Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Merci pour cet article, ma chère Diane .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
.
Axel de Fersen, le prince charmant de Marie-Antoinette
Par Guillaume Evin, publié le 10/08/2016 dans l'EXPRESS
Moquée pour sa frivolité, Marie-Antoinette a pourtant été amoureuse jusqu'à sa mort d'Axel de Fersen, qui ne parvient pas à lui faire éviter la guillotine.
Si Marie-Antoinette et son amant Axel de Fersen partageaient le même goût pour les fêtes et l'amusement, ils n'en furent pas moins des amants passionnés. Le beau Suédois fera tout pour que la reine échappe à son tragique destin.
30 janvier 1774. Comme Louis XV et La Pompadour trente ans auparavant, Marie-Antoinette et Axel de Fersen se rencontrent au bal masqué, à l'Opéra. Instant magique où, sous l'étoffe des déguisements, les sentiments se dévoilent et le désir palpite. La Dauphine de France aurait murmuré à son cavalier d'un soir: "Je vous aime"
Elle a 19 ans et lui, autant. Beau et blond comme un ange, ce jeune noble suédois accomplit comme il se doit son tour d'Europe dans les cours européennes. Est-elle éprise? S'est-elle entichée un peu vite du premier galant venu? La rumeur n'épargne guère l'archiduchesse autrichienne. On prête aussitôt une idylle aux deux jeunes gens. Pourtant, Fersen quitte très vite Versailles.
Il n'y reparaîtra que quatre ans plus tard. Août 1778. Marie-Antoinette est une reine de France moquée pour sa frivolité, son goût immodéré des fêtes et ses dépenses somptuaires, quand l'élégant comte de Fersen resurgit inopinément dans sa vie. Cette "âme brûlante sous une écorce de glace", selon le bon mot d'une de ses amies, passe pour un séducteur impénitent doté d'une nature chevaleresque. En le revoyant, Marie-Antoinette, enceinte de cinq mois, s'écrie: "Ah! c'est une vieille connaissance!"
Un amour indéfectible
Elle et lui se redécouvrent avant qu'il n'embarque pour l'Amérique, en mars 1780, batailler contre les Anglais. Ils ont tant en commun: ils vivent la nuit, aiment la dépense et cultivent l'insouciance de la jeunesse. La médisance publique se chargera de colporter la liaison des deux tourtereaux.
À son retour à Versailles, en juin 1783, Fersen et Marie-Antoinette, encore enceinte, roucoulent de nouveau, mais les sentiments ont pris le pas sur la sensualité. Leur amour est désormais pur, entier, romantique. "Jamais, on ne m'a aimé comme cela", confiera-t-il.
Huit ans plus tard, Fersen sera encore là pour escorter "sa" reine lors de la fuite à Varennes, en 1791. Jusqu'au bout, l'incomparable "ami" de Marie-Antoinette tentera de la soustraire à son sort funeste. Il intrigue à Vienne, échafaude un nouveau plan d'évasion, oeuvre à la formation d'une coalition européenne pour restaurer la royauté en France. En vain. La Veuve Capet est décapitée le 16 octobre 1793. Jusqu'à la fin de sa vie, chaque 16 octobre, Fersen passera la journée à pleurer celle qui, à ses yeux, incarnait le "modèle des reines et des femmes".
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sexualite/axel-de-fersen-le-prince-charmant-de-marie-antoinette_1810161.html
Axel de Fersen, le prince charmant de Marie-Antoinette
Par Guillaume Evin, publié le 10/08/2016 dans l'EXPRESS
Moquée pour sa frivolité, Marie-Antoinette a pourtant été amoureuse jusqu'à sa mort d'Axel de Fersen, qui ne parvient pas à lui faire éviter la guillotine.
Si Marie-Antoinette et son amant Axel de Fersen partageaient le même goût pour les fêtes et l'amusement, ils n'en furent pas moins des amants passionnés. Le beau Suédois fera tout pour que la reine échappe à son tragique destin.
