Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
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Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Dans l'énorme pavé
Marie-Antoinette, l'impossible bonheur
Marguerite Jallut, conservateur au château de Versailles, consacre quatre pages à la relation entre la reine et Fersen .
Quatre pages pas plus, pas même un chapitre, mais en quelques lignes tout est dit. Un tel esprit de synthèse, c'est remarquable .
Grâce au récent décaviardage de leur correspondance, il se trouve que Fersen et Marie-Antoinette sont actuellement au coeur de l'actualité historique .
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t4922p100-nouveaux-resultats-du-decaviardage-de-la-correspondance-de-marie-antoinette-et-fersen-archives-nationales#156995
Alors, je vous passe la rencontre, le coup de bambou (), les premiers émois, et je saute aux années 80 ...
Mme Jallut commence ainsi :
Fersen prend bien garde de cacher dans toute la mesure du possible sa présence à Versailles : il écrit ainsi à sa soeur, sa fidèle confidente : Il est huit heures du soir, il faut que je vous quitte, je suis à Versailles depuis hier, ne dites pas que je vous écris d'ici, car je date mes autres lettres de Paris. ( ... ) Il s'agit de donner le change car, selon toute vraisemblance, Fersen habitait souvent les appartements intérieurs de la Reine, à Versailles.
Deux faits encore inconnus donnent toute sa force à cette hypothèse. Marie-Antoinette, fait exceptionnel à cette époque, avait fait installer dans sa chambre à coucher officielle un savant système de fermeture qui lui permettait, simplement en tirant sur un cordon, de bloquer les quatre portes de la pièce puis de les débloquer à volonté. Plus convaincant encore est le rapprochement entre un passage du cahier de correspondance de Fersen et les travaux exécutés à Versailles.
Marie-Antoinette, l'impossible bonheur
Marguerite Jallut, conservateur au château de Versailles, consacre quatre pages à la relation entre la reine et Fersen .
Quatre pages pas plus, pas même un chapitre, mais en quelques lignes tout est dit. Un tel esprit de synthèse, c'est remarquable .
Grâce au récent décaviardage de leur correspondance, il se trouve que Fersen et Marie-Antoinette sont actuellement au coeur de l'actualité historique .
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t4922p100-nouveaux-resultats-du-decaviardage-de-la-correspondance-de-marie-antoinette-et-fersen-archives-nationales#156995
Alors, je vous passe la rencontre, le coup de bambou (), les premiers émois, et je saute aux années 80 ...
Mme Jallut commence ainsi :
Fersen prend bien garde de cacher dans toute la mesure du possible sa présence à Versailles : il écrit ainsi à sa soeur, sa fidèle confidente : Il est huit heures du soir, il faut que je vous quitte, je suis à Versailles depuis hier, ne dites pas que je vous écris d'ici, car je date mes autres lettres de Paris. ( ... ) Il s'agit de donner le change car, selon toute vraisemblance, Fersen habitait souvent les appartements intérieurs de la Reine, à Versailles.
Deux faits encore inconnus donnent toute sa force à cette hypothèse. Marie-Antoinette, fait exceptionnel à cette époque, avait fait installer dans sa chambre à coucher officielle un savant système de fermeture qui lui permettait, simplement en tirant sur un cordon, de bloquer les quatre portes de la pièce puis de les débloquer à volonté. Plus convaincant encore est le rapprochement entre un passage du cahier de correspondance de Fersen et les travaux exécutés à Versailles.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Pour l'ingénieux système de fermeture à distance de sa chambre, pour moi, ça n'apporte rien de plus. On sait que Marie-Antoinette ne supportait pas d'être suivie, entourée, escortée en permanence, qu'elle aimait à être seule. Il n'y a qu'à voir la fameuse grotte. Elle a un grand besoin de s'isoler, d'être tranquille, loin de la présence de sa pesante suite. Donc pour moi, ce système de fermeture me paraît normal.
Quant aux promenades à cheval en solitaire, là aussi, rien de bien nouveau. Marie-Antoinette avait l'habitude de se promener seule ou avec ses enfants, à pied comme à cheval. Que Fersen l'ai rejointe à plusieurs reprises ne veut pas forcément dire qu'ils ont pratiqué une autre forme de chevauchée sur les fougères…
Evidemment, à l'époque, ça choque car une reine de France ne doit jamais être seule. Mais ce n'est pas pour autant la preuve qu'il y ait eu quoique ce soit entre elle et Fersen.
