Le comte Axel de Fersen
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Le comte Axel de Fersen
Incroyable mais vrai : je viens de m'apercevoir que nous n'avons aucun sujet dédié à la vie d'Axel de Fersen.
Voici ce que nous dit Wikipédia :
Hans Axel von Fersen, appelé aussi Axel von Fersen le Jeune ou surtout en français Axel de Fersen (4 septembre 1755 à Stockholm – 20 juin 1810 à Stockholm), comte suédois, est célèbre pour son profond amour de la reine de France Marie-Antoinette.

Il est le fils du feld-maréchal Fredrik Axel de Fersen et de la comtesse, née Hedwige-Catherine de La Gardie, et frère de la comtesse Piper et de la comtesse Klinckowström. Cousin de la maîtresse du futur roi de Suède et dame d'honneur (Hovmästarinnan) de la reine Sophie-Madeleine, la comtesse Löwenhielm, née Augusta von Fersen et Ulrika von Fersen, il a pour tante la fameuse scientifique Eva Ekeblad.
En 1774, achevant son Grand Tour d'Europe destiné à parfaire son éducation, il arrive à la cour de France, où il fait vive impression par son physique avantageux. Le comte de Creutz, ambassadeur de Suède, écrit à son sujet au roi Gustave III :
« De tous les Suédois qui ont été ici de mon temps, c'est celui qui a été le mieux accueilli dans le grand monde. Il a été extrêmement bien traité dans la famille royale. Il n'est pas possible d'avoir une tenue plus sage et plus décente que celle qu'il a tenue. Avec la plus belle figure et de l'esprit, il ne pouvait manquer de réussir dans la société, aussi l'a-t-il fait complètement. »
Le 30 janvier, il rencontre la dauphine Marie-Antoinette, incognito, au bal de l'Opéra. Il rentre ensuite en Suède, puis revient à la Cour de France en août 1778. La reine, qui ne l'a pas oublié, en le voyant dit « C'est une vieille connaissance ! » et toute la Cour note qu'elle traite avec une attention particulière le jeune homme. Au cours de l'hiver 1779, il devient l'un des familiers de la reine, et collectionne les conquêtes féminines. Mais Fersen rêve également de se battre.
Il demande à rejoindre le corps expéditionnaire français qui part en Amérique. Le Roi de Suède, à qui le Comte de Creutz a fait part de l'inclination de Marie-Antoinette, intervient, et Fersen obtient d'être nommé aide de camp du comte de Vaux, qui doit commander les troupes. Finalement, le corps expéditionnaire ne part pas, et Fersen rentre au château de Versailles, très dépité. Il fait le siège du comte de Vergennes et du prince de Montbarrey, ministre de la Guerre. Le 20 janvier 1780, il est nommé colonel attaché à l'infanterie allemande, et part enfin pour les Amériques fin mars 1780, où il participe à la guerre d'Indépendance américaine sous les ordres du comte de Rochambeau.
La guerre d'indépendance américaine
Il se fait apprécier de Rochambeau qui l'appelle son « premier aide de camp », se lie avec duc de Lauzun qui lui promet le brevet de colonel commandant sa légion, et le marquis de Ségur, qui lui promet également de le nommer colonel en second. Fersen se conduit brillamment au siège de Yorktown en Virginie. Grâce à l'intercession de Marie-Antoinette, il obtient en octobre 1782 la place de colonel en second du régiment de Royal-Deux-Ponts. Il déclare alors à son père qu'il souhaite rester en Amérique jusqu'à la fin du conflit, et ensuite passer au service de Gustave III.