30 janvier 1774. Comme Louis XV et La Pompadour trente ans auparavant, Marie-Antoinette et Axel de Fersen se rencontrent au bal masqué, à l'Opéra. Instant magique où, sous l'étoffe des déguisements, les sentiments se dévoilent et le désir palpite. La Dauphine de France aurait murmuré à son cavalier d'un soir: "Je vous aime"
Elle a 19 ans et lui, autant. Beau et blond comme un ange, ce jeune noble suédois accomplit comme il se doit son tour d'Europe dans les cours européennes. Est-elle éprise? S'est-elle entichée un peu vite du premier galant venu? La rumeur n'épargne guère l'archiduchesse autrichienne. On prête aussitôt une idylle aux deux jeunes gens. Pourtant, Fersen quitte très vite Versailles.
Il n'y reparaîtra que quatre ans plus tard. Août 1778. Marie-Antoinette est une reine de France moquée pour sa frivolité, son goût immodéré des fêtes et ses dépenses somptuaires, quand l'élégant comte de Fersen resurgit inopinément dans sa vie. Cette "âme brûlante sous une écorce de glace", selon le bon mot d'une de ses amies, passe pour un séducteur impénitent doté d'une nature chevaleresque. En le revoyant, Marie-Antoinette, enceinte de cinq mois, s'écrie: "Ah! c'est une vieille connaissance!"
Un amour indéfectible
Elle et lui se redécouvrent avant qu'il n'embarque pour l'Amérique, en mars 1780, batailler contre les Anglais. Ils ont tant en commun: ils vivent la nuit, aiment la dépense et cultivent l'insouciance de la jeunesse. La médisance publique se chargera de colporter la liaison des deux tourtereaux.
À son retour à Versailles, en juin 1783, Fersen et Marie-Antoinette, encore enceinte, roucoulent de nouveau, mais les sentiments ont pris le pas sur la sensualité. Leur amour est désormais pur, entier, romantique. "Jamais, on ne m'a aimé comme cela", confiera-t-il.
Huit ans plus tard, Fersen sera encore là pour escorter "sa" reine lors de la fuite à Varennes, en 1791. Jusqu'au bout, l'incomparable "ami" de Marie-Antoinette tentera de la soustraire à son sort funeste. Il intrigue à Vienne, échafaude un nouveau plan d'évasion, oeuvre à la formation d'une coalition européenne pour restaurer la royauté en France. En vain. La Veuve Capet est décapitée le 16 octobre 1793. Jusqu'à la fin de sa vie, chaque 16 octobre, Fersen passera la journée à pleurer celle qui, à ses yeux, incarnait le "modèle des reines et des femmes".
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sexualite/axel-de-fersen-le-prince-charmant-de-marie-antoinette_1810161.html
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Comme on disait de certaines chaussures sous le Directoire, qui étaient faites pour êtres vendues non pour être portées (ou du moins portées à domicile, pas pour qu'on marche avec ... ) on fait des livres pour les vendre... pas pour qu'ils soient lus.
C'est un concept . boudoi29 boudoi29 boudoi29
Bien à vous.
C'est un concept . boudoi29 boudoi29 boudoi29
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
;
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Majesté a écrit:on fait des livres pour les vendre... pas pour qu'ils soient lus.
Un livre doit être lu et débattu. D'accord ou pas c'est ça qui en fait l’intérêt même si l'on ne changera pas d'avis .....ou pas.
C'est comme de faire un film sachant qu'il ne sera vu par personne.
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Mr de Talaru- Messages : 3193
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Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Je suis tout-à-fait de ton avis, mon cher François
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Mr de Talaru a écrit:Majesté a écrit:on fait des livres pour les vendre... pas pour qu'ils soient lus.
Un livre doit être lu et débattu. D'accord ou pas c'est ça qui en fait l’intérêt même si l'on ne changera pas d'avis .....ou pas.
C'est comme de faire un film sachant qu'il ne sera vu par personne.
Absolument !
Je ne comprends donc pas : pas pour qu'ils soient lus.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Voici la conclusion du livre Jeanne d'Arc Vérités et légendes de Colette Beaune qui est un parfait résumé de ma pensée :
Et c'est ainsi que tous les mythes du XVème siècle ont tous été examinés et intégrés progressivement à une histoire, dont les progrès actuels reposent sur le refus de confondre foi et raison, raison et conviction. Parfois le chercheur n'aboutit à aucune certitude et l'indique, quitte à laisser ses lecteurs insatisfaits. L'historien, je l'avoue, se soucie de vérité plus que de proximité.
