Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
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Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Jean-Henri Riesener était un ébéniste français d'origine allemande (né en 1734 à Gladbeck, en Westphalie, et mort à Paris en 1806).
Né en Allemagne (Westphalie), Riesener arriva à Paris vers 1755 et entra dans l'atelier de Jean-François Oeben, lui même immigré allemand. À la mort de celui-ci en 1763, il prit la direction de son atelier et épousa la veuve de son ancien maître, Françoise-Marguerite Vandercruse, sœur de l'ébéniste Roger Vandercruse, au grand désespoir d'un des autres élèves d'Oeben, son rival Jean-François Leleu. Tant que Riesener n'eut pas sa propre maîtrise, il utilisa l'estampille de J.-F. Oeben.
Reçu maître en 1768, il fut nommé « ébéniste ordinaire du roi » en 1774, et pendant dix ans il fournit la Cour et la famille royale en meubles fastueux de style néo-classique. Il est considéré comme l'un des meilleurs représentants du style transition et acheva notamment en 1769 le célèbre secrétaire à cylindre de Louis XV, ou « bureau du Roi », commencé par Oeben neuf ans plus tôt1. Parmi les particularités de son style, il convient de noter, outre la présence de riches décors de marqueterie perpétuant la tradition d'Oeben, l'utilisation de bronzes dorés d'une très grande finesse ; il est l'un des premiers à dissimuler systématiquement leurs fixations. Avec l'aide de Pierre-Élisabeth de Fontanieu, intendant du Garde-Meuble de la Couronne, Riesener est celui qui fit évoluer le style Louis XV vers le style Louis XVI. À la fin de sa carrière, Fontanieu lui reprocha ses prix excessifs.
Après la Révolution française sa popularité déclina et il se retira en 1800. Pendant les ventes révolutionnaires, il racheta une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait achetés mais ne parvint pas à les revendre, étant donné qu'une grande partie de sa clientèle avait disparu mais aussi du fait de l'évolution de la mode en la matière.
Son fils, Henri-François Riesener (1767-1828), fut l'élève de David.
Jean-Henri Riesener assis à l'une de ses tables d'écritures, peinture d'Antoine Vestier, 1786, (musée de Versailles)
Bureau de Marie-Antoinette par Riesener (1783), Cabinet doré du petit appartement de la reine au château de Versailles
Né en Allemagne (Westphalie), Riesener arriva à Paris vers 1755 et entra dans l'atelier de Jean-François Oeben, lui même immigré allemand. À la mort de celui-ci en 1763, il prit la direction de son atelier et épousa la veuve de son ancien maître, Françoise-Marguerite Vandercruse, sœur de l'ébéniste Roger Vandercruse, au grand désespoir d'un des autres élèves d'Oeben, son rival Jean-François Leleu. Tant que Riesener n'eut pas sa propre maîtrise, il utilisa l'estampille de J.-F. Oeben.
Reçu maître en 1768, il fut nommé « ébéniste ordinaire du roi » en 1774, et pendant dix ans il fournit la Cour et la famille royale en meubles fastueux de style néo-classique. Il est considéré comme l'un des meilleurs représentants du style transition et acheva notamment en 1769 le célèbre secrétaire à cylindre de Louis XV, ou « bureau du Roi », commencé par Oeben neuf ans plus tôt1. Parmi les particularités de son style, il convient de noter, outre la présence de riches décors de marqueterie perpétuant la tradition d'Oeben, l'utilisation de bronzes dorés d'une très grande finesse ; il est l'un des premiers à dissimuler systématiquement leurs fixations. Avec l'aide de Pierre-Élisabeth de Fontanieu, intendant du Garde-Meuble de la Couronne, Riesener est celui qui fit évoluer le style Louis XV vers le style Louis XVI. À la fin de sa carrière, Fontanieu lui reprocha ses prix excessifs.
Après la Révolution française sa popularité déclina et il se retira en 1800. Pendant les ventes révolutionnaires, il racheta une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait achetés mais ne parvint pas à les revendre, étant donné qu'une grande partie de sa clientèle avait disparu mais aussi du fait de l'évolution de la mode en la matière.
Son fils, Henri-François Riesener (1767-1828), fut l'élève de David.
Jean-Henri Riesener assis à l'une de ses tables d'écritures, peinture d'Antoine Vestier, 1786, (musée de Versailles)
Bureau de Marie-Antoinette par Riesener (1783), Cabinet doré du petit appartement de la reine au château de Versailles
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Je complète ce sujet avec un portrait de Jean-Henri Riesener que nous avons récemment présenté dans notre rubrique "Le jeu de l'été".
Découvert récemment, à l’occasion d’une vente aux enchères (Sotheby’s New-York, le 29 janvier 2016), ce portrait à l'huile a été réalisé en 1800, par Henri-François Riesener (1767-1828), son fils, qui fut notamment un des élèves de Jacques-Louis David. Wink
© 2016 Sotheby’s
Note du catalogue (extraits)
This painting of the famous cabinetmaker Jean-Henri Riesener (Gladbeck 1734 - Paris 1806) is a unique portrait by his son, the artist François Henri-Riesener.
Cabinetmaker of the King, official supplier to the royal court and family, Jean-Henri Riesener was a leader in developing the more Rococo style of Louis XV furniture towards the more harmonious and elegant neoclassicism of the late eighteenth century.
During the French Revolution, the Riesener family fortune disappeared with the privileges of the royal artists ; it was at this time that his son, Henri-François, began to make a living as a painter.
Under the influence of Jacques-Louis David, he became a talented portraitist and exhibited regularly at the Salon.
* Sources Sotheby’s : http://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/lot.539.html/2016/master-paintings-sculpture-day-sale-n09461
Découvert récemment, à l’occasion d’une vente aux enchères (Sotheby’s New-York, le 29 janvier 2016), ce portrait à l'huile a été réalisé en 1800, par Henri-François Riesener (1767-1828), son fils, qui fut notamment un des élèves de Jacques-Louis David. Wink
© 2016 Sotheby’s
Note du catalogue (extraits)
This painting of the famous cabinetmaker Jean-Henri Riesener (Gladbeck 1734 - Paris 1806) is a unique portrait by his son, the artist François Henri-Riesener.
Cabinetmaker of the King, official supplier to the royal court and family, Jean-Henri Riesener was a leader in developing the more Rococo style of Louis XV furniture towards the more harmonious and elegant neoclassicism of the late eighteenth century.
During the French Revolution, the Riesener family fortune disappeared with the privileges of the royal artists ; it was at this time that his son, Henri-François, began to make a living as a painter.
