Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
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Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Ce château fut l'une des énigmes de notre jeu de l'été...
Le voici donc ici présenté, d'après un article de Cécile Furtado-Heine, publié sur le site en ligne de la mairie de Rocquencourt, que je cite :
« Rocquencourt » tient son nom de l'anthroponyme Roccon, patrice de Thierry III, roi de Neustrie, et du latin curtis, "cour", "domaine".
Le village existe déjà à l'époque gallo-romaine, mais le nom de Rocconis Curtum n'apparait dans les écrits qu'en 678.
En 862, sous le règne de Charles le Chauve, la bourgade est érigée en paroisse sous le patronage de saint Martin, puis de saint Nicolas.
Dès le début du XIIe siècle, des seigneurs prennent le nom de Rocquencourt et le portent pendant près de trois siècles.
Le domaine devient ensuite la propriété de grandes familles comme les Thumery en 1475, les Blondel en 1570, les Sanguin en 1584, les Chantemelle en 1734 et enfin les La Faye en 1771.
Pierre Julien de La Faye, conseiller du roi, et dernier seigneur de Rocquencourt, vend le domaine à Monsieur, frère du roi, comte de Provence, tandis que Louis XVI acquiert la seigneurie.
Le château fort des origines, édifié sur le promontoire dominant la vallée, est remplacé par un édifice occupé par madame de Provence (...)
La comtesse de Provence commence en 1781 la construction de ce château qu'elle confie à Charles de Wailly.
Les travaux, interrompus par la Révolution, sont achevés par Domère-Bellan.
Dessinateur dans le parc du château de Rocquencourt
Attr. à Jean-Baptiste Isabey (1767-1855)
Photo : Tajan
Cette grande demeure classique est achetée en 1824 par la duchesse de Corrigliano, nièce du roi Murat.
Elle la vend en 1829 au banquier Fould.
Sa petite-fille, Mme Furtado-Heine, fait aménager un parc où elle reçoit le tout-Paris.
À son décès, la propriété échoit aux Murat, et Cécile Ney, princesse Murat, en est la dernière propriétaire.
Occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est gravement endommagé par l'explosion d'un dépôt de munitions puis démoli en 1960 pour faire place à un ensemble résidentiel et un immeuble de bureaux occupé successivement par les sociétés CSF Thomson, Mercedes-Benz et actuellement Daimler-Chrisler.
Il ne reste que la grille d'entrée portant des initiales entrelacées.
* Site source : http://www.mairie-rocquencourt.fr/article/le-chateau-de-rocquencourt
Pour la petite histoire (actualité oblige... ), au sujet des Jeux Olympiques de 1924, à Paris, (les derniers organisés par Pierre de Coubertin) :
La ville de Colombes accueille donc le premier village olympique du genre constitué de baraquements en bois. Les athlètes ont à disposition un bureau de change, un salon de coiffure, un bureau de poste, un kiosque à journaux, un service de blanchissage et un service de garde des objets de valeur. Trois repas par jour sont offerts.
Les Britanniques acceptent les conditions offertes à condition d'avoir droit à un cuisinier britannique .
Les Américains préfèrent s'installer dans le parc du château de Rocquencourt.
Le voici donc ici présenté, d'après un article de Cécile Furtado-Heine, publié sur le site en ligne de la mairie de Rocquencourt, que je cite :
Le château de Rocquencourt
« Rocquencourt » tient son nom de l'anthroponyme Roccon, patrice de Thierry III, roi de Neustrie, et du latin curtis, "cour", "domaine".
Le village existe déjà à l'époque gallo-romaine, mais le nom de Rocconis Curtum n'apparait dans les écrits qu'en 678.
En 862, sous le règne de Charles le Chauve, la bourgade est érigée en paroisse sous le patronage de saint Martin, puis de saint Nicolas.
Dès le début du XIIe siècle, des seigneurs prennent le nom de Rocquencourt et le portent pendant près de trois siècles.
Le domaine devient ensuite la propriété de grandes familles comme les Thumery en 1475, les Blondel en 1570, les Sanguin en 1584, les Chantemelle en 1734 et enfin les La Faye en 1771.
Pierre Julien de La Faye, conseiller du roi, et dernier seigneur de Rocquencourt, vend le domaine à Monsieur, frère du roi, comte de Provence, tandis que Louis XVI acquiert la seigneurie.
Le château fort des origines, édifié sur le promontoire dominant la vallée, est remplacé par un édifice occupé par madame de Provence (...)
La comtesse de Provence commence en 1781 la construction de ce château qu'elle confie à Charles de Wailly.
Les travaux, interrompus par la Révolution, sont achevés par Domère-Bellan.
