Schönbrunn, Habsbourg et Chinoiseries ...

J'avais ouvert ( vous devinez où    ) un sujet intitulé Habsbourg et Chinoiseries ... consacré à ma visite des salons de cette aile orientale de Schönbrunn qui porte si bien son nom puisqu'elle regorge de ... chinoiseries  .

Cette visite fut incontestablement le sommet de mes dix jours à Vienne !       

Je l'avais dédié à notre spécialiste en chinoiseries . Tu te reconnaîtras !   

Photos interdites à l'intérieur !  Gaaasp  ...  boudoi29 
Ces photos ne sont donc pas les miennes mais celle du guide .    

Petit crochet d'abord par les deux cabinets chinois, rond et ovale, de part et d'autre de la petite galerie qui servait aux fêtes de famille en comité restreint, dans l'aile médiane. Ils furent décorés, aux environs de de 1760, avec les chinoiseries les plus fines sur panneaux de laques et de toutes formes encastrés dans des lambris blancs rehaussés de luxueuses rocailles dorées et miroirs . Ils représentent des paysages, des fleurs, des oiseaux ...
De petites consoles se détachent des cadres dorés, sur lesquelles sont posés des bibelots, vases, statuettes et petits récipients de porcelaine bleue et blanches .
Marie-Thérèse affectionnait ces chinoiseries , nous allons le constater ( à profusion ) dans l'aile orientale .......
L'Impératrice utilisait les cabinets chinois, pièces de caractère intime, comme salon de société, pour jouer aux cartes par exemple.

Avant de se voir décoré de chinoiseries, le cabinet rond servait de salle de conférence . Il renfermait la fameuse table de conspiration que l'on pouvait faire hisser de l'étage inférieur garnie de mets et boissons sans être dérangés ou épiés par des domestiques .....

Voici le cabinet chinois circulaire :




La première pièce qui nous accueille dans l'aile orientale est le Salon Bleu chinois . En 1806 seulement ses murs furent tendus de précieux papiers de riz chinois, remontant à la moitié du XVIII ème, acheté par Marie-Thérèse dans le feu de son enthousiasme pour les chinoiseries, puis entreposé en attendant un sort meilleur .....
Au fil des décennies, ce papier de riz du salon bleu chinois aux motifs floraux sur fond clair est le seul de toute la série à avoir résisté au temps .
Les scènes devaient donner à l'Européen un aperçu des quatre thèmes importants de la vie chinoise : l'élevage du ver à soie, la production de la soie, la culture du riz, la fabrication des porcelaines, et les plantations de thé ....

C'est dans ce salon que, le 11 Novembre 1918, eurent lieu les négociations avec Charles, le dernier empereur d'Autriche, à la suite desquelles il abdiqua.
Le lendemain, la République était proclamée et Schönbrunn cessait d'être résidence impériale .....




...  détail :




Passons dans le salon Vieux Laque ..........       

Ses panneaux de laque, destinés à être vendus comme paravents sur le marché européen furent découpés pour être encastrés dans des lambris de noyer. Ils proviennent de la manufacture impériale de Pékin .
L'architecture de ce salon annonce la fin du rococo et la transition vers le classicisme précoce .

Marie-Thérèse fit transformer le salon Vieux Laque pour commémorer la mémoire de son cher époux, Franz Stephan, décédé brusquement .
Le tableau posthume de François de Lorraine et celui de ses fils, Joseph II et Léopold, furent tous deux réalisés par Pompéo Batoni, lors du séjour des deux frères à Rome .
Je préfèrerais des décors floraux, des oiseaux du paradis ... mais bon !