Il rentre de campagne en juin 1783, et se rend à Versailles où il obtient, toujours par la faveur de Gustave III et de la reine, le Royal-Suédois en pleine propriété. La rumeur va alors bon train à la cour. En septembre, il quitte Versailles et rejoint Gustave III qui se rend incognito en Italie. Tout en multipliant les conquêtes, il entretient une correspondance suivie avec Marie-Antoinette.
En juin 1784, Fersen revient à Versailles, dans l'entourage de Gustave III qui voyage toujours sous le nom de « comte de Haga », et qui ne va pas tarder à le gratifier d'une pension de 20 000 livres annuelles, qui lui permet de mener bon train à la cour. En juillet, il rentre en Suède pour huit mois. Il revient ensuite en France prendre possession de son régiment, à Landrecies, près de Valenciennes, et partage son temps entre la cour et son régiment.
En 1787, il part quelques semaines pour accompagner Gustave III dans sa guerre en Finlande contre Catherine II de Russie. Au printemps 1789, son père est arrêté pour avoir pris parti pour les droits de la noblesse dans le conflit qui oppose Gustave III à son aristocratie, après des revers dans la guerre (que Gustave III menait finalement à terme après la bataille navale à Svensksund). Marie-Antoinette lui ordonne alors de rentrer à Paris. En juin, inquiet pour la reine, il prend un logement à Versailles. Les proches de la famille royale prennent mal l'installation de Fersen près de la reine, redoutant que cela n'attise la haine des courtisans envers elle. Fersen devient un favori du couple royal.
La révolution
En 1791, Fersen participe aux préparatifs de la fuite à Varennes, et escorte lui-même la famille royale la nuit du 20 juin jusqu'à Bondy, mais Louis XVI refusera qu'il les accompagne plus avant. Fersen est supposé rejoindre la place-forte de Montmédy, où se rend la famille royale, en passant par la Belgique. Après l'échec de la fuite et le retour à Paris des fugitifs, Fersen continue à correspondre avec Marie-Antoinette. Il se rend à Vienne pour avertir la cour de l'empereur et le décider à l'action. Mais Léopold II temporise, et Fersen, se sentant berné, parle à la reine de trahison. Lui-même est désorienté par les rumeurs faisant de Barnave l'amant de la reine. Il quitte alors Vienne pour Bruxelles, où il prend une maîtresse, Eleonore Sullivan.
En février 1792, il rentre en France et rencontre la reine, puis le roi, en secret. Il veut leur faire part de son plan d'évasion par la Normandie. Louis XVI refuse toute nouvelle tentative de fuite. Fersen rentre alors à Bruxelles retrouver sa maîtresse, et aider à la préparation d'une coalition européenne contre la Révolution Française. C'est lui qui inspire le « manifeste de Brunswick » en juillet, ultimatum des armées austro-prussiennes aux révolutionnaires français. Il croit fermement à une victoire rapide de la coalition et imagine même un gouvernement royaliste pour prendre la relève.
Enfin, en 1793, après l'exécution de Louis XVI, il espère encore sauver la reine. S'imaginant que tout est le fruit des intrigues des Orléans, il pense acheter les meneurs du « parti d'Orléans », Laclos, Santerre ou Dumouriez. Quand Dumouriez fait défection et rejoint les Autrichiens en mars, Fersen y voit la fin des révolutionnaires, et imagine déjà Marie-Antoinette régente. En août, quand il apprend la nouvelle du transfert de la reine à la Conciergerie, il essaie d'obtenir du prince de Cobourg qu'il marche sur Paris, mais c'est en vain. Il ne peut pas non plus empêcher l'exécution de la reine le 16 octobre 1793.
En Suède
Rentré en Suède, il se consacre ensuite à sa carrière. En 1792, Gustave III est assassiné et, comme tous ses anciens favoris, Fersen se trouve en disgrâce pendant la régence de Charles de Södermanland, futur Charles XIII, frère du feu roi, de 1792 à 1796. Quand Gustave IV Adolphe monte sur le trône, il retrouve ses offices et dignités. En 1797, il est envoyé pour représenter son pays au traité de Rastatt, mais la délégation française proteste, et il doit se retirer. En 1801, il est nommé riksmarskalk (Grand Maréchal du Royaume), ministre et chancelier d'Uppsala, mais il perd la faveur royale en s'opposant fermement à l'entrée en guerre de la Suède contre la Prusse, voulue par Gustave IV pour punir celle-ci d'avoir refusé d'envahir la France.
En 1809, quand Gustave IV est chassé par un coup d'État militaire, Fersen ne prend pas parti, mais tout le monde soupçonne ses sympathies pour le jeune prince Gustave, fils de Gustave IV. En 1810, Christian-Auguste, frère cadet de Frédéric-Christian II, duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg, de la branche cadette des souverains du Danemark, est élu prince héritier de Suède. Il prend alors le nom de Charles-Auguste, et est adopté par le nouveau roi Charles XIII, oncle du roi déchu. Mais ce nouvel héritier meurt peu après. La rumeur accuse Fersen de l'avoir empoisonné. Le 20 juin 1810, en vertu de ses fonctions de riksmarskalk, Fersen est chargé d'escorter le corps du prince dans Stockholm. Une émeute se forme et Fersen meurt lapidé et piétiné par la foule, en présence de nombreuses troupes qui n'interviennent pas. Il est probable que Charles XIII ait saisi l'occasion de se débarrasser aisément de l'un des leaders gustaviens.