Under the influence of Jacques-Louis David, he became a talented portraitist and exhibited regularly at the Salon.
* Sources Sotheby’s : http://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/lot.539.html/2016/master-paintings-sculpture-day-sale-n09461
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
;
C'est une très bonne idée ! Merci, cher la nuit, la neige ....
C'est une très bonne idée ! Merci, cher la nuit, la neige ....
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
L'article de Wikipédia, dédié au célèbre ébéniste, précise :
Pendant les ventes révolutionnaires, il racheta une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait achetés mais ne parvint pas à les revendre, étant donné qu'une grande partie de sa clientèle avait disparu mais aussi du fait de l'évolution de la mode en la matière.
Ce fut le cas de nombreux meubles, qui partirent ainsi en mains privées, à l'occasion de ces grandes ventes de 1793 et 1794.
Ainsi par exemple, nous avions récemment évoqué l'acquisition, par le Château de Versailles, du bureau qui fut livré au Garde-Meuble de la reine pour le salon de la Maison de la reine, au Hameau de Trianon :
Domaine de Versailles © Christian Milet
Domaine de Versailles © Christian Milet
Lors des ventes révolutionnaires, il est vendu pour 451 livres, un prix élevé pour l'époque, rappelle Béatrix Saule, directrice générale du domaine de Versailles.
C'est un monsieur Marceau, marchand d'art, qui l'emporte. Ensuite, quelques années après, il sera revendu à l'étranger». Au XVIIIe siècle, la famille Rothschild l'acquiert.
Lire l'article ici : http://www.lefigaro.fr/culture/2011/03/22/03004-20110322ARTFIG00473-le-bureau-de-marie-antoinette-revient-a-versailles.php
Pendant les ventes révolutionnaires, il racheta une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait achetés mais ne parvint pas à les revendre, étant donné qu'une grande partie de sa clientèle avait disparu mais aussi du fait de l'évolution de la mode en la matière.
Ce fut le cas de nombreux meubles, qui partirent ainsi en mains privées, à l'occasion de ces grandes ventes de 1793 et 1794.
Ainsi par exemple, nous avions récemment évoqué l'acquisition, par le Château de Versailles, du bureau qui fut livré au Garde-Meuble de la reine pour le salon de la Maison de la reine, au Hameau de Trianon :
Domaine de Versailles © Christian Milet
Domaine de Versailles © Christian Milet
Lors des ventes révolutionnaires, il est vendu pour 451 livres, un prix élevé pour l'époque, rappelle Béatrix Saule, directrice générale du domaine de Versailles.
C'est un monsieur Marceau, marchand d'art, qui l'emporte. Ensuite, quelques années après, il sera revendu à l'étranger». Au XVIIIe siècle, la famille Rothschild l'acquiert.
Lire l'article ici : http://www.lefigaro.fr/culture/2011/03/22/03004-20110322ARTFIG00473-le-bureau-de-marie-antoinette-revient-a-versailles.php
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Toujours signé Riesener (1787), cet autre sublime meuble, coffre à bijoux en acajou et bronze doré, aux armes de la comtesse de Provence, pour ses appartements du Petit-Luxembourg :
Royal Collection Trust / © HM Queen Elizabeth II 2016
Royal Collection Trust / © HM Queen Elizabeth II 2016
Pour la petite histoire :
Ce meuble avait été tout d'abord réservé en 1793 pour être conservé dans un musée national, mais il est finalement vendu en 1796.
En 1809, une certaine Mme Aulmont se propose de le vendre à la cour impériale pour une valeur de 30 000 francs.
Elle l'avait, disait-elle, acheté le double (et le coût original de sa fabrication était estimé quant à lui à 80 000 francs)
Napoléon envisage de l'acheter pour le château de Saint-Cloud, mais décline alors l'offre, qu'il juge trop élevée.
Deux ans plus tard, en 1811, Mme Aulmont fait une nouvelle offre.
C'est à nouveau un refus de la maison impériale, qui annote la proposition de la dame en précisant que : Sa Majesté veut faire du neuf, et non acheté du vieux.
En 1825, à l'occasion d'une vente aux enchères, c'est le roi George IV qui se porte acquéreur, avec l'intention de le disposer dans le château de Windsor.
Et aujourd'hui donc, toujours dans la collection de la Couronne d'Angleterre. boudoi32
Royal Collection Trust / © HM Queen Elizabeth II 2016
.....Superbe !
Royal Collection Trust / © HM Queen Elizabeth II 2016
Royal Collection Trust / © HM Queen Elizabeth II 2016
Pour la petite histoire :
Ce meuble avait été tout d'abord réservé en 1793 pour être conservé dans un musée national, mais il est finalement vendu en 1796.
En 1809, une certaine Mme Aulmont se propose de le vendre à la cour impériale pour une valeur de 30 000 francs.
Elle l'avait, disait-elle, acheté le double (et le coût original de sa fabrication était estimé quant à lui à 80 000 francs)
Napoléon envisage de l'acheter pour le château de Saint-Cloud, mais décline alors l'offre, qu'il juge trop élevée.
Deux ans plus tard, en 1811, Mme Aulmont fait une nouvelle offre.
C'est à nouveau un refus de la maison impériale, qui annote la proposition de la dame en précisant que : Sa Majesté veut faire du neuf, et non acheté du vieux.
En 1825, à l'occasion d'une vente aux enchères, c'est le roi George IV qui se porte acquéreur, avec l'intention de le disposer dans le château de Windsor.
Et aujourd'hui donc, toujours dans la collection de la Couronne d'Angleterre. boudoi32
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.....Superbe !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
Et aujourd'hui donc, toujours dans la collection de la Couronne d'Angleterre. boudoi32
Se trouve t il toujours à Windsor ?
Ce meuble est tout simplement merveilleux ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Jean-Henri Riesener, célèbre ébéniste du XVIIIe siècle
Je pense oui. Il y en a qui ont de la chance !Mme de Sabran a écrit:
Se trouve t il toujours à Windsor ?
Ce meuble est tout simplement merveilleux ...
Tout comme cette autre merveille, toujours de Riesener, et elle aussi acquise par George IV à la même vente aux enchères (entre autres belles pièces).
Well done Georgy ! :\\\\\\\\: :
Commode initialement conçue en 1774, cette fois-ci pour la chambre du roi à Versailles, puis transférée en 1780 dans son Cabinet intérieur, et donc... aujourd'hui à Windsor !