Le salon des porcelaines, réalisé en 1763 et 64 par le français Jean Pillement, servait de salle de jeux et de travail à Marie-Thérèse .
Les boiseries sculptées, laquées blanc et bleu et imitant la porcelaine, décorent jusqu'au plafond les murs de cette petite pièce .
Les lambris sont reliés entre eux par des guirlandes de fleurs et de fruits qui grimpent le long des murs et se rejoignent sous des ombrelles chinoises .
Ce n'est que divin !
Entre les guirlandes , 213 dessins bleus représentent de charmantes scènes chinoises . Ils ont été réalisés par ... Franz Stephan et ses enfants .
C'est dire que certains sont peut-être de la main de Marie-Antoinette !!!   boudoi30 




L'époustouflant Salon du Million doit son nom aux lambris en bois de rose exotique extrèmement rare, le vicatin .
A l'origine toute la décoration de cette pièce avait été conçue pour le Belvédère; Marie-Thérèse la fit transférer à Schönbrunn en 1766.
Sur ces lambris en bois précieux aux structures d'une qualité esthétique sans pareille, sont insérées des miniatures indo-persanes du XVIIème siècle serties dans de délicats cadres rocaille dorés.

Pour adapter ces miniatures ( diriez-vous chinoiseries, la nuit, la neige, pour de l'indo persan ?    ) aux formes des cadres, Franz Stephan et ses enfants, encore, se sont amusés à les découper et les recomposer en images cohérentes, comme une sorte de collage.
Le puzzle d'un seul cartouche se compose parfois de vingt-sept morceaux !!!
Là aussi, nous pouvons imaginer notre petite archiduchesse préférée , tirant une grande langue, et s'appliquant à ajuster ses petits papiers !



Je vous propose, maintenant, de traverser au rez-de-chaussée les merveilleux appartements Goess .   

Ils forment une unité , délicieusement exotique par sa décoration, de quatre pièces qui furent habitées par Marie-Thérèse .
Leurs peintures murales nous entraînent dans des paysages lointains, inexplorés et imaginaires, où d'étranges oiseaux aquatiques s'ébattent dans une végétation tropicale . Une nature paisible se conjugue avec luxuriance et abondance .
Cependant le caractère éphémère du présent est rappelé par des arrangements de fruits ......






Une petite contrariété toutefois : je vais sauter signaler dans Problèmes techniques, qu'à mon goût, le petit bandeau agrandir cette image ( qui s'affiche depuis deux ou trois jours ) nuit à la beauté de nos photos .  

.

Mme de Sabran a écrit:
Je l'avais dédié à notre spécialiste en chinoiseries . Tu te reconnaîtras !

Qui ? Moi ?   
Merci Elie.

J’aime toujours autant !
Si chargé, si fou, presque...décadent : on sent que c’est too much, mais peu importe ! :roll:  :   

Mme de Sabran a écrit:Une petite contrariété toutefois : je vais sauter signaler dans Problèmes techniques, qu'à mon goût, le petit bandeau agrandir cette image ( qui s'affiche depuis deux ou trois jours ) nuit à la beauté de nos photos .

Oui mais, cependant, je vois enfin les photos dans leur totalité.  

Je rapatrierai bientôt ici ma collection de chinoiseries : elle est encore dans mes malles.

La nuit, la neige a écrit:

Mme de Sabran a écrit:
Je l'avais dédié à notre spécialiste en chinoiseries . Tu te reconnaîtras !

Qui ? Moi ?   

Tu crois ?  

La nuit, la neige a écrit:
Merci Elie.
Si chargé, si fou,   : 

  

... tout ce que j'aime !   

La nuit, la neige a écrit:

Mme de Sabran a écrit:Une petite contrariété toutefois : je vais sauter signaler dans Problèmes techniques, qu'à mon goût, le petit bandeau agrandir cette image ( qui s'affiche depuis deux ou trois jours ) nuit à la beauté de nos photos .

Oui mais, cependant, je vois enfin les photos dans leur totalité.  

C'est ce que Florimond m'a expliqué : alors, c'est parfait  .   

La nuit, la neige a écrit:Je rapatrierai bientôt ici ma collection de chinoiseries : elle est encore dans mes malles.

