La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
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La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
La Nuit de Varennes, d'Ettore Scola . Une merveille, est-il besoin de le préciser ?
Synopsis :
À Paris, en juin 1791, l’écrivain libertin Restif de La Bretonne est le témoin du départ, en pleine nuit et depuis le Palais Royal, d’un mystérieux carrosse. Intrigué, Restif se lance à sa poursuite en compagnie de Giacomo Casanova. Il découvre bientôt que ce carrosse tente d’en rejoindre un autre parti plus tôt et dont les occupants ne sont rien de moins que les membres de la famille royale…
Ce petit rien de présentation est déjà terriblement alléchant ....
A tout seigneur, tout honneur : cher Majesté, fais-nous un petit topo ! :n,,;::::!!!:
Synopsis :
À Paris, en juin 1791, l’écrivain libertin Restif de La Bretonne est le témoin du départ, en pleine nuit et depuis le Palais Royal, d’un mystérieux carrosse. Intrigué, Restif se lance à sa poursuite en compagnie de Giacomo Casanova. Il découvre bientôt que ce carrosse tente d’en rejoindre un autre parti plus tôt et dont les occupants ne sont rien de moins que les membres de la famille royale…
Ce petit rien de présentation est déjà terriblement alléchant ....
A tout seigneur, tout honneur : cher Majesté, fais-nous un petit topo ! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
Le livre :
" Où par la grande machine à lire , on tente de montrer , ainsi qu'Ettore Scola par la grande machine à voir , comment le roi Louis XVI abandonnant son palais, s'enfuit à Varennes et les tristes conséquences qui en découlèrent.
Et comment par un de ces miracles comme la fiction seule peut en faire, les deux plus grands séducteurs de l'histoire, Casanova et Restif de la Bretonne , l'auteur des Nuits de Paris , se rencontrent, se découvrent un lien de parenté et assistent à l'arrestation du Roi.
Où l'on voit aussi un philosophe découvrir les vertus du plaisir, une servante et un étudiant éprouver que les cahots d'une diligence peuvent provoquer d'agréables émois tandis qu'une comtesse accorde les dernières faveurs au faux roi de France.
Où l'on aperçoit enfin d'illustres figurants , tels le révolté Tom Paine, le galant Comte de Fersen, le délicat coiffeur Jacob ou l'ardente cancatrice Capacelli.
Et où l'on comprend que si la fuite d'un amant enflamme parfois un coeur hésitant, la fuite du Roi le fait haïr de ses sujets : ainsi l'amour, contrairement au hasard , n'est pas un jeu."
La Nuit de Varennes de
Catherine Rihoit
Ramsay, 1982, 312 p
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
Marie-Antoinette a écrit:
Plus on vieillit, plus on devient intelligent !!!!!
j'avais vu en son temps ce film, et je ne l'avais pas aimé !!!!!!
Il y a quelques mois, j'ai l'ai regardé sur une chaine cablée et la sagesse aidant, je l'ai apprécié !!!!
à tel point !!! qu'immédiatement je l'ai cherché sur AMAZON et autres sites pour l'acheter d'occasion ce qui a été réalisé pour quelques euros ....
Je ne crois pas qu'il existe en DVD mais en cassette plusieurs éditeurs l'ont sorti !!!!!
Ce film est absolument nécessaire dans une bonne collection des films consacrés à la Famille ROYALE et leurs "aventures".
Bon visionnage !!!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
Oui, Marie-Antoinette, j'ai vu aussi ce film il y a peu de temps sur une chaîne cinéma. Le jeu des (très bons) acteurs m'avait plu, plus que le film en lui-même.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
La curiosité géniale de ce film est le narrateur. C'est le personnage principal, Nicolas Restif de la Bretonne, pamphlétaire libertin, (Jean-Louis Barrault l'incarne fabuleusement ) que l'on suit dans les rues de Paris, dans les bordels, chez lui pour finalement prendre la route de Montmédy à la poursuite de la berline royale. Nous sommes en effet en juin 1791, Restif de La Bretonne est le témoin du départ, en pleine nuit et depuis les Tuileries, d’un mystérieux carrosse. Intrigué, Restif se lance à sa poursuite en compagnie de Giacomo Casanova. (c'est Marcello Mastroiani qui est ce libertin vieillissant... son âge le fait parler de lui quasiment au passé... Il découvre bientôt que ce carrosse tente d’en rejoindre un autre parti plus tôt et dont les occupants ne sont rien de moins que les membres de la famille royale…
Par le biais de ce héros, on découvre tous les filons qui nous permettent de bien connaître le Paris de 1791, puisque lui-même est le plus grand curieux de son temps. A sa suite, on écoute donc aux portes , on guette, on se renseigne et on découvre divers personnages .
Ainsi donc Casanova prend part à son voyage, ils rejoignent la Comtesse de la Borde , une suivante de Marie-Antoinette, Thomas Paine, une cantatrice italienne et son vieil amant, Wendel, qu'on qualifie d'homme le plus riche de France, une veuve , productrice de vin de champagne, et Monsieur Jacob, perruquier, génialement interprété par Jean-Claude Brialy.
Ce mélange des voyageurs permet aux scénaristes des dialogues à propos de l'actualité politique, culturelle et révolutionnaire. Ainsi la Comtesse , qu'incarne sublimement Hanna Schygulla, raconte avoir sciemment applaudi Le Mariage de Fifaro, alors que ses compagnons de route étaient persuadé que la noblesse avait assisté à la déclaration de son déclin sans s'en rendre compte.