Royal Collection Trust / © HM Queen Elizabeth II 2016
* Sources et infos complémentaires, ici : https://www.royalcollection.org.uk/collection/search#/15/collection/21213/chest-of-drawers-commode
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
La commode ne me plaît pas, mais enfin voici une occasion d'illustrer davantage ce sujet et de le compléter avec des informations intéressantes.
Prochainement proposée à la vente, aux enchères, je cite (extraits) et illustre :
- A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED BOIS SATINE, AMARANTH, SYCAMORE AND MARQUETRY COMMODE
BY JEAN-HENRI RIESENER, 1774
The shaped later Rouge Langedoc marble top above a breakfronted case with three frieze drawers mounted with guilloche and scrolling vinery above two long drawers inlaid sans traverse with a lush flower-filled vase on a plinth flanked by berrying laurel branches and banded bois satiné panels, the angles mounted with foliate chutes emitting trailing husks, the sides with banded bois satiné over a foliate cartouche apron and paw feet issuing leafy acanthus stamped three times JH RIESENER, and with painted inventory number ‘2803’, the laurel branches not described in the original invoice but almost certainly added soon after as the casting technique is consistent with all the other bronzes
37 ½ in. (95 cm.) high, 65 ¾ in. (167 cm.) wide, 25 ½ in. (65 cm.) deep
Photo : Christie's
Provenance :
Ordered in 1774 for the bedroom of Madame Randon de Pommery, wife of the Garde-Général of the Garde Meuble de la Couronne, in the Hôtel du Garde Meuble, Place de la Concorde, Paris, and delivered on 16 January 1775.
Then by descent to Randon de Pommery’s successor, Alexandre Lemoine de Crécy and recorded in a 1788 inventory.
Sold, Paris, 1795, in an auction of the contents of the Hôtel du Garde Meuble, lot 3450.
(...)
Catalogue Note :
Jean-Henri Riesener maître in 1768.
This magnificent commode is an important prototype for a celebrated series of Royal commodes by the ébéniste de la Couronne Jean-Henri Riesener (1734-1806) which were delivered to the French Royal family.
The refined laurel branches with their lifelike textured leaves and shiny berries that frame Riesener’s distinctive trapezoid are the first example of what would become one of Riesener’s most important leitmotifs which culminated in the dense, jewel-like floral garlands on the magnificent ormolu-mounted Japanese lacquer commode and matching secretaire delivered to Marie Antoinette’s Grand Cabinet Intérieur at Versailles (Metropolitan Museum of Art, 20.155.11, 20.155.12).
Photo : Christie's
THE DELIVERY
The present commode is also rare in that its 18th century provenance is remarkably complete thanks to the extensively detailed records kept by the Garde Meuble de la Couronne.
Vue du Garde Meuble de la Couronne
Photo : Christie's
Established in 1663, it was responsible for the upkeep and furnishings of all Royal châteaux. The Garde Meuble had its own premises, the Hôtel du Garde Meuble, which was designed by Ange-Jacques Gabriel and constructed between 1757 and 1774.
This building encompassed the administrative offices for the Garde Meuble de la Couronne and was the location for which all deliveries of works destined to Royal châteaux were sent before going to their designated locations. In addition to storage, there was even the first Decorative Arts museum on the premises as well as appartements for the Intendant-Contrôleur Général, Pierre-Élisabeth Fontanieu (1730-1784) and the Garde-Général des Meubles, Randon de Pommery (1714-1787).
Their interiors were created by Jacques Gondoin (1737-1818), who as Dessinateur du Mobilier de la Couronne was the chief designer of the Royal Household and may have been involved in the design of this commode.
Photo : Christie's
As this commode was commissioned for Randon de Pommery’s wife for her bedroom, the commode was documented in the same manner as a piece of Royal furniture. It begins the moment it was ordered and is shortly followed by its accompanying invoice from Riesener and the date it was delivered. The initial commission records:
Du 18 juillet 1774. RIEZENER/ Pour servir dans le salon de l’appartement de M. de Pommery, hôtel du Garde meuble/ Une commode de bois des Indes à placages ornée de bronzes dorés d’or moulu de 5 pieds de long sur largeur et hauteur proportionnés. Chambre à coucher de madame de Pommery : une commode idem et de mêmes mesures. (Registre d’ordres du Garde meuble de la couronne, O/1/3284).
Riesener’s invoice for the commode in the Memoire des Fournisseurs du Garde Meuble describes it in much more detail and includes the price, 1, 350 livres. It also occurs in the same month in which he assumes the title of ébéniste du Roi and must have been one of his first commissions in this important new role.
Livré en décembre [1774] Pour le service du Garde meuble, une commode de marqueterie de 5 pieds 2 pouces de large sur 2 pieds de profondeur et 3 pieds de haut, composée de 5 tiroirs fermant à clef, plaque de bois satiné entouré de filets blancs et noirs et de frises d’amarante pour faire fond à la dorure; un panneau sur le devant du milieu des tiroirs représentant un vase de fleurs en marqueterie ombrée et en pièces de rapport; ornée de consoles, chutes, frises, cadres et moulures, deux grandes consoles soutenant les gaines sur les deux angles, des médaillons et rosettes; le tout en bronze ciselé et ajusté avec la dernière précision et doré d’or moulu, pour la somme de 1.586 livres » en marge : [réglé ] 1.350 livres. (Mémoires des fournisseurs du Garde meuble, O/1/3624).
The commode was delivered on 16 January as detailed below in the Journal du Garde Meuble de la Couronne (O/1/3319) and reproduced here.
Photo : Christie's
Du 16 janvier 1775. Livré par le sieur Riesener
Pour servir dans l’appartement de Madame de Pommery 2803. Une commode avec un dessus de marbre Ste Anne en bois de marqueterie et satiné avec frises d’amarante entouré de filets blancs. Le devant à 5 tiroirs fermant à clef représente un vase de fleurs en marqueterie et pièces de rapport; ornée sur les angles de 2 consoles en forme de gaines soutenues de deux socles terminés par des feuilles d’ornement; au pourtour de la commode règne une grande moulure avec une frise à jour en 5 parties. Les entrées de serrure marquées par des anneaux en forme de médaillons servant de portants aux tiroirs, le tout en bronze doré d’or moulu, ladite commode longue de 5 pieds 2 pouces, sur 2 pieds de profondeur et 3 pieds de haut [ 167,8 x 65 x 97,5cm]
Photo : Christie's
When Randon de Pommery was succeeded by Alexandre Lemoine de Crécy, the commode remained in the bedroom when it appeared in two subsequent 1788 inventories.
