Une famille noble sous la Terreur, (Mémoires) d'Alexandrine des Écherolles
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Une famille noble sous la Terreur, (Mémoires) d'Alexandrine des Écherolles
A paraître d'ici une quinzaine de jours...
Une famille noble sous la Terreur
Alexandrine des Echerolles
Édition de : Sandrine Fillipetti
Editions Mercure de France (Jan 2020)
432 pages
La présentation de ce texte n'est pas encore présentée sur le site de l'éditeur.
Aussi je vous propose un petit tour sur Wikipedia, en recopiant quelques extraits des biographies consacrées aux personnages clés de ces Mémoires, et notamment bien sûr de leur autrice.
Je cite :
Famille Giraud des Écherolles
La famille Giraud des Écherolles est une des Familles subsistantes de la noblesse française, originaire de la province du Bourbonnais, qui a notamment possédé le château des Écherolles, à La Ferté-Hauterive, et en a pris le nom. Elle compte parmi ses membres de nombreux militaires.
(...)
Son père : Étienne-François Giraud des Écherolles
Étienne-François Giraud des Écherolles, Maréchal de camp et armées du Roi, Inspecteur des Haras du Bourbonnais était un militaire Français, nommé Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, et anobli en 1771.
Un militaire entrainé malgré lui dans la Révolution
En 1790, au début de la Révolution française, il fût nommé Commandant de la Garde nationale française sous la Révolution (1789-1799) de Moulins. Retraité de l'armée, et âgé de 60 ans, il refusait tout d'abord d'occuper cette fonction, mais fini par accepter sous la pression des citoyens.
Il est également élu Député de l'Allier à la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, en compagnie de son fils Joseph-Étienne.
Il nourrissait l'espoir d'entrainer Louis XVI dans un coup de force contre l'assemblée constituante, projet qui échoua.
Opposé aux exactions, Étienne-François sauva, en 1791, un marchant accusé de spéculation qui allait être lynché par la foule. Conspué par la population, il donna sa démission, puis fût emprisonné.
Le soulèvement et l'exil
Réfugié à Lyon, en 1793, on lui propose de commander le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale, ce qu'il refuse en raison de son âge et de ses infirmités, n'étant plus capable de monter à cheval. Il accepte cependant le commandement de la porte Saint-Irénée et de la porte Saint-Just sous les ordres de Louis François Perrin de Précy.
Parvenant à s'enfuir quelques semaines après la prise de la ville, il rejoint ses fils au sein de l'Émigration française (1789-1815).
Accusée d'avoir refusé de le livrer, sa sœur Anne-Marie est alors décapitée pendant la Terreur, le 11 février 1794.
Son frère : Joseph-Étienne Giraud des Écherolles
Après une formation militaire dans l'école d'artillerie royale de Metz, devenue aujourd'hui l'École d'application de l'artillerie et du génie, il devient Lieutenant-Colonel au Régiment du Bourbonnais.
La Révolution
Joseph-Étienne Giraud des Echerolles, est député de l'allier à la fête de la Fédération, où il rencontre Louis XVII.
Comme son père, il démissionne de la Garde Nationale et sa famille étant considérée comme ennemie de la Révolution, il émigre en compagnie de plusieurs de ses frères, en 1791. Il fait partie de l'armée des Princes, l'Armée des émigrés, et sert comme chasseur noble à la compagnie du régiment de la Couronne en 1791, réintègre la France pour participer au Siège de Lyon, puis rejoint le Régiment noble à pied de Condé en 1794.
Aux côtés de Napoléon
Militaire, il réintègre l'armée en 1796, et participe à toutes les campagnes de Napoléon Ier, qu'il déclare, dans ses mémoires, avoir rencontré plusieurs fois en personne.
- Il est à Bataille d'Ulm, ayant le grade de Sous-Lieutenant du 5e bataillon du train d'artillerie.