Distribution :
Le voyage prend fin, on le sait , à Varennes : là, à la maison de l'épicier Sauce, la Comtesse et Restif rejoignent la Famille Royale dont ils ne verront que les pieds , trouvaille géniale, encore : le Roi , interprété par Michel Piccoli, se résigne à perdre la partie, alors que Marie-Antoinette se révolte : "Frechheit!" (insolence) en réponse à Louis XVI qui dit qu' "il n'y a plus de roi en France... "
A la fin du film on voit Restif de la Bretonne (Jean-Louis Barrault, magnifique !) longer les bords de la Seine, au XVIIIème siècle...Puis il monte les marche pour rejoindre le niveau de Paris...au XXème siècle (on doit être dans les années 1970, vues les voitures) et cela crée une parenté entre ses revendications du XVIIIème et celles de nos jours. C'est génial comme effet !
Les costumes donnent beaucoup de crédit à ce voyage historique. Chaque vêture s'adapte à la condition de son porteur...ainsi Restif est-il en guenilles ... dignement dissimulées par sa cape noire.
Ce film est fabuleux...laissez-vous emporter !
Bien à vous.
Par le biais de ce héros, on découvre tous les filons qui nous permettent de bien connaître le Paris de 1791, puisque lui-même est le plus grand curieux de son temps. A sa suite, on écoute donc aux portes , on guette, on se renseigne et on découvre divers personnages .
Ainsi donc Casanova prend part à son voyage, ils rejoignent la Comtesse de la Borde , une suivante de Marie-Antoinette, Thomas Paine, une cantatrice italienne et son vieil amant, Wendel, qu'on qualifie d'homme le plus riche de France, une veuve , productrice de vin de champagne, et Monsieur Jacob, perruquier, génialement interprété par Jean-Claude Brialy.
Ce mélange des voyageurs permet aux scénaristes des dialogues à propos de l'actualité politique, culturelle et révolutionnaire. Ainsi la Comtesse , qu'incarne sublimement Hanna Schygulla, raconte avoir sciemment applaudi Le Mariage de Fifaro, alors que ses compagnons de route étaient persuadé que la noblesse avait assisté à la déclaration de son déclin sans s'en rendre compte.
Distribution :
- Jean-Louis Barrault : Nicolas Edme Restif de La Bretonne
- Marcello Mastroianni : Giacomo Casanova, Chevalier de Seingalt
- Hanna Schygulla : comtesse Sophie de la Borde (belle-fille de Jean-Joseph de Laborde)
- Harvey Keitel : Thomas Paine (avec la voix de Heinz Bennent)
- Jean-Claude Brialy : Monsieur Jacob
- Andréa Ferréol : Mme Adélaïde Gagnon
- Michel Vitold : De Florange
- Laura Betti : Virginia Capacelli
- Enzo Jannacci : le bateleur italien
- Pierre Malet : Émile Delage, l'étudiant révolutionnaire
- Daniel Gélin : De Wendel
- Hugues Quester : Jean-Louis Romeuf
- Dora Doll : Nanette Precy
- Jean-Louis Trintignant : Monsieur Sauce
- Michel Piccoli : Louis XVI
- Éléonore Hirt : la reine Marie-Antoinette
- Caterina Boratto : Mme Faustine
- Didi Perego : Mme Sauce
- Evelyne Dress : Agnès, la fille de Restif de La Bretonne
- Vernon Dobtcheff : le juge à la saisie
- Aline Messe : Marie-Madeleine, la servante noire de Sophie
- Yves Collignon : Drouet
- Roger Trapp : le forgeron de Meaux
- Agnès Nobecourt : Hubertine, la fille de Mme Faustine
Le voyage prend fin, on le sait , à Varennes : là, à la maison de l'épicier Sauce, la Comtesse et Restif rejoignent la Famille Royale dont ils ne verront que les pieds , trouvaille géniale, encore : le Roi , interprété par Michel Piccoli, se résigne à perdre la partie, alors que Marie-Antoinette se révolte : "Frechheit!" (insolence) en réponse à Louis XVI qui dit qu' "il n'y a plus de roi en France... "
A la fin du film on voit Restif de la Bretonne (Jean-Louis Barrault, magnifique !) longer les bords de la Seine, au XVIIIème siècle...Puis il monte les marche pour rejoindre le niveau de Paris...au XXème siècle (on doit être dans les années 1970, vues les voitures) et cela crée une parenté entre ses revendications du XVIIIème et celles de nos jours. C'est génial comme effet !
Les costumes donnent beaucoup de crédit à ce voyage historique. Chaque vêture s'adapte à la condition de son porteur...ainsi Restif est-il en guenilles ... dignement dissimulées par sa cape noire.
Ce film est fabuleux...laissez-vous emporter !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
Marcello Mastroiani, fabuleux Casanova au crépuscule de son existence... boudoi30
Jean-Louis Barrault, le fascinant Restif de la Bretonne !
Andréa Ferréol, Hanna Schygulla et Laura Betti
La jolie Comtesse de la Borde boudoi30
La nostalgique scène devant le costume d'apparat du Roi que Louis XVI avait porté à Cherbourg...et que la Comtesse portait à Montmédy pour que le Roi soit en tenue plus adéquate que sa redingote de l'intendant Durand...
Le coiffeur caricatural et drôlissime , Jacob ... le Léonard de la Comtesse :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
Merci, Majesté, pour toutes ces informations si bien détaillées.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: La Nuit de Varennes, d’Ettore Scola
je confirme le film existe bien en DVD, mais comme je possède deux exemplaires en cassette VHS, je peux en donner une à toute personne qui le cherche.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
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