The first, apparently more for the purposes of a valuation, describes the ‘Premier étage, logement du garde général … chambre [de madame de Crecy] : 25. Une riche commode en bois de rapport … 2000L.’ (Etat estimatif des meubles existant dans l’intérieur des hôtels du Garde meuble de la Couronne, Paris, 1788, Archives. National, O1/3423). The second entry is part of a descriptive inventory of the contents of Hôtel du Garde Meuble de la Couronne where the commode appears under : Appartement sur le palier du premier escalier sur la rue Royale occupé par M. de Crecy. Premier étage …..Chambre [de madame de Crecy]
25. Une riche commode en bois de rapport de 5 pieds de large à 5 tiroirs dont 2 grands et 3 petits avec frises et rosaces ; sur le milieu des 2 grands tiroirs est un pot à bouquet, des 2 côtés une riche branche de laurier en cuivre doré d’or moulu ; entourée de baguettes en cordes à puits; sur les coins pour chutes sont des feuilles de refend avec rosaces et les sabots idem ; à dessus de marbre brèche d’Alep. (Inventaire de l’Hôtel du Garde meuble de la Couronne, Paris, 1788, Arch. Nat. O/1/3425)
Photo : Christie's
Although this description contains the first mention of the distinctive laurel branches which frame the center, their casting is consistent with all of the other mounts on the commode.
Thus, it is likely that the laurel branches were placed on it soon after its delivery-- perhaps as a luxurious addition for the Madame de Pommery. This possibility is reinforced by the presence of either identical or related laurel branches on two commodes and a meuble d’appui by Riesener which were all made during the 1770s.
Photo : Christie's
The earliest work in this series is a commode supplied to Pierre-Élisabeth Fontanieu, the Intendant-Contrôleur Général, in 1772-3 which is now at the Musée Condé at Chantilly (OA 245).
Here, flying putti cling to the same laurel branches on this luxuriously inlaid and richly mounted commode featuring Classical busts and vases as well as Riesener’s signature trapezoid. Though a different form and aesthetic, it is clear this commode provided the concept of the single wrapped laurel branch.
Image : Domaine de Chantilly - Les grands appartements
A second commode for an unknown patron now at Waddesdon manor has a musical trophy marquetry panel, and is otherwise virtually identical to the Pommery commode with the same mounts and rich veneers (G. De Bellaigue, The James A de Rothschild Collection, Furniture Clocks and Gilt Bronzes vol I, Switzerland, 1974, pp. 251-4, illus.).
A meuble d’appui that also features a vase of flowers flanked by laurel branches also shares many of the same mounts and is now in the Musée des Arts Décoratifs Paris (B. Salmon, Masterpieces of the Museum of Decorative Arts Paris, Paris, 2006, pp.80-81, illus.).
The commode stayed in its place at the Hôtel du Garde Meuble, Paris until 1795 when it was sold in the auction of its contents during the French revolution. Its history until it resurfaced at auction in 1987 remains a mystery.
THE DESIGN
The role of the present commode as a prototype in Riesener’s oeuvre is seen in his subsequent development of the mounts and inlay on three Royal commodes.
The first was delivered a year later in 1776 to the Comtesse de Provence (illustrated here) and the second commode went to Madame Elisabeth, eldest daughter of Louis XVI in 1778; they are both now in the James de Rothschild Collection at Waddesdon Manor (G. De Bellaigue, The James A de Rothschild Collection, Furniture Clocks and Gilt Bronzes, vol I, Switzerland, 1974, pp.239-50, illus.).
Image : Waddesdon Manor
Both commodes share the same form and many of the same mounts, such as the angles, the apron and the feet.
The overall concept of the marquetry is essentially the same, with two long drawers with a central trapezoidal transverse marquetry panel centered by Riesener’s distinctive garlands, but these elements have been refined and enriched.
Photo : Christie's
The laurel branches have become husks that continue to a swag at the top of the drawers and additional mounts have been added to make the commodes even more luxurious. The veneers have also been augmented with a parquetry panel to give a greater sense of depth and richness. Like the commode offered here, this commode’s drawers also features rollers to facilitate their action.
Although the earlier of the two, the commode for the Comtesse de Provence is the most extravagant, with parquetry panels to the sides and a plethora of ormolu mounts.
Not surprisingly, it was the most expensive piece of furniture delivered to the Crown in 1776, exceeding the price for the commode delivered to the King’s study at Fontainebleau (Ibid. p.243).
The third Royal commode delivered in 1776 to Madame Adelaïde for her private chamber at Versailles shares the same characteristics of the two previous commodes on a different form and illustrates Riesener’s ability to offer continuous variations around a central theme. This commode was formerly in the collection of Juan de Bestegui and has recently returned to Versailles through a private sale by Christie’s.
Image : Les carnets de Versailles - Dans l'intimité de Madame Adélaïde
THE GENIUS OF JEAN-HENRI RIESENER
Arguably the most celebrated ébéniste of the late 18th century, Riesener was, along with Boulle and Cressent, one of the very few makers to be specifically named in 18th century sale catalogues and brought the art of French cabinet-making to a level of near perfection.
Riesener continued the grand tradition made famous by Boulle in the 17th Century of lush, illusionistic marquetry—essentially pictures in wood-- offset by the most strikingly figured timbers. Combined with exquisite jewel-like mounts, his work reached a level unmatched by his contemporaries.
Photo : Christie's
Riesener first worked in the atelier of Jean-François Oeben, of which he assumed control after Oeben's death.
For a decade beginning in 1774 when he was appointed ébéniste du Roi, Riesener delivered some of the most spectacular and sumptuous furniture ever made. His best known work, however, is probably the bureau du Roi, commissioned by Louis XV for Versailles and made with Oeben between 1760-69.
Although Riesener was replaced by Guillaume Benneman as the official ébéniste du Roi in 1784, Riesener’s work was still in demand by the Royal family and he continued to supply furniture to Queen Marie-Antoinette right up to the Revolution of 1789.
Bureau du roi, secrétaire à cylindre
Oeben, Jean-François (ébéniste)
Riesener, Jean-Henri (ébéniste)
Hervieu, Louis-Barthélémy (ciseleur)
Duplessis, Jean-Claude (bronzier)
Lépine, Jean-Antoine (horloger)
1760-1769
Historique : Commencé en 1760 par Oeben ; livré, après sa mort, en mai 1769 par Riesener pour le Cabinet intérieur de Louis XV à Versailles ; resté dans la même pièce sous Louis XVI ; envoyé au Garde-Meuble en 1795 ; envoyé au palais des Tuileries en 1796 pour le service des archives du Corps législatif ; dans le cabinet du secrétaire de l'Empereur en 1807 ; renvoyé au Garde-Meuble en 1808 ; au palais des Tuileries, salon des aides de camp du duc d'Orléans en 1833, puis grand salon des Grands Appartements du rez-de-chaussée en 1851 ; au palais de Saint-Cloud en 1855, dans le cabinet de travail de l'impératrice Eugénie ; envoyé au musée des Souverains en 1870 (Cf. Cat. Musée des Souverains, 1871, n°71, f°26.) ; exposé au musée du Louvre (un moment dans la galerie d'Apollon). Déposé par le Musée du Louvre à Versailles en 1957.
