Notre Jeu du Printemps !

"Bonjour Madame" ?

Non !

Le temps, c'est de l'argent ! 
Mériter c'est valoir.

Non !
Il a dit ça, Benjamin ?!

Tonnerre de Brest ?

Ah non, pas à chaque fois tout de même !

Ah bon: je me répète ?
Pourtant, cette fois, avec le paratonnerre, c’était plausible...
Cela dit, Benjamin « l’américain », comme on l’appelait ici, à dit:
« Le temps, c’est de l’argent », et bien d’autres choses encore...

N'allez pas chercher si loin . Il s'agit de deux tout petits mots de rien du tout ... aucune portée philosophique, ni politique, ni quoi que ce soit, ni rien de rien .
Et nous n'avions plus que cela à la bouche, à partir de 1790 .
Il furent même mis en musique .

Ah, oui oui ...
« ça ira...ça ira... »

Bravo, cher Févicq, et à vous la main !!!

Le titre et le thème du refrain de cette chanson furent inspirés par l’optimisme imperturbable de Benjamin Franklin, représentant très apprécié par le peuple français du Congrès des 13 colonies d’Amérique à Paris, du 22 décembre 1776 au 12 juillet 1785, qui, lorsqu’on lui demandait des nouvelles de la guerre d’Indépendance américaine, répondait invariablement dans son mauvais français :
« Ça ira, ça ira. »
À la Révolution, le texte fut transformé par les sans-culottes en apostrophes assassines à l’égard de l’aristocratie et du clergé.

Merci chère Eléonore !
Je crois qu’il y’a eu en fait deux « ça ira »:
Le premier, de 1789, assez débonnaire...
Le deuxième, de 1792, aux paroles assassines
Mais je suppose qu’un sujet a été consacré sur le forum...
Je ne pourrai poster mon énigme que ce soir, à moins que quelqu’un soit tenté pour prendre le relais...

Vicq d Azir a écrit:Merci chère Eléonore !
Je crois qu’il y’a eu en fait deux « ça ira »:
 Le premier, de 1789, assez débonnaire...
 Le deuxième, de 1792, aux paroles assassines
Mais je suppose qu’un sujet a été consacré sur le forum...
..

Oui, à l'instant même !
Il est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3955-ah-ca-ira-ca-ira#125263

Merci: je savais que tout est dans tout, et « lycée de Versailles »...
Voici l’énigme que je vous propose :
En dehors de la présentation, très formelle, Louis XVI a eu l’occasion d’adresser une fois la parole à Chateaubriand.
Dans quelle circonstance ? Et qu’a t il bien pu dire à ce brave René ?

Etait-ce pendant une chasse ?
Je me rappelle vaguement que Châteaubriand en parla dans ses Mémoires d'Outre-Tombe ...

Oui, Comte, excellent !
C’est en effet lors d’une chasse...Mais qu’est-il arrivé ?

Moi qui déteste la chasse
Si mes souvenirs sont bons, on avait donné à Châteaubriand un cheval très capricieux, et que vers la fin de la chasse il avait dévancé Louis XVI et aurait attrapé du gibier avant lui.
Mais je ne me rappelle évidemment pas ce que Louis XVI aurait pu lui dire. Je n'ai pas une si bonne mémoire que ça
Et moi, contrairement à la Comtesse, je ne triche pas

Bravo Comte, votre mémoire est fidèle...
Moi non plus, je ne me rappelle plus les mots exacts du Roi (il faudrait retourner aux mémoires). Mais en substance, voici l’histoire, elle est piquante :
Chateaubriand se rend à Versailles (à reculons, poussé par sa famille) pour être présenté au Roi. Il rencontre celui-ci, puis la Reine dans la Galerie. Ensuite, il doit se plier au rituel des « voitures du Roi », et accompagner celui-ci à la chasse. On lui prete un cheval, ombrageux...Lui est piètre cavalier, ce qui attise les moqueries...
On l’a mis en garde: surtout ne pas gêner le Roi quand il chasse, sinon, craindre sa colère...
Son cheval s’emballe et l’emporte dans la forêt. Puis il marque l’arrêt. Chateaubriand regarde à droite: un cerf; il regarde à gauche : le Roi, qui s’apprêtait à tirer. Le cerf s’enfuit...
Chateaubriand est terrifié... Le Roi éclate de son gros rire et lui dit ( en substance...): « Pour celui là, c’était du juste, heureusement pour lui que vous passiez par là... »
Et l’écrivain de conclure: « Ce seront les seules paroles que ce pauvre souverain m’aura jamais adressées... »
Comte, à vous la main...

Ah oui, c'était ça : grâce à Châteaubriand le cerf a pu s'enfuir !
Merci Châteaubriand pour cette bonne action
et merci Févicq pour cette anecdote !
Bonne fin de soirée

Jolie énigme !

A vous l'honneur, cher Monsieur d'Hézècques !

Vicq d Azir a écrit:Il s’agit du morceau de jarretière de filoselle noire retrouvée lors de l’ exhumation de 1815, et qui a servi à identifier le corps de la Reine. 

Je croyais qu'on l'avait reconnue à son sourire

Gouverneur Morris a écrit:

Je croyais qu'on l'avait reconnue à son sourire

Morris le macabre !

Ok c'est mon tour alors

Alors, je cherche la personne qui relie les trois images ci-dessous :



Pour la deuxième image, il n'y a que le lieu et la date qui sont importants. Le reste n'est qu'un joli fond

la Restauration
le Temple

Mais qui est cette dame ?

Comte d'Hézècques a écrit:

Gouverneur Morris a écrit:

Je croyais qu'on l'avait reconnue à son sourire

Morris le macabre !

Je ne fais que citer Châteaubriand, qui eût ce mot au moment de l’exhumation de 1815

Mme de Sabran a écrit:

Mais qui est cette dame ?

Je ne vois pas de dame, moi
A moins qu'il fût trans avant l'heure