Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
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CLIOXVIII
Comtesse Diane
Mme de Sabran
La nuit, la neige
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Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Je place ce sujet ici, parce qu'il y aura de quoi le compléter...
Il s'agit de l'un des "expositions-événements" de cet automne-hiver.
Au Musée d'Orsay, à Paris, du 27 septembre 2016 - 15 janvier 2017
Spectaculaire Second Empire, 1852-1870
Présentation :
Régime décrié en son temps et honni après sa chute, le Second Empire fut longtemps marqué du sceau décadent et superficiel de la "fête impériale".
Sur fond de bouleversements sociaux, cette époque de prospérité fut un temps de fastes et d'euphorie économique, d'ostentation et de célébrations multiples qu'il convient de réexaminer.
C'est également une période de crise morale et esthétique, écartelée entre les cadres culturels anciens et les nouveaux usages, entre l'hypertrophie des décors et la quête du vrai, autant d'oppositions qui déterminent pour une large part la création française des années 1850 et 1860.
Pour célébrer ses 30 ans à l'automne 2016, le musée d'Orsay se penche sur le Second Empire des spectacles et de la fête, et sur les différentes "scènes" où s'est inventée notre modernité.
Le parcours thématique, où se côtoient peintures, sculptures, photographies, dessins d'architecture, objets d'art, et bijoux, brosse le portrait de cette époque foisonnante, brillante et riche en contradictions.
Un petite vidéo de présentation :
Il s'agit de l'un des "expositions-événements" de cet automne-hiver.
Au Musée d'Orsay, à Paris, du 27 septembre 2016 - 15 janvier 2017
Spectaculaire Second Empire, 1852-1870
Présentation :
Régime décrié en son temps et honni après sa chute, le Second Empire fut longtemps marqué du sceau décadent et superficiel de la "fête impériale".
Sur fond de bouleversements sociaux, cette époque de prospérité fut un temps de fastes et d'euphorie économique, d'ostentation et de célébrations multiples qu'il convient de réexaminer.
C'est également une période de crise morale et esthétique, écartelée entre les cadres culturels anciens et les nouveaux usages, entre l'hypertrophie des décors et la quête du vrai, autant d'oppositions qui déterminent pour une large part la création française des années 1850 et 1860.
Pour célébrer ses 30 ans à l'automne 2016, le musée d'Orsay se penche sur le Second Empire des spectacles et de la fête, et sur les différentes "scènes" où s'est inventée notre modernité.
Le parcours thématique, où se côtoient peintures, sculptures, photographies, dessins d'architecture, objets d'art, et bijoux, brosse le portrait de cette époque foisonnante, brillante et riche en contradictions.
Un petite vidéo de présentation :
Dernière édition par La nuit, la neige le Sam 22 Oct 2016, 17:08, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Je prends note . Merci, cher la nuit, la neige !
La petite vidéo de présentation est une invitation qui ne se refuse pas, sur les accents joyeux d'Offenbach : Clio, tu vas adorer !!! :n,,;::::!!!:
J'irai !!! 48333310
La petite vidéo de présentation est une invitation qui ne se refuse pas, sur les accents joyeux d'Offenbach : Clio, tu vas adorer !!! :n,,;::::!!!:
J'irai !!! 48333310
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Oui ! On va sortir ! On va courir ! :n,,;::::!!!: Je vous y vois Eléonore !
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Offenbach : :;\':;\':; Nous pourrions y allerMme de Sabran a écrit:Je prends note . Merci, cher la nuit, la neige !
La petite vidéo de présentation est une invitation qui ne se refuse pas, sur les accents joyeux d'Offenbach : Clio, tu vas adorer !!! :n,,;::::!!!:
J'irai !!! 48333310
Le second empire :
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Le site du Musée d'Orsay propose un intéressant dossier de présentation complet, dont voici quelques extraits :
La comédie du pouvoir
Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873).
Neveu de Napoléon Ier, après une vie d'exils et d'actions d'éclat manquées, se fait élire en décembre 1848 premier président de la République française.
Le 2 décembre 1851, date anniversaire d'Austerlitz et du sacre de son oncle, a lieu le coup d'Etat à partir duquel le "prince-président" fait basculer la république vers l'empire héréditaire.