- Proposé pour la 3e fois à la Légion d'Honneur à la suite de la bataille d'Iéna, il est nommé Chevalier de la légion d'honneur (1er octobre 1807 sous le numéro d’ordre 18570) pour ses faits d’armes au sein de la cavalerie napoléonienne lors de cette bataille, ayant son cheval tué sous lui et étant blessé par la mitraille, ce qui ne l'empêche pas de faire prisonnier de nombreux prussiens.
- Il participe ensuite à la Campagne d'Espagne où rencontre sa femme.
- Il devient Lieutenant au 12e bataillon du train d'artillerie en 1810,
- Adjudant major puis Capitaine au 7e bataillon bis du train d'artillerie en 1811.
- Il est ensuite nommé Capitaine aux lanciers du Grand-duché de Berg en 1812.
- Il devient enfin Capitaine au grand état major de l'armée française en 1814, fait partie de la Grande Armée, puis participe à la Campagne de France (1814), et assiste aux Adieux de Fontainebleau.
La Restauration
Ayant juré fidélité à Louis XVIII, il refuse la sollicitation de Napoléon Ier et ne participe pas aux Cent-Jours.
Chargé d'une mission périeuse par le Roi, il est arrêté par un Général Autrichien, mais parvient à s'échapper. En récompense, le 1er janvier 1816, il est décoré de l'Ordre de la Fidélité par le Prince Charles-Ferdinand d'Artois, Duc de Berry.
Il est également titulaire de l'ordre de Saint-Louis.
À la suite de sa carrière militaire, il est tout d'abord nommé Sous-Préfet de Villefranche-Sur-Saône, le 16 juin 1814, puis Secrétaire-Général de la Préfecture du Lot et Garonne.
Alexandrine Giraud des Écherolles
Enfance sous la Révolution française
Enfant sous la révolution, ayant un père absent, une tante emprisonnée, des frères émigrés, et une mère défunte, elle fût souvent seule pour affronter les épreuves de sa vie.
Gouvernante des Princesses de Wurtemberg
Le 1er novembre 1826, elle est autorisée par Charles X à rester dame d'honneur de son Altesse Royale Henriette de Wurtemberg, devenue Henriette de Nassau-Weilbourg (1780-1857).
Elle exerce alors les fonctions de gouvernante des princesses Dorothée de Wurtemberg, Amélie de Wurtemberg, Élisabeth-Alexandrine de Wurtemberg et Pauline-Thérèse de Wurtemberg, auxquelles elle a dédié son livre.
L'écrivain
La famille Giraud des Écherolles est également connue pour le livre Quelques années de ma vie, publié en 1843 à Moulins chez Martial Place, en deux volumes, et réédité sous le titre Une famille noble sous la Terreur (Paris, Plon, 1907), écrit par Alexandrine Giraud des Écherolles, fille d'Étienne François et de Marie Anne Odile de Tarade.
Dans ce livre, l’auteur raconte son enfance sous la Révolution française et les persécutions qui touchèrent sa famille lors de la Terreur.
Alexandrine des Écherolles fut notamment citée en exemple par Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins :
" ... Au nombre de ces victimes suppliciées dans leur corps et dans leur âme avant l’âge du crime, on remarquait mademoiselle Alexandrine des Echerolles, privée de sa mère par la mort, de son père par la fuite ; elle venait chaque jours à la porte de la prison des Récluses solliciter, par ses larmes, la permission de voir la tante qui lui avait servi de mère, et qu’on avait jeté dans les cachots. Bientôt elle la vit conduire au supplice et la suivit jusqu’au pied de l’échafaud, demandant en vain de lui être réunie dans la mort.
On dut plus tard à cette enfant quelques-unes des pages les plus dramatiques et les plus touchantes de ce siège. Semblable à cette Jeanne de la Force, historienne des guerres de religion de 1622, et à l’héroïque et naïve madame de La Rochejaquelein, elle écrivit avec le sang de sa famille et avec ses propres larmes le récit des catastrophes auxquelles elle avait assisté.
Les femmes sont les véritables historiens des guerres civiles, parce qu’elles n’y ont jamais d’autre causes que celle de leur coeur, et que les souvenirs y conservent toute la chaleur de leur passion."
