Documentaire : "Marie-Antoinette, les derniers secrets d’une reine" (Daniel Ablin - Evelyne Lever)

Oui !

Le documentaire expédié, j'espère que conférence et publication suivront dans la foulée.

Eva Sophie von Fersen a écrit:

Très amusante cette anecdote en effet .
Très touchante aussi la réaction de Louis XV qui n’apprécie guère que l’on maltraite son chat .

Mme de Sabran a écrit:
J'en connais plusieurs qui ne s'endormiront pas en attendant !!!     ...

J'en suis ! Mais tout de même le sujet aurait mérité d'être programmé en "prime time". Si tard, il touchera un moins vaste public.

je viens de lire quelques lignes sur le sujet - le documentaire est fait sous la direction d'EVELYNE LEVER et un livre doit sortir en OCTOBRE 2020

MARIE ANTOINETTE

Monsieur de la Pérouse a écrit:

Mme de Sabran a écrit:
J'en connais plusieurs qui ne s'endormiront pas en attendant !!!     ...

J'en suis !   Mais tout de même le sujet aurait mérité d'être programmé en "prime time".   Si tard, il touchera un moins vaste public.

Oui, c'est un peu tard, mais cela vaudra la peine de faire un effort pour être éveillé …...

……...et rester éveillé

Teresa-Cabarrus a écrit:……...et rester éveillé

...   sur le livre qui sortira en octobre ?!  

Peut-être qu'à la lumière des nouveaux décryptages le sempiternel " p'tet' ben qu'oui, p'tet' ben qu'non "  aura un peu évolué .

Je viens de visualiser ce documentaire en avant-première.

Outre les passages déchiffrés et/ou décaviardés déjà découverts par Mme Nachef et Evelyn Farr, il comporte quelques nouveautés très intéressantes, qui confirment (si besoin était) que Marie-Antoinette et Fersen furent amants.

1/ Lettre de Fersen à Marie-Antoinette du 29 octobre 1791 (cf. E. Farr, "Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète", p. 398).

"Il serait bien nécessaire que je vous visse. Mon Dieu, que j'en serais heureux. J'en mourrais de plaisir, cela se pourrait même. Je partirai d'ici seul avec le même officier qui vous porta ma lettre au mois de juillet. Le prétexte serait d'aller voir un gentilhomme du pays qui a gardé mes chevaux de selles tout l'été. J'arriverai le soir je crois chez vous et j'y resterai si cela se peut jusqu'au lendemain au soir et je repartirai alors. Cela me paraît faisable. Ce serait dans le courant de décembre."

Au vu de cette lettre, Evelyne Lever observe que Fersen avait sans doute l'habitude de venir voir Marie-Antoinette dans ses appartements car c'est avec beaucoup de naturel qu'il lui dit qu'il passera un soir chez elle et qu'il y restera jusqu'au lendemain soir ; ce qui prouve que ce n'est pas la première fois qu'il va passer la journée.... et la nuit avec elle.

2/ Lettre de Marie-Antoinette à Fersen du 7 décembre 1791 (cf. E. Farr, "Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète", p. 229).

"Je parie que vous ne vous soignez pas et vous avez tort car vous savez que vous n'en êtes plus le maître et que toute votre personne est tellement liée à mon existence que vous devez bien vous en occuper".

Evelyne Lever déduit fort justement de tout ceci (comme d'autres avant elle l'avaient déjà fait : Stefan Zweig, Alma Söderhjelm, Marguerite Jallut, Evelyn Farr notamment) que l'on est bien en présence d'un amour caché entre la reine et Fersen. Et pour cause : il est interdit à une reine d'aimer un homme qui ne soit pas son mari.

Je rappelle que c'est ce que je me tue à dire depuis des années   : la phrase proverbiale "la femme de César ne doit pas même être soupçonnée" prend ici tout son sens. Il est inconcevable que Marie-Antoinette ait écrit de tels mots à Fersen sans qu'il fût son amant. Car écrire cela, pour une reine, c'était d'ores et déjà transgresser son devoir le plus sacré : la fidélité à son roi de mari.

Le documentaire fait litière de toute l'argumentation - parfois farfelue - de celles et ceux qui croyaient pouvoir contester la réalité de cette liaison : que d'absurdités n'avons-nous pas lues ou entendues à ce sujet ? On a voulu prétendre, notamment, que les passages caviardés cachaient des passages politiques, qu'il n'était pas démontré que la reine et Fersen avaient pu passer ne serait-ce même qu'un seul moment seuls ensemble   etc...