Dessinateur dans le parc du château de Rocquencourt
Attr. à Jean-Baptiste Isabey (1767-1855)
Photo : Tajan
Cette grande demeure classique est achetée en 1824 par la duchesse de Corrigliano, nièce du roi Murat.
Elle la vend en 1829 au banquier Fould.
Sa petite-fille, Mme Furtado-Heine, fait aménager un parc où elle reçoit le tout-Paris.
À son décès, la propriété échoit aux Murat, et Cécile Ney, princesse Murat, en est la dernière propriétaire.
Occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, le château est gravement endommagé par l'explosion d'un dépôt de munitions puis démoli en 1960 pour faire place à un ensemble résidentiel et un immeuble de bureaux occupé successivement par les sociétés CSF Thomson, Mercedes-Benz et actuellement Daimler-Chrisler.
Il ne reste que la grille d'entrée portant des initiales entrelacées.
* Site source : http://www.mairie-rocquencourt.fr/article/le-chateau-de-rocquencourt
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Pour la petite histoire (actualité oblige... ), au sujet des Jeux Olympiques de 1924, à Paris, (les derniers organisés par Pierre de Coubertin) :
La ville de Colombes accueille donc le premier village olympique du genre constitué de baraquements en bois. Les athlètes ont à disposition un bureau de change, un salon de coiffure, un bureau de poste, un kiosque à journaux, un service de blanchissage et un service de garde des objets de valeur. Trois repas par jour sont offerts.
Les Britanniques acceptent les conditions offertes à condition d'avoir droit à un cuisinier britannique .
Les Américains préfèrent s'installer dans le parc du château de Rocquencourt.
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
La nuit, la neige a écrit:
Ce château fut l'une des énigmes de notre jeu de l'été...
Je ne connaissais pas ( et n'aurai donc jamais trouvé ) . Merci pour cet exposé instructif !
Nous ne faisons que passer . Les demeures demeurent .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Comme c'est gentil LNLN d'avoir ouvert ce sujet qui fait suite à l'énigme de notre rubrique jeux !
De fait, je me demande si c'est le frère du roi ou son épouse qui en avait la propriété. J'ai fouillé sur le net dans les papiers des princes conservés aux Archives Nationales et le château de Rocquencourt mentionné apparaît plutôt comme la propriété du comte de Provence.
Madame comme on le sait avait en son nom propre une propriété à Montreuil. Mais après tout, Marie-Joséphine de Savoie a peut-être séjourné de temps à autre à Rocquencourt selon le bon vouloir de son mari.
De même, si la princesse avait un véritable appartement privé au château, il y a de bonnes chances qu'elle y ait résidé car sa sœur la comtesse d'Artois n'en avait pas à Bagatelle, résidence privée du dernier frère du roi.
De fait, je me demande si c'est le frère du roi ou son épouse qui en avait la propriété. J'ai fouillé sur le net dans les papiers des princes conservés aux Archives Nationales et le château de Rocquencourt mentionné apparaît plutôt comme la propriété du comte de Provence.
Madame comme on le sait avait en son nom propre une propriété à Montreuil. Mais après tout, Marie-Joséphine de Savoie a peut-être séjourné de temps à autre à Rocquencourt selon le bon vouloir de son mari.
De même, si la princesse avait un véritable appartement privé au château, il y a de bonnes chances qu'elle y ait résidé car sa sœur la comtesse d'Artois n'en avait pas à Bagatelle, résidence privée du dernier frère du roi.
Dominique Poulin- Messages : 6955
Date d'inscription : 02/01/2014
Roquencourt
Chers amis,
Peut-être la reine allait-elle voir cet endroit charmant sur la colline près de Versailles.
D´ après Baptiste Capefigue, Ligaran dans son livre La Duchesse Gabrielle de Polignac et les amies de la reine: Les Derniers Jours de Trianon.
Voici un extrait:
.. 1782....
Ainsi mère de famille, la duchesse était devenue grave, sérieuse avec la reine elle-même, que la politique préoccupait silencieusement. Quelquefois, couverte d'une simple mante, avec un large chapeau de paille, préservée par un voile épais, Marie-Antoinette sortait le matin du parc réservé de Versailles, pour aller dans la campagne, au milieu des paysans et des laboureurs qui respectaient son incognito. Le lieu le plus fréquenté de ses pèlerinages était une simple auberge au village de Roquencourt, sur cette, admirable route qui va du parc de Versailles et de Trianon par la porte Saint-Antoine jusqu'à Marly.
Là une tasse de lait lui était présentée, et la reine revenait à pied dans la résidence royale, pleine de ses tristes réflexions.