(Monsieur de Lamartine. Histoire des girondins. T VII, p. 179. 5° édition 1848)
Après sa mort, elle devient une héroïne de la contre-révolution, son livre étant intégré à la bibliothèque de l'Action française. (Oups ! )
En 1935, son histoire sert d'inspiration au scénario du film Hollywoodien Le marquis de Saint-Évremont (titre original : A Tale of two Cities), basé sur la nouvelle de Charles Dickens, Le conte de deux cités, réalisé par Jack Conway, produit par la Metro-Goldwyn-Mayer, et sélectionné pour les oscars.
* Source et infos complémentaires : Wikipédia (France) - Famille Giraud des Écherolles
Enfin, je publie ici la préface d'Une famille noble sous la Terreur de l'édition de 1879 (chez Plon), dont le le ton et le style ne me donnent pas du tout envie de lire le livre !
Espérons que la présentation et la préface du Mercure de France, édition 2020, relèveront le niveau...
(...)
* Source : Une famille noble sous la Terreur
Alexandrine des Écherolles ; [préface de René de Lespinasse]
Chez Plon (Paris), 1879
Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme
Une famille noble sous la Terreur
Alexandrine des Echerolles
Édition de : Sandrine Fillipetti
Editions Mercure de France (Jan 2020)
432 pages
___________________
La présentation de ce texte n'est pas encore présentée sur le site de l'éditeur.
Aussi je vous propose un petit tour sur Wikipedia, en recopiant quelques extraits des biographies consacrées aux personnages clés de ces Mémoires, et notamment bien sûr de leur autrice.
Je cite :
Famille Giraud des Écherolles
La famille Giraud des Écherolles est une des Familles subsistantes de la noblesse française, originaire de la province du Bourbonnais, qui a notamment possédé le château des Écherolles, à La Ferté-Hauterive, et en a pris le nom. Elle compte parmi ses membres de nombreux militaires.
(...)
Son père : Étienne-François Giraud des Écherolles
Étienne-François Giraud des Écherolles, Maréchal de camp et armées du Roi, Inspecteur des Haras du Bourbonnais était un militaire Français, nommé Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, et anobli en 1771.
Un militaire entrainé malgré lui dans la Révolution
En 1790, au début de la Révolution française, il fût nommé Commandant de la Garde nationale française sous la Révolution (1789-1799) de Moulins. Retraité de l'armée, et âgé de 60 ans, il refusait tout d'abord d'occuper cette fonction, mais fini par accepter sous la pression des citoyens.
Il est également élu Député de l'Allier à la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, en compagnie de son fils Joseph-Étienne.
Il nourrissait l'espoir d'entrainer Louis XVI dans un coup de force contre l'assemblée constituante, projet qui échoua.
Opposé aux exactions, Étienne-François sauva, en 1791, un marchant accusé de spéculation qui allait être lynché par la foule. Conspué par la population, il donna sa démission, puis fût emprisonné.
Le soulèvement et l'exil
Réfugié à Lyon, en 1793, on lui propose de commander le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale, ce qu'il refuse en raison de son âge et de ses infirmités, n'étant plus capable de monter à cheval. Il accepte cependant le commandement de la porte Saint-Irénée et de la porte Saint-Just sous les ordres de Louis François Perrin de Précy.
Parvenant à s'enfuir quelques semaines après la prise de la ville, il rejoint ses fils au sein de l'Émigration française (1789-1815).
Accusée d'avoir refusé de le livrer, sa sœur Anne-Marie est alors décapitée pendant la Terreur, le 11 février 1794.
Son frère : Joseph-Étienne Giraud des Écherolles
Après une formation militaire dans l'école d'artillerie royale de Metz, devenue aujourd'hui l'École d'application de l'artillerie et du génie, il devient Lieutenant-Colonel au Régiment du Bourbonnais.
La Révolution
Joseph-Étienne Giraud des Echerolles, est député de l'allier à la fête de la Fédération, où il rencontre Louis XVII.