Quelqu'un a même cru pouvoir écrire, en 2011, que "... historiens et romanciers ont échafaudé mille et une conjectures autour de ces mots disparus. Nous verrons au chapitre XVIII qu'il est possible de les reconstituer. Et que, là encore, la réalité se montre décevante pour les amateurs de romance..." (Philippe Delorme, "Marie-Antoinette", éd. Pygmalion, p. 172).

Le moins qu'on puisse dire, c'est que certain(e)s n'ont pas eu le nez creux.  

Dépêche AFP : une professeur belge serait en réa à cette heure-ci

Les médecins sont dans le plus grand embarras : ils ne savent laquelle de ses personnalités multiples soigner

tu te surpasses !!

Duc d'Ostrogothie a écrit:Je viens de visualiser ce documentaire en avant-première.

Je ne vais pas attendre dimanche non plus !

Duc d'Ostrogothie a écrit:Je viens de visualiser ce documentaire en avant-première.

Moi aussi et grâce à toi, je t'en remercie !  

Je regrette que le rôle de Fersen n'ait pas été confié à un très séduisant jeune-homme.  Il eût été préférable des voix off,  sur les portraits que nous connaissons bien . Mais bon !

Ce documentaire est bien fait et intéressant,   ainsi que les explications techniques sur le décryptage, et historiques sur le crash de l'Ancien-Régime . A ceci près que Charles-Eloi Vial taxe Marie-Antoinette  de trahison.   Marie-Antoinette est dans son rôle de reine  ( jusqu'à la fin ! ) .  La France de la Révolution n'est pas la sienne. Or l'on ne trahit que les siens, n'est-ce pas !  

Evelyn Lever insiste sur le fait que, jusqu'à présent nous n'avions connaissance de mots tendres que de la part de Marie-Antoinette à Fersen. Au contraire,  le décryptage nous offre la réciproque . Mais ce n'était nullement un scoop pour les lecteurs de Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète d'Evelyn Farr.
J'ai bien aimé la visite de Löfstad si cher au coeur de Fersen. Ce château ressemble à une demeure très intime .

Laurent Salomé nous emmène de la chambre officielle de Marie-Antoinette, par la petite porte à gauche de la tête de son lit, au logement de Fersen tout proche . Marie-Antoinette, est-il dit,  pouvait recevoir qui elle voulait à l'insu des courtisans toujours aux aguets.
Laurent Salomé commente :  "  Après une période de tabou, on appelle maintenant " les pièces Fersen " ces deux petites pièces où il habitait tout simplement, où il pouvait se rendre presque sans que personne le voie ( presque = complicités ? ) . Car la reine n'est pas une personne seule, c'est un petit groupe qui se déplace toujours avec elle ...   sauf dans ses appartements privés où elle ressemble davantage à une personne normale et c'est une chose extravagante de penser qu'elle recevait un homme dont elle était éperdument amoureuse ( sic ) et que cela ait pu se passer de façon relativement discrète sans jamais éclater au grand jour .  "

Duc d'Ostrogothie a écrit:1/ Lettre de Fersen à Marie-Antoinette du 29 octobre 1791 (cf. E. Farr, "Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète", p. 398).

"Il serait bien nécessaire que je vous visse. Mon Dieu, que j'en serais heureux. J'en mourrais de plaisir, cela se pourrait même. Je partirai d'ici seul avec le même officier qui vous porta ma lettre au mois de juillet. Le prétexte serait d'aller voir un gentilhomme du pays qui a gardé mes chevaux de selles tout l'été. J'arriverai le soir je crois chez vous et j'y resterai si cela se peut jusqu'au lendemain au soir et je repartirai alors. Cela me paraît faisable. Ce serait dans le courant de décembre."

Au vu de cette lettre, Evelyne Lever observe que Fersen avait sans doute l'habitude de venir voir Marie-Antoinette dans ses appartements car c'est avec beaucoup de naturel qu'il lui dit qu'il passera un soir chez elle et qu'il y restera jusqu'au lendemain soir ; ce qui prouve que ce n'est pas la première fois qu'il va passer la journée.... et la nuit avec elle.

Oui, ce passage frappe beaucoup Evelyne Lever .  Elle se rend à l'évidence .  
Quand je pense combien nous avons glosé, débattu, épilogué sur le fameux " resté là " de février 1792 !  
Alors " resté " ou pas "resté " ?
Eh bien oui : " resté ", comme la chose la plus naturelle, facile, et habituelle .  Ce n'était pas la première fois qu'il restait là et y passait la nuit.  D'ailleurs il le dit lui-même " passé par mon chemin ordinaire " .