Quant aux promenades à cheval en solitaire, là aussi, rien de bien nouveau. Marie-Antoinette avait l'habitude de se promener seule ou avec ses enfants, à pied comme à cheval. Que Fersen l'ai rejointe à plusieurs reprises ne veut pas forcément dire qu'ils ont pratiqué une autre forme de chevauchée sur les fougères…
Evidemment, à l'époque, ça choque car une reine de France ne doit jamais être seule. Mais ce n'est pas pour autant la preuve qu'il y ait eu quoique ce soit entre elle et Fersen.
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Bien sûr ! Mais on nous répète toujours que Marie-Antoinette ne pouvait s'isoler.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Calonne a écrit:Pour l'ingénieux système de fermeture à distance de sa chambre, pour moi, ça n'apporte rien de plus. On sait que Marie-Antoinette ne supportait pas d'être suivie, entourée, escortée en permanence, qu'elle aimait à être seule. Il n'y a qu'à voir la fameuse grotte. Elle a un grand besoin de s'isoler, d'être tranquille, loin de la présence de sa pesante suite. Donc pour moi, ce système de fermeture me paraît normal.
Quant aux promenades à cheval en solitaire, là aussi, rien de bien nouveau. Marie-Antoinette avait l'habitude de se promener seule ou avec ses enfants, à pied comme à cheval. Que Fersen l'ai rejointe à plusieurs reprises ne veut pas forcément dire qu'ils ont pratiqué une autre forme de chevauchée sur les fougères…
Evidemment, à l'époque, ça choque car une reine de France ne doit jamais être seule. Mais ce n'est pas pour autant la preuve qu'il y ait eu quoique ce soit entre elle et Fersen.
Cher ami. Avez-vous été très amoureux, même une fois ?
Dans un monde vide de sens autour de vous, cela est encore plus sensible. Cette envie de souffler, de se libérer dans les bras d'un être qui vous fait tout oublier. Je n'arrive pas à comprendre cette attitude de vouloir absolument nier un fait naturel. Est-ce le fait de la Reine seulement ?
Vous dites que Marie-Antoinette aimait être seule, détestant aussi d'être suivie, entourée, etc.... Mais, pourquoi ? Tout simplement parce que dans son existence, il n'y avait RIEN de transcendant. La solitude (pour certains) est un moyen de plénitude. Alors, quand on a la chance de s'évader à travers une passion amoureuse, il n'y a pas l'ombre d'un doute, on s'y jette bras ouverts.
J'aimerais vous poser une question. Qu'Est-ce qui vous fait dire (malgré beaucoup d'écrits) qu'il n'y a pas eu de passion entre ces 2 personnes ? Trouvez-moi une véritable preuve, et je serai la première à vous suivre.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Le système de fermeture automatique des portes des chambres de la reine démontre effectivement que Marie-Antoinette avait parfaitement la possibilité de s'isoler. Ni plus, ni moins, certes. Mais cela reste néanmoins un élément important dans le " dossier Fersen" , car celles et ceux qui contestent l'existence d'une liaison entre la reine et Fersen en arrivent généralement à affirmer que cela eût été matériellement impossible, la reine n'étant jamais seule et n'ayant pas d'intimité : or, il s'avère que c'est inexact. Cela est encore confirmé par le baron de Besenval dans ses mémoires, qui relate son entrevue avec la reine dans une pièce du château dont elle détenait la clé et où elle s'était enfermée avec lui. Cela est loin d'être anodin, comme le baron de Besenval le relate dans ses mémoires, choqué que la reine eût osé, non pas tant désiré mais osé se procurer une telle facilité.
