Nouvelle histoire des guerres de Vendée. De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
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Nouvelle histoire des guerres de Vendée. De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
Encore une histoire des guerres de Vendée ?
Oui !! Mais puisque celle-ci est dite "nouvelle", alors...
Nouvelle histoire des guerres de Vendée
De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
Aux Editions Perrin (Avril 17)
Présentation :
Les guerres de Vendée, qui courent de 1793 à 1832, ont suscité l'émulation de bien des historiens. Il s'agit d'une guerre civile, la plus sanglante qu'ait connue la France depuis les guerres de Religion au XVIe siècle.
La plus féroce jusqu'à nos jours.
Faute de mieux, on les a appelées ainsi, car l'épicentre en était le département de la Vendée, mais elles se sont répandues ensuite, touchant presque tout l'Ouest.
L'ambition des auteurs a été d'en proposer une nouvelle lecture qui ne désigne pas les « méchants » pour mieux exalter les « bons ».
Les historiens royalistes favorables aux Vendéens ont donné des récits qui jouent de la victimisation pour mieux apitoyer leurs lecteurs. Les historiens républicains, de filiation jacobine, ont minimisé les souffrances des vaincus, souligné leur sauvagerie, pour mieux exalter l'héroïsme des Bleus.
Les guerres de Vendée ont coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de Français.
Si les atrocités se rencontrent dans les deux camps, le plus inquiétant est l'apparition d'une idéologie exterminatrice dans les rangs jacobins. Des hommes à Paris (Robespierre, Couthon, Barère...), sur place (Carrier, Turreau, Francastel...) ont trempé dans ce processus sans précédent.
Ils l'ont décidé, appliqué et se sont félicités des résultats. Ce fut là comme le péché originel, matriciel, de la République française. Les régimes totalitaires du XXe siècle y puisèrent argumentaires et méthodes.
Qui sont les auteurs ?
Jean-Joël Brégeon est l’auteur de plusieurs ouvrages dont, chez Perrin, Napoléon et la guerre d’Espagne et 1812. La paix et la guerre.
Gérard Guicheteau, historien et journaliste, est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Les Douleurs de la guerre : hommage aux poilus, mutins et fusillés de la Grande Guerre et François Mitterrand : la Résistance et Vichy (J.-C. Gawsewitch éditeur, 2008).
Oui !! Mais puisque celle-ci est dite "nouvelle", alors...
Nouvelle histoire des guerres de Vendée
De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
Aux Editions Perrin (Avril 17)
Présentation :
Les guerres de Vendée, qui courent de 1793 à 1832, ont suscité l'émulation de bien des historiens. Il s'agit d'une guerre civile, la plus sanglante qu'ait connue la France depuis les guerres de Religion au XVIe siècle.
La plus féroce jusqu'à nos jours.
Faute de mieux, on les a appelées ainsi, car l'épicentre en était le département de la Vendée, mais elles se sont répandues ensuite, touchant presque tout l'Ouest.
L'ambition des auteurs a été d'en proposer une nouvelle lecture qui ne désigne pas les « méchants » pour mieux exalter les « bons ».
Les historiens royalistes favorables aux Vendéens ont donné des récits qui jouent de la victimisation pour mieux apitoyer leurs lecteurs. Les historiens républicains, de filiation jacobine, ont minimisé les souffrances des vaincus, souligné leur sauvagerie, pour mieux exalter l'héroïsme des Bleus.
Les guerres de Vendée ont coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de Français.
Si les atrocités se rencontrent dans les deux camps, le plus inquiétant est l'apparition d'une idéologie exterminatrice dans les rangs jacobins. Des hommes à Paris (Robespierre, Couthon, Barère...), sur place (Carrier, Turreau, Francastel...) ont trempé dans ce processus sans précédent.
Ils l'ont décidé, appliqué et se sont félicités des résultats. Ce fut là comme le péché originel, matriciel, de la République française. Les régimes totalitaires du XXe siècle y puisèrent argumentaires et méthodes.
Qui sont les auteurs ?
Jean-Joël Brégeon est l’auteur de plusieurs ouvrages dont, chez Perrin, Napoléon et la guerre d’Espagne et 1812. La paix et la guerre.
Gérard Guicheteau, historien et journaliste, est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Les Douleurs de la guerre : hommage aux poilus, mutins et fusillés de la Grande Guerre et François Mitterrand : la Résistance et Vichy (J.-C. Gawsewitch éditeur, 2008).
