Notre Jeu du Printemps !

Ne cherchez pas dans la famille royale, ce n'est pas cela.

C'est un membre de la Cour, ancien ministre alors.

Un accident (chute de cierge ...) ?
Les victimes ont elles péri ?

un ancien ministre de Louis XVI, Bonaparte ou de Louis XVIII ?

Ce n'est pas un accident, c'est une agression physique.

C'est un ancien ministre de Napoléon et de Louis XVIII.

La victime n'a pas péri.

Elle a été bousculée, éclaboussée, aspergée ? par le fâcheux ...

Bousculée oui, et plus encore !

... étalée de tout son long !

Oh là là oui !

Fichtre ! ... un croc-en-jambe involontaire ?

Fouché ?
Talleyrand ?

une tentative d'assassinat ?

Talleyrand oui !

Ce n'est pas une tentative d'assassinat ; plutôt un geste violent et prémédité.

Cela se passait le 20 janvier 1827, le 21 étant un dimanche.

Vous avez tout pour dévoiler l'énigme.

À peine L.L.A.R. le duc et la duchesse d’Angoulême avaient-elles franchi le portail de l’église et pris place dans leur carrosse que, tout à coup, rompant la haie des gardes, un homme vêtu de noir, portant l’insigne de la légion d’honneur, s’avança vers M. de Talleyrand et d’un revers de main lui appliqua sur la joue un soufflet retentissant.

Le grand chambellan, qui entrait alors dans sa soixante-quatorzième année et qui était, on le sait, affligé d’un pied bot, chancela et tomba à terre. On le crut mort, assassiné !

L'agresseur était Marie-Armand de Guerry de Maubreuil, marquis d’Orvault .

Voici ce que dit Emmanuel de Weresquiel dans son superbe Talleyrand :

" Le 20 janvier 1827, Talleyrand assiste à Saint-Denis comme tous les ans, à la messe expiatoire en mémoire de l'exécution de Louis XVI. Depuis la mort de Louis XVIII en septembre 1824, il a conservé sa charge de cour, en officiant comme grand chambellan, au sacre de son successeur, Charles X.
Alors que, ce 20 janvier, il sort de la basilique entre deux haies de gardes du corps et s'apprete à raccompagner le dauphin jusqu'à sa voiture, un homme jaillit de la foule et lui assène une gifle magistrale. Le prince, en habit de cour, revêtu de ses ordres, la Toison d'or en sautoir, le grand cordon du Saint-Esprit en bandoulière, en tombe par terre sous le choc. Il a tout de même soixante-treize ans... L'homme en profite pour le rouer de coups de pied avant d'être arrêté par la garde sur l'ordre de Marmont qui était juste derrière lui.    
On apprend très vite que le coupable n'est autre que le comte de Maubreuil, de triste mémoire. Depuis l'affaire du vol des bijoux de la reine de Westphalie, Maubreuil a traîné son existence de procès en évasions, mais ne desarme pas devant le prince qu'il continue de poursuivre de sa haine en l'accusant sans cesse d'avoir commandité l'assassinat de Napoléon à Fontainebleau, dans les premiers jours d'avril 1814. Talleyrand, qui à cette époque, a déjà pris soin de rédiger une réponse aux accusations de Maubreuil, insérée dans ses Mémoires, va tout faire pour étouffer le scandale et se garde bien de porter plainte. Lorsque le juge viendra prendre son témoignage, il dira avoir été à Saint-Denis à titre privé, ce qui est faux et avoir été indisposé moins de vingt jours après l'attentat, ce qui d'après le code pénal, met Maubreuil et surtout sa victime, à l'abri d'un procès retentissant en cour d'assises. Et bien sûr, il dira aussi, n'avoir jamais vu ni rencontré son agresseur avant. L'accusé sera jugé plus discrètement en simple correctionnelle, fin février, et condamné à cinq ans de prison.
... A Charles X qui lui demande un peu plus tard des détails sur son agression, il répond : " Sire, c'était un coup de poing ". Le mot est resté célèbre. Évidemment, le prince de Talleyrand, duc de Dino, ministre d'Etat et grand chambellan de Sa Majesté, ne peut avoir reçu une vulgaire gifle. Le soufflet est au-dessous de sa condition. "    

Une affaire louche, mal élucidée, mais qui se termine de manière fracassante ! Talleyrand était trop fier pour admettre son ridicule. Aristocrate jusqu'au bout des ongles, grand politique, visionnaire, mais d'une totale désinvolture et mauvaise foi.

Eléonore prend la main.

C'est fou, ce comportement !
Pauvre Charles-Maurice, vieux en effet, et boiteux ( donc peut-être pas très stable sur ses gambettes ! )

Bien, les amis, voici une petite devinette !

Les nom et prénom d'un célèbre héros de bande dessinée sont contenus dans les noms de jeune-fille et d'épouse d'une comtesse que nous connaissons bien .
Qui est cette dame ?

Cré vingt diou ! avant, pendant ou après la Révolution, Ginette ?

... après.

Une comtesse française ? Étrangère ?
Femme de cour ? de salons ?

Dominique Poulin a écrit:Une comtesse française ? Étrangère ?
Femme de cour ? de salons ?

... surtout de cour .

Cour de Napoléon 1er ? Restauration ? Louis-Philippe ? Napoléon III ?

Dominique Poulin a écrit:Cour de Napoléon 1er ? Restauration ? Louis-Philippe ? Napoléon III ?

... surtout les deux premières.

Grande famille ? Noblesse d'épée ? de robe ?

Dominique Poulin a écrit:Grande famille ? Noblesse d'épée ? de robe ?

... vraiment pas grande noblesse .

Renommée pour son intellect ? sa beauté ? Sa fortune ?

Avec une charge de cour ?

Dominique Poulin a écrit:Renommée pour son intellect ? sa beauté ? Sa fortune ?

... du charme sans doute .

Dominique Poulin a écrit:

Avec une charge de cour ?

... en quelque sorte , officieuse.