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Georges Cain, visite chez le comte de Fersen

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Message par Mme de Sabran Mar 19 Mar 2019, 15:43

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Portrait de Georges Cain (1853-1919), peintre et littérateur | Paris ...
Paris Musées Collections


Georges Jules Auguste Cain, né le 16 avril 1853 à Paris ( ancien 6e arrondissement ), est mort à Paris 7e le 4 mars 1919. Il fut un peintre, illustrateur et écrivain français qui a puisé son inspiration dans l'histoire de Paris, de ses théâtres et de ses monuments.  Il a été conservateur du musée Carnavalet de 1897 à 1919.   cheers

Illustrateur du Barbier de Séville de Beaumarchais et de nombreux ouvrages d'Honoré de Balzac : La Cousine Bette, Un début dans la vie, La Bourse, il a aussi rédigé de nombreux ouvrages sur le Paris d'autrefois : Coins de Paris (éditions Flammarion, 1905), Anciens théâtres de Paris : Le boulevard du Temple, les théâtres du boulevard (Charpentier et Fasquelle, 1906), Guide explicatif du musée Carnavalet (1903), Les Pierres de Paris, Promenades dans Paris.


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Nous connaissons bien à Paris le square Georges Cain fersen - Georges Cain,  visite chez le comte de Fersen Images23
juste en face de l'Institut suédois, anciennement hôtel Polastron Polignac  fersen - Georges Cain,  visite chez le comte de Fersen 693620883 , plus anciennement encore hôtel de Marle ... il se trouve opportunément on ne peut plus près du musée Carnavalet.
Nous y avons parfois rendez-vous entre membres du Forum    Wink  et lui avons ouvert ce sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1511-le-square-georges-cain-a-paris?highlight=cain

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MARIE ANTOINETTE a écrit:Je vous conseille vivement de vous y rendre avec un livre de Monsieur CAIN à lire car c'est un auteur de grande qualité sur l'histoire de PARIS présent ou disparu !!!!! une collection à constituer que l'on trouve en édition ancienne pour des prix modestes..... un exemplaire  - un bel article sur l'habitation de Monsieur DE FERSEN  !!!!! Smileàè-è\':

MARIE ANTOINETTE

Mais oui, chère Marie-Antoinette, tout à fait !   cheers

Et justement, Notre Grâce me disait pas plus tard qu' hier soir que cette habitation a été détruite, pfuuuit ! sans regrets ni remords,  au début du XXème siècle.
Or voilà-t-y point que,  la sachant à deux doigts de la destruction,  Georges Cain est allé la visiter.  fersen - Georges Cain,  visite chez le comte de Fersen 1524226653  
A sentir en ces lieux vibrer encore l'âme chevaleresque de Fersen, l'émotion l'a étreint. Il a cru voir le fantôme de notre Suédois rêver à Marie-Antoinette,  préparer l'évasion des Tuileries ...

Cet article a été publié dans le Figaro de 1911 et je vous en propose un extrait ci-dessous .
 Damned !   fersen - Georges Cain,  visite chez le comte de Fersen 826566454    Par l'une de ces entourloupes que nous réserve parfois la fée Informatique, le début est très lisible, la fin aussi, mais le milieu est à s'arracher les cheveux .  
J'ai fait ce que j'ai pu ...   fersen - Georges Cain,  visite chez le comte de Fersen 3177668066

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Figaro : journal non politique

Promenades dans Paris
 L'hôtel de M. de Fersen

Georges Cain.

L'Hôtel de M. de Fersen

Tous les flâneurs connaissent la longue ̃ muraille qui au n° 17 longe l'entrée de l'avenue Matignon, à quelques mètres des Champs-Elysées. L'hiver, à travers les branches dégarnies de feuillage, on peut, de la rue, apercevoir les parties hautes d'une délicieuse façade d'hôtel Louis XVI.; des bas-reliefs, des frontons, des guirlandes- de fleurs sculptées encadrent les fenêtres. Cette jolie demeure, épave d'un siècle d'art, séduit et intrigue. Combien la curiosité des Parisiennes sera plus aiguë, lorsqu'elles sauront qu'ici même demeurait en 1791 le bel Axel de Fersen, le chevalier servant de Marie-Antoinette, le plus brave, le plus dévoué de ses serviteurs, le Fersen de Versailles et surtout de Trianon, le Fersen de la guerre d'Amérique, l'élégant mestre de camp du Royal-Suédois, pour qui la Reine terminait l'un de ses billets: « Adieu, je vous embrasse bien; tendrement. » Le séduisant Fersen enfin qui, maquillé en cocher de fiacre, caché sous une houppelande crasseuse, jaspinant l'argot avec des collègues avinés, leur offrait des prises de tabac dans une tabatière en carton, guettait. avec quels battements de cœur ! le 21 juin 1791 à dix heures et demie du soir, au guichet de l'Echelle, devant l'hôtel du Gaillardbois, à l'angle du Petit-Carrousel, l'évasion des Tuileries surveillées comme une prison de ces détenus royaux,  Louis XVI et Marie-Antoinette.