Voici ce que nous dit Wikipédia :

Hans Axel von Fersen, appelé aussi Axel von Fersen le Jeune ou surtout en français Axel de Fersen (4 septembre 1755 à Stockholm – 20 juin 1810 à Stockholm), comte suédois, est célèbre pour son profond amour de la reine de France Marie-Antoinette.

Il est le fils du feld-maréchal Fredrik Axel de Fersen et de la comtesse, née Hedwige-Catherine de La Gardie, et frère de la comtesse Piper et de la comtesse Klinckowström. Cousin de la maîtresse du futur roi de Suède et dame d'honneur (Hovmästarinnan) de la reine Sophie-Madeleine, la comtesse Löwenhielm, née Augusta von Fersen et Ulrika von Fersen, il a pour tante la fameuse scientifique Eva Ekeblad.
En 1774, achevant son Grand Tour d'Europe destiné à parfaire son éducation, il arrive à la cour de France, où il fait vive impression par son physique avantageux. Le comte de Creutz, ambassadeur de Suède, écrit à son sujet au roi Gustave III :
« De tous les Suédois qui ont été ici de mon temps, c'est celui qui a été le mieux accueilli dans le grand monde. Il a été extrêmement bien traité dans la famille royale. Il n'est pas possible d'avoir une tenue plus sage et plus décente que celle qu'il a tenue. Avec la plus belle figure et de l'esprit, il ne pouvait manquer de réussir dans la société, aussi l'a-t-il fait complètement. »
Le 30 janvier, il rencontre la dauphine Marie-Antoinette, incognito, au bal de l'Opéra. Il rentre ensuite en Suède, puis revient à la Cour de France en août 1778. La reine, qui ne l'a pas oublié, en le voyant dit « C'est une vieille connaissance ! » et toute la Cour note qu'elle traite avec une attention particulière le jeune homme. Au cours de l'hiver 1779, il devient l'un des familiers de la reine, et collectionne les conquêtes féminines. Mais Fersen rêve également de se battre.
Il demande à rejoindre le corps expéditionnaire français qui part en Amérique. Le Roi de Suède, à qui le Comte de Creutz a fait part de l'inclination de Marie-Antoinette, intervient, et Fersen obtient d'être nommé aide de camp du comte de Vaux, qui doit commander les troupes. Finalement, le corps expéditionnaire ne part pas, et Fersen rentre au château de Versailles, très dépité. Il fait le siège du comte de Vergennes et du prince de Montbarrey, ministre de la Guerre. Le 20 janvier 1780, il est nommé colonel attaché à l'infanterie allemande, et part enfin pour les Amériques fin mars 1780, où il participe à la guerre d'Indépendance américaine sous les ordres du comte de Rochambeau.
La guerre d'indépendance américaine
Il se fait apprécier de Rochambeau qui l'appelle son « premier aide de camp », se lie avec duc de Lauzun qui lui promet le brevet de colonel commandant sa légion, et le marquis de Ségur, qui lui promet également de le nommer colonel en second. Fersen se conduit brillamment au siège de Yorktown en Virginie. Grâce à l'intercession de Marie-Antoinette, il obtient en octobre 1782 la place de colonel en second du régiment de Royal-Deux-Ponts. Il déclare alors à son père qu'il souhaite rester en Amérique jusqu'à la fin du conflit, et ensuite passer au service de Gustave III.

