Portraits de Louis XVI, roi de France (peintures, dessins, gravures)

Pour des artistes professionnels, ce copier-coller est navrant !!!!
MAJESTE réalise des œuvres d'une grande qualité qui en remontreraient à ces vilains copistes du XVIII° siècle !!!!
si ce tableau est dans un Musée, j'espère qu'un jour il sera placé en réserve pour que le public ne le rencontre plus !!!!!
Le Roi en Armure et pourquoi pas en Bannière !!!! (chemise en patois lorrain)

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

MARIE ANTOINETTE a écrit:Pour des artistes professionnels, ce copier-coller est navrant !!!!
MAJESTE réalise des œuvres d'une grande qualité qui en remontreraient à ces vilains copistes du XVIII° siècle !!!!
si ce tableau est dans un Musée, j'espère qu'un jour il sera placé en réserve pour que le public ne le rencontre plus !!!!!
Le Roi en Armure et pourquoi pas en Bannière !!!! (chemise en patois lorrain)

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Il a toute sa place dans un musée au contraire ! C'est l'image que certain ont voulu véhiculer du Roi, il s'agit d'une commande, et donc d'un besoin, d'une communication particulière.
Ce n'est pas le désir du souverain lui même, et alors ? Faudrait il dans ce cas retirer toutes les caricatures, car ce n'est pas le message voulu par l'intéressé ?
Si cette oeuvre existe, elle a quelque chose à nous dire de son temps, des hommes qui l'ont créée ...

Dans le genre "tete greffée", voici un portrait de Louis XVI fourni au moment du sacre, pour lequel on a réutilisé une représentation de Louis XV, et seulement changé la tete...

Voici la description que donne du tableau de Callet du Roi, le Musée du Prado de Madrid. Musée qu'a une des copies du fameux portrait:

Dans ce portrait le monarque apparaît revêtu avec tous les ornements symboliques de la consécration monarchique de la France. Porte un vêtement de couleur grise perle et un grand manteu de peau d'hermine décoré avec des fleurs de lys brodées. IL porte aussi le collier de l'Ordre de l'Esprit Saint et celui-là du Toisón de l'Or. De son côté pend l'épée de Charlemange, et appuie sa main droite dans sur un sceptre achevé par la fleur de lys, alors qu'avec la gauche sujette un chapeau. La couronne des rois de France et la "main de justice" de Saint Louis reposent sur un coussin, aussi decoré avec de fleurs de lys. L'atmosphère luxueuse du palais de Versailles, où le monarque résidait, est évoquée avece la balustrade, la colonne, les grands rideaux et le trône royal, décoré avec une forme allégorique de la Justice.

C'est un portrait réalisé vers 1778-79 par AntoineFrançois Callet (1741-1823), un remarquable portraitiste (mais aussi l'auteur de compositions remarquables historiques artistiques et mythologiques) qui a travaillé au service de la Monarchie française, la Révolution, l'Empire et la Restauration. Dans cette oeuvre le peintre suit le modèle du portrait de Luis XV de Louis Michel vain Loo, qui dérive à son tour de l'image de Luis XIV peinte par Hyacinthe Rigaud, un vrai précurseur de la formule du portrait royal et la fontaine d'inspiration pour les effigies royales postérieures.

Du portrait original peint par Callet on a fait des nombreuses répliques destinées à servir comme cadeaux diplomatiques. C'est l'une d'elles et (comme il indique l'inscription du cadre) c'était un cadeau que Luis XVI a fait en 1783 au Comte d'Aranda, ambassadeur de Charles III à la Cour Fançaise. C'est une oeuvre de qualité, bien que certaine intervention d'atelier soit remarquée. Au contraire, le cadre somptueux en bois dénote le travail soigneux de sculpture des artisans plus qualifiés dans cette spécialité au service de la cour de Versailles et la valeur accordée à l'oeuvre celle qu'il complète et surélève.

Le Comte d'Aranda a porté le tableau à son retour à l'Espagne et est resté aux mains de ses successeurs jusqu'à ce qu'il a été acheté par l'Isabelle II chez l'exécutrice testamentaire du Duc de Hijar, en rentrant en 1864 au Museo del Prado.

Louis XVI
Antoine-François  Callet
huile sur toile, 275 x 193. cm









© 2015 Museo Nacional del Prado

https://www.museodelprado.es/coleccion/galeria-on-line/galeria-on-line/obra/luis-xvi/

Louis XVI en promenade, abordé par un jeune garcon.
   (attribué à Derais).

Vicq d Azir a écrit:

Louis XVI en promenade, abordé par un jeune garcon.
   (attribué à Derais).

Avez vous remarqué que Louis XVI et les gentilhommes qui l'accompagnent portent l'épée à droite. Sauf à ce qu'ils soient tous gauchers j'en déduis que la photographie a été inversée.

Bien à vous. Roi-cavalerie

Roi-cavalerie a écrit: Sauf à ce qu'ils soient tous gauchers j'en déduis que la photographie a été inversée.

Je confirme que c'est ce dont il s'agit en considérant l'emplacement des boutons et boutonnières

Bien à vous.

Belle image ! Merci.

Décidément, rien n'échappe à vos yeux de lynx... épée et boutons sont bien à l'envers. Et pourtant...ayant eu en main hier le dessin, je puis vous affirmer que la photo n'a point été inversée: alors???
On peut trouver des sujets inversés dans certaines gravures sur cuivre, pour lesquelles le graveur a recopié un dessin ou un tableau: l'impression donne en effet une représentation inversée. Le hic, c'est qu'ici, il s'agit d'un dessin à la plume, avec rehauts d'aquarelle blanche (je l'ai moi-même constaté) et non d'une gravure.
Seule hypothèse donc: il s'agit d'un dessin D'APRES une autre oeuvre elle-même inversée, mais laquelle? La chasse est ouverte...
Dernière hypothèse: Louis XVI s'appelait Dagobert...

