A l'opéra de Florence, c'est Carmen qui tue Don José !

Aujourd'hui, tenez-vous bien,

 A L’OPÉRA DE FLORENCE, C’EST CARMEN QUI TUE DON JOSÉ !!!
Par LP avec AFP, 04 janvier 2018 | 13h33

Ben v'la autre chose !

«Parce qu’on ne peut pas applaudir le meurtre d’une femme», explique le metteur en scène.  
Et à la fin, c’est Carmen qui tue Don José…    Le metteur en scène Leo Muscato présente, à l’Opéra de Florence, une version insolite de la célèbre oeuvre de Bizet dont il a réécrit le final, « parce qu’on ne peut pas applaudir le meurtre d’une femme ».

« L’idée m’a été suggérée par le directeur du théâtre qui voulait que je trouve un moyen pour ne pas faire mourir Carmen », explique Leo Muscato. « Il estime qu’à notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, il est inconcevable qu’on applaudisse le meurtre de l’une d’elles », ajoute le metteur en scène qui présente, dans la capitale toscane, une version contemporaine de « Carmen ».




Leo Muscato admet avoir d’abord été « déconcerté » par la demande parce que le destin de mort de Carmen constitue le moteur du chef-d’oeuvre de Georges Bizet, l’un des opéras les plus joués au monde, créé en 1875.

« Je suis revenu avec ma solution »
Avant même d’avoir été vu, le spectacle florentin - dont la première est prévue le 7 janvier au Teatro Maggio - suscite d’âpres débats parmi les critiques, certains saluant la démarche du metteur en scène, ancrée dans la réalité contemporaine, tandis que d’autres crient au sacrilège.

Dans l’oeuvre de Bizet, Carmen, une bohémienne séductrice et rebelle, est poignardée par le brigadier Don José, fou d’amour pour elle, qui la poursuit de sa jalousie.

« Un mois après la proposition du directeur, je suis revenu avec ma solution où Carmen ne meurt pas mais se défend contre son agresseur d’une façon inattendue, comme n’importe qui le ferait à sa place », explique Leo Muscato.

Une Carmen Rom
Sans dévoiler le ressort dramatique qu’il utilise, le metteur en scène laisse entendre que le crime est la seule issue possible pour une femme sur le point d’être tuée. Et il assure avoir respecté scrupuleusement la musique et le livret originaux.

« Don José se rend compte que le fait d’avoir poussé Carmen à un geste aussi extrême revient à l’avoir tuée et ses dernières paroles Vous pouvez m’arrêter. C’est moi qui l’ai tuée prennent alors une dimension symbolique », explique-t-il.

Autre liberté prise par Leo Muscato, celle de situer sa Carmen dans un camp de Roms au début des années 80. Il met en scène l’évacuation du campement, occupé illégalement, par les forces de l’ordre en tenue anti-émeutes. « Bizet avait situé Carmen en 1830, soit quarante-cinq ans avant sa première représentation. J’ai donc mis la même distance entre ma version et le moment où elle est jouée, pour que les spectateurs soient placés dans les mêmes conditions temporelles vis-à-vis de l’oeuvre », argumente Leo Muscato.

À la source de l’oeuvre
Carmen, qui travaille dans une manufacture de cigarettes voisine du camp, est soumise aux coups de matraque répétés de Don José, un policier irascible et violent.

« Mais ce n’est pas une violence gratuite, car on pourrait facilement tomber dans une vision manichéenne des choses avec d’un côté les hommes affreux, sales et méchants et de l’autre les femmes gentilles », explique Leo Muscato. « Don José est un homme qui combat ses démons intérieurs, il a des moments de douceur et de générosité puis des accès de grande violence comme cela arrive dans les foyers où sévissent les violences conjugales ».

Une analyse que Leo Muscato dit avoir puisée à la source de l’oeuvre. La nouvelle de Prosper Mérimée, qui inspira l’opéra, débute en épigraphe par une citation du poète grec Palladas : « Toute femme est amère comme le fiel, mais elle a deux bonnes heures, une au lit, l’autre à sa mort ».

laparisienne.com

Je réclame au plus tôt la réécriture d'Othello !!!

Que ne ferait-on pas pour faire parler de soi.

Pourquoi laisse t-on faire ces âneries ?
Ca devrait être interdit !

Mémé, très colère ! 

Où s'arrêtera la démagogie " féministe " à la louche ?
Nous prend-on pour des débiles ?!!

Dans mes Liaisons Dangereuses revisitées, Valmont meurt le coeur brisé dans un monastère pendant que la Tourvel fait un sort à la Merteuil, au cours d'un duel épique tourné dans les douves du château de Maisons :


gal powa

...

