Novembre 2020, 13ème édition du Salon du Livre d'Histoire de Versailles

Cécile Berly aura l'occasion notamment de débattre avec Evelyne Lever... Une première à suivre !

C'est bien cette idée des débats en ligne ! Quelques-uns m'intéressent...

Mais je n'ai pas retrouvé celui entre Mmes Berly et Lever dans le programme :

Histoire de lire - Programme des débats en ligne

La nuit, la neige a écrit:

Mais je n'ai pas retrouvé celui entre Mmes Berly et Lever dans le programme :

Si, si !  

 Ce salon en ligne démarre aujourd'hui !!!

Pour écouter Mmes Lever et Berly, c'est ici :

Merci, mon cher Momo, notre indispensable !  
Nous n'y manquerons pas .

Surtout qu'Evelyne Lever évoque à un moment la correspondance de la famille Bombelles !

Gouverneur Morris a écrit:
Pour écouter Mmes Lever et Berly, c'est ici :

Merci, mon cher Momo . 

Bien-sûr Mme Lever tient ici à peu près les mêmes propos qu'à Xavier Mauduit dans l'émission de France Culture, mais c'est toujours un plaisir d'entendre que la passion amoureuse est enfin attestée.   
Reste le point délicat de la consommation ...

Rappel donc de l'icône royaliste de la Restauration et du XIXème siècle, la reine martyre conforme aux desiderata royalistes,  avant le vigoureux coup de pied dans la fourmilière de Zweig pour qui Marie-Antoinette  était une femme, beaucoup plus humaine, et la maîtresse de Fersen. C'est l'interprétation de Zweig.  Un très beau portrait.  Zweig n'avait pas toutes les archives mais des intuitions ( justes ).  
Et puis volète le papillon écervelé de Sophia Coppola,  futile certes,  mais, excusez-moi, qui se fait sauter par Fersen ( sic ) , alors que ce n'est pas ça du tout comme histoire, mais l'histoire d'un sentiment compliqué et long ...    Les adolescentes de l'époque ont vu Marie-Antoinette comme la fille qui aimait s'amuser de toutes ses forces et qui avait une carte bleue illimitée.


Mme Lever ne sait pas jusqu'où Fersen et Marie-Antoinette sont allés. On n'en sait rien. Mais il y a des passages, des détails, qui pourraient laisser supposer que ...  en particulier, ce qui a toujours beaucoup intrigué les historiens, le 13 février 1790.  
 Fersen écrit à Marie-Antoinette :  " J'arriverai le soir, si vous le voulez bien. Je resterai là et je repartirai le lendemain soir. "  ça c'est un passage révélé ( sous caviardages )   . Tout dépend où il est resté ?  Et il n'a vu le roi que le lendemain soir seulement.  Il n'a pas seulement dîné, le 13 au soir.  Il a passé la nuit aux Tuileries.   ( ... )


Ce n'était pas une histoire d'amitié comme certains ont voulu le dire .  ( ... )  Marie-Antoinette a besoin d'amour. Elle veut un homme pour elle, un homme qui l'aime, qui la comprend, qui la protège et elle n'a jamais aimé Louis XVI  ...

Bon allez, les amis,  je vous laisse écouter par vous-même .