Photos : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
* Source et infos complémentaires : Christie's N.Y - Sale The Desmarais Collection
Prochainement proposée à la vente, aux enchères, je cite (extraits) et illustre :
- A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED BOIS SATINE, AMARANTH, SYCAMORE AND MARQUETRY COMMODE
BY JEAN-HENRI RIESENER, 1774
The shaped later Rouge Langedoc marble top above a breakfronted case with three frieze drawers mounted with guilloche and scrolling vinery above two long drawers inlaid sans traverse with a lush flower-filled vase on a plinth flanked by berrying laurel branches and banded bois satiné panels, the angles mounted with foliate chutes emitting trailing husks, the sides with banded bois satiné over a foliate cartouche apron and paw feet issuing leafy acanthus stamped three times JH RIESENER, and with painted inventory number ‘2803’, the laurel branches not described in the original invoice but almost certainly added soon after as the casting technique is consistent with all the other bronzes
37 ½ in. (95 cm.) high, 65 ¾ in. (167 cm.) wide, 25 ½ in. (65 cm.) deep
Photo : Christie's
Provenance :
Ordered in 1774 for the bedroom of Madame Randon de Pommery, wife of the Garde-Général of the Garde Meuble de la Couronne, in the Hôtel du Garde Meuble, Place de la Concorde, Paris, and delivered on 16 January 1775.
Then by descent to Randon de Pommery’s successor, Alexandre Lemoine de Crécy and recorded in a 1788 inventory.
Sold, Paris, 1795, in an auction of the contents of the Hôtel du Garde Meuble, lot 3450.
(...)
Catalogue Note :
Jean-Henri Riesener maître in 1768.
This magnificent commode is an important prototype for a celebrated series of Royal commodes by the ébéniste de la Couronne Jean-Henri Riesener (1734-1806) which were delivered to the French Royal family.
The refined laurel branches with their lifelike textured leaves and shiny berries that frame Riesener’s distinctive trapezoid are the first example of what would become one of Riesener’s most important leitmotifs which culminated in the dense, jewel-like floral garlands on the magnificent ormolu-mounted Japanese lacquer commode and matching secretaire delivered to Marie Antoinette’s Grand Cabinet Intérieur at Versailles (Metropolitan Museum of Art, 20.155.11, 20.155.12).
Photo : Christie's
THE DELIVERY
The present commode is also rare in that its 18th century provenance is remarkably complete thanks to the extensively detailed records kept by the Garde Meuble de la Couronne.
Vue du Garde Meuble de la Couronne
Photo : Christie's
Established in 1663, it was responsible for the upkeep and furnishings of all Royal châteaux. The Garde Meuble had its own premises, the Hôtel du Garde Meuble, which was designed by Ange-Jacques Gabriel and constructed between 1757 and 1774.
This building encompassed the administrative offices for the Garde Meuble de la Couronne and was the location for which all deliveries of works destined to Royal châteaux were sent before going to their designated locations. In addition to storage, there was even the first Decorative Arts museum on the premises as well as appartements for the Intendant-Contrôleur Général, Pierre-Élisabeth Fontanieu (1730-1784) and the Garde-Général des Meubles, Randon de Pommery (1714-1787).
Their interiors were created by Jacques Gondoin (1737-1818), who as Dessinateur du Mobilier de la Couronne was the chief designer of the Royal Household and may have been involved in the design of this commode.
Photo : Christie's
As this commode was commissioned for Randon de Pommery’s wife for her bedroom, the commode was documented in the same manner as a piece of Royal furniture. It begins the moment it was ordered and is shortly followed by its accompanying invoice from Riesener and the date it was delivered. The initial commission records:
Du 18 juillet 1774. RIEZENER/ Pour servir dans le salon de l’appartement de M. de Pommery, hôtel du Garde meuble/ Une commode de bois des Indes à placages ornée de bronzes dorés d’or moulu de 5 pieds de long sur largeur et hauteur proportionnés. Chambre à coucher de madame de Pommery : une commode idem et de mêmes mesures. (Registre d’ordres du Garde meuble de la couronne, O/1/3284).
Riesener’s invoice for the commode in the Memoire des Fournisseurs du Garde Meuble describes it in much more detail and includes the price, 1, 350 livres. It also occurs in the same month in which he assumes the title of ébéniste du Roi and must have been one of his first commissions in this important new role.
Livré en décembre [1774] Pour le service du Garde meuble, une commode de marqueterie de 5 pieds 2 pouces de large sur 2 pieds de profondeur et 3 pieds de haut, composée de 5 tiroirs fermant à clef, plaque de bois satiné entouré de filets blancs et noirs et de frises d’amarante pour faire fond à la dorure; un panneau sur le devant du milieu des tiroirs représentant un vase de fleurs en marqueterie ombrée et en pièces de rapport; ornée de consoles, chutes, frises, cadres et moulures, deux grandes consoles soutenant les gaines sur les deux angles, des médaillons et rosettes; le tout en bronze ciselé et ajusté avec la dernière précision et doré d’or moulu, pour la somme de 1.586 livres » en marge : [réglé ] 1.350 livres. (Mémoires des fournisseurs du Garde meuble, O/1/3624).
The commode was delivered on 16 January as detailed below in the Journal du Garde Meuble de la Couronne (O/1/3319) and reproduced here.
Photo : Christie's
Du 16 janvier 1775. Livré par le sieur Riesener
Pour servir dans l’appartement de Madame de Pommery 2803. Une commode avec un dessus de marbre Ste Anne en bois de marqueterie et satiné avec frises d’amarante entouré de filets blancs. Le devant à 5 tiroirs fermant à clef représente un vase de fleurs en marqueterie et pièces de rapport; ornée sur les angles de 2 consoles en forme de gaines soutenues de deux socles terminés par des feuilles d’ornement; au pourtour de la commode règne une grande moulure avec une frise à jour en 5 parties. Les entrées de serrure marquées par des anneaux en forme de médaillons servant de portants aux tiroirs, le tout en bronze doré d’or moulu, ladite commode longue de 5 pieds 2 pouces, sur 2 pieds de profondeur et 3 pieds de haut [ 167,8 x 65 x 97,5cm]
Photo : Christie's
When Randon de Pommery was succeeded by Alexandre Lemoine de Crécy, the commode remained in the bedroom when it appeared in two subsequent 1788 inventories.