Louis-Napoléon mate la résistance, emprisonne les opposants, muselle la presse, mais rétablit le suffrage universel (masculin).
Après un vote massif des Français, l'Empire est restauré le 2 décembre 1852.
L'empereur Napoléon III
Gaudin Amy (actif entre 1866 et 1869)
Winterhalter Franz Xaver (1805-1873) (d'après)
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel Urtado
Régime tirant sa légitimité du vote populaire, le bonapartisme de Napoléon III "consiste à reconstituer la société française bouleversée par cinquante ans de révolutions, à concilier l'ordre et la liberté" (Louis-Napoléon Bonaparte, Les Idées napoléoniennes, 1839).
Afin de cimenter l'adhésion de la population autour de sa personne, l'empereur se sert de l'image (peinture, photographie, gravure) pour commémorer et diffuser ces grands moments d'une "geste impériale" moderne et traditionnelle à la fois.
La propagande impériale se construit également autour de la jeune impératrice Eugénie (1826-1920).
Dès janvier 1853, Napoléon III annonce publiquement son mariage par une déclaration officielle qui rompt avec les usages anciens.
Ce mariage romantique participe à la popularité de l'empereur ; l'impératrice, dévouée aux causes charitables, devient rapidement un atout du régime.
L'impératrice Eugénie
Kwiatkovski Teofil (1809-1891)
Winterhalter Franz Xaver (1805-1873) (d'après)
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel Urtado
La comédie du pouvoir
Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873).
Neveu de Napoléon Ier, après une vie d'exils et d'actions d'éclat manquées, se fait élire en décembre 1848 premier président de la République française.
Le 2 décembre 1851, date anniversaire d'Austerlitz et du sacre de son oncle, a lieu le coup d'Etat à partir duquel le "prince-président" fait basculer la république vers l'empire héréditaire.
Louis-Napoléon mate la résistance, emprisonne les opposants, muselle la presse, mais rétablit le suffrage universel (masculin).
Après un vote massif des Français, l'Empire est restauré le 2 décembre 1852.
L'empereur Napoléon III
Gaudin Amy (actif entre 1866 et 1869)
Winterhalter Franz Xaver (1805-1873) (d'après)
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel Urtado
Régime tirant sa légitimité du vote populaire, le bonapartisme de Napoléon III "consiste à reconstituer la société française bouleversée par cinquante ans de révolutions, à concilier l'ordre et la liberté" (Louis-Napoléon Bonaparte, Les Idées napoléoniennes, 1839).
Afin de cimenter l'adhésion de la population autour de sa personne, l'empereur se sert de l'image (peinture, photographie, gravure) pour commémorer et diffuser ces grands moments d'une "geste impériale" moderne et traditionnelle à la fois.
La propagande impériale se construit également autour de la jeune impératrice Eugénie (1826-1920).
Dès janvier 1853, Napoléon III annonce publiquement son mariage par une déclaration officielle qui rompt avec les usages anciens.
Ce mariage romantique participe à la popularité de l'empereur ; l'impératrice, dévouée aux causes charitables, devient rapidement un atout du régime.
L'impératrice Eugénie
Kwiatkovski Teofil (1809-1891)
Winterhalter Franz Xaver (1805-1873) (d'après)
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel Urtado
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Fastes dynastiques
Réception des ambassadeurs siamois par l'empereur au palais de Fontainebleau
Jean-Léon Gérôme
© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Droits réservés
Le mariage de l'empereur en 1853, puis la naissance du prince impérial en 1856, répondent aux attentes dynastiques.
Lors de ces grands moments politiques et religieux, le duc de Cambacérès, grand maître des cérémonies, exhume l'étiquette du Premier Empire, pour l'organisation des célébrations fastueuses financées par le budget du ministère de la Maison de l'empereur.
Couronne de l'impératrice Eugénie
Par Lemonnier Alexandre-Gabriel
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
Exécutée pour l'Exposition Universelle de 1855.
Commande de Napoléon III, avec une autre couronne pour l'empereur (détruite en 1887 sauf la croix).
Collection des Diamants de la Couronne
Pour le baptême du prince impérial, dont le pape est le parrain, la dépense est somptuaire (150 000 francs).
