Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
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Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
Dans le sujet consacré au documentaire-fiction Marie-Antoinette - Ils ont jugé la reine (Arte), je notais :
Je reviens donc ici évoquer cette femme, passée à la trape de l'histoire, et qui semble pourtant avoir été proche de Marie-Antoinette au point que celle-ci souhaitera lui confier ses dernières reliques.
Je cite Emmanuel de Waresquiel, qui écrit dans son essai Juger la reine (Editions Tallandier) :
C'est à Tronson et non à Chauveau que Marie-Antoinette confie, à la faveur d'une interruption d'audience, les derniers pauvres souvenirs qui lui restent : deux anneaux d'or qui lui servaient peut-être de pendants d'oreille et une mèche de ses cheveux. L'avocat devait les remettre à la " citoyenne Laborde ", à Livry.
Tout cela sera confisqué lors de l'interrogatoire de Tronson le 16 octobre.
Derrière la " citoyenne Laborde " se cache Louise-Marguerite-Emilie Quelpée de La Borde, l'une des anciennes premières femmes de chambre de la reine, l'épouse du chevalier de Jarjayes, un fidèle parmi les fidèles. Louise de Jarjayes habitait alors chez son père, au château de Livry (aujourd'hui Livry-Gargan), au nord-est de Paris. (1)
François Augustin Reynier de Jarjayes
Image : Geneanet
Le tribunal n'est pas dupe et incarcère une première fois " l'amie " de la reine aux Madelonnettes. Délivrée au bout de six semaines, celle-ci est de nouveau arrêtée à Livry en 1794 avec sa fille et son gendre, et écrouée aux Anglaises dont elle ne sortira qu'après la chute de Robespierre.
Jarjayes, lui, s'était réfugié à Turin depuis plusieurs mois.
De ces " épisodes sous la Terreur " on saute parfois à pieds joints dans la littérature. Car Louise de La Borde s'était mariée une première fois avec le harpiste et musicien de la reine Philippe-Joseph Hinner.
Ritratto di Philip Joseph Hinner - Maitre de harpe de sa majesté la reine de France
Angelo Crescimbeni Angelo (1734-1781)
Pittura a olio, 1779
Conservatorio Statale di Musica G.B. Martini, Bologna
Image : Beni-culturali.it
Il dipinto può essere riferito al 1779. In tale anno Hinner, arpista della regina di Francia, sulla via del ritorno verso Parigi dopo un lungo soggiorno a Napoli, si fermava a Bologna dove incontrava Padre Martini.
De ce mariage elle avait eu une fille, Laure Hinner, mariée à quinze ans, en avril 1793, à un certain Gabriel de Berny.
Attendez quelques années et vous croiserez bientôt Balzac dont Laure de Berny fut le grand amour. Par elle le romancier en apprendra beaucoup sur la Révolution. Son royalisme, sa fascination pour " l'envers de l'histoire contemporaine ", pour les sociétés secrètes et les complots désespérés se sont certainement alimentés à cette source. (2)
Laure de Berny, Née Louise-Antoinette-Laure Hinner (1777-1836)
Peinture de Henri-Nicolas Van Gorp (1758-1820)
Image : France Pittoresque
Note d'E. de Waresquiel
(1) Louis-Mathieu Quelpée de La Borde, écuyer, trésorier ordinaire du cabinet de la reine, achète le château de Livry, situé à côté de l'église, en 1781 et le revend en floréal an III (15 avril 1795).
C'est là que, le 26 septembre 1787, se marie sa deuxième fille, Louise-Marguerite-Emilie de La Borde, veuve de Joseph Hinner, avec le chevalier de Jarjayes.
La maison seigneuriale de Livry, vue du château de Livry - 1648
Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) - France
Image : Commons Wikimedia
On a souvent confondu ce château avec un autre, le Grand Berceau, également situé à Livry et propriété de la mère du conventionnel et dantoniste Hérault de Séchelles, Marie-Marguerite de La Lande. Mais la proximité de deux propriétés n'est pas inintéressante quand on sait les compromissions royalistes de Hérault de Séchelles. Voir Gabriel Hanotaux et Georges Vicaire, La jeunesse de Balzac, Paris, A. Ferroud, 1921, p. 72 note 1 et appendice IV (Les Regnier de Jarjayes), p.364-365, pour le contrat de mariage de 1787.
(2) Ibid, appendice II et III (les Berny et les Hinner). D'après Le Moniteur du 16 octobre 1793, la reine avait demandé à Tronson que ses souvenirs soient " remis à une citoyenne Hiarey à Livry, chez la citoyenne Laborde ".