Il rentre de campagne en juin 1783, et se rend à Versailles où il obtient, toujours par la faveur de Gustave III et de la reine, le Royal-Suédois en pleine propriété. La rumeur va alors bon train à la cour. En septembre, il quitte Versailles et rejoint Gustave III qui se rend incognito en Italie. Tout en multipliant les conquêtes, il entretient une correspondance suivie avec Marie-Antoinette.
En juin 1784, Fersen revient à Versailles, dans l'entourage de Gustave III qui voyage toujours sous le nom de « comte de Haga », et qui ne va pas tarder à le gratifier d'une pension de 20 000 livres annuelles, qui lui permet de mener bon train à la cour. En juillet, il rentre en Suède pour huit mois. Il revient ensuite en France prendre possession de son régiment, à Landrecies, près de Valenciennes, et partage son temps entre la cour et son régiment.
En 1787, il part quelques semaines pour accompagner Gustave III dans sa guerre en Finlande contre Catherine II de Russie. Au printemps 1789, son père est arrêté pour avoir pris parti pour les droits de la noblesse dans le conflit qui oppose Gustave III à son aristocratie, après des revers dans la guerre (que Gustave III menait finalement à terme après la bataille navale à Svensksund). Marie-Antoinette lui ordonne alors de rentrer à Paris. En juin, inquiet pour la reine, il prend un logement à Versailles. Les proches de la famille royale prennent mal l'installation de Fersen près de la reine, redoutant que cela n'attise la haine des courtisans envers elle. Fersen devient un favori du couple royal.
La révolution
En 1791, Fersen participe aux préparatifs de la fuite à Varennes, et escorte lui-même la famille royale la nuit du 20 juin jusqu'à Bondy, mais Louis XVI refusera qu'il les accompagne plus avant. Fersen est supposé rejoindre la place-forte de Montmédy, où se rend la famille royale, en passant par la Belgique. Après l'échec de la fuite et le retour à Paris des fugitifs, Fersen continue à correspondre avec Marie-Antoinette. Il se rend à Vienne pour avertir la cour de l'empereur et le décider à l'action. Mais Léopold II temporise, et Fersen, se sentant berné, parle à la reine de trahison. Lui-même est désorienté par les rumeurs faisant de Barnave l'amant de la reine. Il quitte alors Vienne pour Bruxelles, où il prend une maîtresse, Eleonore Sullivan.
En février 1792, il rentre en France et rencontre la reine, puis le roi, en secret. Il veut leur faire part de son plan d'évasion par la Normandie. Louis XVI refuse toute nouvelle tentative de fuite. Fersen rentre alors à Bruxelles retrouver sa maîtresse, et aider à la préparation d'une coalition européenne contre la Révolution Française. C'est lui qui inspire le « manifeste de Brunswick » en juillet, ultimatum des armées austro-prussiennes aux révolutionnaires français. Il croit fermement à une victoire rapide de la coalition et imagine même un gouvernement royaliste pour prendre la relève.
Enfin, en 1793, après l'exécution de Louis XVI, il espère encore sauver la reine. S'imaginant que tout est le fruit des intrigues des Orléans, il pense acheter les meneurs du « parti d'Orléans », Laclos, Santerre ou Dumouriez. Quand Dumouriez fait défection et rejoint les Autrichiens en mars, Fersen y voit la fin des révolutionnaires, et imagine déjà Marie-Antoinette régente. En août, quand il apprend la nouvelle du transfert de la reine à la Conciergerie, il essaie d'obtenir du prince de Cobourg qu'il marche sur Paris, mais c'est en vain. Il ne peut pas non plus empêcher l'exécution de la reine le 16 octobre 1793.
En Suède
Rentré en Suède, il se consacre ensuite à sa carrière. En 1792, Gustave III est assassiné et, comme tous ses anciens favoris, Fersen se trouve en disgrâce pendant la régence de Charles de Södermanland, futur Charles XIII, frère du feu roi, de 1792 à 1796. Quand Gustave IV Adolphe monte sur le trône, il retrouve ses offices et dignités. En 1797, il est envoyé pour représenter son pays au traité de Rastatt, mais la délégation française proteste, et il doit se retirer. En 1801, il est nommé riksmarskalk (Grand Maréchal du Royaume), ministre et chancelier d'Uppsala, mais il perd la faveur royale en s'opposant fermement à l'entrée en guerre de la Suède contre la Prusse, voulue par Gustave IV pour punir celle-ci d'avoir refusé d'envahir la France.
En 1809, quand Gustave IV est chassé par un coup d'État militaire, Fersen ne prend pas parti, mais tout le monde soupçonne ses sympathies pour le jeune prince Gustave, fils de Gustave IV. En 1810, Christian-Auguste, frère cadet de Frédéric-Christian II, duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg, de la branche cadette des souverains du Danemark, est élu prince héritier de Suède. Il prend alors le nom de Charles-Auguste, et est adopté par le nouveau roi Charles XIII, oncle du roi déchu. Mais ce nouvel héritier meurt peu après. La rumeur accuse Fersen de l'avoir empoisonné. Le 20 juin 1810, en vertu de ses fonctions de riksmarskalk, Fersen est chargé d'escorter le corps du prince dans Stockholm. Une émeute se forme et Fersen meurt lapidé et piétiné par la foule, en présence de nombreuses troupes qui n'interviennent pas. Il est probable que Charles XIII ait saisi l'occasion de se débarrasser aisément de l'un des leaders gustaviens.