Le mythographe, lui, sait et affirme. Il n'a pas besoin de sources. L'hypothèse lui suffit. De celle-ci il en déduit une autre, bientôt transformée en certitude. Son discours est plus une affaire de conviction que de méthode. Sera-t-il assez persuasif pour faire croire à des résultats évidemment plus sensationnels et plus rapides que ceux de l'historien ?
J'ADORE !!! C'est tellement cela !
Colette Beaune rajoute que pour les mythographes, nombreux pour Jeanne d'Arc, mais aisément transposables à propos de Marie-Antoinette, les historiens et ceux qui les suivent ne font que raconter une Histoire "officielle", ne sont qu'une poignée d'intégristes fondamentalistes, etc.
Je suis ravie de constater que des débats houleux sur des personnages historiques majeurs sont monnaie courante et qu'il ne faut surtout pas en faire un drame.
Colette Beaune, historienne reconnue, porte-parole pour l'exemple de Jeanne d'Arc d'autres médiévistes confirmés, fortement agacés de lire trop souvent n'importe quoi sur ce sujet, avoue l'avantage flagrant des mythographes : le sensationnel !!! Tellement plus croustillant auprès du grand public que la triste réalité !!!
On rétorquera que ce n'était pas voulu et que la lecture du livre montre bien que ce n'est pas vraiment l'objet du propos. Bah oui, fatalement... :
Les historiens et leurs lecteurs consciencieux se contentent juste d'un humble "Nous ne saurons jamais".
Qu'on nous laisse au moins le droit de l'exprimer !!!
Et c'est ainsi que tous les mythes du XVème siècle ont tous été examinés et intégrés progressivement à une histoire, dont les progrès actuels reposent sur le refus de confondre foi et raison, raison et conviction. Parfois le chercheur n'aboutit à aucune certitude et l'indique, quitte à laisser ses lecteurs insatisfaits. L'historien, je l'avoue, se soucie de vérité plus que de proximité.
Le mythographe, lui, sait et affirme. Il n'a pas besoin de sources. L'hypothèse lui suffit. De celle-ci il en déduit une autre, bientôt transformée en certitude. Son discours est plus une affaire de conviction que de méthode. Sera-t-il assez persuasif pour faire croire à des résultats évidemment plus sensationnels et plus rapides que ceux de l'historien ?
J'ADORE !!! C'est tellement cela !
Colette Beaune rajoute que pour les mythographes, nombreux pour Jeanne d'Arc, mais aisément transposables à propos de Marie-Antoinette, les historiens et ceux qui les suivent ne font que raconter une Histoire "officielle", ne sont qu'une poignée d'intégristes fondamentalistes, etc.
Je suis ravie de constater que des débats houleux sur des personnages historiques majeurs sont monnaie courante et qu'il ne faut surtout pas en faire un drame.
Colette Beaune, historienne reconnue, porte-parole pour l'exemple de Jeanne d'Arc d'autres médiévistes confirmés, fortement agacés de lire trop souvent n'importe quoi sur ce sujet, avoue l'avantage flagrant des mythographes : le sensationnel !!! Tellement plus croustillant auprès du grand public que la triste réalité !!!
On rétorquera que ce n'était pas voulu et que la lecture du livre montre bien que ce n'est pas vraiment l'objet du propos. Bah oui, fatalement... :
Les historiens et leurs lecteurs consciencieux se contentent juste d'un humble "Nous ne saurons jamais".
Qu'on nous laisse au moins le droit de l'exprimer !!!
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Dans son remarquable ouvrage, Juger la Reine, Emmanuel de Waresquiel, qui a lu Marie-Antoinette et Fersen, La correspondance secrète, puisque le livre figure dans sa bibliographie, aborde Fersen ...
Derrière la politique, la passion n'a jamais été si forte. Ainsi le 29 juin 1791, alors que (Marie-Antoinette) écrit à (Fersen) pour la première fois depuis l'échec de Varennes:
"J'existe, mon bien-aimé, et c'est pour vous adorer"
Le 9 juillet: "Adieu, plaignez-moi, aimez-moi, et surtout ne me jugez dans tout ce que vous me verrez faire qu'après m'avoir entendue. Je mourrais si j'étais un moment désapprouvée par l'être que j'adore et que jamais je ne cesserai d'adorer."