L'hôtel est intact où logeait ce serviteur passionné de la monarchie L'obligeante courtoisie de M. Hellmann, locataire actuel, veut bien nous ouvrir les portes de la maison. Ce n'est pas sans émotion que nous parcourons cette habitation rare où tout parle du passé, depuis les salons, les chambres, les boudoirs en rotonde, encore fleuris de sculptures, jusqu'aux corridors étroits, obscurs, surbaissés, qui rappellent étrangement certains coins mystérieux de Versailles.   Au dehors deux perrons de pierre conduisent à une longue allée dont les arbres mêlent leurs ramures aux branches des marronniers d'un grand parc voisin. C'est ici que M. de Fersen prépara l'évasion de cette Reine qu'il adorait et dont il sentait la dignité, la liberté, la vie même menacées chaque jour davantage par la Révolution triomphante ! Et ce nid gracieux condamné hélas à disparaître dans peu de mois, ce décor d'opéra comique, abrita le prologue du drame dont le dernier acte devait se dérouler le 16 octobre 1793 sur la place sanglante de la Révolution !  L'on en connaît les angoissantes péripéties, se sentant chaque jour plus menacés dans leur liberté, le Roi et la Reine décident de se soustraire par la fuite à l'insultante surveillance organisée autour de leurs personnes.

En ces immenses Tuileries, que 600 militaires armés entourent d'une surveillance inquiète, dans le labyrinthe « des lambris dorés et des corridors enfuis au milieu d'un tohu-bohu.de cour, de municipaux, d'officiers de la Garde nationale, de gens de service, de dames d'honneur de la Reine, d'espions, d'aides de camp,  dans ce palais-prison hérissé de baïonnettes, où les tout-puissants, de la veille en sont réduits à guetter ̃ le départ des laquais pour combiner à voix basse leur projet libérateur, il était presque impossible de se diriger et surtout d'aboutir. Pourtant, le patient effort d'un homme énergique avait su tout préciser. Le plan semblait fort bien « le résultat eût probablement été acquis, si une incroyable fatalité ne fut venue se jeter en travers , déjouant les plus sûres dispositions. Il faut bien le dire  ( d'autre )  j'ai vu M. de Fersen, car ce fut lui le  héros de cette évasion, à la hauteur de sa tâche, ceux qui le secondèrent se montrèrent d'une incapacité stupéfiante et l'incroyable malaise des personnes royales pour les ( ... ) déjoua les calculs les plus savamment élucidés.  ( * )

Le plan était simple :  sortir des Tuileries à la faveur d'un déguisement, quitter Paris, traverser hâtivement la France, gagner la frontière la plus rapprochée. Dès le premier jour, il apparaît que ces dispositions sont sagement conçues  et exécutées. Pourtant la prudence n'aurait-elle pas été d'user d'une de ces berlines de voyage que leur multiplicité même ne faisait pas remarquer ? Or, le zèle maladroit des organisateurs s'emploie à commander une voiture dont la coupe étrangère, le faste criard ne peuvent manquer d'attirer la curiosité. Une note manuscrite que le hasard, ce dieu des chercheurs, a mis entre nos mains, nous donne par le menu la description de la fameuse berline « Ce carrosse ne ressemblait à aucune voiture française, inconvénient grave; les dimensions en étaient d'une grandeur extraordinaire, le dedans ainsi que le dehors en étaient bizarres. Ces deux pourvoyeurs malavisés ( il s'agit du comte de Fersen et de l'Ecossais Crawfurd, qui s'étaient chargés de diriger la construction du carrosse ) y avaient fait pratiquer toutes les petites commodités de ménage et de toilette que Leurs Majestés auraient pu désirer si elles avaient eu l'intention de faire un voyage d'agrément avec leur famille dans l'intérieur de la France. Au lieu de s'occuper uniquement de la solidité et de la simplicité qu'il fallait recommander au carrossier dans la circonstance où l'on était, ces messieurs firent construire un immense carrosse, garni de petites armoires, plus nuisibles que. nécessaires. En. ouvrant ces armoires, on voyait des corbeilles, des assiettes, des tasses, des cafetières, des réchauds à esprit-de-vin, du linge de table et de corps, le tout en profusion. On voyait même une bibliothèque à l'avant; et il y avait à l'arrière des sièges à lunettes excrétoires ».