Pour le reste, les liaisons dangereuses de Marie-Antoinette avec Fersen ne sont pas attestées par un élément isolé, mais par une multitude d'indices qui, mis bout à bout, dessinent un tableau on ne peut plus clair. De manière non exhaustive :
- la correspondance politico-amoureuse entre Marie-Antoinette et Fersen, encore attestée par les décaviardages d'Evelyn Farr et des Archives;
- le qualificatif de "pauvre homme" attribué par la reine à Louis XVI;
- la correspondance de l'ambassadeur suédois en France avec Gustave III, qui s'aperçoit avant le départ de Fersen pour les Amériques, que la reine est amoureuse de lui;
- la possibilité pour la reine de s'enfermer dans sa chambre et ce, en actionnant un système de fermeture automatique des portes depuis son lit, installé en 1784 (après le retour de Fersen des Amériques en 1783) ainsi qu'il résulte du document retrouvé aux Archives par Marguerite Jallut;
- l'appartement de nuit installé par la reine aux Tuileries en 1784, moins d'un an après le retour de Fersen des Amériques;
- l'existence, au moins à partir de 1787, d'un logement secret de Fersen dans les cabinets intérieurs de la reine au château de Versailles, attestée par les recherches de Marguerite Jallut;
- les mémoires de la comtesse de Boigne, de Lord Holland, du comte de Saint-Priest, de la marquise de la Tour du Pin qui tous disent la même chose : la reine et Fersen étaient amants;
- une lettre de la comtesse de Provence à sa maîtresse Mme de Gourbillon;
- la correspondance de Gouverneur Morris avec William Pitt, premier ministre anglais;
- la correspondance de Sophie Von Fersen avec son frère;
- la correspondance du duc de Dorset avec la duchesse de Devonshire, attestant notamment du fait que la duchesse de Polignac était au courant de la relation adultère de la reine avec Fersen;
- une lettre de la reine, enfermée aux Tuileries, à la duchesse de Polignac, faisant part de son "bonheur" d'avoir enfin pu revoir "la personne" (Fersen);
- une note manuscrite de Mme Campan récemment retrouvée dans ses papiers privés, archivés aux Etats-Unis ;
- le Journal de Fersen qui regorge d'allusions à sa relation plus qu'amicale avec Marie-Antoinette; à titre d'exemple, après la mort de la reine, Fersen écrira notamment dans son Journal qu'Eléonore Sullivan (avec laquelle il entretient désormais une liaison) n'arrive pas à la cheville de la défunte reine : si ce n'est pas un aveu qu'il avait été l'amant de la reine, je veux bien être pape.
- etc...
Pour le reste, les liaisons dangereuses de Marie-Antoinette avec Fersen ne sont pas attestées par un élément isolé, mais par une multitude d'indices qui, mis bout à bout, dessinent un tableau on ne peut plus clair. De manière non exhaustive :
- la correspondance politico-amoureuse entre Marie-Antoinette et Fersen, encore attestée par les décaviardages d'Evelyn Farr et des Archives;
- le qualificatif de "pauvre homme" attribué par la reine à Louis XVI;
- la correspondance de l'ambassadeur suédois en France avec Gustave III, qui s'aperçoit avant le départ de Fersen pour les Amériques, que la reine est amoureuse de lui;
- la possibilité pour la reine de s'enfermer dans sa chambre et ce, en actionnant un système de fermeture automatique des portes depuis son lit, installé en 1784 (après le retour de Fersen des Amériques en 1783) ainsi qu'il résulte du document retrouvé aux Archives par Marguerite Jallut;
- l'appartement de nuit installé par la reine aux Tuileries en 1784, moins d'un an après le retour de Fersen des Amériques;
- l'existence, au moins à partir de 1787, d'un logement secret de Fersen dans les cabinets intérieurs de la reine au château de Versailles, attestée par les recherches de Marguerite Jallut;
- les mémoires de la comtesse de Boigne, de Lord Holland, du comte de Saint-Priest, de la marquise de la Tour du Pin qui tous disent la même chose : la reine et Fersen étaient amants;
- une lettre de la comtesse de Provence à sa maîtresse Mme de Gourbillon;
- la correspondance de Gouverneur Morris avec William Pitt, premier ministre anglais;
- la correspondance de Sophie Von Fersen avec son frère;
- la correspondance du duc de Dorset avec la duchesse de Devonshire, attestant notamment du fait que la duchesse de Polignac était au courant de la relation adultère de la reine avec Fersen;
- une lettre de la reine, enfermée aux Tuileries, à la duchesse de Polignac, faisant part de son "bonheur" d'avoir enfin pu revoir "la personne" (Fersen);
- une note manuscrite de Mme Campan récemment retrouvée dans ses papiers privés, archivés aux Etats-Unis ;
- le Journal de Fersen qui regorge d'allusions à sa relation plus qu'amicale avec Marie-Antoinette; à titre d'exemple, après la mort de la reine, Fersen écrira notamment dans son Journal qu'Eléonore Sullivan (avec laquelle il entretient désormais une liaison) n'arrive pas à la cheville de la défunte reine : si ce n'est pas un aveu qu'il avait été l'amant de la reine, je veux bien être pape.