cosmo- Invité
Re: Le comte Axel de Fersen
Cette peinture d'Auguste Couder (1790–1873) qui se trouve dans la galerie des Batailles de Versailles, montre une scène de la bataille de Yorktown, pendant la guerre d'Indépendance américaine. On y voit le général Rochambeau avec George Washington d'un côté et son aide de camp de l'autre.

Selon Herman Lindqvist, l'aide de camp n'est autre qu'Axel de Fersen :

La peinture n'a cependant pas été réalisée du vivant de Fersen : en 1836 semble-t-il.

Selon Herman Lindqvist, l'aide de camp n'est autre qu'Axel de Fersen :

La peinture n'a cependant pas été réalisée du vivant de Fersen : en 1836 semble-t-il.
Invité- Invité
Re: Le comte Axel de Fersen
J'ai beaucoup de choses à corriger dans le récit WIKI de la vie de Fersen, mais vous savez bien, cher Cosmo, que je n'ai pas le temps d'écrire un essai à présent à cause de mon travail sur sa correspondance avec la reine.
Je conteste tout à fait que Fersen collectionnait les conquêtes féminines pendant ses séjours à Paris et en Italie – nous avons même démontré la nature exacte de son amitié avec Lady Elizabeth Foster et Emily Cowper en Italie en 1784 dans le sujet dédié à Lady Elizabeth. Bien sûr il semble que les femmes le trouvaient presque irrésistible, mais cela ne veut pas dire qu'il leur tombait chaque fois dans les bras.
On note aussi des lacunes dans sa vie pour les années 1784-1792. Vous trouverez tous les détails de ses allées et venues en France, de son régiment à Versailles etc. dans mon livre. Il me semble que l'on a tiré ce récit de l'ouvrage d'Alma Söderhjelm de 1930, qui nous donne une impression incomplète et un peu fausse de Fersen. Il faut lire ses propres mots – ses lettres à tous ses correspondants, son journal, ses dépêches diplomatiques, pour vraiment le comprendre. C'était un homme complexe. Il était réservé et sérieux, un peu mélancolique, parfois très romantique et courageux mais précis et méthodique à la fois, et guidé entièrement pendant quinze ans par son amour pour Marie-Antoinette. Ce n'était pas le Don Juan romanesque que Söderhjelm dépeint.
Merci pour tous les portraits - mes favoris sont le premier (la gravure) et le numéro sept.
Je conteste tout à fait que Fersen collectionnait les conquêtes féminines pendant ses séjours à Paris et en Italie – nous avons même démontré la nature exacte de son amitié avec Lady Elizabeth Foster et Emily Cowper en Italie en 1784 dans le sujet dédié à Lady Elizabeth. Bien sûr il semble que les femmes le trouvaient presque irrésistible, mais cela ne veut pas dire qu'il leur tombait chaque fois dans les bras.
On note aussi des lacunes dans sa vie pour les années 1784-1792. Vous trouverez tous les détails de ses allées et venues en France, de son régiment à Versailles etc. dans mon livre. Il me semble que l'on a tiré ce récit de l'ouvrage d'Alma Söderhjelm de 1930, qui nous donne une impression incomplète et un peu fausse de Fersen. Il faut lire ses propres mots – ses lettres à tous ses correspondants, son journal, ses dépêches diplomatiques, pour vraiment le comprendre. C'était un homme complexe. Il était réservé et sérieux, un peu mélancolique, parfois très romantique et courageux mais précis et méthodique à la fois, et guidé entièrement pendant quinze ans par son amour pour Marie-Antoinette. Ce n'était pas le Don Juan romanesque que Söderhjelm dépeint.
Merci pour tous les portraits - mes favoris sont le premier (la gravure) et le numéro sept.
Invité- Invité
Re: Le comte Axel de Fersen
Bravo, chère Evelyn ! :\\\\\\\\:
Je pense également que Fersen était un romantique.
Quant à Eléonore Sullivan, il n'entame véritablement de relation avec elle, qu'après avoir suspecté Marie-Antoinette de "coucher" avec Barnave.
Je pense également que Fersen était un romantique.