Duc d'Ostrogothie a écrit:2/ Lettre de Marie-Antoinette à Fersen du 7 décembre 1791 (cf. E. Farr, "Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète", p. 229).

"Je parie que vous ne vous soignez pas et vous avez tort car vous savez que vous n'en êtes plus le maître et que toute votre personne est tellement liée à mon existence que vous devez bien vous en occuper".

Evelyne Lever déduit fort justement de tout ceci (comme d'autres avant elle l'avaient déjà fait : Stefan Zweig, Alma Söderhjelm, Marguerite Jallut, Evelyn Farr notamment) que l'on est bien en présence d'un amour caché entre la reine et Fersen. Et pour cause : il est interdit à une reine d'aimer un homme qui ne soit pas son mari.

...toute votre personne est tellement liée à mon existence  semble à Evelyne Lever ce que Marie-Antoinette a écrit de " plus fort " à Fersen.  Elle y voit le véritable aveu de l'amour qu'il lui inspire.

Duc d'Ostrogothie a écrit:Je rappelle que c'est ce que je me tue à dire depuis des années   : la phrase proverbiale "la femme de César ne doit pas même être soupçonnée" prend ici tout son sens. Il est inconcevable que Marie-Antoinette ait écrit de tels mots à Fersen sans qu'il fût son amant. Car écrire cela, pour une reine, c'était d'ores et déjà transgresser son devoir le plus sacré : la fidélité à son roi de mari.

Vous êtes tout à fait d'accord, Mme Lever et toi :     Il est interdit à une reine d'aimer un homme qui n'est pas son mari.  Mais pour autant Marie-Antoinette ne veut pas faire souffrir Louis XVI, ni comme homme, ni comme roi .  (  ce qui me ramène à une conversation avec Marie-Jeanne, à notre pique-nique samedi dernier : il y a une forme d'attachement, d'affection même sans doute,  entre Louis XVI et Marie-Antoinette .  )   Elle veut le ménager.   Il ne sont pas un trio banal .

Marie-Antoinette prend les commandes de la politique clandestine de Louis XVI   à l'insu du roi .

Le roi a de l'eau pour faire sortir l'écriture. Par bonheur il n'a pas eu le temps et je me suis emparée du papier . Aussi mon cher ami, pour le bonheur de tous les trois, prenez garde à ce que vous écrivez surtout quand il y a des affaires .
Adieu, mon bien-aimé.  

...   et ce, sous les directives de Fersen
( il faut lire le livre d'Evelyn Farr pour comprendre à quel point stupéfiant !    )

Et surtout ne me jugez dans tout ce que vous me verrez faire qu'après m'avoir entendue . Je mourrais  si j'étais un moment désapprouvée par l'être que j'adore et que je ne cesserai jamais d'adorer .

Duc d'Ostrogothie a écrit:Le documentaire fait litière de toute l'argumentation - parfois farfelue - de celles et ceux qui croyaient pouvoir contester la réalité de cette liaison : que d'absurdités n'avons-nous pas lues ou entendues à ce sujet ? On a voulu prétendre, notamment, que les passages caviardés cachaient des passages politiques, qu'il n'était pas démontré que la reine et Fersen avaient pu passer ne serait-ce même qu'un seul moment seuls ensemble   etc...

Bien sûr, mais ces raisonnements oiseux sont devenus complètement obsolètes .

Enfin, à  la remarque de Mme Aristide  " ce n'est pas une correspondance érotique "    que tous les journaux et magazines ont reprise à l'envi, Mme Lever répond :
" De toute façon on ne trouvera rien de plus disons sur le plan érotique, étant donné qu'on est là dans des lettres d'aristocrates, une reine et un aristocrate. On n'est pas dans une correspondance libertine et ce n'est pas du tout la même chose, de toute façon, parce qu'on est au XVIIIème siècle, on ne parlera jamais de sexe dans une lettre.   On savait quand même qu'il y avait entre eux une histoire vraisemblablement amoureuse mais on n'en avait pas la preuve, et ce qui est extraordinaire c'est  qu'avec le décaviardage qui est intervenu, on a enfin la clef de cet amour qui a été évidemment caché, car la reine n'avait pas le droit d'aimer... "

Mme de Sabran a écrit:

Evelyn Lever insiste sur le fait que, jusqu'à présent nous n'avions connaissance de mots tendres que de la part de Marie-Antoinette à Fersen. Au contraire,  le décryptage nous offre la réciproque .  Mais ce n'était nullement un scoop pour les lecteurs de Marie-Antoinette et le comte de Fersen,  la correspondance secrète d'Evelyn Farr.