The first, apparently more for the purposes of a valuation, describes the ‘Premier étage, logement du garde général … chambre [de madame de Crecy] : 25. Une riche commode en bois de rapport … 2000L.’ (Etat estimatif des meubles existant dans l’intérieur des hôtels du Garde meuble de la Couronne, Paris, 1788, Archives. National, O1/3423). The second entry is part of a descriptive inventory of the contents of Hôtel du Garde Meuble de la Couronne where the commode appears under : Appartement sur le palier du premier escalier sur la rue Royale occupé par M. de Crecy. Premier étage …..Chambre [de madame de Crecy]
25. Une riche commode en bois de rapport de 5 pieds de large à 5 tiroirs dont 2 grands et 3 petits avec frises et rosaces ; sur le milieu des 2 grands tiroirs est un pot à bouquet, des 2 côtés une riche branche de laurier en cuivre doré d’or moulu ; entourée de baguettes en cordes à puits; sur les coins pour chutes sont des feuilles de refend avec rosaces et les sabots idem ; à dessus de marbre brèche d’Alep. (Inventaire de l’Hôtel du Garde meuble de la Couronne, Paris, 1788, Arch. Nat. O/1/3425)
Photo : Christie's
Although this description contains the first mention of the distinctive laurel branches which frame the center, their casting is consistent with all of the other mounts on the commode.
Thus, it is likely that the laurel branches were placed on it soon after its delivery-- perhaps as a luxurious addition for the Madame de Pommery. This possibility is reinforced by the presence of either identical or related laurel branches on two commodes and a meuble d’appui by Riesener which were all made during the 1770s.
Photo : Christie's
The earliest work in this series is a commode supplied to Pierre-Élisabeth Fontanieu, the Intendant-Contrôleur Général, in 1772-3 which is now at the Musée Condé at Chantilly (OA 245).
Here, flying putti cling to the same laurel branches on this luxuriously inlaid and richly mounted commode featuring Classical busts and vases as well as Riesener’s signature trapezoid. Though a different form and aesthetic, it is clear this commode provided the concept of the single wrapped laurel branch.
Image : Domaine de Chantilly - Les grands appartements
A second commode for an unknown patron now at Waddesdon manor has a musical trophy marquetry panel, and is otherwise virtually identical to the Pommery commode with the same mounts and rich veneers (G. De Bellaigue, The James A de Rothschild Collection, Furniture Clocks and Gilt Bronzes vol I, Switzerland, 1974, pp. 251-4, illus.).
A meuble d’appui that also features a vase of flowers flanked by laurel branches also shares many of the same mounts and is now in the Musée des Arts Décoratifs Paris (B. Salmon, Masterpieces of the Museum of Decorative Arts Paris, Paris, 2006, pp.80-81, illus.).
The commode stayed in its place at the Hôtel du Garde Meuble, Paris until 1795 when it was sold in the auction of its contents during the French revolution. Its history until it resurfaced at auction in 1987 remains a mystery.
THE DESIGN
The role of the present commode as a prototype in Riesener’s oeuvre is seen in his subsequent development of the mounts and inlay on three Royal commodes.
The first was delivered a year later in 1776 to the Comtesse de Provence (illustrated here) and the second commode went to Madame Elisabeth, eldest daughter of Louis XVI in 1778; they are both now in the James de Rothschild Collection at Waddesdon Manor (G. De Bellaigue, The James A de Rothschild Collection, Furniture Clocks and Gilt Bronzes, vol I, Switzerland, 1974, pp.239-50, illus.).
Image : Waddesdon Manor
Both commodes share the same form and many of the same mounts, such as the angles, the apron and the feet.
The overall concept of the marquetry is essentially the same, with two long drawers with a central trapezoidal transverse marquetry panel centered by Riesener’s distinctive garlands, but these elements have been refined and enriched.
Photo : Christie's
The laurel branches have become husks that continue to a swag at the top of the drawers and additional mounts have been added to make the commodes even more luxurious. The veneers have also been augmented with a parquetry panel to give a greater sense of depth and richness. Like the commode offered here, this commode’s drawers also features rollers to facilitate their action.
Although the earlier of the two, the commode for the Comtesse de Provence is the most extravagant, with parquetry panels to the sides and a plethora of ormolu mounts.
Not surprisingly, it was the most expensive piece of furniture delivered to the Crown in 1776, exceeding the price for the commode delivered to the King’s study at Fontainebleau (Ibid. p.243).
The third Royal commode delivered in 1776 to Madame Adelaïde for her private chamber at Versailles shares the same characteristics of the two previous commodes on a different form and illustrates Riesener’s ability to offer continuous variations around a central theme. This commode was formerly in the collection of Juan de Bestegui and has recently returned to Versailles through a private sale by Christie’s.
Image : Les carnets de Versailles - Dans l'intimité de Madame Adélaïde
THE GENIUS OF JEAN-HENRI RIESENER
Arguably the most celebrated ébéniste of the late 18th century, Riesener was, along with Boulle and Cressent, one of the very few makers to be specifically named in 18th century sale catalogues and brought the art of French cabinet-making to a level of near perfection.
Riesener continued the grand tradition made famous by Boulle in the 17th Century of lush, illusionistic marquetry—essentially pictures in wood-- offset by the most strikingly figured timbers. Combined with exquisite jewel-like mounts, his work reached a level unmatched by his contemporaries.
Photo : Christie's
Riesener first worked in the atelier of Jean-François Oeben, of which he assumed control after Oeben's death.
For a decade beginning in 1774 when he was appointed ébéniste du Roi, Riesener delivered some of the most spectacular and sumptuous furniture ever made. His best known work, however, is probably the bureau du Roi, commissioned by Louis XV for Versailles and made with Oeben between 1760-69.
Although Riesener was replaced by Guillaume Benneman as the official ébéniste du Roi in 1784, Riesener’s work was still in demand by the Royal family and he continued to supply furniture to Queen Marie-Antoinette right up to the Revolution of 1789.