Comme son père, il démissionne de la Garde Nationale et sa famille étant considérée comme ennemie de la Révolution, il émigre en compagnie de plusieurs de ses frères, en 1791. Il fait partie de l'armée des Princes, l'Armée des émigrés, et sert comme chasseur noble à la compagnie du régiment de la Couronne en 1791, réintègre la France pour participer au Siège de Lyon, puis rejoint le Régiment noble à pied de Condé en 1794.
Aux côtés de Napoléon
Militaire, il réintègre l'armée en 1796, et participe à toutes les campagnes de Napoléon Ier, qu'il déclare, dans ses mémoires, avoir rencontré plusieurs fois en personne.
- Il est à Bataille d'Ulm, ayant le grade de Sous-Lieutenant du 5e bataillon du train d'artillerie.
- Proposé pour la 3e fois à la Légion d'Honneur à la suite de la bataille d'Iéna, il est nommé Chevalier de la légion d'honneur (1er octobre 1807 sous le numéro d’ordre 18570) pour ses faits d’armes au sein de la cavalerie napoléonienne lors de cette bataille, ayant son cheval tué sous lui et étant blessé par la mitraille, ce qui ne l'empêche pas de faire prisonnier de nombreux prussiens.
- Il participe ensuite à la Campagne d'Espagne où rencontre sa femme.
- Il devient Lieutenant au 12e bataillon du train d'artillerie en 1810,
- Adjudant major puis Capitaine au 7e bataillon bis du train d'artillerie en 1811.
- Il est ensuite nommé Capitaine aux lanciers du Grand-duché de Berg en 1812.
- Il devient enfin Capitaine au grand état major de l'armée française en 1814, fait partie de la Grande Armée, puis participe à la Campagne de France (1814), et assiste aux Adieux de Fontainebleau.
La Restauration
Ayant juré fidélité à Louis XVIII, il refuse la sollicitation de Napoléon Ier et ne participe pas aux Cent-Jours.
Chargé d'une mission périeuse par le Roi, il est arrêté par un Général Autrichien, mais parvient à s'échapper. En récompense, le 1er janvier 1816, il est décoré de l'Ordre de la Fidélité par le Prince Charles-Ferdinand d'Artois, Duc de Berry.
Il est également titulaire de l'ordre de Saint-Louis.
À la suite de sa carrière militaire, il est tout d'abord nommé Sous-Préfet de Villefranche-Sur-Saône, le 16 juin 1814, puis Secrétaire-Général de la Préfecture du Lot et Garonne.
Alexandrine Giraud des Écherolles
Enfance sous la Révolution française
Enfant sous la révolution, ayant un père absent, une tante emprisonnée, des frères émigrés, et une mère défunte, elle fût souvent seule pour affronter les épreuves de sa vie.
Gouvernante des Princesses de Wurtemberg
Le 1er novembre 1826, elle est autorisée par Charles X à rester dame d'honneur de son Altesse Royale Henriette de Wurtemberg, devenue Henriette de Nassau-Weilbourg (1780-1857).
Elle exerce alors les fonctions de gouvernante des princesses Dorothée de Wurtemberg, Amélie de Wurtemberg, Élisabeth-Alexandrine de Wurtemberg et Pauline-Thérèse de Wurtemberg, auxquelles elle a dédié son livre.
L'écrivain
La famille Giraud des Écherolles est également connue pour le livre Quelques années de ma vie, publié en 1843 à Moulins chez Martial Place, en deux volumes, et réédité sous le titre Une famille noble sous la Terreur (Paris, Plon, 1907), écrit par Alexandrine Giraud des Écherolles, fille d'Étienne François et de Marie Anne Odile de Tarade.
Dans ce livre, l’auteur raconte son enfance sous la Révolution française et les persécutions qui touchèrent sa famille lors de la Terreur.