Le malencontreux carrosse avait été commandé le 22 décembre 1790 par Mme la baronne de Korf, une amie de M. de Fersen à Jean Louis, sellier-carrossier, rue de la Planche, faubourg Saint-Germain, moyennant la somme de 5,944 livres. Le samedi 18 juin 1791, Balthazar Sapel, cocher de M. le comte de Fersen, voyait avec surprise cette voiture étrange entrer dans les écuries de son maître, faubourg Saint-Honoré, à quelques mètres de la .rue Matignon. La veille du départ, Fersen avait surveillé lui-même le chargement compliqué de la berline, ne négligeant aucun détail, s'occupant des bagages, des malles, des sacs, installant précieusement le linge de corps et les hardes de la Reine qu'il avait eu tant de peine à sortir chaque soir, pièce, par pièce, du palais des Tuileries surveillé comme une geôle, contrôlant les passeports, s'assurant si les fugitifs, bien munis d'argent avaient encore sous la main la monnaie nécessaire pour payer aux relais. Ce complice prévoyant, a poussé la précaution jusqu'à, réunir les provisions de bouche: « cinq, bouteilles d'eau, une bouteille de Champagne non mousseux, un morceau. de bœuf à la mode et une pièce de veau froid », permettront d'éviter tout dangereux arrêt aux auberges; on mangera sur le pain », dans la, voiture, pendant que les chevaux galoperont.

La berline attelée de quatre chevaux avait été essayée le samedi 4 juin, lourdement chargée et montée par cinq voyageurs; on l'avait conduite de Paris à Châtillon.  Le même jour, la Reine choisissait chez Mme Eloffe deux grands sacs de taffetas gris et vert, sans doute en vue du voyage projeté le lendemain, la baronne de Korff s'était fait délivrer un passeport signé: Montmorin.  C'est ce passeport qui servira pendant le voyage dont la dernière et sinistre étape sera l'épicerie du sieur Sauce, à Varennes

Le lundi, 20 juin 1791, la famille royale dîne comme d'habitude à une heure et demie. A cinq heures, la Reine se rend en voiture au jardin Boutin, rue de Clichy, où elle fait, goûter ses enfants. De son côté, M. de Fersen achète une chaise de poste pour Mmes Brunier et Neuville, femmes de service, qui doivent suivre le carrosse, et loue le fiacre qu'il conduira lui-même, déguisé en cocher de remise. A dix heures et demie du soir, ledit fiacre s'arrête devant une haute porte vitrée de la cour des Princes sur le Carrousel. Mme de Tourzel, le petit Dauphin costumé en fillette (petite robe de toile et bonnet de linge) et sa sœur y grimpent hâtivement. Fersen fouette, la voiture quitte la cour encombrée du Carrousel sans éveiller l'attention. A travers les vitres d'une chambre obscure, la Reine a vu Fersen emporter ses enfants. Un peu rassurée, elle rejoint alors le Roi; tous deux prennent congé du comte d'Artois  ( !!! ); Marie-Antoinette regagne ses appartements. A onze heures, le Roi se retire à son tour, après avoir reçu les hommages détestés de Bailly, maire de Paris, et de Lafayette, commandant général de la garde nationale, la « bête noire » de la Reine !

C'est l'instant du « terrible quart d'heure » Le Roi, trompant la surveillance de Lemoine, son valet de nuit, endosse le déguisement préparé, le passeport le désigne Durand, intendant de la baronne de Korf». Il traverse tranquillement les cours des Tuileries, rejoint la voiture. A ce moment, une angoisse; la Reine se fait longuement attendre. Son retard provient de ce que ni elle ni son guide ne connaissaient le guichet de l'Echelle. Ils ont traversé le pont Royal, se sont égarés rue du Bac ! La voici enfin. On lui fait place dans la voiture où déjà dorment les enfants et Fersen prend les guides.