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Nouvelle histoire des guerres de Vendée. De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
La nuit, la neige a écrit:
Si les atrocités se rencontrent dans les deux camps, le plus inquiétant est l'apparition d'une idéologie exterminatrice dans les rangs jacobins.
N'y avait-il pas déjà eu une volonté exterminatrice pendant les guerres de religions, à la Saint-Barthélémy notamment ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Nouvelle histoire des guerres de Vendée. De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
J'aime bien le notamment.
Oui, des idéologies exterminatrices...il y en a eu, et il y en encore.
Oui, des idéologies exterminatrices...il y en a eu, et il y en encore.
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Nouvelle histoire des guerres de Vendée. De Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau
Selon les auteurs cités en référence, le nombre de morts dû aux différents épisodes sanglants de la Révolution se situerait entre 300 000 et 600 000. (1, 2)
Le bilan des guerres de Vendée ne se chiffre pas par dizaines de milliers de morts mais par centaines de milliers selon ces auteurs.
Les guerres de Vendée et la répression des départements royalistes de l'ouest contribueraient pour elles seules à 250 000 morts parmi les combattants royalistes.
et le nombre de soldats républicains tués ou mort de maladies se monterait à 100 000. (2c).
Si l'on ajoute à ce chiffre les 2 000 fusillés de Lyon, Toulon et Bordeaux, les 760 gardes-suisses qui ont péris le 10 août 1792, les 1 400 victimes des massacres de septembre 1792, et les 16 000 guillotinés on arrive à un total de 370 000 morts.
En tenant compte des prisonniers morts d'épidémies, de maladies ou de mauvais traitements, ainsi que les personnes mortes de privations voire de famine dans les régions de l'ouest; dévastées par les colonnes infernales, on dépasse largement le chiffre de 400 000 morts.
La population de la France étant à l'époque d'environ 25 millions on obtient en transposant ce chiffre à notre époque, 1 000 000 de morts.
On peut alors parler de véritable génocide que tous les gouvernements qui se sont succédés depuis la première République ont toujours occulté.
Références
(1) Sedillot, R., Le coût de la Révolution française, Paris, 1986.
(2) a) Hussenet, J., Détruisez la Vendée, La Roche-sur-Yon, 2007.
b) Secher, R., La Vendée-Vengé, Perrin, 2006.
c) Martin, J.C., La Vendée et la France, Paris, éditions du seuil, 1987.
c) Martin, J.C., La guerre de Vendée, La Crèche, Geste éditions, 2006.
d) Martin, J.C., Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée, Paris, Gallimard, 2008.
Le bilan des guerres de Vendée ne se chiffre pas par dizaines de milliers de morts mais par centaines de milliers selon ces auteurs.
Les guerres de Vendée et la répression des départements royalistes de l'ouest contribueraient pour elles seules à 250 000 morts parmi les combattants royalistes.
et le nombre de soldats républicains tués ou mort de maladies se monterait à 100 000. (2c).
Si l'on ajoute à ce chiffre les 2 000 fusillés de Lyon, Toulon et Bordeaux, les 760 gardes-suisses qui ont péris le 10 août 1792, les 1 400 victimes des massacres de septembre 1792, et les 16 000 guillotinés on arrive à un total de 370 000 morts.
En tenant compte des prisonniers morts d'épidémies, de maladies ou de mauvais traitements, ainsi que les personnes mortes de privations voire de famine dans les régions de l'ouest; dévastées par les colonnes infernales, on dépasse largement le chiffre de 400 000 morts.
La population de la France étant à l'époque d'environ 25 millions on obtient en transposant ce chiffre à notre époque, 1 000 000 de morts.
On peut alors parler de véritable génocide que tous les gouvernements qui se sont succédés depuis la première République ont toujours occulté.
Références
(1) Sedillot, R., Le coût de la Révolution française, Paris, 1986.
(2) a) Hussenet, J., Détruisez la Vendée, La Roche-sur-Yon, 2007.
b) Secher, R., La Vendée-Vengé, Perrin, 2006.
c) Martin, J.C., La Vendée et la France, Paris, éditions du seuil, 1987.
c) Martin, J.C., La guerre de Vendée, La Crèche, Geste éditions, 2006.
d) Martin, J.C., Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée, Paris, Gallimard, 2008.
duc de Berry- Messages : 123
Date d'inscription : 09/01/2014
Age : 79
Localisation : Vincennes
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