Quant à Eléonore Sullivan, il n'entame véritablement de relation avec elle, qu'après avoir suspecté Marie-Antoinette de "coucher" avec Barnave.
Invité- Invité
Re: Le comte Axel de Fersen
A la Riksarkivet, Stockholm - l'arbre généalogique du comte Axel de Fersen et son dessin de ses armoiries. Il parle du 'poisson volant' de son blason quand il reçut le message 'Tutto a te mi guida' de Marie-Antoinette du chevalier de Jarjayes en 1794. Marie-Antoinette lui envoya l'empreinte de sa devise, et Fersen nota dans son journal que cette devise fut suggéré directement par son blason. Il écrit: Cette devise était un cachet portant un pigeon volant avec la devise: tutto a te mi guida. Son idée avait été dans le temps de prendre mes armes, et on avait pris poisson volant pour un oiseau. L'empreinte était sur un morceau de carte; malheureusement la chaleur en avait absolument effacé l'empreinte. Je le conserve malgré cela précieusement, dans ma cassette avec la copie du billet et le dessein du cachet.




Invité- Invité
Re: Le comte Axel de Fersen
Mi-oiseau, mi-poisson, Tutto a te mi guida, à travers ciel comme dans la mer .....

J'adore ce petit poisson volant et cette devise en italien ( ma langue préférée ) .
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3646
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 75
Localisation : P A R I S
Re: Le comte Axel de Fersen
MARIE ANTOINETTE a écrit:
voici, à nouveau, le haut du magnifique poele en porcelaine installé dans le grand salon de Llung
... magnifique, en effet, et toujours ce petit poisson ailé ! boudoi30
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen
...........
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3646
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 75
Localisation : P A R I S
L'enfance de Fersen
Pour tous les livres sur Fersen que j`ai lus, je sais il n`y pas beaucoup, on sait très peu sur son enfance. On commence par l`histoire de sa famille et son premier voyage à 14 ou 15 ans. On s`intéresse moins à l`époque où il était un petit Fersen et à son éducation. Il n'existe pas quelque part dans les archives en Suède des lettres qui parlent de lui, et quel enfant il était ?
On s`intéresse juste à sa relation avec la reine sinon il n'aurait aucun intérêt pour personne.
N'existe-t-il aucun portrait de lui enfant ?
On s`intéresse juste à sa relation avec la reine sinon il n'aurait aucun intérêt pour personne.
N'existe-t-il aucun portrait de lui enfant ?

