Les tyrannosaures de la République. De J.J Brégeon et G. Guicheteau

Le titre attire l'attention...
Vient de paraître, si le sujet vous intéresse :

Les Tyrannosaures de la République
Jean-Joël Brégeon
Gérard Guicheteau
Editions du Rocher (Nov 17)



Présentation de l'éditeur :

La Révolution française a mis fin à la Royauté pour établir la République, non sans difficultés. Comment détruire les ennemis de la République et anéantir les opposants ?
De grands noms y contribuèrent comme Robespierre, Barère, Couthon qui furent les théoriciens. Les exécutants, moins connus furent envoyés en province pour « faire le ménage ».
Les tyrannosaures peuvent être de petits ou de grands tyrans.

Dans ce livre à la fois tout public et néanmoins érudit, les auteurs montrent aussi le rôle des petits, responsables d'importantes purges et de massacres , notamment en Vendée et qui, pour la plupart, ont su éviter la guillotine et mourir dans leur lit !

Qui sont les auteurs ?

Jean-Joël Brégeon est historien, spécialiste de la Révolution française et du Premier empire. En 2011, il a publié un très remarqué Écrire la Révolution française (Ellipses, 2011). En 2012, 1812 La Paix et la Guerre (Perrin).

Gérard Guicheteau est romancier et journaliste. On lui doit des enquêtes qui font référence sur la France occupée ; Marseille 1943. La destruction du Vieux-Port (Daniel et Cie. Le Provençal) ; Papon Maurice ou la continuité de l'État (Mille et Une Nuits, 1998.)

L'Historien ne peut être qu'impartial.

Pilayrou a écrit:L'Historien ne peut être qu'impartial.

Bien sûr parlez en donc aux frêres Goncourt, Stéphan Zweig, et même aux Girault de Coursac, peut être même à Lenotre.

C'est du second degré ? Les trouves-tu impartiaux ?

C'est bien du second degré je confirme. Je ne suis pas certain que les historiens à un moment donné ne réagissent pas en fonction de leur "attrait" vis à vis d'un personnage. Même Mme Berthière je trouve dans son ouvrage donne dans ce sens là. Maintenant peut être que je me trompe, mais je ne pense pas que l'on puisse écrire sur quelqu'un sans ressentir attrait ou dégout du personnage. Mais cela n'engage que moi.

Au delà de l'attrait ou du dégout, et tout dépend de quel type de recherches historiques nous parlons, mais enfin, très généralement, je vois mal comment un historien pourrait-il être absolument impartial ?  
Cela n'a pas vraiment de sens ; ni concernant nombre de sources sur lesquelles il travaille la plupart du temps, et pas davantage pour ce qui concerne l'exercice de communication de ses recherches (par exemple les essais ou les biographies).
Il tend au plus d'objectivité possible, voilà tout, et au mieux.
Mais le discours ou le récit historique n'est pas, par nature, LA vérité historique.