A cette occasion la berline à huit chevaux du sacre de Charles X est sortie des remises et Notre-Dame de Paris est entièrement décorée par Viollet-le-Duc.
Renouant avec l'antique usage qui voulait que la Ville de Paris offre un berceau au futur souverain, et comme elle l'avait fait en 1811 pour le roi de Rome, la municipalité décide dès 1855 d'en confier la composition à son architecte Baltard.
Ce berceau, l'un des plus précieux du siècle, est aussi l'un des plus beaux meubles du Second Empire par son inventivité et sa réalisation très aboutie. Les meilleurs artistes du temps y travaillent.
La mort du roi Jérôme en 1860 et du duc de Morny – demi-frère de l'empereur – en 1865, donnent lieu à des cérémonies dynastiques et des funérailles grandioses, aux Invalides pour le premier et à l'église de la Madeleine pour le second.
Célébrations et décors éphémères
Projet de chapiteau pour une fête impériale
Maison Belloir et Vazelle
© Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Dès avant le rétablissement de l'Empire, Louis-Napoléon Bonaparte affiche sa volonté d'associer les Parisiens et la population aux grandes célébrations qui marquent la mise en place du nouveau régime.
L'empereur affirme le faste du régime dans des mises en scènes populaires.
Le 15 août, jour de la "Saint-Napoléon", redevient jour de fête nationale comme sous le Premier Empire, et de grandioses décors éphémères, selon la tradition, sont élevés pour l'occasion dans la capitale.
Les grandes victoires militaires sont également l'occasion de défilés triomphaux, comme le 14 août 1859, lors du retour des troupes de l'armée d'Italie à Paris, qui voient leur parcours jalonné d'arcs de triomphe, portiques et drapeaux. Cent mille hommes défilent de la place de Bastille à la place Vendôme, où on loue les balcons pour apercevoir le cortège des zouaves blessés mais victorieux.
Parade Place vendôme, le 14 août 1859
Par Louis-Eugene Ginain
Ces importants moments de liesse – véritables plébiscites festifs – renforcent l'adhésion des Français au régime.
C'est avec le même faste que l'impératrice inaugure en grande pompe, le 16 novembre 1869, le canal de Suez, grande réalisation de l'Empire hors de ses frontières.
Canal de Suez - Cérémonie religieuse sur la plage de Port Saïd
Par Edouard Riou
© Victoria and Albert Museum, London 2016
Réception des ambassadeurs siamois par l'empereur au palais de Fontainebleau
Jean-Léon Gérôme
© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Droits réservés
Le mariage de l'empereur en 1853, puis la naissance du prince impérial en 1856, répondent aux attentes dynastiques.
Lors de ces grands moments politiques et religieux, le duc de Cambacérès, grand maître des cérémonies, exhume l'étiquette du Premier Empire, pour l'organisation des célébrations fastueuses financées par le budget du ministère de la Maison de l'empereur.
Couronne de l'impératrice Eugénie
Par Lemonnier Alexandre-Gabriel
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
Exécutée pour l'Exposition Universelle de 1855.
Commande de Napoléon III, avec une autre couronne pour l'empereur (détruite en 1887 sauf la croix).
Collection des Diamants de la Couronne
Pour le baptême du prince impérial, dont le pape est le parrain, la dépense est somptuaire (150 000 francs).
A cette occasion la berline à huit chevaux du sacre de Charles X est sortie des remises et Notre-Dame de Paris est entièrement décorée par Viollet-le-Duc.
Renouant avec l'antique usage qui voulait que la Ville de Paris offre un berceau au futur souverain, et comme elle l'avait fait en 1811 pour le roi de Rome, la municipalité décide dès 1855 d'en confier la composition à son architecte Baltard.
Ce berceau, l'un des plus précieux du siècle, est aussi l'un des plus beaux meubles du Second Empire par son inventivité et sa réalisation très aboutie. Les meilleurs artistes du temps y travaillent.
La mort du roi Jérôme en 1860 et du duc de Morny – demi-frère de l'empereur – en 1865, donnent lieu à des cérémonies dynastiques et des funérailles grandioses, aux Invalides pour le premier et à l'église de la Madeleine pour le second.