Derrière ce nom mal orthographié se cache probablement Laure Hinner, la fille de Louise de Jarjayes.
Sauf erreur de ma part, ce château de Livry a été détruit à la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle.
Pour la petite histoire, le 25 juin 1791, le cortège ramenant Louis XVI de Varennes traversa Livry par la grande route de Meaux à Paris.
Les Livryens, curieux, se massèrent sur le parcours, et regardèrent le cortège passer, « le chapeau sur la tête, tout en gardant un lugubre silence, conformément à cet ordre affiché et répété sur tout le passage du roi » (Mémoires du général Paul Thiébault), nous dit Wikipedia.
La nuit, la neige a écrit:
Une "petite lumière" s'est allumée au sujet d'un détail de la fiction, en l'occurence lorsque Marie-Antoinette confie discrètement à son avocat, Tronson du Coudray, un médaillon avec le portrait de son fils à remettre à sa "fidèle et ancienne première femme de chambre" : Mme Laborde.
La nuit, la neige a écrit:Quelle Laborde ? C'est kiki ?
Louise-Marguerite-Émilie-Henriette Quetpée de Laborde, l'épouse en seconde noce du chevalier de Jarjayes, elle même veuve de Philippe-Joseph Hinner, harpiste de la reine, et mère de Louise-Antoinette-Laure Hinner, future Laure de Berny, amie d’Honoré de Balzac (nous dit Wiki).
Nous l'évoquions brièvement, ici : Maison et dames du palais de la reine Marie-Antoinette
Je reviens donc ici évoquer cette femme, passée à la trape de l'histoire, et qui semble pourtant avoir été proche de Marie-Antoinette au point que celle-ci souhaitera lui confier ses dernières reliques.
Je cite Emmanuel de Waresquiel, qui écrit dans son essai Juger la reine (Editions Tallandier) :
C'est à Tronson et non à Chauveau que Marie-Antoinette confie, à la faveur d'une interruption d'audience, les derniers pauvres souvenirs qui lui restent : deux anneaux d'or qui lui servaient peut-être de pendants d'oreille et une mèche de ses cheveux. L'avocat devait les remettre à la " citoyenne Laborde ", à Livry.
Tout cela sera confisqué lors de l'interrogatoire de Tronson le 16 octobre.
Derrière la " citoyenne Laborde " se cache Louise-Marguerite-Emilie Quelpée de La Borde, l'une des anciennes premières femmes de chambre de la reine, l'épouse du chevalier de Jarjayes, un fidèle parmi les fidèles. Louise de Jarjayes habitait alors chez son père, au château de Livry (aujourd'hui Livry-Gargan), au nord-est de Paris. (1)
François Augustin Reynier de Jarjayes
Image : Geneanet
Le tribunal n'est pas dupe et incarcère une première fois " l'amie " de la reine aux Madelonnettes. Délivrée au bout de six semaines, celle-ci est de nouveau arrêtée à Livry en 1794 avec sa fille et son gendre, et écrouée aux Anglaises dont elle ne sortira qu'après la chute de Robespierre.
Jarjayes, lui, s'était réfugié à Turin depuis plusieurs mois.
De ces " épisodes sous la Terreur " on saute parfois à pieds joints dans la littérature. Car Louise de La Borde s'était mariée une première fois avec le harpiste et musicien de la reine Philippe-Joseph Hinner.
Ritratto di Philip Joseph Hinner - Maitre de harpe de sa majesté la reine de France
Angelo Crescimbeni Angelo (1734-1781)
Pittura a olio, 1779
Conservatorio Statale di Musica G.B. Martini, Bologna
Image : Beni-culturali.it
Il dipinto può essere riferito al 1779. In tale anno Hinner, arpista della regina di Francia, sulla via del ritorno verso Parigi dopo un lungo soggiorno a Napoli, si fermava a Bologna dove incontrava Padre Martini.
De ce mariage elle avait eu une fille, Laure Hinner, mariée à quinze ans, en avril 1793, à un certain Gabriel de Berny.