Oh, il me tarde !    
Rien de plus facile que de bouturer, tu verras !  :n,,;::::!!!: 

.

Tout est déjà sous serre...
J’attends le printemps, et les beaux jours !!   

Si tu as besoin d'un coup de main !  :n,,;::::!!!: 

Ahhh si j'avais le temps, je vous copierai (mais je crois l'avoir fait ailleurs...) des extraits de mon gros livre consacré à Schönbrunn. Un ouvrage indispensable à mes yeux et dont je ne regrette pas l'achat ! Merci aux responsables du château de l'avoir publié en français !

Je vois qu'Eléonore l'a noté pour une des pièces, mais ce fut le cas dans de nombreuses autres : les enfants et leur père ont beaucoup participé eux-mêmes à la déco !
Comment s'étonner dès lors que Marie-Antoinette fut très vite exigeante quant à ses goûts  décoratifs ? Il n'y a qu'à voir la crise d'ado qu'elle fit au pauvre vieux Gabriel pour sa bibliothèque qu'elle jugeât indigne d'elle et qu'elle fit démonter sous ses yeux. Une fois reine, elle régnera effectivement dans les arts décos de son temps...
Tout cela, je suis sûre, elle le doit à l'éducation artistique très poussée que lui donneront ses parents et ses aînés. Et pas qu'en musique.

Reinette a écrit:

Je vois qu'Eléonore l'a noté pour une des pièces, mais ce fut le cas dans de nombreuses autres : les enfants et leur père ont beaucoup participé eux-mêmes à la déco !
.

C'est vraiment ce qui m'a le plus émue ...

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit:

Je vois qu'Eléonore l'a noté pour une des pièces, mais ce fut le cas dans de nombreuses autres : les enfants et leur père ont beaucoup participé eux-mêmes à la déco !
.

C'est vraiment ce qui m'a le plus émue ...  

Et moi donc ! boudoi30 

Songer qu'elle a grandi au milieu de tant de beauté et fini sa vie dans une cellule glaciale ...

Mme de Sabran a écrit:

Songer qu'elle a grandi au milieu de tant de beauté et fini sa vie dans une cellule glaciale ...

Je m'étais fait le même genre de réflexions quand j'ai réalisé qu'elle avait commandé les plus beaux meubles du monde pour finir avec un carton et une chaise empaillée...  

Je suis comme vous.       
J'ai copié certaines de ces photos de Schönbrunn dans un dossier afin que de temps en temps je puisse aller m'évader dans ce château.  boudoi30 
Oh oui, Marie-Antoinette a vécu à Schönbrunn une enfance heureuse et (comme on le dit souvent) bourgeoise. Elle ne se fera jamais à Versailles, ce magnifique château (quand même) mais trop pesant et irrespirable avec l'étiquette.
Merci beaucoup pour les photos d'intérieurs Eléonore.    

Dans l'émission Secrets d'Histoire, consacrée à l'impératrice Marie-Thérèse, l'ami Stéphane Bern se trouvait dans l'un des deux cabinets chinois du palais de Schönbrunn,



Là, il évoquait la "table volante" de l'impératrice qui, grâce à un ingénieux mécanisme et à la demande, pouvait être élevée au coeur de ce cabinet.

Voir notre sujet "tables volantes", ici : Les mécanismes des tables volantes au XVIIIe siècle

Mme de Sabran a écrit:
Petit crochet d'abord par les deux cabinets chinois, rond et ovale, de part et d'autre de la petite galerie qui servait aux fêtes de famille en comité restreint, dans l'aile médiane. [/b]

Cabinets chinois Palais de Schönbrunn

Mme de Sabran a écrit:Ils furent décorés, aux environs de de 1760, avec les chinoiseries les plus fines sur panneaux de laques et de toutes formes encastrés dans des lambris blancs rehaussés de luxueuses rocailles dorées et miroirs . Ils représentent des paysages, des fleurs, des oiseaux ...
De petites consoles se détachent des cadres dorés, sur lesquelles sont posés des bibelots, vases, statuettes et petits récipients de porcelaine bleue et blanches .