Célébrations et décors éphémères
Projet de chapiteau pour une fête impériale
Maison Belloir et Vazelle
© Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Dès avant le rétablissement de l'Empire, Louis-Napoléon Bonaparte affiche sa volonté d'associer les Parisiens et la population aux grandes célébrations qui marquent la mise en place du nouveau régime.
L'empereur affirme le faste du régime dans des mises en scènes populaires.
Le 15 août, jour de la "Saint-Napoléon", redevient jour de fête nationale comme sous le Premier Empire, et de grandioses décors éphémères, selon la tradition, sont élevés pour l'occasion dans la capitale.
Les grandes victoires militaires sont également l'occasion de défilés triomphaux, comme le 14 août 1859, lors du retour des troupes de l'armée d'Italie à Paris, qui voient leur parcours jalonné d'arcs de triomphe, portiques et drapeaux. Cent mille hommes défilent de la place de Bastille à la place Vendôme, où on loue les balcons pour apercevoir le cortège des zouaves blessés mais victorieux.
Parade Place vendôme, le 14 août 1859
Par Louis-Eugene Ginain
Ces importants moments de liesse – véritables plébiscites festifs – renforcent l'adhésion des Français au régime.
C'est avec le même faste que l'impératrice inaugure en grande pompe, le 16 novembre 1869, le canal de Suez, grande réalisation de l'Empire hors de ses frontières.
Canal de Suez - Cérémonie religieuse sur la plage de Port Saïd
Par Edouard Riou
© Victoria and Albert Museum, London 2016
La nuit, la neige- Messages : 18060
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
... jusqu'en janvier 2017 ! Oh la la, il faut se dépêcher d'aller au musée d'Orsay !!!
Je voudrais voir ce petit berceau du prince impérial ...
Merci merci pour cet alléchant exposé !!!
Je voudrais voir ce petit berceau du prince impérial ...
Merci merci pour cet alléchant exposé !!!
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
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La nuit, la neige- Messages : 18060
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Nous ne demandons pas mieux ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Je poursuis la présentation détaillée (extraits), d'après les textes mis en ligne par le Musée d'Orsay...
Les résidences impériales
Quelques jours après le coup d'Etat, Louis-Napoléon Bonaparte quitte le palais présidentiel de l'Elysée pour s'installer aux Tuileries, demeure des rois de France.
Un de ses premiers chantiers est l'achèvement du Louvre et des Tuileries, destinés à abriter aussi bien la résidence des souverains, que le ministère d'Etat et le musée.
Dans les anciens palais (Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne), les souverains s'accommodent des décors historiques prestigieux. L'impératrice Eugénie veille à y apporter le confort moderne et s'attache à y conserver le souvenir de la reine Marie-Antoinette, qui la fascine.
Voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2513-l-imperatrice-eugenie-et-marie-antoinette?highlight=eugenie
Fontainebleau - Boudoir de Marie-Antoinette ouvert sur la salle de bain de l'Impératrice Eugénie
Entre 1855 et 1884. Etat second Empire
Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
L'impératrice s'entoure de pièces du mobilier royal du XVIIIe siècle qu'elle recherche chez les marchands ou dans les réserves du Garde-Meuble impérial.
Table à écrire à pupitre de François Répond & Adam Weisweiler
Provenance : Cabinet intérieur de Marie-Antoinette (château de Saint-Cloud), 1784.
En 1865 : Salon bleu de l'impératrice Eugénie (Tuileries)
Photo (C) Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier
Elle leur assortit de somptueuses créations contemporaines dues aux manufactures (Gobelins, Sèvres, Beauvais) ou aux meilleurs ébénistes (Fourdinois), copies exactes de meubles réputés d'origine royale ou variations plus libres sur les styles Louis XV et Louis XVI.
Manufacture de Beauvais
Canapé de style Louis XVI, livré en 1855
Bois sculpté et doré, tapisserie laine et soie
© Collection du Mobilier national © Isabelle Bideau
Au milieu du règne, l'impératrice confie à l'architecte Hector Lefuel la construction d'un nouvel appartement, édifié sur les terrasses du palais des Tuileries, et aménagé dans ce goût.
Cette mode, qui est aussi celle de toute une époque, et marque tellement le règne que la notion de style "Louis XVI-Impératrice" passera à la postérité.
Hector-Martin Lefuel (attribué à), Appartements de S.M. l’Impératrice aux Tuileries.
