Les joyaux de la Couronne de France portés par Marie-Antoinette

Bernard Morel, "Les Joyaux de la couronne de France". Un beau livre de référence très érudit et très fouillé que j'ai consulté en bibliothèque, je n'ai pas encore terminé et dois y retourner car j'avais sottement oublié mon appareil photo. La suite au prochain numéro donc.

...   avec grand plaisir !   Merci, chère Marie-Jeanne .  

Les joyaux de la couronne de France

Bernard Morel,
membre d’honneur de l’Association française de gemmologie

C'est un très beau livre, mais qui se vend aujourd'hui très cher...

23 Mai 1790 aux Tuileries : Diamants de la couronne portés par la reine lors de la grand messe de Pentecôte célébrée au château. Ce même jour, eut lieu la présentation de la jeune comtesse de Saint-Phalle et le roi et la reine soupèrent au Grand Couvert.
On remarque le Sancy, et plusieurs autres pierres numérotées que je ne saurais identifier.



Après avoir été rassemblés par la première femme de garde-robe de la reine, les diamants furent remis au sieur Loir, chargé de leur entretient. Ce dernier accuse également réception de la pièce de corps du grand habit d'étiquette ( motif de pierres précieuses ornant le buste)

Merci chère Marie-Jeanne pour ces intéressantes précisions. Il est toujours captivant d'apprendre jusqu'à quel point les usages versaillais se poursuivèrent aux Tuileries, comme si la Cour restait hors du Temps...

Marie-Jeanne a écrit:Ce dernier accuse également réception de la pièce de corps du grand habit d'étiquette ( motif de pierres précieuses ornant le buste)

En voici un exemple. Ayant appartenu à une princesse de Wittelsbach, il est conservé aujourd'hui à la Schatzkammer de Munich:



cliché personnel - ne pas reproduire sans autorisation

Merci à tous les deux !

WOW, c'est pas du bronze ...

Encore une de vos belles photos   , c'est lus parlant que sur papier ! Merci

Gouverneur Morris a écrit:Merci chère Marie-Jeanne pour ces intéressantes précisions. Il est toujours captivant d'apprendre jusqu'à quel point les usages versaillais se poursuivèrent aux Tuileries, comme si la Cour restait hors du Temps...

Je pense qu'il s'agissait d'être conforme à l'image monarchique, comme lors de l'ouverture des États Généraux.
Et aussi comme au temps ou une foule bigarrée se bousculait dans la Grande Galerie de Versailles pour voir passer l'impressionnant cortège de la famille royale se rendant à la messe, immuable dans sa magnificence.

On avait tant reproché les innovations de Marie-Antoinette bafouant la culture curiale des apparences si étroitement liée à l'étiquette. La jeune reine avait cru pouvoir la moderniser, elle s'y conformait contrainte et forcée.

À Paris, elle fut vestimentairement « sans reproche » comme l'écrivit un jeune Garde National en poste aux Tuileries.