Bureau du roi, secrétaire à cylindre
Oeben, Jean-François (ébéniste)
Riesener, Jean-Henri (ébéniste)
Hervieu, Louis-Barthélémy (ciseleur)
Duplessis, Jean-Claude (bronzier)
Lépine, Jean-Antoine (horloger)
1760-1769
Historique : Commencé en 1760 par Oeben ; livré, après sa mort, en mai 1769 par Riesener pour le Cabinet intérieur de Louis XV à Versailles ; resté dans la même pièce sous Louis XVI ; envoyé au Garde-Meuble en 1795 ; envoyé au palais des Tuileries en 1796 pour le service des archives du Corps législatif ; dans le cabinet du secrétaire de l'Empereur en 1807 ; renvoyé au Garde-Meuble en 1808 ; au palais des Tuileries, salon des aides de camp du duc d'Orléans en 1833, puis grand salon des Grands Appartements du rez-de-chaussée en 1851 ; au palais de Saint-Cloud en 1855, dans le cabinet de travail de l'impératrice Eugénie ; envoyé au musée des Souverains en 1870 (Cf. Cat. Musée des Souverains, 1871, n°71, f°26.) ; exposé au musée du Louvre (un moment dans la galerie d'Apollon). Déposé par le Musée du Louvre à Versailles en 1957.
Photos : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
* Source et infos complémentaires : Christie's N.Y - Sale The Desmarais Collection
Dernière édition par La nuit, la neige le Sam 29 Juin 2024, 23:07, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Merci cher LNLN ! On lit ici et là que le CMN tentera de s’en porter acquéreur pour la replacer place de Concorde. Affaire à suivre...
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Gouverneur Morris a écrit:
Elle a été adjugée 1.100.000 GBP avec les frais, on ne sait à qui pour l’instant...
La !!
Description et histoire de cette table ici :
Le mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci à notre grand reporter pour ce reportage photos !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Merci pour les belles photos. Espérons que le château l'a acheté grâce au legs monégasque. Je doute que du temps de Marie-Antoinette, la table était recouverte de cuir ? Sans doute un ajout du XIXème.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
La Wallace Collection lance la saison Riesener !!!
https://www.wallacecollection.org/blog/riesener-season/?fbclid=IwAR0wx0ShhIqYxsMO2DYyal0o04MZ31dAIMZTe-1CMgni3TC-Z-gc2dLbk1M
Le micro site créé pour l’occasion :
https://www.wallacecollection.org/riesener/
J’ai hâte 🥳
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Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Merci, mon cher Momo, pour cette grande nouvelle !Gouverneur Morris a écrit:
La Wallace Collection lance la saison Riesener !!!
https://www.wallacecollection.org/blog/riesener-season/?fbclid=IwAR0wx0ShhIqYxsMO2DYyal0o04MZ31dAIMZTe-1CMgni3TC-Z-gc2dLbk1M
Ouverture de ton lien :
LA WALLACE COLLECTION ANNONCE LA SAISON JEAN-HENRI RIESENER
Nous sommes ravis d'annoncer une nouvelle saison célébrant la vie et l'œuvre de l'ébéniste français Jean-Henri Riesener.
La saison Riesener à la Wallace Collection comprendra une exposition des meubles de Riesener avec un parcours numérique qui l'accompagne , un nouveau livre fascinant sur l'ébéniste, un microsite dédié explorant la vie et le travail de l'artiste, et une série d'événements publics en ligne gratuits .
Cette saison est l'aboutissement d'un projet de recherche de cinq ans mené par la Wallace Collection en partenariat avec Royal Collection Trust et Waddesdon Manor , deux autres collections très importantes de meubles Riesener qui ont été assemblées respectivement par George IV et Ferdinand et Alice de Rothschild.
Jean-Henri Riesener, Bureau à cylindre (Roll-top Desk) vers 1770.
Jean-Henri Riesener (1734-1806) fut le plus important ébéniste de France sous le règne de Louis XVI. D'humbles débuts en tant qu'émigrant allemand, il trouve du travail à Paris et devient l'ébéniste le plus titré de sa génération. Son travail est réputé pour sa marqueterie florale et figurative et ses spectaculaires montures en bronze doré et il est nommé ébéniste de Louis XVI en 1774. Il est l'ébéniste préféré de Marie-Antoinette, fournissant des meubles pour ses appartements privés dans plusieurs palais royaux. Au XIXe siècle, son nom est devenu synonyme d'artisanat et de luxe, et tout ce qui était admiré dans le mobilier français.
Jean-Henri Riesener, réception d'automne, 1783.
Les meubles Riesener de la collection Wallace sont parmi les plus importants au monde. C'est également le plus grand groupe de meubles ayant appartenu à Marie-Antoinette hors de France.
Suite à la chute de l' Ancien Régime et de la monarchie des Bourbons à la Révolution française, de nombreux meubles opulents de la royauté française ont été vendus et ont fait leur chemin sur le marché de l'art. L'un des collectionneurs les plus importants était Richard Seymour-Conway, 4e marquis de Hertford (1800-1870), qui vivait à Paris. Grand connaisseur de l'art décoratif français du XVIIIe siècle, Hertford a commencé à acheter des meubles Riesener dans les années 1840 et, au moment de sa mort, possédait plus de vingt pièces par ou supposées être par Riesener, montrant sa passion claire pour le talent de l'ébéniste.
Le Riesener Season Display se déroulera du jeudi 3 décembre 2020 au lundi 5 avril 2021 et intégrera deux thèmes.
Le soldat Marie-Antoinette explorera les meubles faits pour la reine, exposant des pièces importantes sur des socles spécialement conçus au centre des galeries, permettant aux visiteurs de les voir en rond pour la première fois et garantissant que chaque détail peut être exploré.
Le deuxième thème est celui de l'héritage de Riesener. Exposés tels qu'ils étaient au XIXe siècle par Sir Richard et Lady Wallace, deux magnifiques bureaux à roulettes seront présentés côte à côte au centre de la Grande Galerie. L'un est le chef-d'œuvre de Riesener réalisé pour un aristocrate français, le comte d'Orsay, en 1770; l'autre est une copie commandée par Lord Hertford dans les années 1850 du meuble français le plus célèbre au monde, le Bureau du Roi , ou King's Desk, livré par Riesener à Louis XV en 1769.
Ces deux bureaux figureront en bonne place dans le prochain documentaire unique de Channel 4, sur la restauration royale, qui sera diffusé pendant la période de Noël dans un créneau en soirée aux heures de grande écoute.
Jean-Henri Riesener. Ébéniste de Louis XVI et Marie-Antoinette. Meubles de la collection Wallace, de la collection royale et du manoir de Waddesdon.
Jean-Henri Riesener. L'ébéniste de Louis XVI et Marie-Antoinette , publié par Philip Wilson Publishers (livre cartonné 50 £), est maintenant disponible dans la boutique Wallace Collection et présente les résultats du projet Riesener de cinq ans.