Projet exécuté avec légères modifications, 1859, dessin rehaussé d’aquarelle
Photo : © Les Arts décoratifs, Paris / Jean Tholance
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande la lecture de l'article intéressant et détaillé : Les appartements de l’impératrice Eugénie aux Tuileries : le XVIIIe siècle retrouvé ?
C'est ici : http://crcv.revues.org/13316
Les résidences impériales
Quelques jours après le coup d'Etat, Louis-Napoléon Bonaparte quitte le palais présidentiel de l'Elysée pour s'installer aux Tuileries, demeure des rois de France.
Un de ses premiers chantiers est l'achèvement du Louvre et des Tuileries, destinés à abriter aussi bien la résidence des souverains, que le ministère d'Etat et le musée.
Dans les anciens palais (Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne), les souverains s'accommodent des décors historiques prestigieux. L'impératrice Eugénie veille à y apporter le confort moderne et s'attache à y conserver le souvenir de la reine Marie-Antoinette, qui la fascine.
Voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2513-l-imperatrice-eugenie-et-marie-antoinette?highlight=eugenie
Fontainebleau - Boudoir de Marie-Antoinette ouvert sur la salle de bain de l'Impératrice Eugénie
Entre 1855 et 1884. Etat second Empire
Photo (C) RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
L'impératrice s'entoure de pièces du mobilier royal du XVIIIe siècle qu'elle recherche chez les marchands ou dans les réserves du Garde-Meuble impérial.
Table à écrire à pupitre de François Répond & Adam Weisweiler
Provenance : Cabinet intérieur de Marie-Antoinette (château de Saint-Cloud), 1784.
En 1865 : Salon bleu de l'impératrice Eugénie (Tuileries)
Photo (C) Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier
Elle leur assortit de somptueuses créations contemporaines dues aux manufactures (Gobelins, Sèvres, Beauvais) ou aux meilleurs ébénistes (Fourdinois), copies exactes de meubles réputés d'origine royale ou variations plus libres sur les styles Louis XV et Louis XVI.
Manufacture de Beauvais
Canapé de style Louis XVI, livré en 1855
Bois sculpté et doré, tapisserie laine et soie
© Collection du Mobilier national © Isabelle Bideau
Au milieu du règne, l'impératrice confie à l'architecte Hector Lefuel la construction d'un nouvel appartement, édifié sur les terrasses du palais des Tuileries, et aménagé dans ce goût.
Cette mode, qui est aussi celle de toute une époque, et marque tellement le règne que la notion de style "Louis XVI-Impératrice" passera à la postérité.
Hector-Martin Lefuel (attribué à), Appartements de S.M. l’Impératrice aux Tuileries.
Projet exécuté avec légères modifications, 1859, dessin rehaussé d’aquarelle
Photo : © Les Arts décoratifs, Paris / Jean Tholance
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande la lecture de l'article intéressant et détaillé : Les appartements de l’impératrice Eugénie aux Tuileries : le XVIIIe siècle retrouvé ?
C'est ici : http://crcv.revues.org/13316
La nuit, la neige- Messages : 18060
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Portraits d'une société
"Le flot des portraits monte chaque année et menace d'envahir le Salon tout entier. L'explication est simple : il n'y a plus guère que les personnes voulant avoir leur portrait qui achètent encore de la peinture", écrit le jeune critique Emile Zola, fustigeant une société narcissique.
Au début du Second Empire, peu d'artistes peuvent rivaliser avec les chefs-d'oeuvre d'Ingres et de Winterhalter.
La princesse de Broglie - 1853
De Jean-Auguste-Dominique Ingres
Etats-Unis, New-York (NY), The Metropolitan Museum of Art
Portrait de la duchesse de Morny, née princesse Troubetzkoï
De Franz Xaver Winterhalter
Photo (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne)
Au cours des années 1860, la nouvelle génération des peintres réalistes – Manet, Tissot, Degas ou Cézanne – a l'ambition de renouveler le genre et de se faire connaître par des portraits en pied qui élèvent leurs modèles bourgeois au rang de figures historiques, alors que Cabanel donne une image moderne et intime du souverain souvent mal comprise.