Outre leur architecture (ovale ou circulaire), les deux cabinets ne sont notamment pas décorés des mêmes objets.

Le salon rond, ou circulaire, est exclusivement agrémenté de porcelaines chinoises dans les tons de blanc et bleu. A l'exception de deux petites figurines colorées..










Le salon ovale est quant à lui décoré porcelaines polychromes.

Mme de Sabran a écrit:Avant de se voir décoré de chinoiseries, le cabinet rond servait de salle de conférence.
Il renfermait la fameuse table de conspiration que l'on pouvait faire hisser de l'étage inférieur garnie de mets et boissons sans être dérangés ou épiés par des domestiques .....

Voici le cabinet chinois circulaire :

Tu nous montrais là le cabinet ovale...
Le cabinet rond, ou circulaire, est celui-ci :



On le distingue également de l'autre grâce aux différents décors des parquets.

Le comte de Kaunitz, qui occupait un appartement à l'étage du dessus, pouvait accéder directement au cabinet rond par « l'escalier Kaunitz » situé derrière cette pièce (voir le plan ci-dessus).
D'où le premier nom de ce salon comme "Cabinet de conspiration".

A noter que la décoration des cabinets s'est étalée sur plusieurs années de 1743 à 1760, date à laquelle cette table volante n'a plus été utilisée : la "sortie" de table, découpée dans le parquet, ayant été définitivement fermée.
J'ignore si le mécanisme existe encore sous ce plancher ?

La nuit, la neige a écrit:

Tu nous montrais là le cabinet ovale...
Le cabinet rond, ou circulaire, est celui-ci :

Oups ! pardon ...

C'est uniquement parce que j'ai recherché des infos sur cette "table des conspirations" évoquées dans Secrets d'Histoire que je me suis rendu compte de cette petite confusion...

Tu fais bien, de toujours rectifier mes erreurs . Merci !

Mme de Sabran a écrit:
L'époustouflant Salon du Million doit son nom aux lambris en bois de rose exotique extrèmement rare, le vicatin .
A l'origine toute la décoration de cette pièce avait été conçue pour le Belvédère ; Marie-Thérèse la fit transférer à Schönbrunn en 1766.
Sur ces lambris en bois précieux aux structures d'une qualité esthétique sans pareille, sont insérées des miniatures indo-persanes du XVIIe siècle serties dans de délicats cadres rocaille dorés.

Les lambris de bois précieux de ce salon sont décorés de 60 cadres rocailles qui renferment plus de 260 miniatures et fragments de miniatures.




Panel of paintings from the Millionenzimmer, about 1600–1720
Unknown Indian and Viennese artists.
Ink, opaque watercolor, and gold on paper. Schloss Schönbrunn Kultur-und Betriebsges.m.b.H.
Image : Schloss Schönbrunn Kultur-und Betriebsges.m.b.H. / Digitalisat: Salon Iris

Mme de Sabran a écrit:
Diriez-vous chinoiseries, la nuit, la neige, pour de l'indo persan ?

En Allemagne, ces cabinets à la décoration "exotique" (d'inspiration chinoise ou d'ailleurs) étaient souvent tout simplement nommés "cabinets indiens".

Et s'il faut vraiment trouver un mot pour désigner ces miniatures qui représentent des scènes de la vie de seigneurs moghols dans l'Inde des XVIe et XVIIe siècle, celui de "Mogholeries" est utilisé dans cet article, qui décrit cet impressionnant salon :

The "Moghuleries" of Millionenzimmer, Shönbrunn Palace


Four Mullahs (from panel of paintings from the Millionenzimmer), 1627–28, unknown Indian artist.
Ink, opaque watercolor, and gold on paper.
Schloss Schönbrunn Kultur-und Betriebsges.m.b.H.
Image : Schloss Schönbrunn Kultur-und Betriebsges.m.b.H. / Digitalisat: Salon Iris

Mme de Sabran a écrit:Pour adapter ces miniatures aux formes des cadres, Franz Stephan et ses enfants se sont amusés à les découper et les recomposer en images cohérentes, comme une sorte de collage.
Le puzzle d'un seul cartouche se compose parfois de vingt-sept morceaux !!!