- etc...
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Duc d'Ostrogothie a écrit:........: si ce n'est pas un aveu qu'il avait été l'amant de la reine, je veux bien être pape.
- etc...
Et bien, il n'y a rien à rajouter cher Duc. Vous avez pratiquement tout dit que je nous ne sachions déjà. Je vous embrasse. :
Pape ? Vous me semblez encore bien jeune.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Selon le chapitre d'Hélène Delalex dans le récent Marie-Antoinette, dans les pas de la reine, qui cite une lettre authentique de Richard Mique, les fameuses serrures lui permettant d'ouvrir et de fermer les portes depuis son lit, ont été installées en février 1784, dans la chambre du rez-de-chaussée qui donnait sur la cour de marbre.
Elle ajoute que les serrures, les clefs et les verrous sont symboliques du désir de tranquillité de la reine, et sont présents partout dans ses appartements intérieurs, dont elle fit condamner d'anciennes entrées en expliquant à d'Angivilliers qu'elle « ne veut pas qu'il y ait d'autre entrée que celle qui communique de chez elle ». Une révolution de plus gagnée sur l'étiquette.
Les serrures et les clefs, en voilà encore un point commun avec Louis XVI !!!
Elle ajoute que les serrures, les clefs et les verrous sont symboliques du désir de tranquillité de la reine, et sont présents partout dans ses appartements intérieurs, dont elle fit condamner d'anciennes entrées en expliquant à d'Angivilliers qu'elle « ne veut pas qu'il y ait d'autre entrée que celle qui communique de chez elle ». Une révolution de plus gagnée sur l'étiquette.
Les serrures et les clefs, en voilà encore un point commun avec Louis XVI !!!
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Trianon a écrit: Je vous embrasse. :
N'existez-vous que pour m'adorer ? Suis-je votre bien-aimé, le plus aimé et le plus aimant des hommes ? Oui ??
Alors on est juste amis, sans plus.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Duc d'Ostrogothie a écrit:
- une lettre de la comtesse de Provence à sa maîtresse Mme de Gourbillon;
- la correspondance de Gouverneur Morris avec William Pitt, premier ministre anglais;
- la correspondance de Sophie Von Fersen avec son frère;
- la correspondance du duc de Dorset avec la duchesse de Devonshire, attestant notamment du fait que la duchesse de Polignac était au courant de la relation adultère de la reine avec Fersen;
- une lettre de la reine, enfermée aux Tuileries, à la duchesse de Polignac ...
Et celle de Craufurd à Pitt, donc !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Marie-Jeanne a écrit:Selon le chapitre d'Hélène Delalex dans le récent Marie-Antoinette, dans les pas de la reine, qui cite une lettre authentique de Richard Mique, les fameuses serrures lui permettant d'ouvrir et de fermer les portes depuis son lit, ont été installées en février 1784, dans la chambre du rez-de-chaussée qui donnait sur la cour de marbre.
Au mois de février 1784, c'est à dire alors que Marie-Antoinette entretient une correspondance abondante avec Fersen, dont elle attend le retour en France. Fersen est alors "bloqué" avec Gustave III, et ne reviendra en France qu'au mois de juin 1784, pour la fameuse fête de Trianon, date à laquelle Louis-Charles sera conçu (il naîtra 9 mois après le retour de Fersen en France).
Je précise que les documents d'archives relatifs à ce système de fermeture automatique des portes depuis le lit mentionnent bien qu'ils ont été installés dans "les chambres" de la reine, ce dont il faut déduire qu'ils équipaient non seulement la chambre de parade mais également la chambre du rez-de-chaussée (v. les documents d'archives postés dans le sujet idoine).
