La sculpture française du XVIIIème siècle au Louvre

Quelques chefs d'oeuvre de la sculpture française du XVIIIème siècle. On commence par Marie-Antoinette bien sûr :


Buste de Marie-Antoinette, par Louis-Simon Boizot, Salon de 1781









Edme Bouchardon, L'Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule, 1754





Etienne-Maurice Falconnet, L'Amour menaçant, vers 1757
(commandé par Mme de Pompadour pour les jardins de l'Hôtel d'Evreux, actuel Palais de l'Elysée)





Etienne Pierre Adrien Gois, La Douleur, 1764



Jean-Baptiste Defernex, Génie affligé, 1768



Jean-Antoine Houdon, Sophie Arnould, 1775



Ganymède versant le nectar à Jupiter changé en Aigle, 1776



Jean-Antoine Houdon, Madame Adélaïde, 1777





Pierre Julien, Gladiateur mourant, 1779



Augustin Pajou, Mercure ou le Commerce, 1780





Jean-Antoine Houdon, Vestale, 1787



Simon-Louis Boquet, Archimède, 1788

J'adore ce petit Amour pas menaçant pour deux sous, ainsi que le magistral Gladiateur mourant ...
Merci, Ta Grâce !!!

Au contraire, Madame Adélaïde est affreuse ...

Merci...

Duc d'Ostrogothie a écrit:

Edme Bouchardon, L'Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule, 1754

Nous évoquions l'histoire de cette sculpture, dont la réplique bien connue orne le Temple de l'Amour au Petit Trianon,

Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2831-exposition-edme-bouchardon-une-idee-du-beau-musee-du-louvre#82309

Mme de Sabran a écrit:
J'adore ce petit Amour pas menaçant pour deux sous

Je sais que tu aimes..   ... Cupidon, dieu de l'Amour, demande le silence pendant qu'il extrait de son carquois une flèche destinée à rendre amoureux la personne qu'elle atteint.

Tiens, rien que pour toi, voici L’Amour essayant une de ses flèches de Jacques Saly,  un autre chef d’œuvre de la collection de la marquise de Pompadour.
Daté de 1753, il fut présenté au roi Louis XV et au Salon. Il a été acquis en 2016 par le Louvre pour la coquette somme de 5,5 millions d'euros :

Merci !
Avec son foulard noué en bandeau bas sur le front, il a tout d'un petit pirate .

Tout à fait.

Ce biscuit de Sèvres passé en vente chez Fraysse le 15 novembre 2017, a les honneurs de la gazette Drouot, à l'occasion de la Saint-Valentin qui approche :



L'inscription sur le socle est frappante : "QUI QUE TU SOIS, VOICI TON MAITRE / IL L’EST, LE FÛT, OU LE DOIT ÊTRE"...

Marie-Antoinette n'en était sans doute que trop consciente .

Mais, le doigt sur la bouche, il sait garder les secrets .

Peut-être.. je crois surtout qu'il enjoint le spectateur de ne pas prévenir sa victime avant qu'il ne décoche sa flèche. L'amour est fourbe !

... non pas fourbe ( !!! ), trouspet .

trouspet ? qu'est-ce que ça veut dire ?

... gentiment coquin .

Oups, pardon, je crois bien qu'il fait partie des mots que j'ai inventés !  

C'est ça !

Alors je me corrige : facétieux .

Va pour facétieux alors ! Tiens pour rester dans le sujet, voici , rien que pour toi :



Jean-Baptiste Pigalle, L'Amour embrassant l'Amitié, 1758.
Commandé en 1754 pour le parc du château de Bellevue, ce groupe évoque la statue de la marquise de Pompadour en Amitié. L'Amour désarmé - son arc et son carquois sont à terre - embrasse sans arrière-pensées l'Amitié qui ne le craint plus. Cette dernière figure est une représentation idéalisée : on reconnaît les attributs de l'Amitié (simplicité de la robe, poitrine découverte, bras nus, profusion de fleurs), mais son visage n'est pas celui de Madame de Pompadour.

Quelques autres sculptures :



Antoine Coysevox, Marie-Adélaïde de Savoie, duchesse de Bourgogne, en Diane (1710).
Portrait exécuté un an avant la mort de la duchesse de Bourgogne, épouse du petit-fils de Louis XIV.
Le marbre fut successivement placé à Petit-Bourg, château du duc d'Antin, directeur général des bâtiments du roi, puis à Louveciennes, dans la propriété de Madame du Barry, enfin à Saint-Cloud de 1802 à 1834, et au Grand Trianon.


Nicolas Coustou, Louis XV en Jupiter, 1731.
L'oeuvre avec son pendant (la reine en Junon, v. ci-dessous) est une commande du duc d'Antin, directeur général des bâtiments du roi, en 1725, pour orner le parc de son château de Petit-Bourg. Les deux statues intégreront Versailles après la mort du duc.


Guillaume Ier Coustou, Marie Leczinska en Junon, 1731.

Duc d'Ostrogothie a écrit:
rien que pour toi :

Merci !

La visite continue :



Louis-Philippe Mouchy, Apollon ou les Beaux-Arts, 1779
Cette statue devait orner une galerie de sculptures dans l'hôtel parisien de l'abbé Terray (1715-1778), contrôleur général des Finances et éphémère directeur des Bâtiments du roi sous le règne de Louis XV.







Jean Antoine Houdon, Diane chasseresse, 1790
Le marbre daté de 1780, fut acquis par Catherine II et est actuellement exposé à la fondation Gulbenkian




Augustin Pajou, Madame du Barry, 1773
Ce buste fut "très admiré au Salon de 1773" et orna le château de la comtesse du Barry à Louveciennes








Luc Breton, le prince de Bauffremont, 1787







Jean-Baptiste II Lemoyne, Madame Adélaïde, 1768
Donné par Louis XV à sa fille, il fut ensuite offert par celle-ci à son "chevalier d'honneur" le baron de Montmorency.

Merci pour cette suite des illustrations...

De rien . J'en ai encore sous le boisseau .

Oh chic alors !!! Merci, Ta Grâce !

Très beau !

Répliques de la Junon et du Jupiter ornent aujourd’hui l'escalier Gabriel à Versailles en lui donnant un peu d'authenticité .

c'est curieux ce profil dit de MADAME ADELAIDE par LEMOYNE ressemble d'une façon étonnante à la jeune dauphine MARIE ANTOINETTE !!!!!!

marie antoinette

Merci cher duc pour ces superbes sculptures. Je suis aussi très friande des "angelots", comme si en avoir un chez soi attirerait les bonnes grâces.
D'accord avec vous Marie-Antoinette, en fait je n'ai pas du tout reconnu Madame Adelaïde (sculpture de 1768). Par contre, celle qu'Eléonore trouve laide (sculpture de 1777), je trouve qu'elle a un petit quelque chose (inexplicable) de son père le Roi Louis XV que nous savons être bel homme.