Edité par le Dr Helen Jacobsen, conservatrice des arts décoratifs français du XVIIIe siècle à la Wallace Collection, le livre est la première grande monographie sur Riesener, retraçant sa carrière, son atelier et ses techniques. Il jette également un éclairage nouveau sur la collection de meubles Riesener au XIXe siècle et répertorie les meubles dans les trois grandes collections britanniques.
Somptueusement illustré de nouvelles photographies, il comprend les contributions de Christian Baulez, ancien conservateur du château de Versailles, et des conservateurs et restaurateurs de la Wallace Collection, du Royal Collection Trust, du Waddesdon Manor et d'autres experts. Un glossaire visuel d'Alexander Collins, ancien chercheur associé au projet Riesener Leverhulme, constitue une ressource inestimable pour quiconque s'intéresse aux meubles Riesener.
Un microsite en libre accès a également été lancé par la Wallace Collection, offrant une mine d'informations sur Riesener en tant qu'ébéniste, ses matériaux et techniques, ses meubles de la Wallace Collection et le 4e marquis de Hertford en tant que collectionneur. Conçu comme une ressource d'apprentissage interactive, c'est un référentiel unique de connaissances accessible à tous, partout dans le monde. Le microsite utilise des technologies numériques 3D intégrées pour explorer la complexité de ces pièces d'une manière qui n'a jamais été vue auparavant, et marque une nouvelle voie pour les études de meubles.
Copie du bureau du roi, montures attribuées à Carl Dreschler, vers 1855–60.
De plus, un Riesener Trail numérique est en cours de lancement sur le site Web de Royal Collection Trust. Cela rassemble des modèles numériques et des animations pour les 30 pièces des trois collections - y compris les meubles de la collection Wallace et du manoir Waddesdon - qui faisaient partie du projet Riesener.
Il y aura également un sentier physique pour voir les 11 morceaux de Riesener à Waddesdon ouvrir au printemps 2021.
La série de conférences gratuites en ligne commence le lundi 30 novembre avec des conférenciers des trois institutions partenaires, dont le Dr Helen Jacobsen (conservatrice des arts décoratifs français du XVIIIe siècle, The Wallace Collection), Rufus Bird (Surveyor of The Queen's Works of Art, Royal Collection Trust), le Dr Mia Jackson (conservatrice des arts décoratifs, Waddesdon Manor) et Alexander Collins (ancien chercheur associé au Riesener Project Leverhulme). La série de discussions est en collaboration avec la Furniture History Society.
Le Dr Xavier Bray, directeur de la Wallace Collection, a déclaré:
«Il s'agit d'une collaboration extrêmement importante entre trois des plus belles collections d'art décoratif français au monde: la Wallace Collection, le Waddesdon Manor et la Royal Collection Trust. Nous sommes ravis de pouvoir présenter le travail de Riesener de cette manière originale et unique avec notre saison Riesener, une combinaison de ressources Web en libre accès, une publication imprimée magnifiquement illustrée, des conférences publiques et une exposition à la Wallace Collection de certains de ses plus célèbres pièces."
Le Dr Helen Jacobsen, conservatrice des arts décoratifs français du XVIIIe siècle à la Wallace Collection, a déclaré:
«Le projet Riesener a été un voyage passionnant, nous ouvrant les yeux sur les compétences et la créativité hors du commun de cet immigré allemand à Paris qui a fait fortune à la cour de Louis XVI et de Marie-Antoinette. La passion pour les meubles Riesener après sa mort a assuré que nous avons une collection inégalée de ses œuvres en Grande-Bretagne, et les activités de la saison Riesener mettront ces pièces à nouveau à l'honneur, permettant à une nouvelle génération d'admirer et de s'émerveiller de son travail. . »
Jürgen Huber, conservateur de meubles senior à la Wallace Collection, a déclaré:
«Je suis très heureux de voir les deux bureaux Roll-top dans la Grande Galerie où ces pièces impressionnantes sont présentées dans un décor complètement différent. De plus, la présentation d'autres chefs-d'œuvre de Riesener comme jamais auparavant offre un accès unique à 360 degrés, permettant au visiteur d'apprécier les aspects de l'ingéniosité technique de Riesener.
Le projet Riesener a été rendu possible grâce au soutien de plusieurs donateurs, notamment la NJT Foundation et The Leverhulme Trust.
L' exposition a été généreusement parrainée par la Fondation NJT avec Colette et Philip Hubbard.
Le microsite a été rendu possible grâce à la générosité de la Fondation Tavolozza.
Une liste complète des auteurs de publications et de projets est disponible dans Jean-Henri Riesener. Ébéniste de Louis XVI et Marie-Antoinette .
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Jean-Henri Riesener
Un vrai régal pour les yeux, les meubles de Jean-Henri Riesener pour la fille et petite fille d'ébéniste que je suis.
N'oublions pas le célèbre secrétaire à cylindre de Marie-Antoinette du boudoir de Marie-Antoinette au château de Fontainebleau :
Secrétaire à cylindre
Jean-Henri Riesener
vers 1786
nacre, bronze doré et bronze argenté, laiton, placage de satiné, buis et ébène ; intérieur en acajou, satiné, buis, ébène et cuir
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
N'oublions pas le célèbre secrétaire à cylindre de Marie-Antoinette du boudoir de Marie-Antoinette au château de Fontainebleau :
Secrétaire à cylindre
Jean-Henri Riesener
vers 1786
nacre, bronze doré et bronze argenté, laiton, placage de satiné, buis et ébène ; intérieur en acajou, satiné, buis, ébène et cuir
Image : Grand Palais Rmn (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
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Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
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Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
L'EPV nous présente quelques clichés du bureau à cylindre de Louis XV en cours de restauration :
Source : https://www.facebook.com/43375083673/posts/10158843358218674/?d=n
Source : https://www.facebook.com/43375083673/posts/10158843358218674/?d=n
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Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Grace à BONNEFOY DU PLAN, j'ai pu commander directement à la WALLACE le catalogue RIESENER.
Pour le prix de 50 £ + 20 £ de frais postaux - cet ouvrage est indispensable au sein d'une collection consacrée à MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE
Pour le prix de 50 £ + 20 £ de frais postaux - cet ouvrage est indispensable au sein d'une collection consacrée à MARIE ANTOINETTE
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Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
Bonnefoy du Plan, connu aussi sous le diminutif "Bon. Plan"
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Re: Jean-Henri Riesener, ébéniste du XVIIIe siècle
... d'une fois .Momo a écrit:Bon Plan
Cher Bonnefoy, si vous nous lisez ...
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