Les traditions rapportent que tandis que la reine prenait sa tasse de lait à Roquencourt, le peintre Boze)*1 et quelques-uns de ses joyeux artistes entrèrent dans l'auberge, et avec cet esprit des jeunes gens en bonne humeur ils commencèrent une conversation osée: la reine, abaissant son voile, s'était tournée de l'autre côté, pour n'être point aperçue; le peintre Boze, souvent appelé au château pour les portraits, reconnut bientôt la reine, qui mit un doigt sur ses lèvres pour lui recommander la discrétion ; les francs et joyeux propos continuèrent, et Marie-Antoinette se retira en gardant le silence le plus absolu.
Cette auberge existe encore a Roquencourt; elle est aujourd'hui une station pour les voitures et les rouliers; l'ameublement est toujours simple, plus que modeste; on dirait que rien n'est changé depuis qu'il a été visité par la reine de France)*2.
1. Le peintre Boze, depuis lié au parti girondin, joua un rôle actif dans les négociations du roi avec ce parti
2. Je me suis arrêté dans cette auberge (1863) si pleine de souvenirs, et l'ai visitée en détail. /Baptiste Capefugie/
Leos
Peut-être la reine allait-elle voir cet endroit charmant sur la colline près de Versailles.
D´ après Baptiste Capefigue, Ligaran dans son livre La Duchesse Gabrielle de Polignac et les amies de la reine: Les Derniers Jours de Trianon.
Voici un extrait:
.. 1782....
Ainsi mère de famille, la duchesse était devenue grave, sérieuse avec la reine elle-même, que la politique préoccupait silencieusement. Quelquefois, couverte d'une simple mante, avec un large chapeau de paille, préservée par un voile épais, Marie-Antoinette sortait le matin du parc réservé de Versailles, pour aller dans la campagne, au milieu des paysans et des laboureurs qui respectaient son incognito. Le lieu le plus fréquenté de ses pèlerinages était une simple auberge au village de Roquencourt, sur cette, admirable route qui va du parc de Versailles et de Trianon par la porte Saint-Antoine jusqu'à Marly.
Là une tasse de lait lui était présentée, et la reine revenait à pied dans la résidence royale, pleine de ses tristes réflexions.
Les traditions rapportent que tandis que la reine prenait sa tasse de lait à Roquencourt, le peintre Boze)*1 et quelques-uns de ses joyeux artistes entrèrent dans l'auberge, et avec cet esprit des jeunes gens en bonne humeur ils commencèrent une conversation osée: la reine, abaissant son voile, s'était tournée de l'autre côté, pour n'être point aperçue; le peintre Boze, souvent appelé au château pour les portraits, reconnut bientôt la reine, qui mit un doigt sur ses lèvres pour lui recommander la discrétion ; les francs et joyeux propos continuèrent, et Marie-Antoinette se retira en gardant le silence le plus absolu.
Cette auberge existe encore a Roquencourt; elle est aujourd'hui une station pour les voitures et les rouliers; l'ameublement est toujours simple, plus que modeste; on dirait que rien n'est changé depuis qu'il a été visité par la reine de France)*2.
1. Le peintre Boze, depuis lié au parti girondin, joua un rôle actif dans les négociations du roi avec ce parti
2. Je me suis arrêté dans cette auberge (1863) si pleine de souvenirs, et l'ai visitée en détail. /Baptiste Capefugie/
Leos
Leos- Messages : 793
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Cher Léos, merci !
Je pense qu'il s'agit du même lieu où le comte et la comtesse de Provence possédaient un château :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3380-le-chateau-de-rocquencourt-chez-le-comte-et-la-comtesse-de-provence#101042
Ce village était en effet à la bordure de la forêt de Marly
Carte de la forêt de Marly au XVIIIe siècle (extrait de la carte Cassini).
Aux modérateurs : je pense que vous pouvez fusionner ce sujet avec l'autre.
Je pense qu'il s'agit du même lieu où le comte et la comtesse de Provence possédaient un château :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3380-le-chateau-de-rocquencourt-chez-le-comte-et-la-comtesse-de-provence#101042
Ce village était en effet à la bordure de la forêt de Marly
Carte de la forêt de Marly au XVIIIe siècle (extrait de la carte Cassini).
Aux modérateurs : je pense que vous pouvez fusionner ce sujet avec l'autre.
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
La nuit, la neige a écrit: Aux modérateurs : je pense que vous pouvez fusionner ce sujet avec l'autre.
Voilà qui est fait
Invité- Invité
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Mercy a écrit, en Juin 1771, que la Dauphine rentrait à pied par ce chemin de Marly à Versailles par Rocquencourt.
Leos
Leos
Leos- Messages : 793
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Je comprends mieux les converse Nike chez Coppola. Elle devait aussi avoir l'application runstatics !
Gouverneur Morris- Messages : 11708
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
La nuit, la neige a écrit:
C'est une longue promenade, à pieds !