Ce n'est pas un scoop en effet, et Evelyne Lever se méprend sur ce point, car Evelyn Farr avait déjà découvert et publié en 2016, plusieurs mots tendres de Fersen à la reine, cachés sous ratures, notamment les suivants (liste non exhaustive) :

" je vous aime et vous aimerai toute ma vie à la folie " (lettre du 29 octobre 1791), "jamais je ne cesserai de vous adorer" (lettre des 10 et 12 octobre 1791), "Je ne vis et n'existe que pour vous aimer, vous adorer..." (lettre du 25 octobre 1791) etc.... (cf. Evelyn Farr, "Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète").

Mme de Sabran a écrit:
Laurent Salomé commente :  "  Après une période de tabou, on appelle maintenant " les pièces Fersen " ces deux petites pièces où il habitait tout simplement, où il pouvait se rendre presque sans que personne le voie ( presque = complicités ? ) . Car la reine n'est pas une personne seule, c'est un petit groupe qui se déplace toujours avec elle ...   sauf dans ses appartements privés où elle ressemble davantage à une personne normale et c'est une chose extravagante de penser qu'elle recevait un homme dont elle était éperdument amoureuse ( sic ) et que cela ait pu se passer de façon relativement discrète sans jamais éclater au grand jour .  "  

J'ai particulièrement apprécié ce passage de l'intervention de Laurent Salomé, Directeur des musées du château de Versailles et de Trianon, où il reconnaît qu'il y a bien eu une longue  "période de tabou" sur cette relation.

A quand un remeublement de ces pièces ? Il faudrait trouver un poêle suédois déjà.  

Mme de Sabran a écrit:

"Il serait bien nécessaire que je vous visse. Mon Dieu, que j'en serais heureux. J'en mourrais de plaisir, cela se pourrait même. Je partirai d'ici seul avec le même officier qui vous porta ma lettre au mois de juillet. Le prétexte serait d'aller voir un gentilhomme du pays qui a gardé mes chevaux de selles tout l'été. J'arriverai le soir je crois chez vous et j'y resterai si cela se peut jusqu'au lendemain au soir et je repartirai alors. Cela me paraît faisable. Ce serait dans le courant de décembre."



Oui, ce passage frappe beaucoup Evelyne Lever .  Elle se rend à l'évidence .  
Quand je pense combien nous avons glosé, débattu, épilogué sur le fameux " resté là " de février 1792 !  
Alors " resté " ou pas "resté " ?
Eh bien oui : " resté ", comme la chose la plus naturelle, facile, et habituelle .  Ce n'était pas la première fois qu'il restait là et y passait la nuit.  D'ailleurs il le dit lui-même " passé par mon chemin ordinaire " .  

C'était un vieux couple.  

Mme de Sabran a écrit:

Duc d'Ostrogothie a écrit:Je rappelle que c'est ce que je me tue à dire depuis des années   : la phrase proverbiale "la femme de César ne doit pas même être soupçonnée" prend ici tout son sens. Il est inconcevable que Marie-Antoinette ait écrit de tels mots à Fersen sans qu'il fût son amant. Car écrire cela, pour une reine, c'était d'ores et déjà transgresser son devoir le plus sacré : la fidélité à son roi de mari.

Vous êtes tout à fait d'accord, Mme Lever et toi :     Il est interdit à une reine d'aimer un homme qui n'est pas son mari.  

Je suis très satisfait de voir que Mme Lever pointe du doigt cette évidence, qui paraît échapper à beaucoup de monde.

Mme de Sabran a écrit:
Mais pour autant Marie-Antoinette ne veut pas faire souffrir Louis XVI, ni comme homme, ni comme roi .  (  ce qui me ramène à une conversation avec Marie-Jeanne, à notre pique-nique samedi dernier : il y a une forme d'attachement, d'affection même sans doute,  entre Louis XVI et Marie-Antoinette .  )   Elle veut le ménager.   Il ne sont pas un trio banal .

Oui c'est un trio, qui n'est pas sans rappeler d'ailleurs celui que Fersen a pu ensuite former avec Eléonore et Crawfurd.