Marie-Jeanne a écrit:
Les serrures et les clefs, en voilà encore un point commun avec Louis XVI !!!
Tout à fait.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Je précise que je ne nie nullement que Marie-Antoinette et Fersen se soient aimés. Passionnément, sans doute.
Mais il n'y a aucune preuve irréfutable que cet amour ait pris une forme physique et oui, je crois qu'on peut aimer passionnément quelqu'un sans faire l'amour avec.
(Heureusement d'ailleurs…)
Mais il n'y a aucune preuve irréfutable que cet amour ait pris une forme physique et oui, je crois qu'on peut aimer passionnément quelqu'un sans faire l'amour avec.
(Heureusement d'ailleurs…)
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Peut-être, mais ce doit être bien triste.
Comment expliquer que Marie-Antoinette loge secrètement chez elle un homme éperdument amoureux auquel elle se refuserait ?
Ce serait infliger le supplice de Tantale à ce malheureux : " Vous m'adorez, je vous adore, mais dormons chastement à deux pas l'un de l'autre . "
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Je ne sais pas mais je n'arrive pas à voir en Marie-Antoinette une amoureuse dans le sens physique du terme. Elle a reçu une éducation très prude, très stricte, sa vie conjugale a viré au cauchemar avec cet "amour obligé" qu'on attendait d'elle avec un homme qu'elle n'aimait pas et qui n'avait clairement aucune envie d'elle non plus… Je pense qu'elle avait, du moins au début, une vision de l'amour trop romantique, trop sentimentale et naïve qui n'allait pas avec la réalité du sexe, surtout avec son mari.
Après, il se peut que justement, elle se soit dit qu'au moins une fois dans sa vie, elle pouvait passer de l'autre côté du miroir avec en plus un homme qui l'aimait. Alors oui, pourquoi pas ? Mais je persiste à croire que s'ils ont été amants, ce fût sur le tard.
Après, il se peut que justement, elle se soit dit qu'au moins une fois dans sa vie, elle pouvait passer de l'autre côté du miroir avec en plus un homme qui l'aimait. Alors oui, pourquoi pas ? Mais je persiste à croire que s'ils ont été amants, ce fût sur le tard.
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Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Duc d'Ostrogothie a écrit:Trianon a écrit: Je vous embrasse. :
N'existez-vous que pour m'adorer ? Suis-je votre bien-aimé, le plus aimé et le plus aimant des hommes ? Oui ??
Alors on est juste amis, sans plus.
Cher ami, vous ne me prendrez pas au piège. C'est déjà pas mal amis, au moins on peut espérer que cela dure longtemps.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Eléonore, j'attends votre réponse à Calonne qui me sidère quant à Marie-Antoinette. Elle était loin d'une bigoterie excessive, malgré son éducation. Non ?
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Calonne a écrit:
Mais il n'y a aucune preuve irréfutable que cet amour ait pris une forme physique
Pourquoi parler de “preuve irréfutable” ? Nous ne faisons pas un procès à Marie-Antoinette , mon cher Calonne. Quoi qu’il en soit, l’appréciation des “preuves” dépend in fine des sensibilités de chacun, et de ce que nous voulons croire ou pas. C’est un jugement très subjectif. De mon côté, j’estime que la masse de correspondances, de mémoires, de documents d’archives établit la preuve irréfutable qu’ils furent amants. Mais je peux tout à fait concevoir que d’autres personnes soient d’une opinion différente et ce, sans avoir envie de les tuer.
Cela étant, avons nous plus de preuves que cela que Louis XV et Mme du Barry furent amants ? Après tout, nous n’avons là aussi que des mémoires et des correspondances . Il est pourtant généralement admis que Mme du Barry fut la maîtresse de Louis XV même s’il n’existe pas de “preuve irréfutable” du fait.
Calonne a écrit: Elle a reçu une éducation très prude, très stricte, .
Oui mais justement mon cher Calonne, vous savez bien que Marie-Antoinette s’est construite en opposition à cette mère bigote.
Mme de Sabran a écrit:
Comment expliquer que Marie-Antoinette loge secrètement chez elle un homme éperdument amoureux auquel elle se refuserait ?