Vicq d Azir a écrit:Décidément, rien n'échappe à vos yeux de lynx... épée et boutons sont bien à l'envers. Et pourtant...ayant eu en main hier le dessin, je puis vous affirmer que la photo n'a point été inversée: alors???
On peut trouver des sujets inversés dans certaines gravures sur cuivre, pour lesquelles le graveur a recopié un dessin ou un tableau: l'impression donne en effet une représentation inversée. Le hic, c'est qu'ici, il s'agit d'un dessin à la plume, avec rehauts d'aquarelle blanche (je l'ai moi-même constaté) et non d'une gravure.
Seule hypothèse donc: il s'agit d'un dessin D'APRES une autre oeuvre elle-même inversée, mais laquelle? La chasse est ouverte...
Dernière hypothèse: Louis XVI s'appelait Dagobert...

Quoiqu'il en soit, c'est un beau dessin, je reconnais bien notre roi

Vicq d Azir a écrit:

J'ai vu ce portrait au Deutsches Historisches Museum, comme nous l'avais indiqué notre ami JAG.

Il est simplement utilisé pour évoquer la période des guerres révolutionnaires. Le musée présente beaucoup de beaux portraits de nombreux souverains allemands et européens.
En vrai ce portrait n'est pas mal peint du tout. Mais l'implantation de la tête sur le corps n'est pas heureuse.

Voilà ce à quoi Louis XVI ressemblait à son avènement : encore un tout jeune homme , assez gringalet sur les épaules duquel un royaume semble ne pas pouvoir reposer :

On comprend pourquoi ses portraitistes plus officiels comme Callet ou Duplessis se sont appliqué à l'engraisser pour le rendre plus à l'image du Père de ses sujets qu'il devenait !

Bien à vous.

Louis XVI en costume de Sacre...  :

Bien à vous.

Durant son procès, Louis XVI n'avait plus accès à un rasoir ni à aucun objet tranchant de peur qu'il attente à sa vie, c'est donc le visage velu qu'il parut devant ses juges...ses bourreaux :


Bien à vous.

Merci.

Eh bien....C'est un portrait très étonnant.
Je dois dire que je ne le reconnais pas.

En complément, je cite un extrait du Journal de Cléry :

Le roi devait bientôt paraître pour la seconde fois à la barre de la convention.
Il n'avait pu se faire la barbe depuis qu'on avait enlevé ses rasoirs, et il en souffrait beaucoup, ce qui le forçait de se laver le visage plusieurs fois le jour avec de l'eau fraîche.
Le roi me dit de me procurer des ciseaux ou un rasoir, mais qu'il ne voulait pas en parler lui-même aux municipaux.
Je pris la liberté de lui observer que, s'il paraissait ainsi à l'assemblée, le peuple verrait au moins avec quelle barbarie en agissait le conseil général.
" Je ne dois pas, me répondit sa majesté, chercher à intéresser sur mon sort".
Je m'adressai aux commissaires, et la commune décida le lendemain qu'on rendrait les rasoirs du roi, mais qu'il ne pourrait s'en servir qu'en présence de deux municipaux.

La nuit, la neige a écrit:Je dois dire que je ne le reconnais pas.

J'ai idée qu'il est trop maigre par rapport à ce que devait être Louis XVI à ce moment-là...

Bien à vous.

Cette figure évtoque le Christ: la maigreur, la barbe, la beauté. C'est le modèle ...que le XIXe tentera d'imposer concernant le Roi Martyr...

C'est très juste... je n'avais pas fait le rapport avec la figure christique qui semble pourtant si évidente !

Bien à vous.

D'ailleurs, à l'instar du Christ, Louis XVI semble ici résigné comme s'il attendait l'heure où on le livrerait au sacrifice.
Le regard est recueilli, un peu triste, mais relativement serein quand même.
Comme s'il attendait que son destin se charge de lui...

Bien à vous.

Rappelons nous ce que lui aurait dit Edgeworth au pied de l'échafaud, alors que le Roi voulait refuser qu'on lui lie les mains: "Je n'y voit que la ressemblance avec Celui qui vous a inspiré jusqu'ici" (citation de mémoire...) Le Roi aurait répondu: "alors, s'il le faut, je boirai donc ce calice jusqu'à la lie..."
Cf. les mémoires d'Edgeworth de Firmont, dernier confesseur de Louis XVI.

Majesté a écrit:D'ailleurs, à l'instar du Christ, Louis XVI semble ici résigné comme s'il attendait l'heure où on le livrerait au sacrifice.
Le regard est recueilli, un peu triste, mais relativement serein quand même.
Comme s'il attendait que son destin se charge de lui...

Louis XVI et Charles VI ont tout deux été conscients du parallèle christique de leur calvaire. Et dans les deux cas une littérature apologétique s'en est rapidement emparé.

Superbe portrait en tout cas ...

Vous voulez dire, cher Lucius, Charles Ier d' Angleterre, dont Louis XVI lira et relira de manière obsédante la biographie...

Je ne sais si Charles Ier d'Angleterre eut une vision christique de son exécution.
Je parlais bien de notre Charles VI. Bien qu'il ne fut pas mis à mort, il vécut une maladie psychique qui le fit terriblement souffrir. Ce sont ces souffrances qu'il estimait être l'expiation des péchés de tous son peuple. Christine de Pisan écrira beaucoup à ce sujet.

Ah bien sur... Merci pour ces précisions...