Bibliographie sur la Comtesse de Provence

Nous avons également appris dans ce livre que la comtesse adorait Guichette . Un personnage complexe que cette comtesse de Provence.

Duc d'Ostrogothie a écrit:Nous avons également appris dans ce livre que la comtesse adorait Guichette .

... ceci pendant la période de l'émigration .
La comtesse de Provence nous est présentée comme une femme très malheureuse . On la plaint et devient plus indulgent, à lire cet ouvrage.

Mme de Sabran a écrit:
La comtesse de Provence nous est présentée comme une femme très malheureuse .   On la plaint et devient plus indulgent, à lire cet ouvrage.

Oui c'est vrai, celle-ci est délaissée par son mari, peu estimée par Marie-Antoinette, n'a pas d'enfants....

Monsieur de Coco a écrit:

Oui c'est vrai, celle-ci est délaissée par son mari, peu estimée par Marie-Antoinette, n'a pas d'enfants....

... ne s'entend pas avec sa soeur ...

Elle apparaît complètement isolée et paumée en réalité. Elle est méprisée par la cour; et, à son tour, elle méprise la cour.
Ce qui met le feu aux poudres c'est la lettre de cachet qui exile Mme de Gourbillon. A partir de là, elle voue une haine inextinguible à son mari, à Louis XVI et surtout à Marie-Antoinette qu'elle suspecte d'avoir été l'instigatrice de cette lettre de cachet. Les choses évoluent ensuite puisque pendant la Révolution les Provence semblent se rapprocher du couple royal. La comtesse de Provence met de l'eau dans son vin (si je puis dire ) et le comte de Provence lui-même avouera dans ses mémoires anonymes sur Marie-Antoinette (redécouverts au début du XXème siècle) que s'il fût pendant un certain temps "assez mal" avec Marie-Antoinette, les choses s'apaisèrent ensuite...

Duc d'Ostrogothie a écrit:Nous avons également appris dans ce livre que la comtesse adorait Guichette .

Une fraîche fleur et un morceau friand pour cette vieille tribade intempérante et libidineuse, qui aurait aimé sans doute lui chatouiller la rose...

Peut-être était-elle sensible à sa beauté, mais je ne crois pas que la comtesse était libidineuse. Ce n'est pas ce qui ressort de sa biographie en tout cas. C'était plutôt une dépendante affective (accrochée à Mme de Gourbillon telle une naufragée à son embarcation).

Oui, rien de torride dans ses lettres, rien à voir avec celles d'Isabelle à Marie-Christine .