Ce serait infliger le supplice de Tantale à ce malheureux : " Vous m'adorez, je vous adore, mais dormons chastement à deux pas l'un de l'autre . "
Je ne conçois pas non plus comment Marie-Antoinette qui aimait passionnément Fersen aurait pu s’infliger le supplice de le garder près d’elle tout en s’interdisant de se laisser aller dans ses bras . Comme tu le fais remarquer , elle est quand même allée jusqu’à le faire coucher chez elle.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
toujours le même sujet - je propose une idée
la Reine a reçu de FERSEN de la tendresse en la prenant dans ses bras pour la consoler mais je pense qu'ils ne sont pas allés jusqu'au lit étant donné qu'AXEL ne semblait être un grand amateur de cette pratique.
qu'en pensez-vous ?????
MARIE ANTOINETTE
la Reine a reçu de FERSEN de la tendresse en la prenant dans ses bras pour la consoler mais je pense qu'ils ne sont pas allés jusqu'au lit étant donné qu'AXEL ne semblait être un grand amateur de cette pratique.
qu'en pensez-vous ?????
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Duc d'Ostrogothie a écrit: Fersen est alors "bloqué" avec Gustave III
How exciting !
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Trianon a écrit:Eléonore, j'attends votre réponse à Calonne qui me sidère quant à Marie-Antoinette. Elle était loin d'une bigoterie excessive, malgré son éducation. Non ?
J'arrive !
Calonne a écrit:
Je ne sais pas mais je n'arrive pas à voir en Marie-Antoinette une amoureuse dans le sens physique du terme.
Peut-être est-ce à cause de la réputation d'austérité que lui a faite Joseph, rappelons-le, un terrible misogyne qui ne connaît rien aux femmes. Ce n'est pas parce que Marie-Antoinette n'éprouvait aucun désir pour son mari qu'aucun homme sur terre ne lui plairait jamais .
Quelle était l'austérité de Marie-Antoinette ? Certainement pas religieuse en tous cas. Bon d'accord, elle n'appréciait pas de faire bonne chair, ni de lever le coude . Mais elle aimait la parure, les joyaux, la gaieté, le théâtre, le bal, la musique, les fleurs, la nature, les animaux, en un mot tout ce qui embellit la vie. Elle était assoiffée de tendresse, d'amitié . Elle était certainement curieuse des choses de l'amour, ce grand mystère qu'elle ne connaissait pas, d'où les lectures légères ( voire olé olé : " les saloperies, dont vous vous êtes remplie l'imagination par les lectures. " , dixit Joseph ) , d'où peut-être aussi une part étrange de fascination pour Mme du Barry.
Calonne a écrit:
Elle a reçu une éducation très prude, très stricte,
A cela on pourrait ajouter la conscience de sa naissance, de son rang. Mais outre que le duc d'Ostrogothie a tout à fait raison de rappeler que Marie-Antoinette se construit en opposition à cette mère impérieuse et écrasante ( qu'elle prendra pourtant comme modèle pour puiser du courage dans l'adversité ), ce n'est pas une forme d'éducation, ou une autre, qui prédispose ou ne prédispose pas à tomber amoureux . De même, le statut de Reine de France ne met pas à l'abri du péril amoureux.
Trianon a raison : Marie-Antoinette est aussi une femme tout simplement.
Je saute bouturer un message sur l'alchimie de l'amour ( ) que j'avais posté dans une première vie, sous d'autres cieux.
Tomber amoureux serait une révolution chimique inopinée de l'organisme à laquelle nous n'avons pas besoin d'être prédisposés pour qu'elle s'accomplisse. Elle ne nous demande pas notre avis et nous tombe dessus sans crier gare. La réflexion, la volonté n'entrent pas en jeu. Qu'en pense notre ami Vicq d'Azyr ?
C’est lui, c’est elle. Nous sommes éblouis, émus, béats, en transe. Et pourtant l’état d’amour n’est dû qu’à un subtil dosage d’ingrédients, une simple affaire de molécules et d’inconscient. Testostérone, ocytocine, lulibérine, endorphines… Toutes ces molécules, libérées à grands flots lors de la rencontre amoureuse, nous font planer, désirer, jouir, oser. Aucun amoureux n’échappe à la révolution hormonale qui transforme son organisme en un véritable petit labo de chimiste confirmé.
