Notre Jeu de l'Hiver

Il a une demi-fesse sur un mauvais strapontin ?

la demi-fesse gauche ! parce que la droite serait plus prestigieuse ...

... sous laquelle on a glissé subrepticement une chataigne pleine de piquants ...

Exactement Eléonore !!!

Guy Antonetti dans son "Louis-Philippe" aux éditions Fayard écrit pages 148-149 :

"Louis XVI convoqua une séance royale pour le 23 juin. La veille à Saint-Leu, Louis-Philippe reçut l'ordre du roi de se trouver à Versailles le lendemain à sept heures du matin dans le costume de pair de France. Ponctuel, il trouva le roi dans son cabinet avec ses deux frères et ses deux neveux. En attendant que les députés eussent pris séance, Louis XVI se fit apporter un grand fauteuil et la liste des députés, s'installa dans le premier et se mit à lire la seconde, tout en faisant à voix haute des remarques généralement désobligeantes sur les noms qui lui étaient connus. Pour le fils de député qu'était Chartres, fier de l'être, la déplaisante attitude de Louis XVI prouvait qu'il ne voulait pas des états généraux et qu'il prouvait ceux qui avaient brigué l'élection.
L'attente s'eternisa pendant cinq heures, car les députés du tiers ne se considérant plus comme députés de tel ou tel bailliage ou sénéchaussée, mais comme représentants de la Nation, refusaient d'être placés dans la salle par bailliage ou sénéchaussée. Le maître des cérémonies palabra pendant des heures, et finalement on leur céda, moyennant quoi, ils condescendirent à ne pas occuper les bancs du clergé et de la noblesse.
Chartres resta donc debout et seul pendant cinq heures, car dit-il, ne recevant pas la permission de s'asseoir, il n'osa pas la solliciter, ni encore moins la prendre, quoi qu'il vit les autres princes se mettrent contre des tables, dans des coins où ils n'étaient pas immédiatement en face du roi. Ces précisions situent bien l'atmosphère d'hostilité qui entourait à la Cour le fils du duc d'Orléans. Manifestement, le roi et les princes, le tenaient dans une quarantaine pénible, et dans ces conditions pas un courtisan ne lui adressait la parole. Le roi l'a laissé piqué là debout pendant cinq heures, et les autres princes, retirés dans un groupe dans un coin. A quinze ans, des amabilités de ce genre devaient s'inscrire au fer rouge dans la mémoire de celui qui en était la victime et en tout cas elles montrent que la méchanceté des royalistes s'est exercée à son encontre bien avant le vote regicide de son père !"

A vous la main Eléonore !

Mme de Sabran a écrit:...   sous laquelle on a glissé subrepticement une chataigne pleine de piquants ...    

Alors qu'en tant que descendant des Stuart, son royal postérieur avait droit à des chardons !

"la méchanceté des royalistes"

notation éminemment politique et retrospéctive ....

Lucius a écrit:

Mme de Sabran a écrit:...   sous laquelle on a glissé subrepticement une chataigne pleine de piquants ...    

Alors qu'en tant que descendant des Stuart, son royal postérieur avait droit à des chardons !

...    comme à Chatsworth house !  




Y aurait-il du sang écossais chez les Devonshire, mon petit Lulu ?

En effet une légende veut qu'une troupe de guerriers scots endormis furent sauvés d'une embuscade due à l'invasion d'une armée nordique, lorsqu'un des ennemis marcha sur la plante piquante.
Son cri de douleur réveilla les guerriers qui vainquirent les envahisseurs et adoptèrent le chardon comme symbole national.

Quelle histoire !

Dominique Poulin a écrit:

A vous la main Eléonore !

O.K., merci, Domi !
Je cherche la prochaine énigme .

C'est comme demander si une famille ducale française descend de Saint Louis !

Cette histoire est amusante, mais typique des légendes inventées très tard, lorsqu'on a perdu le sens de ce que signifiait tel ou tel symbole.

Ce cri qui ameute, c'est un peu comme celui des oies du Capitole !
J'aime beaucoup les légendes . Elles poétisent la réalité.

"Y aurait-il du sang écossais chez les Devonshire, mon petit Lulu ? "

L'époux de Georgina était descendant des Percy (le château d'Anlwick) et des Bruce. Mais il faut en effet remonter un peu loin pour touver autre chose que de l'anglo-normand.

Mme de Sabran a écrit:Ce cri qui ameute, c'est un peu comme celui des oies du Capitole !
J'aime beaucoup les légendes . Elles poétisent la réalité.  

à vrais dire ça m’agace un peu, car souvent ces légendes font reposer sur un simple hasard des symboles très riches de sens. De plus elle sont souvent le support d'une vision très idéalisée de l'histoire, qui tend à en effacer les subtilités.

Lucius a écrit:L'époux de Georgina était descendant des Percy (le château d'Anlwick) et des Bruce. Mais il faut en effet remonter un peu loin pour touver autre chose que de l'anglo-normand.

Merci, mon petit Lulu !
Voici la nouvelle énigme :

Qui est cette mystérieuse Agnès à laquelle écrit Louis XVI ?

pendant son règne ?

... pendant la Révolution .

Est-ce un pseudonyme ?

Oui .

Ce pseudonyme féminin cache une femme ou un homme ?

Français ?

Est ce un personnage de la noblesse ou roturier ?

Personnage politique, des arts ou lettres, juriste, médecin, scientifique....

Dominique Poulin a écrit:Ce pseudonyme féminin cache une femme ou un homme ?

Français ?

Est ce un personnage de la noblesse ou roturier ?

Personnage politique, des arts ou lettres, juriste, médecin, scientifique....

... femme et française !

Une femme de la Cour de Versailles avant ? Avec une grande charge ? Cette femme a t-elle émigré en Italie, puis en Autriche ?

Oui à tout !

Ha je vois Eléonore !  

Était-t-elle moyennement liée avec la princesse de Lamballe... ? Et pour cause !

Si c'est bien la dame en question à laquelle je pense, je laisse quelqu'un d'autre gagner pour savourer de découvrir d'autres énigmes.

Je vois que vous voyez !

Oui !!

Alors, dites ! ... sinon ...