Portrait de Napoléon III - 1865
Par Alexandre Cabanel (1823-1889)
Photo (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Thierry Le Mage
De leur côté, les photographes Nadar ou Mayer et Pierson puisent dans la tradition picturale pour ennoblir leurs modèles.
Les progrès de la technique permettent le développement d'une véritable industrie du portrait photographique (Paris compte trois cent cinquante ateliers professionnels à la fin des années 1860) dont Disdéri, qui brevète en 1854 le procédé du "portrait-carte", est le roi.
Madame Aubert en pied 1859 (qui, ce jour là, n'avait pas choisi une robe discrète...) :
André-Adolphe-Eugène Disdéri
Album Disdéri n°4 "Modes 1857-1860"
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojéda
Monsieur et Madame Bristed-1858
André-Adolphe-Eugène Disdéri
Album Disdéri n°4 "Modes 1857-1860"
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojéda
"Le flot des portraits monte chaque année et menace d'envahir le Salon tout entier. L'explication est simple : il n'y a plus guère que les personnes voulant avoir leur portrait qui achètent encore de la peinture", écrit le jeune critique Emile Zola, fustigeant une société narcissique.
Au début du Second Empire, peu d'artistes peuvent rivaliser avec les chefs-d'oeuvre d'Ingres et de Winterhalter.
La princesse de Broglie - 1853
De Jean-Auguste-Dominique Ingres
Etats-Unis, New-York (NY), The Metropolitan Museum of Art
Portrait de la duchesse de Morny, née princesse Troubetzkoï
De Franz Xaver Winterhalter
Photo (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne)
Au cours des années 1860, la nouvelle génération des peintres réalistes – Manet, Tissot, Degas ou Cézanne – a l'ambition de renouveler le genre et de se faire connaître par des portraits en pied qui élèvent leurs modèles bourgeois au rang de figures historiques, alors que Cabanel donne une image moderne et intime du souverain souvent mal comprise.
Portrait de Napoléon III - 1865
Par Alexandre Cabanel (1823-1889)
Photo (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Thierry Le Mage
De leur côté, les photographes Nadar ou Mayer et Pierson puisent dans la tradition picturale pour ennoblir leurs modèles.
Les progrès de la technique permettent le développement d'une véritable industrie du portrait photographique (Paris compte trois cent cinquante ateliers professionnels à la fin des années 1860) dont Disdéri, qui brevète en 1854 le procédé du "portrait-carte", est le roi.
Madame Aubert en pied 1859 (qui, ce jour là, n'avait pas choisi une robe discrète...) :
André-Adolphe-Eugène Disdéri
Album Disdéri n°4 "Modes 1857-1860"
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojéda
Monsieur et Madame Bristed-1858
André-Adolphe-Eugène Disdéri
Album Disdéri n°4 "Modes 1857-1860"
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojéda
La nuit, la neige- Messages : 18060
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
La nuit, la neige a écrit:
Madame Aubert en pied 1859 (qui, ce jour là, n'avait pas choisi une robe discrète...) :
... Mme Bristed non plus : elle ne voulait pas être en reste ! :
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Ah, tais-toi ! : Bonjour la discrétion ...
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
La nuit, la neige a écrit: La suite de l'intéressante présentation détaillée, proposée sur le site du Musée d'Orsay.
La villa pompéienne et le goût néo-grec
La société du Second Empire théâtralise son cadre de vie.
Les intérieurs, lieux de représentation, se font les écrins des fantasmes du passé ou de l'ailleurs pour une bourgeoisie pétrie de romantisme.
Parmi les styles en vogue, le goût de l'Antiquité classique et le style néo-grec connaissent un regain d'intérêt.
La villa pompéienne du prince Napoléon-Jérôme, cousin de l'empereur, en est la plus parfaite illustration.
Œuvre d'art totale, la villa est édifiée par l'architecte Alfred Normand, au 18 de l'avenue Montaigne, pour le prince et sa maîtresse, la tragédienne Rachel.
:n,,;::::!!!:
Tes messages et fabuleux exposés à retrouver ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2960-la-villa-pompeienne-du-prince-napoleon-jerome-cousin-de-l-empereur#85329
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
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Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
La suite de la présentation détaillée du Musée d'Orsay.