Euh, oui ... Nous imaginons mal Marie-Antoinette, en robe à paniers et petites mules, trottinant pendant tous ces kilomètres .
Mercy exagère vraiment !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Gouverneur Morris a écrit:Je comprends mieux les converse Nike chez Coppola. Elle devait aussi avoir l'application runstatics !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Il y avait à Rocquencourt une femme étrange, peut-être un peu sorcière sur les bords ( ) qui vivait tellement à l'écart qu'on la surnommait " la recluse de Rocquencourt " . Sa réputation dépassa les frontières du village et aurait à ce point frappé Marie-Antoinette que la reine honora de sa visite son humble logis .
Toutes ces circonstances réunies, et beaucoup d'autres qu'il est inutile de retracer ici, augmentèrent la sorte de célébrité dont jouissait malgré elle la recluse de Roquencourt. Cette célébrité devint telle que la reine elle-même voulut voir mademoiselle Jeannette, et daigna aller visiter sa chaumière. Ce fut alors qu'on put juger de la mesure parfaite, du ton à la fois noble et respectueux avec lesquels la prétendue sorcière reçut un tel honneur. Elle offrit à Sa Majesté le seul fauteuil qui se trouvât dans son humble demeure, et resta debout après avoir indiqué aux dames qui accompagnaient la reine quelques escabeaux de bois placés le long de la muraille.
Sa Majesté lui fit plusieurs questions avec un air de bonté fait pour la rassurer : elle répondit à quelques-unes, et éluda avec un art infini celles qui concernaient sa naissance et les motifs de sa retraite. La reine voulut lui accorder une pension de douze cents francs sur sa cassette ; elle refusa avec reconnaissance et un profond respect cette marque de munificence royale, en disant qu'elle avait des moyens de subsistance au-delà de ce qui lui était nécessaire. La reine se retira satisfaite de son entrevue avec mademoiselle Jeannette, et le lendemain elle lui envoya six vaches suisses magnifiques.
Oui oui, mon petit Lulu ( je t'entends d'ici te récrier ), cela sent l'apocryphe à une lieue .
Nous tenons cette histoire de Charles de Pougens, chevalier de plusieurs Ordres, de l'Institut de France, des Académies de La Crusca, de Madrid, de Gottingue, de St-Pétersbourg, etc.
Il nous fait son Cousin de Courchamp, cet homme !
Toutes ces circonstances réunies, et beaucoup d'autres qu'il est inutile de retracer ici, augmentèrent la sorte de célébrité dont jouissait malgré elle la recluse de Roquencourt. Cette célébrité devint telle que la reine elle-même voulut voir mademoiselle Jeannette, et daigna aller visiter sa chaumière. Ce fut alors qu'on put juger de la mesure parfaite, du ton à la fois noble et respectueux avec lesquels la prétendue sorcière reçut un tel honneur. Elle offrit à Sa Majesté le seul fauteuil qui se trouvât dans son humble demeure, et resta debout après avoir indiqué aux dames qui accompagnaient la reine quelques escabeaux de bois placés le long de la muraille.
Sa Majesté lui fit plusieurs questions avec un air de bonté fait pour la rassurer : elle répondit à quelques-unes, et éluda avec un art infini celles qui concernaient sa naissance et les motifs de sa retraite. La reine voulut lui accorder une pension de douze cents francs sur sa cassette ; elle refusa avec reconnaissance et un profond respect cette marque de munificence royale, en disant qu'elle avait des moyens de subsistance au-delà de ce qui lui était nécessaire. La reine se retira satisfaite de son entrevue avec mademoiselle Jeannette, et le lendemain elle lui envoya six vaches suisses magnifiques.
Oui oui, mon petit Lulu ( je t'entends d'ici te récrier ), cela sent l'apocryphe à une lieue .
Nous tenons cette histoire de Charles de Pougens, chevalier de plusieurs Ordres, de l'Institut de France, des Académies de La Crusca, de Madrid, de Gottingue, de St-Pétersbourg, etc.
Il nous fait son Cousin de Courchamp, cet homme !
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Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
On croirait lire une visite de Marie-Antoinette à ... Peau d'Âne !!!
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Mme de Sabran a écrit:
Euh, oui ... Nous imaginons mal Marie-Antoinette, en robe à paniers et petites mules, trottinant pendant tous ces kilomètres .
Mercy exagère vraiment !
Je ne sais pas. Pourquoi pas ?
Une petite heure ?
Mais enfin disons que, pour ma part, marcher du château au Petit Trianon m'est déjà fort pénible !
La nuit, la neige- Messages : 18062
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Rocquencourt, chez le comte et la comtesse de Provence
Roooh ! Se peut-il ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Leos- Messages : 793
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
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