fleurdelys- Messages : 686
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 50
Localisation : Québec
Re: Le comte Axel de Fersen
C’est en effet un sujet qui est peu connu, comme c’est le cas dans de nombreuses biographies du reste.
L’enfance est souvent passée à la trappe, faute de documents d’archives, je suppose.
L’enfance est souvent passée à la trappe, faute de documents d’archives, je suppose.
La nuit, la neige- Messages : 14752
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Axel de Fersen
Je ne crois pas que cela soit faute de documents car enfin il y a toute la correspondance des membres de la famille, depuis bien avant sa naissance, et pendant sa petite enfance ...
Peut-être ces sources multiples n'ont-elles pas été exploitées par les biographes de Fersen ?
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen
C’est possible. Je constate seulement que l’enfance n’est jamais vraiment traitée dans la plupart des biographies que j’ai lues. Je pensais donc que c’est surtout par manque de « matières exploitables ».Mme de Sabran a écrit:
Je ne crois pas que cela soit faute de documents car enfin il y a toute la correspondance des membres de la famille, depuis bien avant sa naissance, et pendant sa petite enfance ...
Peut-être ces sources multiples n'ont-elles pas été exploitées par les biographes de Fersen ?
Sans doute parce qu’il n’était pas alors d’usage de conserver tant de documents, témoignages, portraits etc. que ce que nous faisons aujourd’hui.
La nuit, la neige- Messages : 14752
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Axel de Fersen
J`ai trouvée ça sur ce blog, je me demande si c`est Fersen enfant

http://blog.thebuttonmonger.com/2011/11/count-fersen.html


http://blog.thebuttonmonger.com/2011/11/count-fersen.html
fleurdelys- Messages : 686
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 50
Localisation : Québec
Re: Le comte Axel de Fersen
La nuit, la neige a écrit:
Sans doute parce qu’il n’était pas alors d’usage de conserver tant de documents, témoignages, portraits etc. que ce que nous faisons aujourd’hui.
Je crois au contraire que tout était soigneusement gardé au fond de tiroirs profonds où la mémoire familiale dormait sagement, en attendant d'être réveillée par quelque généalogiste indiscret féru de souvenirs enfouis .
.
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen
fleurdelys a écrit:J`ai trouvée ça sur ce blog, je me demande si c`est Fersen enfant![]()
Bravo, chère Fleurdelys !

Il est bien mignon, ce poupon ! boudoi30
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen
Ah oui ? Bien, pourquoi pas.Mme de Sabran a écrit:
Je crois au contraire que tout était soigneusement gardé au fond de tiroirs profonds où la mémoire familiale dormait sagement, en attendant d'être réveillée par quelque généalogiste indiscret féru de souvenirs enfouis .
Très peu le font alors !

La nuit, la neige- Messages : 14752
Date d'inscription : 21/12/2013
L'enfance d'Axel de Fersen
La nuit, la neige a écrit:
Très peu le font alors !![]()
... trop peu, en effet !
Parfois les archives familiales sont dispersées au gré des partages d'héritages . Et le pire de tout ( 54385210 ), ce sont les papiers jetés, détruits par les collatéraux ou descendants.
C'est une catastrophe que l'on constate justement dans les archives Fersen, de l'aveu même de la famille .
.
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen
MERCI. Je suis impatiente d'écouter cette émission. A plus tard.
Trianon- Messages : 3327
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le comte Axel de Fersen
Elle est reportée apparemment !!!
àè-è\': à quand ?
Pardon, chère Trianon, je vous ai induite en erreur .
C'est curieux parce que le site de FRANCE-INTER ne mentionne pas ce changement de programme !

Pardon, chère Trianon, je vous ai induite en erreur .

C'est curieux parce que le site de FRANCE-INTER ne mentionne pas ce changement de programme !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen


Le remplacement était intéressant et fort bien interprété.
Trianon- Messages : 3327
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le comte Axel de Fersen
Ah, tant mieux ! Vous me rassurez ...