Et Mme de La Fayette prend la tête des armées royales pour oublier sur le champs de bataille son amour pour le duc de Nemours, resté à la Cour attendre le retour de son aimée.

Lucius a écrit: le duc de Nemours, resté à la Cour attendre le retour de son aimée.

... et tricotant au coin du feu, une maille à l'endroit, une maille à l'envers ...

Tel Roger Moore dans Les Loups de Haute Mer :

Oh zut, ce film manque à ma culture : j'adore Roger Moore !!!  

Ivanohé, Ivanohé !!! par les monts et les vallons nous chevauchons  

Il faut que tu le vois, il y campe l'homme le plus misogyne qui soit

C'est d'autant plus absurde que c'est Don José la victime de sa passion pour l'indomptable Carmen, et doublement encore ! car, en finissant par la tuer, il se damne lui-même .

Carmen, la victime !   Quelle blague !  
Visez un peu la super nana :

Tiens, j'ai manqué ma vocation !

Selon moi, MIGENES a été la pire interprète qui soit !

Je suis d'accord avec toi, quelle absurdité ! j'ai même entendu qu'aux States il était question d'interdire la belle aux bois dormant car elle se fait embrasser contre son gré pendant son sommeil !

C'est fou ! 

Mr de Talaru a écrit:
J'ai même entendu qu'aux States il était question d'interdire la belle aux bois dormant car elle se fait embrasser contre son gré pendant son sommeil !

C'est une plaisanterie ?!!  

Ben non !  

Le baiser du prince à la Belle au Bois dormant, un acte de prédateur sexuel

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/le-baiser-du-prince-a-la-belle-au-bois-dormant-un-acte-de-predateur-sexuel/86008



Horreur !!!  
Celui du prince Charmant à Blanche-Neige n'est pas consenti non plus !

Mr de Talaru a écrit:j'ai même entendu qu'aux States il était question d'interdire la belle aux bois dormant car elle se fait embrasser contre son gré pendant son sommeil !

Je pense qu'il faut faire attention à la désinformation et aux exagérations médiatiques du moment.
Les raccourcis, trop faciles et caricaturaux, de l'un et de l'autre prétendus "camps", desservent un débat qui mérite pourtant une certaine attention et qui, à mon avis, ne prête pas à rire si l'on s'arrête sur les questions sérieuses.

Bref, ce n'est pas aux States, mais en Angleterre. C'est un détail.
Mais surtout, je n'ai pas lu qu'il était question d'interdire La belle au dormant, mais que la mère d'un élève a demandé à une école quelles pouvaient être les conditions d'une suppression de ce conte sur une liste de lecture ?
Ce n'est pas tout à fait la même chose.

Personnellement, je ne suis pas favorable aux interdictions en général.

Cependant, débattre de l'image des femmes et celle des hommes, de leurs rapports, et de la persistance séculaire d'un modèle schématique, que je juge souvent daté et/ou, risible et/ou, parfois pernicieux et/ou, jusqu'à discriminatoire (c'est selon...),  avec lequel la femme est/fait ceci, l'homme est/fait cela, doit attirer l'attention :

- Des professeurs : quelles sont les autres lectures proposées sur cette liste ? Discute-t-on avec les élèves après lecture ? Faut-il le faire et comment ?

- Des parents, surtout : idem.

- De la société en général : car, en effet et à mon avis, il y a encore un sacré boulot pour tenter de déconstruire, ou au moins d'être critique à l'égard de certains modes de pensée très persistants.

Nous pouvons dissoudre le problème de fond dans toutes les circonlocutions les plus alambiquées ...
Le fait est que notre société marche sur la tête.

Je ne sais pas si la société marche sur la tête, mais une chose est sûre il y a un petit problème où maintenant on essaie de remettre tout et rien en question (Carmen et/ou La Belle au Bois Dormant ne sont que des exemples). Un peu comme le politiquement correct dans une autre mesure. Où cela nous mènera-t-il ? j'espère que c'est juste un moment à passer.
Les amis, pourquoi ne pas écrire aux chaînes de télévision et aux médias pour qu'ils mettent en avant l'ART et la musique (surtout classique mais pas que) dans toute leurs splendeurs et leur globalité. Il y aurait des choses à dire.....Je m'éloigne, je m'éloigne mais ça nous ferait tellement de bien. Et comme je suis un peu capricieuse, je dirait que ça me ferait tant de bien.

Merci Tritri, vous m'avez fait revenir sur mon message et me rendre compte d'une petite erreur due à un trop plein d'émotion de ma part . Tout cela me fait bouillonner, m'affliger, m'inquièter réellement .

Mme de Sabran a écrit:

Le fait est que notre société marche sur la tête.

Eduquons nos petits !