Alexandrine des Écherolles fut notamment citée en exemple par Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins :
" ... Au nombre de ces victimes suppliciées dans leur corps et dans leur âme avant l’âge du crime, on remarquait mademoiselle Alexandrine des Echerolles, privée de sa mère par la mort, de son père par la fuite ; elle venait chaque jours à la porte de la prison des Récluses solliciter, par ses larmes, la permission de voir la tante qui lui avait servi de mère, et qu’on avait jeté dans les cachots. Bientôt elle la vit conduire au supplice et la suivit jusqu’au pied de l’échafaud, demandant en vain de lui être réunie dans la mort.
On dut plus tard à cette enfant quelques-unes des pages les plus dramatiques et les plus touchantes de ce siège. Semblable à cette Jeanne de la Force, historienne des guerres de religion de 1622, et à l’héroïque et naïve madame de La Rochejaquelein, elle écrivit avec le sang de sa famille et avec ses propres larmes le récit des catastrophes auxquelles elle avait assisté.
Les femmes sont les véritables historiens des guerres civiles, parce qu’elles n’y ont jamais d’autre causes que celle de leur coeur, et que les souvenirs y conservent toute la chaleur de leur passion."
(Monsieur de Lamartine. Histoire des girondins. T VII, p. 179. 5° édition 1848)
Après sa mort, elle devient une héroïne de la contre-révolution, son livre étant intégré à la bibliothèque de l'Action française. (Oups ! )
En 1935, son histoire sert d'inspiration au scénario du film Hollywoodien Le marquis de Saint-Évremont (titre original : A Tale of two Cities), basé sur la nouvelle de Charles Dickens, Le conte de deux cités, réalisé par Jack Conway, produit par la Metro-Goldwyn-Mayer, et sélectionné pour les oscars.
* Source et infos complémentaires : Wikipédia (France) - Famille Giraud des Écherolles
___________________
Enfin, je publie ici la préface d'Une famille noble sous la Terreur de l'édition de 1879 (chez Plon), dont le le ton et le style ne me donnent pas du tout envie de lire le livre !
Espérons que la présentation et la préface du Mercure de France, édition 2020, relèveront le niveau...
(...)
* Source : Une famille noble sous la Terreur
Alexandrine des Écherolles ; [préface de René de Lespinasse]
Chez Plon (Paris), 1879
Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Une famille noble sous la Terreur, (Mémoires) d'Alexandrine des Écherolles
La présentation de ces mémoires (enfin) publiée sur le site de l'éditeur :
«La Révolution m'avait fait centenaire à quatorze ans.»
Relatant l'apprentissage mouvementé de ses années de jeunesse, Alexandrine des Écherolles (1779-1850) dressa la réalité des événements dont elle fut le témoin, celle des périls qu'elle encourut, ainsi que certains dessous de la vie sociale et des aspects économiques de la répression en province.
Entre jugements expéditifs et exécutions sommaires, visites domiciliaires et interrogatoires, vagabondage d'une hospitalité à l'autre et persécutions rageuses, ce matériau authentique passionne comme le plus endiablé des romans d'aventures.
Au fil de la relation d'une situation de chaos appréhendée à hauteur d'enfant, Alexandrine des Écherolles apporte une contribution de valeur à la connaissance du quotidien, sous la Révolution, à Lyon, à Moulins et dans le Nivernais.
«La Révolution m'avait fait centenaire à quatorze ans.»
Relatant l'apprentissage mouvementé de ses années de jeunesse, Alexandrine des Écherolles (1779-1850) dressa la réalité des événements dont elle fut le témoin, celle des périls qu'elle encourut, ainsi que certains dessous de la vie sociale et des aspects économiques de la répression en province.
Entre jugements expéditifs et exécutions sommaires, visites domiciliaires et interrogatoires, vagabondage d'une hospitalité à l'autre et persécutions rageuses, ce matériau authentique passionne comme le plus endiablé des romans d'aventures.
Au fil de la relation d'une situation de chaos appréhendée à hauteur d'enfant, Alexandrine des Écherolles apporte une contribution de valeur à la connaissance du quotidien, sous la Révolution, à Lyon, à Moulins et dans le Nivernais.
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
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