Une véritable tempête hormonale dévaste notre corps : dopamine, adrénaline, ocytocine… Le chef de file de notre excitation porte un nom : la phényléthylamine. C'est l'amphétamine naturelle de l'amour et du bonheur .
Pauvre Marie-Antoinette, hein franchement, le moyen de résister ?! C'est chimique, c'est fatal, avec les mêmes modalités physiologiques, que vous soyez archiduchesse, reine, impératrice du monde, ou bergère au milieu de vos moutons.
Ce pur miracle s'accomplissant hors volonté, hors toutes contraintes sociales, ou d'étiquette, hors interdit quel qu'il soit, la plus grande reine qui soit peut subitement aimer un berger ... un berger, un berger ... ou un palefrenier !
La preuve : Vicky et Johnny ( Comprenez la grande Victoria et John Brown ).
Alors là, c'est la débandade complète : nous ne maîtrisons plus rien . Nous tombons les pattes en croix .
Besoin de fusionner, de faire le plein de plaisir physique et de sécurité affective. Tout commence avec la testostérone, l’hormone du désir sexuel, produite par les hommes et par les femmes. A cette production succède celle de lulibérine, l’hormone libérée au début de la relation sexuelle. C’est elle qui pousse à rechercher toujours plus de contact et de caresses.
C'est à ce stade de sa relation avec Fersen que notre chère Simone Bertière s'inquiète grave pour la vertu de Marie-Antoinette, et se demande si ... si ... la surprise des sens aidant ....
Voyons les choses posément . La femme ne peut lutter contre l'émoi amoureux qui la chavire, certes, mais la reine peut s'interdire ( au nom de tous les principes invoqués plus haut ) de tomber dans les bras de Fersen . Est-ce dans son caractère ? Est-elle une superbe et insensible statue d'airain sur son piédestal ? ou bien une oie blanche timorée ? Non, elle est une femme volontaire ( on pourrait dire moderne, par rapport à ses devancières sur le trône de France ) qui aspire au bonheur et ne supporte aucune entrave. Dès lors, comment résister ?! car vous avez raison, Tritri, il n'y a rien de plus naturel, quand on s'aime, que cette tempête du désir qui veut à toute force nous jeter dans les bras l'un de l'autre .
C'est l’explosion d’endorphines au moment de l’orgasme, qui modifie radicalement l’état de conscience ordinaire : euphorie ou extase, ces molécules nous font décoller. Mais en même temps que les sens et la conscience s’affolent, nous produisons de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement. Et c’est ainsi que le plaisir devient amour. « Toutes ces hormones qui travaillent en surrégime produisent de la dopamine, qui booste ce que l’on appelle le “circuit de la motivation”, poursuit Michel Reynaud. C’est la dopamine qui nous pousse à agir, à oser, à relever des défis. »
C’est aussi sa chute, générée par l’absence ou l’abandon de l’objet d’amour, qui nous fait des nœuds à l’estomac, nous déprime plus ou moins sévèrement selon notre structure psychoaffective et notre capacité à gérer le manque.
Cela n'a pas échappé à Creutz, qui note le trouble et le chagrin de Marie-Antoinette lorsque Fersen part aux Amériques :
Je dois confier à Votre Majesté que le jeune comte de Fersen a été si bien vu de la Reine que cela a donné des ombrages à plusieurs personnes . J'avoue que je ne puis pas m'empêcher de croire qu'elle avait du penchant pour lui . J'en ai vu des indices trop sûrs pour en douter ( ... ) la Reine ne pouvait pas le quitter des yeux les derniers jours; en le regardant, ils étaient remplis de larmes .
La dauphine de France avait pu tomber amoureuse d'un simple officier suédois sur sa belle mine , mais par quel miracle la reine allait-elle continuer à aimer Fersen toute sa vie ? La Faculté a réponse à tout !