Mme de Sabran a écrit:

Enfin, à  la remarque de Mme Aristide  " ce n'est pas une correspondance érotique "    que tous les journaux et magazines ont reprise à l'envi, Mme Lever répond :
" De toute façon on ne trouvera rien de plus disons sur le plan érotique, étant donné qu'on est là dans des lettres d'aristocrates, une reine et un aristocrate. On n'est pas dans une correspondance libertine et ce n'est pas du tout la même chose, de toute façon, parce qu'on est au XVIIIème siècle, on ne parlera jamais de sexe dans une lettre.   On savait quand même qu'il y avait entre eux une histoire vraisemblablement amoureuse mais on n'en avait pas la preuve, et ce qui est extraordinaire c'est  qu'avec le décaviardage qui est intervenu, on a enfin la clef de cet amour qui a été évidemment caché, car la reine n'avait pas le droit d'aimer... "

Il était bien évident que nous ne trouverions rien d'érotique ni de scabreux dans cette correspondance. Marie-Antoinette et Fersen savaient se tenir. Pour autant, les indices d'une liaison "aboutie" sont aujourd'hui trop nombreux : logement clandestin chez la reine - de jour comme de nuit - ainsi que le récent décaviardage réalisé sous la houlette des Archives le confirme aujourd'hui.

Ostrogoth a écrit:A quand un remeublement de ces pièces ? Il faudrait trouver un poêle suédois déjà.

À défaut d’un Suédois à poil

(Désolé mais j’en suis fier de celle-ci et ne raterai pas une occasion de la ressortir )

Elle est inusable, celle-là !!!

Je pense à l'émission dimanche prochain avec impatience, j'y serai, je ne la manquerai pas. C'est une chose sur laquelle nous avons discuté et discuté, j'avoue que j'avais bien longtemps des doutes, mais maintenant il va être en pleine lumière une vérité longtemps cachée. Les vrais amours revendiquent d'être reconnus par tous.

Je suis moi aussi impatient de voir cette émission et content de voir un peu de bonheur chez notre reine préférée, à qui l'on n'a rien épargné.

Notre cher Bonnefoy sera certainement satisfait de constater, en tout cas, que ce portrait de Meytens est présenté comme étant de Marie-Antoinette dans le documentaire :



Le château de Schönbrunn le considère comme étant de Marie-Josèphe mais il existe un vif débat à ce sujet  : v.Portrait de Marie-Antoinette ou de Marie-Josèphe, par Meytens ?

Mon cher duc, je n'y comprends plus rien... A suivre l'iconographie qui nous est proposée depuis quelque temps autour de cette grande question et du déjà si fameux documentaire qui l'accompagne, il faudrait donc retenir que Marie-Antoinette est la bonne amie du père de Fersen, lequel aurait eu en fait le béguin pour Josèphe?
Parnaso confuso...  
Est-on bien sûr d'y voir plus clair demain soir?  

On ne soulignera jamais assez le bénéfice que pourraient tirer certains d'une fréquentation assidue du Forum...  

...

Si vous n'avez pas la force, ou l'envie, d'attendre ce soir, 22h40, pour voir le documentaire diffusé sur France 5, la vidéo est d'ores et déjà disponible sur le site de France Télévision !

C'est ici (durée env. 52 mn) :
Attention, au préalable, publicités de m.... obligatoires !  

La case du siècle - Les derniers secrets d'une reine (France 5)



Présentation :

La vie amoureuse de Marie-Antoinette demeure aujourd'hui encore bien mystérieuse. Depuis plus de deux siècles, les spécialistes se disputent au sujet de son éventuelle histoire d'amour avec le comte Axel de Fersen, gentilhomme suédois. Leur correspondance, retrouvée par miracle, comporte de nombreuses ratures illisibles.

Après les efforts de décryptage des philologues, une équipe scientifique, grâce à du matériel sophistiqué, s'apprête à tenter de déchiffrer les zones effacées de ces précieux papiers, conservés aux Archives nationales : les lettres de la reine la plus célèbre de France vont-elles enfin livrer tous leurs mystères ?

La nuit, la neige a écrit: Si vous n'avez pas la force, ou l'envie, d'attendre ce soir, 22h40, pour voir le documentaire diffusé sur France 5, la vidéo est d'ores et déjà disponible sur le site de France Télévision !
C'est ici (durée env. 52 mn) :
Attention, au préalable, publicités de m.... obligatoires !  
La case du siècle - Les derniers secrets d'une reine (France 5)

Grand merci !    
Voici un très rapide flash-back d'André Castelot,  pour se remémorer les tribulations et le sauvetage in extremis de ces quelques lettres :