Le salon des Nobles de la Reine à Versailles

Quelques photos prises lors de la réouverture lundi soir :

























Clichés personnels

Grand merci, mon cher Momo, pour tous tes reportages fastueux ...
Nous, lointains provinciaux, écumons toutes les demeures royales grâce à vous, nos reporters d'élite !!!
Malgré quelques touches de couleurs, le tapis ressemble à une grisaille, très jolie commode, hellénisante comme les bords du tapis .

Merci Eléonore, my pleasure!

Les marbres bleu turquin et les bronzes de Gouthière ornant les commodes et encoignures de Riesener, sont un rappel de ceux de la cheminée, dans un décor pensé comme un tout par Hauré. La perfection.

Quel beau reportage photos !  
Merci à l’un de nos grands reporters du Forum...

Nous retrouvons la pendule dite aux sultanes des cabinets turcs du comte d’Artois que nous présentions récemment ici :

https://marie-antoinette.forumactif.org/t4512-decors-et-meubles-des-boudoirs-turcs-du-comte-d-artois-reconstitution-au-musee-du-louvre?highlight=artois

Ainsi que cet exceptionnel “tabouret monté”...

Vase monté
Anonyme Chine Epoque Kang Xi (fabricant)
Anonyme Paris XVIIIe siècle (bronzier)
17e siècle ; vers 1770
Porcelaine, bronze ciselé et doré
Anc. coll. du duc d'Aumont ; acquis par Paillet, sur ordre de Louis XVI, à la vente du duc d'Aumont en 1782, pour le Muséum (...)
Photo: Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin

Description du château de Versailles :

Ce tabouret de jardin, muni d’une somptueuse monture en bronze doré d’un goût grec affirmé, fut acquis à la vente posthume du duc d’Aumont par le marchand Paillet à l’intention du roi. Les anses feuillagées en bronze doré, qui prennent naissance à la partie supérieure de la panse, sont terminées par des mufles de lions tenant un anneau dans leur gueule.
Le tabouret repose sur un piédouche circulaire en bronze doré, placé sur une plinthe de même métal.

Louis-Marie-Augustin d’Aumont, devenu cinquième duc d’Aumont et pair de France à la mort de son père en 1723, remplit la charge de premier gentilhomme ordinaire de la Chambre jusqu’à sa mort en avril 1782.
Il fut l’un des plus grands amateurs d’art de son temps, l’essentiel de ses collections se trouvant réuni dans son hôtel de la place Louis-XV. Il était grand amateur de pierres dures et de marbres antiques, de laques d’Extrême-Orient, mais aussi de porcelaines de Chine et du Japon.

La vente posthume de ses collections, qui eut lieu en décembre 1782, fut un grand événement parisien et attira les amateurs les plus avertis. Louis XVI et Marie-Antoinette acquirent à cette occasion de très nombreuses pièces de porcelaine de Chine et du Japon, destinées pour la plupart au musée que le souverain souhaitait créer dans le palais du Louvre, qui n’était plus habité par les rois de France depuis plusieurs décennies.
* Source texte : Marie-Laure de Rochebrune

Pourquoi diable appelle-t-on ce vase un tabouret ?

Parce que la porcelaine chinoise était, à l’origine, un tabouret.

Tiens, est-ce singulier !

C'est une bonne idée .

Photos prises le 18 mai 2019 :

Ah ! Dibutade in situ !!!  
J'adore, merci, mon cher duc !

Mme de Sabran a écrit:Le mythe de Dibutade fut considéré au début XVIIIe siècle comme l’origine de la peinture.  C'est du reste le titre de l'oeuvre de Jean-Baptiste Regnault  qui est conservée au château de Versailles dans le Salon des Nobles.

https://marie-antoinette.forumactif.org/t3340-l-art-du-portrait-en-silhouette?highlight=silhouette

Photo du salon des Nobles de la reine, prise lundi soir (23 septembre 2019) :