Le 4 janvier 1792 : " Je vais finir non pas sans vous dire, mon cher et bien tendre ami , que je vous aime à la folie et que jamais je ne peux être un moment sans vous adorer."
Il y a peu de place de la passion physique dans ces aveux. On se croirait quelque part sur la Carte du tendre ou dans un roman courtois du XIVème siècle, de ceux qu'aimeront tant les romantiques du XIXème. On est loin en tout cas de la crudité des mots habituellement en usage dans les lettres libertines de cette époque. Marie-Antoinette est reine et femme et autrichienne. Elle est beaucoup trop réservée pour cela.
Emmanuel de Waresquiel a donc des conclusions similaires aux miennes quant à la lecture du présent ouvrage ...
Bien à vous.
Derrière la politique, la passion n'a jamais été si forte. Ainsi le 29 juin 1791, alors que (Marie-Antoinette) écrit à (Fersen) pour la première fois depuis l'échec de Varennes:
"J'existe, mon bien-aimé, et c'est pour vous adorer"
Le 9 juillet: "Adieu, plaignez-moi, aimez-moi, et surtout ne me jugez dans tout ce que vous me verrez faire qu'après m'avoir entendue. Je mourrais si j'étais un moment désapprouvée par l'être que j'adore et que jamais je ne cesserai d'adorer."
Le 4 janvier 1792 : " Je vais finir non pas sans vous dire, mon cher et bien tendre ami , que je vous aime à la folie et que jamais je ne peux être un moment sans vous adorer."
Il y a peu de place de la passion physique dans ces aveux. On se croirait quelque part sur la Carte du tendre ou dans un roman courtois du XIVème siècle, de ceux qu'aimeront tant les romantiques du XIXème. On est loin en tout cas de la crudité des mots habituellement en usage dans les lettres libertines de cette époque. Marie-Antoinette est reine et femme et autrichienne. Elle est beaucoup trop réservée pour cela.
Emmanuel de Waresquiel a donc des conclusions similaires aux miennes quant à la lecture du présent ouvrage ...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Ce qu'il ne faut pas lire ! boudoi29Majesté a écrit:
Emmanuel de Waresquiel a donc des conclusions similaires aux miennes quant à la lecture du présent ouvrage ...
Penses-tu vraiment ce que tu écris ? C'est insensé...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Je suis en accord avec ce que je lis d'Emmanuel de Waresquiel ( qui ne démonte en rien Fersen ! ) , ce que j'ai écrit, je le pense donc, oui.
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Eh bien, je te laisse donc à tes contradictions.Majesté a écrit:Je suis en accord avec ce que je lis d'Emmanuel de Waresquiel ( qui ne démonte en rien Fersen ! ) , ce que j'ai écrit, je le pense donc, oui.
Pour ma part, je n'ai pas la mémoire courte. Et si quelques-uns se souviennent d'interventions ici (aujourd'hui modérées, et c'est tant mieux), ils jugeront de l'abîme qui sépare ton jugement avec celui d'Emmanuel de Waresquiel.
Et si je me trompe, alors je suis ravi de lire que tu partages la façon de penser d'Emmanuel de Waresquiel : fin de discussion.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
C'est la première fois que je lis Emmanuel de Waresquiel et que je me permets donc de le critiquer.
Et cette lecture m'en inspire de prochaines !
Alors sois raviLa nuit, la neige a écrit:
Et si je me trompe, alors je suis ravi de lire que tu partages la façon de penser d'Emmanuel de Waresquiel : fin de discussion.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Majesté a écrit:Je retourne volontiers échanger sur cet essai qui , lui, fera partie de mes références, désormais
J’ai hâte de lire tous les commentaires et développements qui complèteront le sujet principal, et si intéressant, de ce livre.