Attendez quelques années et vous croiserez bientôt Balzac dont Laure de Berny fut le grand amour. Par elle le romancier en apprendra beaucoup sur la Révolution. Son royalisme, sa fascination pour " l'envers de l'histoire contemporaine ", pour les sociétés secrètes et les complots désespérés se sont certainement alimentés à cette source. (2)
Laure de Berny, Née Louise-Antoinette-Laure Hinner (1777-1836)
Peinture de Henri-Nicolas Van Gorp (1758-1820)
Image : France Pittoresque
Note d'E. de Waresquiel
(1) Louis-Mathieu Quelpée de La Borde, écuyer, trésorier ordinaire du cabinet de la reine, achète le château de Livry, situé à côté de l'église, en 1781 et le revend en floréal an III (15 avril 1795).
C'est là que, le 26 septembre 1787, se marie sa deuxième fille, Louise-Marguerite-Emilie de La Borde, veuve de Joseph Hinner, avec le chevalier de Jarjayes.
La maison seigneuriale de Livry, vue du château de Livry - 1648
Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) - France
Image : Commons Wikimedia
On a souvent confondu ce château avec un autre, le Grand Berceau, également situé à Livry et propriété de la mère du conventionnel et dantoniste Hérault de Séchelles, Marie-Marguerite de La Lande. Mais la proximité de deux propriétés n'est pas inintéressante quand on sait les compromissions royalistes de Hérault de Séchelles. Voir Gabriel Hanotaux et Georges Vicaire, La jeunesse de Balzac, Paris, A. Ferroud, 1921, p. 72 note 1 et appendice IV (Les Regnier de Jarjayes), p.364-365, pour le contrat de mariage de 1787.
(2) Ibid, appendice II et III (les Berny et les Hinner). D'après Le Moniteur du 16 octobre 1793, la reine avait demandé à Tronson que ses souvenirs soient " remis à une citoyenne Hiarey à Livry, chez la citoyenne Laborde ".
Derrière ce nom mal orthographié se cache probablement Laure Hinner, la fille de Louise de Jarjayes.
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Sauf erreur de ma part, ce château de Livry a été détruit à la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle.
Pour la petite histoire, le 25 juin 1791, le cortège ramenant Louis XVI de Varennes traversa Livry par la grande route de Meaux à Paris.
Les Livryens, curieux, se massèrent sur le parcours, et regardèrent le cortège passer, « le chapeau sur la tête, tout en gardant un lugubre silence, conformément à cet ordre affiché et répété sur tout le passage du roi » (Mémoires du général Paul Thiébault), nous dit Wikipedia.
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:
[i]On a souvent confondu ce château avec un autre, le Grand Berceau, également situé à Livry et propriété de la mère du conventionnel et dantoniste Hérault de Séchelles, Marie-Marguerite de La Lande.
Nous parlions de ce château de Livry appartenant à la mère de Hérault ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t16-le-chevalier-francois-augustin-de-jarjayes?highlight=jarjayes
La nuit, la neige a écrit: Mais la proximité de deux propriétés n'est pas inintéressante quand on sait les compromissions royalistes de Hérault de Séchelles. .
Pour certains historiens ( Emile Dard ?! ) , c'est dans ce château que devait se cacher Marie-Antoinette .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
Nous disions, dans notre sujet :
Marie-Antoinette à la harpe, par Jean-Baptiste-André Gautier Dagoty
Il ne faut pas confondre notre Louise Quetpée de La Borde (1760 - 1837), femme de chambre de Marie-Antoinette (qui épousera donc en premières noces Philippe-Joseph Hinner, musicien et maître de harpe de Marie-Antoinette, puis le dévoué chevalier de Jarjayes), avec Adélaïde-Suzanne de Vismes, l'épouse de Benjamin de La Borde, " dame du lit " de Marie-Antoinette.
Mme de La Borde, née Adélaïde-Suzanne de Vismes (1753-1832), était « une femme vertueuse et aimable, piquante sans être absolument jolie, entendue à recevoir sans étaler un luxe turbulent, accueillante aux avances des grandes dames sans marquer à la rechercher un empressement excessif ».
Dans son hôtel de la rue Grange-Batelière, elle sut attirer l'élite de la société parisienne. La table du fermier général passait pour la plus somptueuse de la capitale, et La Borde veillait à ce qu'on entendît chez lui de beaux concerts.
Sa femme, qui était fort intelligente et de beaucoup d'esprit, avait la réputation d'être une lectrice incomparable. La nouvelle reine voulut en juger elle-même, et l'épreuve eut un tel succès que MarieAntoinette décida d'attacher Mme de La Borde à sa personne.
* Source : Supplément Le Figaro littéraire - Les chansons de La Borde et leur auteur
A vérifier dans les Almanachs royaux, mais c'est elle qui a probablement inspiré le personnage de Agathe-Sidonie Laborde, lectrice adjointe, dans le roman de Chantal Thomas Les Adieux à la reine.
