté le secret, même à notre cher Forum .

Il y aussi un autre mystère  - le corps déposé à ST DENIS dit de LOUIS XVI ne serait pas celui du Roi  -  il est toujours sous la chapelle

les GIRAULT DE COURSAC donnait le détail de ces explications, lors de l'ouverture des deux tombes du Roi et de la Reine, seule la reine a été trouvée  - le temps était court pour continuer les recherches, un corps  nu a été relevé d'une fosse  -  
Or LOUIS XVI a été enterré vêtu avec sa "doudou" doublée .... avec des corps de vers à soie.

MARIE ANTOINETTE  

A première lecture je n'ai rien compris ! Je relirai tout ceci à tête reposée...  

Mais merci pour ces informations, et ce scoop bien gardé jusqu'à aujourd'hui.  

La nuit, la neige a écrit:
Mais merci pour ces informations, et ce scoop bien gardé jusqu'à aujourd'hui.  

Ah, tais-toi, c'était dur ! Tu me connais ...

MARIE ANTOINETTE a écrit:

Or LOUIS XVI a été enterré vêtu avec sa "doudou" doublée .... avec des corps de vers à soie.

I beg your pardon  ? ...  

"doudou" doublée .... avec des corps de vers à soie. ?!!
Qu'est-ce que ce que ça que c'est ?

c'est une veste matelassée faite spécialement pour le Roi afin de le protéger des froideurs de l'hiver

on peut aussi dire "une doudoune"

MARIE ANTOINETTE

Oui, mais " les corps de vers à soie " ?     ...  des vers à soie entiers, gonflant une doudoune, comme le duvet de nos grands mères ?
C'était vraiment un luxe royal !