On suivit très entassés la rue Sainte-Anne, la chaussée d'Antin et l'on gagna la barrière Saint-Martin.   C'est cette rotonde de pierre que l'on rencontre, encore au haut du canal de la Villette. Stupéfaction ! la berline n'était, pas au rendez-vous. Enfin Fersen finit par la découvrir un peu plus haut, cachée dans un coin d'ombre. Abandonnant au bord du fossé le fiacre et les chevaux de louage, il se hisse sur le siège entre deux gardes du corps, le postillon pique des deux, la voiture part à fond de train sur la route de ? (  C 11 n 1 cm s ) . Les premières lueurs du jour commençaient à poindre. En moins d'une demi-heure, l'énorme berline, chargée d'une montagne de malles et de paquets, atteignit le relais de Bondy. Fersen prit alors congé de ceux qu'il croyait avoir sauvés. Il comptait gagner par la traverse la route de Belgique et dans deux jours retrouver les fugitifs à Montmédy. On sait le reste: les imprudences, les maladresses, les retards s'ajoutant aux retards, les sottises accumulées, la trahison, l'arrestation finale.  Et je songe à tout ce drame en parcourant le charmant hôtel où Fersen, avec tant de dévouement, prépara  l'évasion qui devait si lamentablement avorter.
Je me le figure rentrant des Tuileries, assurant lui-même les volets intérieurs, s'enfermant sous triples verrous et vidant ses poches pleines de papiers, d'argent de cartes, de « sceaux» et aussi de ce linge de femme que Marie:Antoinette lui confiait secrètement en vue du voyage. Comme il dut ranger avec amour après les avoir longuement respirés ces tissus de batiste, de linon et de soie, tout embaumés de l'odeur de la femme aimée. Je le vois, encore, le beau Suédois, penché sur cette table, interrogeant les cartes routières, pointant les relais, notant les arrêts, chronométrant les distances, arpentant fiévreusement cette étroite allée de plus de soixante mètres de longueur, méditant son projet, songeant que de sa décision, de son dévouement dépendait le sort d'une femme d'une Reine. pour laquelle tremblait sa bravoure inquiète.  Dans cette glace encadrée de boiseries, il m'apparaît, mince et svelte dans son élégant uniforme, s'apprêtant à partir pour quelque intime soirée de Trianon ou des Tuileries. Il est splendidement beau, il a, dans le regard, la flamme orgueilleuse de ceux qui se savent attendus.

Puis, ma pensée s'envole, là-bas, très loin, dans une petite rue sombre de Stockholm, où un soir d'émeute, dix neuf ans plus tard, le 20 juin 1810,  le comte de Fersen, assailli par la populace furieuse, est entraîné, assommé. Et lorsque son cadavre fut enfin ramassé dans la boue, l'on s'aperçut avec effroi qu'un doigt manquait à sa longue main exsangue, ce doigt où brillait un anneau d'or que Marie-Antoinette avait porté.

Georges Cain

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k289081x.texte.langES

( * ) : Si le coeur vous en dit !  Eventaille
Voyez vous -mêmes ( et comprenez l'étendue de mon désarroi ) :

En ces immenses Tuileries, que 600 &<̃ ̃tiuanaires armés entourent d'une survhUnce inquiète, dans! le labyrinthe «i --Ltîonb dorés et des corridors enfui 1 au milieu d'un tohtt-bohu.de court ̃ 1, de municipaux, dbffieiers de la r j.' nationale, de Sens pe service, de .âmes d'honneur de la Reine, d'espions, d a.dcs de camp. dans ce paiais-prison hêr^bt de baïonnettes, où les tout-puist Hits, de la veille en sont réduits à guetter ̃ départ des laquais pour combiner il voix basse leur projet- Ubéra-teur, il 1 .a. -.suit presque impossible de se 1 u.,i ̃crier et surtout d'aboutir. Pourmu, le patient effort d'un Mmrne énergique u\ait su tout préciser, tout ]i:> ti'or. Le plan semblait fort bien «••• ti et lu j'ésultat eût{ probablement •'tè* ucquib, si une incroyable fatalité ..l'tôit -senue n1 jeter, on travers dès Jnemeutb, dcioutant les plus sûres i itions.. 11 ld\it bien le dire d'autre j '11 m ;u. de Fersen car ce fut lui le ioucurpu œmro de cette évasion i.t d la hauteur de sa tâche, ceux qui le t-eciindôrcnt so montrèrdnt d'une incap.icii(' s'iipéfiante et l'uwoyable malaiil%>-=e de^ personnes royales pour les< <les> il sft dévouait déjoua les calculs i ̃ pi U3 sayam m fnt- élucidés.

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fersen - Georges Cain,  visite chez le comte de Fersen Empty Re: Georges Cain, visite chez le comte de Fersen

Message par Mme de Sabran Mar 19 Mar 2019, 19:53


En fait, c'est le comte de Salmour, Ministre Plénipotentiaire de l'Electeur de Saxe qui habitait au N° 17.

Mais nous savons bien que les fantômes naissent de notre imagination . Celle de Georges Cain lui montre Fersen ici ! ... et à vrai dire je trouve cet article si charmant que je l'ai posté .
Cela dit, en voici le rectificatif : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1457p25-le-logement-de-fersen-a-paris#139982

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