Napoléon stratège - Exposition Musée de l'Armée, Hôtel des Invalides

Afin de ne pas provoquer trop convulsions à certains d'entre-nous , j'annonce ici plutôt que dans la rubrique XVIIIe siècle, cette exposition évoquée récemment par l'ami Gouv' dans notre jeu du printemps.

Napoléon stratège
Musée de l'Armée, Hôtel des Invalides
Du 6 avril au 22 juillet 2018




Présentation de l'exposition :

Alexandre le Grand, César, Hannibal, Turenne, Frédéric II… À cette liste de grands capitaines, Napoléon Bonaparte a voulu ajouter son propre nom.
Sa carrière, il l’a construite comme le stratège mène campagne, maîtrisant l’information pour mettre en œuvre, le plus efficacement possible, des décisions qu’il mène de bout en bout.

Clarté de la pensée, organisation, rapidité de mouvement, adaptation, surprise… c’est grâce à ces qualités, développées sur le terrain, que le général Bonaparte, révélé à l’Europe dès sa première campagne, est devenu l’empereur Napoléon Ier.
C’est aussi grâce à elles qu’il a assumé en même temps trois rôles très différents, menant de front les hommes, les armées et l’État.

Entrez dans la tête de Napoléon stratège : suivez sa formation, comprenez ses méthodes, analysez ses forces et ses faiblesses, découvrez son influence et son héritage.
Approchez-vous de Napoléon, lui que nombre de ses contemporains tenaient pour « le dieu de la guerre en personne » !



Et, amusant...



* Source et infos complémentaires : http://www.musee-armee.fr/expoNapoleonStratege/

La nuit, la neige a écrit:
Et, amusant...

" C'est lundi, c'est Rivoli ! "


Certes, certes, les campagnes napoléoniennes ne furent pas un long fleuve tranquille .

Vous le dites très justement Eléonore. On peut admirer le stratège de l'homme (et aussi son extrême intelligence), c'est indubitable, on ne peut oublier son ambition guerrière qui malheureusement fît tant de morts pour la France. Heureusement, sa fougue a été arrêtée à temps.

Trianon a écrit: (...) on ne peut oublier son ambition guerrière qui malheureusement fît tant de morts pour la France.

C'était un militaire, chère Trianon...  
Bonaparte, général et Premier consul, a fait, depuis Toulon, les campagnes d'Italie, puis toutes les autres jusqu'à la paix d'Amiens...ce qu'on attendait de lui !
C'est à dire affronter les armées d'une dizaine de pays coalisés contre la France depuis 1792, et ainsi ramener une paix quasi-générale en Europe (et en France) en replaçant la France au centre du "système européen d'alors".
C'est l'Angleterre (comme d'hab....  ), après avoir bien poussé tous ses alliés et autres à mettre ou laisser la France à genoux durant toute la période révolutionnaire (et après), qui a encore rompu la paix d'Amiens !  

En bref, en ces circonstances, pour avoir la paix et pour rester une puissance qui compte en Europe et dans le monde parmi les grands rapaces du temps, il fallait bien gagner des guerres.

Trianon a écrit:Heureusement, sa fougue a été arrêtée à temps.

Je dirais plutôt "pas assez à temps", au contraire.
Devenu Napoléon 1er, trop ambitieux (pour lui, et pour la puissance de la France) et certes plus va-t-en-guerre que diplomate, on peut déplorer que tout ce qu'il a réussi à faire jusqu'en 1803, ait été gâché par ce "toujours plus" à partir dès années 1805/07.
Talleyrand (et d'autres) ne sont pas parvenus à le convaincre de "lever le pied"...

Oui, c'est tout-à-fait vrai, LNLN. Comme souvent pour certains, le pouvoir lui a tourné la tête devenu l'Empereur Napoléon. Plus de 2 siècles après, aujourd'hui, nous constatons les mêmes méfaits du POUVOIR dans des pays, à une moindre mesure pour le moment. Heureusement, chacun a peur de chacun.