Extraits, que je cite :
Néogothique et renouveau catholique
Le Second Empire marque le point d'orgue des recherches autour du style gothique tel qu'il est prôné par Viollet-le-Duc, théoricien et "restaurateur" des grands monuments de la France médiévale, comme le château de Pierrefonds ou les fortifications de Carcassonne.
Construit à la fin du XIVe siècle pour Louis de Valois, frère de Charles VI, Pierrefonds subit son premier siège dévastateur au début du XVIIe siècle. Sur ordre de Richelieu, ce repaire de la noblesse hostile à la politique du cardinal fut démantelé. Pendant deux siècles, il présenta une silhouette édentée, fruit de la destruction méticuleuse de son système défensif.
Au début du XIXe siècle, le romantisme y trouva le charme des ruines et le souvenir de la splendeur gothique. Napoléon III, en voisin compiégnois, s’enticha du lieu et commanda à Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) sa restauration en 1857.
Pierrefonds
Eugène VIOLLET-LE-DUC (1814 - 1879)
© Photo RMN-Grand Palais - G. Blot
Napoléon III et François-Ferdinand visitant le château de Pierrefonds
Eugène VIOLLET-LE-DUC (1814 - 1879)
© Photo RMN-Grand Palais - G. Blot
Dans cette même veine, l'architecte préféré du couple impérial dessine pour le Trésor de Notre-Dame de Paris le grand ostensoir et le reliquaire de la Sainte Couronne d'épines.
Ce chef-d'oeuvre est présenté à l'Exposition universelle de Londres en 1862.
Reliquaire de la Couronne d'épines - 1862
Eugène-Emmanuel Viollet-Le-Duc
Paris, trésor de la cathédrale Notre-Dame
Photo (C) RMN-Grand Palais / Christian Jean / Jean Schormans
Grand ostensoir du trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Orfèvrerie (1867) par Placide Poussielgue-Rusand (1824-1889)
d'après les dessins d'Eugène VIollet-le-Duc
Viollet-le-Duc est par ailleurs l'auteur des dessins du dais de procession tissé par la Manufacture de Beauvais pour la cathédrale de Marseille.
Si le Second Empire voit le triomphe du positivisme et une forte montée des sentiments anticléricaux, il apparaît aussi comme un temps de regain de la foi catholique.
Le budget des cultes augmente, de nouvelles églises sont édifiées et de nouveaux pèlerinages sont institués, comme celui de Lourdes, où la Vierge Marie apparaît dix-huit fois à Bernadette Soubirous en 1858 et qui demeure l'un des plus célèbres.
2ème apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous
Lourdes - Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception
Extraits, que je cite :
Néogothique et renouveau catholique
Le Second Empire marque le point d'orgue des recherches autour du style gothique tel qu'il est prôné par Viollet-le-Duc, théoricien et "restaurateur" des grands monuments de la France médiévale, comme le château de Pierrefonds ou les fortifications de Carcassonne.
Construit à la fin du XIVe siècle pour Louis de Valois, frère de Charles VI, Pierrefonds subit son premier siège dévastateur au début du XVIIe siècle. Sur ordre de Richelieu, ce repaire de la noblesse hostile à la politique du cardinal fut démantelé. Pendant deux siècles, il présenta une silhouette édentée, fruit de la destruction méticuleuse de son système défensif.
Au début du XIXe siècle, le romantisme y trouva le charme des ruines et le souvenir de la splendeur gothique. Napoléon III, en voisin compiégnois, s’enticha du lieu et commanda à Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) sa restauration en 1857.
Pierrefonds
Eugène VIOLLET-LE-DUC (1814 - 1879)
© Photo RMN-Grand Palais - G. Blot
Napoléon III et François-Ferdinand visitant le château de Pierrefonds
Eugène VIOLLET-LE-DUC (1814 - 1879)
© Photo RMN-Grand Palais - G. Blot
Dans cette même veine, l'architecte préféré du couple impérial dessine pour le Trésor de Notre-Dame de Paris le grand ostensoir et le reliquaire de la Sainte Couronne d'épines.
Ce chef-d'oeuvre est présenté à l'Exposition universelle de Londres en 1862.