Marie-Antoinette à la harpe, par Jean-Baptiste-André Gautier Dagoty
Invité a écrit:Dans les personnages, j'ai lu récemment sur Wikipédia qu'on y trouverait madame de La Borde, épouse du premier valet de chambre de Louis XV, elle-même "dame du lit" de Marie-Antoinette :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Benjamin_de_La_Borde
Il ne faut pas confondre notre Louise Quetpée de La Borde (1760 - 1837), femme de chambre de Marie-Antoinette (qui épousera donc en premières noces Philippe-Joseph Hinner, musicien et maître de harpe de Marie-Antoinette, puis le dévoué chevalier de Jarjayes), avec Adélaïde-Suzanne de Vismes, l'épouse de Benjamin de La Borde, " dame du lit " de Marie-Antoinette.
Mme de La Borde, née Adélaïde-Suzanne de Vismes (1753-1832), était « une femme vertueuse et aimable, piquante sans être absolument jolie, entendue à recevoir sans étaler un luxe turbulent, accueillante aux avances des grandes dames sans marquer à la rechercher un empressement excessif ».
Dans son hôtel de la rue Grange-Batelière, elle sut attirer l'élite de la société parisienne. La table du fermier général passait pour la plus somptueuse de la capitale, et La Borde veillait à ce qu'on entendît chez lui de beaux concerts.
Sa femme, qui était fort intelligente et de beaucoup d'esprit, avait la réputation d'être une lectrice incomparable. La nouvelle reine voulut en juger elle-même, et l'épreuve eut un tel succès que MarieAntoinette décida d'attacher Mme de La Borde à sa personne.
* Source : Supplément Le Figaro littéraire - Les chansons de La Borde et leur auteur
A vérifier dans les Almanachs royaux, mais c'est elle qui a probablement inspiré le personnage de Agathe-Sidonie Laborde, lectrice adjointe, dans le roman de Chantal Thomas Les Adieux à la reine.
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:
A vérifier dans les Almanachs royaux, mais c'est elle qui a probablement inspiré le personnage de Agathe-Sidonie Laborde, lectrice adjointe, dans le roman de Chantal Thomas Les Adieux à la reine.
Tu as tout à fait raison, Mme Chantal Thomas dans une lettre qu'elle m'écrivait le 19 novembre 2002, démêlait la part d'histoire et de roman dans ses "Adieux à la Reine ".
( ... ) Enfin à propos d'Agathe-Sidonie Laborde : le prénom est de moi, le nom provient de l'Almanach de Versailles ( année 1787, je crois )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
Tu te doutes que notre sujet de discussion était Yolande de Polignac .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
Mme de Sabran a écrit:
Tu as tout à fait raison, Mme Chantal Thomas dans une lettre qu'elle m'écrivait le 19 novembre 2002, démêlait la part d'histoire et de roman dans ses "Adieux à la Reine ".
( ... ) Enfin à propos d'Agathe-Sidonie Laborde : le prénom est de moi, le nom provient de l'Almanach de Versailles ( année 1787, je crois )
Certainement, mais...laquelle des La Borde ?
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louise de Jarjayes, née Quetpée de La Borde (ou Laborde), femme de chambre de Marie-Antoinette
Oui, le mystère demeure ...
En tous cas ne nous fions pas au prénom .
Et voici, sur le château de Livry :
Tandis que l'on discutait chez le maire de Paris, Marie-Antoinette avait vu s'ouvrir la porte de son cachot sur Michonis et Rougeville. L'administrateur des prisons lui déclare qu'il vient, sur ordre, chercher la reine, afin de la transférer à la Conciergerie; une voiture l'attend dehors. Cette fois-ci, la reine a été prévenue; elle sait que les deux gendarmes qui la gardent ont été achetés, que la voiture va la conduire à Livry, chez son amie, Mme de Jarjayes, et de là ... vers la liberté. Hérault a lui-même suggéré Livry pour la première étape; sa protection s'étend sur cette localité où demeure sa famille; le prestige de " Père de la Constitution " est si grand que nul gendarme ne se permet d'intervenir alors même qu'un prêtre insermenté célèbre publiquement le mariage de la fille du général de Jarjayes, un comploteur et un émigré notoires.
Arnold de Contades, Hérault de Séchelles ou la Révolution fraternelle .
Et zut de zut !!! je n'arrive pas à mettre la main sur mon Emile Dard !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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