En état d’amour, la réalité ordinaire se dilate, toutes les portes – en soi et autour de soi – semblent s’ouvrir, les émotions s’intensifient, la banalité se dissout dans l’euphorie. Le regard se voile, l’ouïe devient sélective, nous ne voyons ou n’entendons que ce qui répond à nos attentes conscientes ou inconscientes. On ne voit de l’autre que ce que l’on projette sur lui, c’est la base même de la passion, de l’état amoureux. Nous minimisons ses défauts, nous modifions notre propre comportement, nous n’hésitons pas à tricher sur nos goûts pour intéresser l’autre davantage. L’état amoureux est un état hallucinatoire qui nous invite à décrocher temporairement de la pesanteur du réel… C’est un authentique état modifié de conscience : pour celui qui l’aime, l’être le plus anodin se transforme en héros magnifique.
En somme, Fersen eût-il été le plus anodin des hommes, l'amour que lui porte Marie-Antoinette le transfigure et le magnifie !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
MARIE ANTOINETTE a écrit: mais je pense qu'ils ne sont pas allés jusqu'au lit étant donné qu'AXEL ne semblait être un grand amateur de cette pratique.
qu'en pensez-vous ?????
MARIE ANTOINETTE
Je pensais au contraire que Fersen était un womanizer à ses heures ? Il se serait cependant calmé quand il était l'amant de Marie-Antoinette, car avec elle, c'était différent. Ce n'étais pas une amourette, mais l'amour de sa vie.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
MARIE ANTOINETTE a écrit:
la Reine a reçu de FERSEN de la tendresse en la prenant dans ses bras pour la consoler mais je pense qu'ils ne sont pas allés jusqu'au lit étant donné qu'AXEL ne semblait être un grand amateur de cette pratique.
qu'en pensez-vous ?????
D'où vous vient pareille idée, chère Marie-Antoinette ?!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Je crois me rappeler que Marie-Antoinette pense que Fersen n'est pas trop attiré par le sexe dit faible. Je me trompe peut-être, cela sera de quelqu'un d'autre. Mais je l'ai déjà entendu.
Revenons à des choses plus sérieuses. MERCI infiniment pour votre longue explication, chère Eléonore qui montre la nature physique de l'être "amoureux". Quelque soit son époque, quelque soit sa position sociale. C'est magnifiquement expliqué et très émouvant. J'espère que vous arriverez à toucher bon nombre, tout est tellement simple.
Vous connaissez si bien notre Reine, en tout cas vous avez fait un grand pas en avant par votre grande empathie envers Marie-Antoinette. Peut-être est-ce plus facile du fait que vous soyez une femme.
Revenons à des choses plus sérieuses. MERCI infiniment pour votre longue explication, chère Eléonore qui montre la nature physique de l'être "amoureux". Quelque soit son époque, quelque soit sa position sociale. C'est magnifiquement expliqué et très émouvant. J'espère que vous arriverez à toucher bon nombre, tout est tellement simple.
Vous connaissez si bien notre Reine, en tout cas vous avez fait un grand pas en avant par votre grande empathie envers Marie-Antoinette. Peut-être est-ce plus facile du fait que vous soyez une femme.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Marguerite Jallut évoque Marie-Antoinette & Fersen
Je trouve étrange cette pensée de Marie-Antoinette, si elle est avérée, que Fersen ne serait pas si attiré par les femmes. Il avait quand-même une sacrée réputation et la reine devait bien en avoir entendu parler. Il apparaît bien comme un homme à femmes.
Après, il y a cette théorie qui voudrait que certains hommes accumuleraient les conquêtes féminines pour lutter inconsciemment contre une tendance homosexuelle refoulée. Et il est vrai que Simone Bertière, quand elle évoque l'intérêt de Gustave III pour Fersen, a cette phrase un peu ambigüe : "Le beau Fersen a-t-il succombé ? On n'en sait rien". Sous-entendu, c'est possible, on ne sait pas.
Mais bon, là, on va loin quand-même...
Après, il y a cette théorie qui voudrait que certains hommes accumuleraient les conquêtes féminines pour lutter inconsciemment contre une tendance homosexuelle refoulée. Et il est vrai que Simone Bertière, quand elle évoque l'intérêt de Gustave III pour Fersen, a cette phrase un peu ambigüe : "Le beau Fersen a-t-il succombé ? On n'en sait rien". Sous-entendu, c'est possible, on ne sait pas.
Mais bon, là, on va loin quand-même...
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
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