Parenthèse fermée pour ma part.Majesté a écrit:Alors sois ravi
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
SVP les amis, nous sommes des adultes et nous ne sommes pas obligés d'être d'accord sur tout (le thème de "Fersen" est si brûlant). Je viens assez souvent dans ce Forum parce que cela me détend, je suis ravie de sa diversité et heureuse de vous lire tous. Personne ne saura jamais la vérité, probablement, sur les "amours" de ces 2 êtres. Je ne comprends pas ces petites querelles. Ce Forum est juste un divertissement culturel pour beaucoup. Cela me rappelle un autre Forum que j'aimais beaucoup et qui a disparu.
Comtesse Diane, j'ai aussi commandé le livre de Auguste DERRIERE. Là aussi, j'ai hâte. Et comme vous savez, aucun lien avec Marie-Antoinette. Et c'est tant mieux. Je vais passer de bons moments à rire un peu. On en a tant besoin. Merci de m'avoir permis de connaître cet écrivain, grâce au Forum
Comtesse Diane, j'ai aussi commandé le livre de Auguste DERRIERE. Là aussi, j'ai hâte. Et comme vous savez, aucun lien avec Marie-Antoinette. Et c'est tant mieux. Je vais passer de bons moments à rire un peu. On en a tant besoin. Merci de m'avoir permis de connaître cet écrivain, grâce au Forum
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Trianon a écrit:Personne ne saura jamais la vérité, probablement, sur les "amours" de ces deux êtres. Je ne comprends pas ces petites querelles.
C'est bien le nœud du problème !!!
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Enfin bref, s’il y a des choses à modérer dans les messages qui précèdent, ils le seront éventuellement lorsque des modérateurs les consulteront.
Tout ceci n'est vraiment pas intéressant. D'autres sujets tournent au portail...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Majesté a écrit:
"J'existe, mon bien-aimé, et c'est pour vous adorer"
"Adieu, plaignez-moi, aimez-moi, et surtout ne me jugez dans tout ce que vous me verrez faire qu'après m'avoir entendue. Je mourrais si j'étais un moment désapprouvée par l'être que j'adore et que jamais je ne cesserai d'adorer."
" Je vais finir non pas sans vous dire, mon cher et bien tendre ami , que je vous aime à la folie et que jamais je ne peux être un moment sans vous adorer."
C'est vrai que ces mots sont d'une incroyable banalité ! ...
C'est vraiment à se demander pourquoi ces mots ont été échangés cryptés ... ?
J'ai comme un doute !
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
C'est à Emmanuel de Waresquiel que vous devez écrire cela, Comtesse
Je n'ai fait que recopier ses propos ... :
Bien à vous.
Je n'ai fait que recopier ses propos ... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Comtesse Diane a écrit:
J'ai comme un doute !
Chère comtesse,
Je vous recommande d'acheter ce livre (certainement pas au sujet de cette discussion, car vous y trouverez tant d'autres points bien plus intéressants).
Mais bon…vous le lirez donc, attentivement, puis vous verrez bien.
Un chapitre est consacré à Fersen.
A mon avis, sans ambiguité de la part de l'auteur (mais je vous laisse juge) lorsqu'il évoque, je cite, notamment, "l'unique amant de Marie-Antoinette".
En référence aux messages qui précèdent, et donc lorsqu'il est question de leurs dernières lettres.
Je cite (extraits de ce chapitre) :
Elles sont politiques, mais elles disent aussi leur amour, au point que Marie-Antoinette redoutait qu'elles ne tombent entre les mains du roi.
(...)
Autant de découvertes qui, cette fois, disent tout des sentiments de la reine pour l'officier suédois. Derrière la politique la passion n'a jamais été aussi forte.
Et suivent donc, les passages que vous citez, puis :
Il y a peu de TRACES de SA passion physique dans ces aveux (et non pas de "place" et "la" passion, comme le recopie Majesté).
On se croirait quelque part sur la Carte du tendre ou dans un roman courtois du XIVe siècle, de ceux qu'aimeront tant les romantiques au XIXe siècle. On est loin en tous cas de la crudité des mots habituellement en usage dans les lettres libertines de cette époque.
Marie-Antoinette est reine et femme autrichienne. Elle est beaucoup trop réservée pour cela.
Et plus loin encore :
Au Temple, elle pense encore violemment à lui.
Etc, etc. , pardonnez-moi, mais je ne vais pas perdre mon temps à recopier ce qui précède ces passages, et ce qui suit.