Stéphane Bern, qui présentait ce salon dans le Secret d'Histoires consacrés à l'impératrice Marie-Thérèse, a exactement décrit ce décors ainsi.
Nous lit-il ?  





Cependant, l'auteure de l'article que j'ai cité évoque l'hypothèse d'un travail à plusieurs mains de la famille impériale, mais sans pouvoir la confirmer.
Le peintre Johann Wenzel Bergl est également évoqué, mais l'auteure préfère en rester à l'inconnu "artiste de Schönbrunn", aidé de son atelier.  

De même, sur le site internet du Palais de Schönbrunn est précisé :

Le cabinet Feketin était le salon de réception privé de Marie-Thérèse. Lors de la transformation de Schönbrunn en résidence d'été, il fut aménagé en petite salle des glaces.
Cet aménagement a été remplacé vers 1763/1765 par les précieux lambris et leur riche décoration sculptée de style rocaille que vous voyez aujourd'hui.

Les sources ne confirment pas que ces collages encadrés de cartouches aient été réalisés par les enfants de Marie-Thérèse et de François Ier.
En correspondance avec les collages, des cartouches représentant des scènes de genre inspirées des miniatures mogholes, réalisés dans la technique de la fresque ou sur du parchemin laminé, sont incorporés dans le plafond.



En effet ces précieuses miniatures ont non seulement étaient minutieusement découpées et assemblées, mais elles furent également pour certaines repeintes (frises, personnages, détails etc.) et rehaussées de peinture.

Une photo de l'un de ces découpages (quel massacre, ceci dit !!  ) lors de sa restauration :




Les cartouches qui font la jonction entre les murs et le plafond sont en revanche des oeuvres peintes, dans l'esprit des originaux qui décorent les lambris.














Nous retrouvons dans ce salon le buste de Marie-Antoinette en porcelaine de Sèvres, d'après Boizot, que la reine envoya en 1775 à Vienne pour être offert à sa mère...







* Sources et infos complémentaires :

https://www.schoenbrunn.at/fr/sur-schoenbrunn/le-chateau/visite/le-salon-du-million/
http://www.academia.edu/27553097/The_Moghuleries_of_the_Millionenzimmer_Sch%C3%B6nbrunn_Palace_Vienna
http://www.getty.edu/art/exhibitions/rembrandt_india/inner.html

La nuit, la neige a écrit:
En effet ces précieuses miniatures ont non seulement étaient minutieusement découpées et assemblées, mais elles furent également pour certaines repeintes (frises, personnages, détails etc.) et rehaussées de peinture.

Cela me rappelle la technique vénitienne de l'arte povera !
Notre sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3209-la-marqueterie-de-papier-xviiieme-ou-arte-povera?highlight=povera

La nuit, la neige a écrit:
Nous retrouvons dans ce salon le buste de Marie-Antoinette en porcelaine de Sèvres, d'après Boizot, que la reine envoya en 1775 à Vienne pour être offert à sa mère...

Marie-Antoinette ressemble à sa mère sur ce buste. Elle a un petit embonpoint "marie-thérésien".

Elle est pourtant encore jeune...

Jeune et gracieuse ...

Boizot la représente également assez grasse sur ce médaillon :



https://marie-antoinette.forumactif.org/t129p25-marie-antoinette-par-et-d-apres-louis-simon-boizot?highlight=boizot

Les répliques du buste de Boizot de 1775 font toujours de très bons prix à Drouot, entre 1500 et 2500 euros selon les ventes...

Oui, oui, elle a bien un petit double-menton grassouillet, mais pas encore vraiment d'embonpoint .