_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Axel de Fersen
Axel de Fersen fut le sujet de ce jour de l'émission La Marche de l'Histoire de France Inter :
http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-lhistoire-axel-de-fersen-et-sa-descendance-0
Que n’a-t-on écrit sur les relations de Marie-Antoinette, Louis XVI et Fersen ? « L’amour plaît plus que le mariage pour la raison que les romans sont plus amusants que l’histoire » - c’est une maxime d’un contemporain, Chamfort.
Les lettres échangées par la reine et le comte suédois sont nombreuses – la première est répertoriée en 1783. Une historienne anglaise Evelyn Farr, publie cette correspondance, elle a tenté de déchiffrer à l’œil nu les passages que la famille de Fersen, avant la première édition de 1877, avait soigneusement caviardés. En 2009, deux cryptographes avaient, de leur côté, déjà obtenu quelques premiers résultats. Quant aux Archives Nationales, qui ont acquis les fameuses lettres, elles dévoilent l’aboutissement d’une recherche expérimentale confiée à un laboratoire du CNRS : il s’agit de faire ressortir le cuivre de l’encre qui a servi pour écrire et que l’on ne trouve pas dans l’encre qui a servi au caviardage.
Le résultat concernant une lettre-test est claironné à son de trompe. « Un des derniers secrets de la monarchie vient de céder aux assauts de la science », écrit le magazine « Histoire et civilisations ». Au vu de ce qui a été ainsi découvert – et qu’on vous communiquera, c’est promis- on se demande pourquoi un tel tapage. C’est que les Archives Nationales, pour poursuivre l’affaire, ont besoin de mécénat !
Fersen attirant les dons, cela devrait se faire. Quand les contre-révolutionnaires voulaient porter le roi Louis XVI sur les autels, le personnage pouvait être gênant. Maintenant que Marie-Antoinette, dépolitisée et peopolisée, remporte de plus en plus de succès, tout, dans le beau Fersen, est bon à prendre. Y compris sa mort incroyable, le jour anniversaire de la fuite de Varennes –et qu’on vous racontera en détail.
L'invité est Emmanuel de Waresquiel qui prépare d'ailleurs un ouvrage sur le procès de Marie-Antoinette.
Bien à vous.
Axel de Fersen et sa descendance
http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-lhistoire-axel-de-fersen-et-sa-descendance-0
Que n’a-t-on écrit sur les relations de Marie-Antoinette, Louis XVI et Fersen ? « L’amour plaît plus que le mariage pour la raison que les romans sont plus amusants que l’histoire » - c’est une maxime d’un contemporain, Chamfort.
Les lettres échangées par la reine et le comte suédois sont nombreuses – la première est répertoriée en 1783. Une historienne anglaise Evelyn Farr, publie cette correspondance, elle a tenté de déchiffrer à l’œil nu les passages que la famille de Fersen, avant la première édition de 1877, avait soigneusement caviardés. En 2009, deux cryptographes avaient, de leur côté, déjà obtenu quelques premiers résultats. Quant aux Archives Nationales, qui ont acquis les fameuses lettres, elles dévoilent l’aboutissement d’une recherche expérimentale confiée à un laboratoire du CNRS : il s’agit de faire ressortir le cuivre de l’encre qui a servi pour écrire et que l’on ne trouve pas dans l’encre qui a servi au caviardage.
Le résultat concernant une lettre-test est claironné à son de trompe. « Un des derniers secrets de la monarchie vient de céder aux assauts de la science », écrit le magazine « Histoire et civilisations ». Au vu de ce qui a été ainsi découvert – et qu’on vous communiquera, c’est promis- on se demande pourquoi un tel tapage. C’est que les Archives Nationales, pour poursuivre l’affaire, ont besoin de mécénat !
Fersen attirant les dons, cela devrait se faire. Quand les contre-révolutionnaires voulaient porter le roi Louis XVI sur les autels, le personnage pouvait être gênant. Maintenant que Marie-Antoinette, dépolitisée et peopolisée, remporte de plus en plus de succès, tout, dans le beau Fersen, est bon à prendre. Y compris sa mort incroyable, le jour anniversaire de la fuite de Varennes –et qu’on vous racontera en détail.
L'invité est Emmanuel de Waresquiel qui prépare d'ailleurs un ouvrage sur le procès de Marie-Antoinette.
Bien à vous.
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