Bref, il écrit que si amour et passion il y a bien dans ses "aveux", Marie-Antoinette ne les évoque pas ici sur le plan "physique", ou libertin.
En somme, avec mes mots : qu'elle n'est pas du genre à écrire des lettres de cul à celui qu'il dit avoir été cependant son amant.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
La nuit, la neige a écrit:
Un chapitre est consacré à Fersen.
A mon avis, sans ambiguité de la part de l'auteur (mais je vous laisse juge) lorsqu'il évoque, je cite, notamment, "l'unique amant de Marie-Antoinette".
...et il continue " il ne figure sur aucune des listes de ceux qu'on lui a prêtés, au moins jusqu'en 1791."
Cela nuance certaines assertions même s'il explique que "cela lui servira sous la Révolution, (parce qu') avec lui , l'ardeur , l'énergie, la passion ne se voient pas."
Au temps pour moi, il était tard.... autant que l'heure à laquelle j'écris ce soir...La nuit, la neige a écrit:
Et suivent donc, les passages que vous citez, puis :
Il y a peu de TRACES de SA passion physique dans ces aveux (et non pas de "place" et "la" passion, comme le recopie Majesté).
Remarquez que ma version était moins implacable quant au contenu du livre qui se vantait d'apporter des preuves...
Qui a mis ces pensées en question?La nuit, la neige a écrit:
Et plus loin encore :
Au Temple, elle pense encore violemment à lui.
Waresquiel précède ce passage en évoquant la nuit du 13 au 14 février 1792 :
"un ultime rendez-vous et peut-être un rendez-vous de trop. Entre-temps, Marie-Antoinette avait sans doute appris la brève liaison du "cher et tendre" avec la belle quoique plus très très jeune Eleanor Sullivan , une Italienne, ancienne danseuse de ballet , alors maîtresse de Quentin Crawford et qui avait participé activement avec lui à la préparation de l'expédition de Varennes.
Les lettres qui suivent l'entrevue de février 1792, jusqu'à la chute finale du 10 août, sont beaucoup plus froides."
Cette nuit qu'André Castelot pensait être la seule possible où ils avaient pu s'aimer... comme tu l'évoques à ta manière...
Il me faudra relire ces lettres pour considérer cette nuance. Je n'avais pas perçu les choses ainsi.
J'en suis blessé pour Marie-Antoinette...
Toujours est-il que s'il parle ainsi, il n'extrapole pas là d'indécentes conclusions.La nuit, la neige a écrit:
Bref, il écrit que si amour et passion il y a bien dans ses "aveux", Marie-Antoinette ne les évoque pas ici sur le plan "physique", ou libertin.
En somme, avec mes mots : qu'elle n'est pas du genre à écrire des lettres de cul à celui qu'il dit avoir été cependant son amant.
La nuance d'Emmanuel de Waresquiel est d'une subtilité autrement plus acceptable
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
Je ne vois pas en quoi ? Mais peu importe...Majesté a écrit:
...et il continue " il ne figure sur aucune des listes de ceux qu'on lui a prêtés, au moins jusqu'en 1791."
Cela nuance certaines assertions même s'il explique que "cela lui servira sous la Révolution, (parce qu') avec lui , l'ardeur , l'énergie, la passion ne se voient pas."
L'heure tardive ? Si tu le dis.Majesté a écrit:Au temps pour moi, il était tard.... autant que l'heure à laquelle j'écris ce soir...
Enfin, les mots précis sont donc ceux-ci.
Je n'en sais rien. Peu importe, en tous les cas pas Waresquiel.Majesté a écrit:Qui a mis ces pensées en question?
Je n'ai évoqué aucune nuit.Majesté a écrit:Cette nuit qu'André Castelot pensait être la seule possible où ils avaient pu s'aimer... comme tu l'évoques à ta manière...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret
La nuit, la neige a écrit:Je n'ai évoqué aucune nuit.Majesté a écrit:Cette nuit qu'André Castelot pensait être la seule possible où ils avaient pu s'aimer... comme tu l'évoques à ta manière...
Non pas.... mais tu as bien évoqué une manière de s'aimer ...
Bien à vous.
Invité- Invité
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