Reliquaire de la Couronne d'épines - 1862
Eugène-Emmanuel Viollet-Le-Duc
Paris, trésor de la cathédrale Notre-Dame
Photo (C) RMN-Grand Palais / Christian Jean / Jean Schormans
Grand ostensoir du trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Orfèvrerie (1867) par Placide Poussielgue-Rusand (1824-1889)
d'après les dessins d'Eugène VIollet-le-Duc
Viollet-le-Duc est par ailleurs l'auteur des dessins du dais de procession tissé par la Manufacture de Beauvais pour la cathédrale de Marseille.
Si le Second Empire voit le triomphe du positivisme et une forte montée des sentiments anticléricaux, il apparaît aussi comme un temps de regain de la foi catholique.
Le budget des cultes augmente, de nouvelles églises sont édifiées et de nouveaux pèlerinages sont institués, comme celui de Lourdes, où la Vierge Marie apparaît dix-huit fois à Bernadette Soubirous en 1858 et qui demeure l'un des plus célèbres.
2ème apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous
Lourdes - Vitrail de la basilique de l'Immaculée Conception
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
C'est parce qu'il visite le site de Pierrefonds que Louis II imagine sa folie...
Parmi tous les styles que le Second Empire revisitera (nous avons vu le style Ancien régime, celui de l'antique, et manque encore les chinoiseries / japoniseries, le style renaissance etc.), l'interprétation du "gothique" n'a guère mes faveurs... :
Parmi tous les styles que le Second Empire revisitera (nous avons vu le style Ancien régime, celui de l'antique, et manque encore les chinoiseries / japoniseries, le style renaissance etc.), l'interprétation du "gothique" n'a guère mes faveurs... :
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
La nuit, la neige a écrit:C'est parce qu'il visite le site de Pierrefonds que Louis II imagine sa folie...
Parmi tous les styles que le Second Empire revisitera (nous avons vu le style Ancien régime, celui de l'antique, et manque encore les chinoiseries / japoniseries, le style renaissance etc.), l'interprétation du "gothique" n'a guère mes faveurs... :
Eh oui, c'est kitsch ...
Mais tiens ! voilà encore une manifestation de l'anglomania . Pense donc aux demeures néo-gothique de Horace Walpole ou de Walter Scott, outre-Manche .
En ce qui concerne Louis II, cette envolée architecturale aux accents oniriques me touche parce qu'elle reflète la bizarrerie du roi, ses fantasmes wagnériens . Soit dit en passant, j'ai horreur de Wagner, l'homme, et sa musique bof bof ...
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Strawberry Hill est plus soft....
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
CLIOXVIII a écrit:Strawberry Hill est plus soft....
... and Strawberry fields forever ... boudoi30 boudoi30 boudoi30
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
«Portrait de Napoléon III» par Franz Xaver Winterhalter (avant 1861).
À Orsay, le second Empire contre-attaque
le FIGARO HOME CULTURE ARTS EXPOSITIONS
Par Eric Bietry-Rivierre
Pour ses trente ans, le musée fait briller le cœur de ses collections. Tous les arts participent à cette exposition centrée sur les fêtes et les plaisirs, le pouvoir et les progrès durant les années 1852-1870.
Hugo en une seule photo minuscule: l'empereur tient là sa revanche. Au Musée d'Orsay, dans cette exposition sur les fêtes, le pouvoir et les progrès durant les années 1852-1870, Napoléon III n'est plus «le petit». C'est au contraire le Proscrit qui l'est. Il faut être attentif pour ne pas le rater au détour d'une vitrine. En format timbre-poste, il boude, il enrage. Autour, tout semble fait pour qu'on l'oublie. Grands portraits d'apparat, délicates aquarelles de palais magnifiques, sculptures qu'on croirait en sucre, incroyables pièces de mobilier, caricatures, affiches et bijoux de rêve…
Stylistiquement, le second Empire se distingue par l'éclectisme. Au sein du parcours, le néo-Renaissance culmine dans les images du château de Ferrières de la famille Rothschild. L'Ancien Régime est clairement revendiqué par un ...
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/09/25/03015-20160925ARTFIG00094--orsay-le-second-empire-contre-attaque.php
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Mme de Sabran- Messages : 55309
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Napoléon III - Second Empire : Exposition et événements au Musée d'Orsay
Merci, mais l'article ne peut être lu sans être abonné... àè-è\': :
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
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