Notre Jeu de l'automne !

Don Camillo ?

... ....

"les mains sont faites pour bénir ... mais les pieds ?! "

Lucius a écrit:"les mains sont faites pour bénir ... mais les pieds ?! "

Les mains sont faites pour caresser, les pieds pour danser .

Non, ils ne sont pas français, mais de très haute noblesse (du moins pour la dame, une authentique princesse, fille de roi). Le monsieur est un ministre du genre myrmidon... mais il eut la réaction qu'il fallait avoir, et juste à point nommé, et qui l'honore ! Les gestes (préliminaires) de don Camillo pourraient avoir été ceux de la dame, mais elle se contenta d'une seule main, et d'une manière fulgurante et déterminante puisque à elle seule elle renversa ainsi un coup d'Etat ! Et pas besoin de conclure l'affaire d'un coup de pied....

Lecréateur a écrit:Le monsieur est un ministre du genre myrmidon... ....

Comme le bouillant Achille ?

La dame administra-t-elle une bonne gifle au monsieur ?

Un myrmidon au petit pied, assez falot, pas très bouillant. Il a suffi qu'une furie princière survînt et lui administrât aussitôt une paire de gifles (donc d'une seule main,  dans un mouvement de va-et-vient de ladite main) et ponctuât superbement ce coup de théâtre en déchirant rageusement et entièrement un testament dont les morceaux ensuite jonchaient le sol du grand salon !)... pour qu'il fît aussitôt machine arrière ! Malheureusement il n'y a pas de videos de cette scène digne d'un tout grand opéra...On aurait vraiment aimé être présent !

Sommes-nous en Italie, Espagne, Portugal ? ( Je cherche un pays où les dames ont le sang chaud et la gifle prompte )
Le monsieur est donc un ministre du papa-roi de la dame ...

Nous sommes en Espagne, le papa-roi, au bout du rouleau, est victime d'un complot mais la dame qui va renverser complètement la situation est la soeur de la reine et en même temps sa conseillère face à un premier ministre exécutant du complot. Sous les yeux de toute la cour réunie dans l'attente des conséquences du complot sur le point d'aboutir, cette soeur fait chasser séance tenante ce ministre et remet vertement en selle et au sens propre sa soeur - la reine! - en lui reprochant de n'être qu'"une reine pour la galerie"... et fouette, cocher !

Voici un portrait de la dame "furiosa". Certes, elle n'a pas le charme de notre reine... mais celle-ci, à côté d'elle, aurait pu passer pour un ange de placidité et de sérénité ! 

Louise-Charlotte et Francisco Tadeo Calomarde de Retascón y Arría ... Olé !

Acertado ! J'avais tout de suite fait le rapport avec la scène de Varennes : " Romeuf remet au Roi le décret de l'Assemblée. 'Il n'y a plus de Roi en France', s'écrie Louis XVI à la lecture du document. De son côté Marie-Antoinette a une réaction plus violente : 'Elle ne put contenir son indignation, arracha le décret de leurs mains, sans vouloir en entendre la lecture, et l'aurait même déchiré, si le Roi ne s'y était opposé. Elle se contenta de le jeter par terre avec mépris', raconte madame de Tourzel" (D. Zachary, Marie-Antoinette. La fuite en Belgique, 2001, Edition Racines, p. 94). Nul doute que Louise-Charlotte de Bourbon serait allée jusqu'au bout, bien plus loin que sa grand-tante (elle était la petite-fille de Marie-Caroline, la soeur préférée !), explosant d'indignation et distribuant les gifles ! Et qui sait ?.... Comme quoi, hélas, il y a Bourbon et Bourbon.              Arriba Luisa Carlotta !

Quelle femme !
Hou la la, dites-moi, ce n'était pas facile ...

Et maintenant, voici !
Je vous propose une petite charade, dans le désordre bien-sûr :


- Il n'y en a pas à préférer le bonheur.
- Il est le plus parrain le plus connu.
- Il hébergea Louis XVI.
- Ils habitaient la Belgique avant qu'elle ne devienne gallo-romaine.
- Il peut être grec.
- Ils sont les premiers à quitter le navire.

Mon tout est un essai.

Bon !  demain, je donnerai la solution.

C'était pourtant vraiment facile ...

Si au moins nous en savions un peu plus au sujet de ce mystérieux peuple qui hantait la sylve belge, ça nous aiderait un peu plus.... car il y en avait des dizaines avant l'arrivée du Jules !

Eh bien, proposez m'en !    Il faut que ce soit très court forcément pour une charade .

Morins ... Trévires... Rèmes ?!

...  presque, presque !  les Leuques.

Mais oui ! Reims, Trèves...on n'est pas loin du tout de Toul ! Je dirais même du tout Toul ! 

C'est sûr !
Je vous ai dit que mon tout est un essai.
Indice :
... un essai politico-philosophique ( à moins que ce ne soit philosopho-politique )

Depuis hier soir je patine à nouveau d'un pied et de l'autre je patauge ! C'est que je me suis aussitôt jeté sur la fausse piste idéale : Spinoza et ses différents tractatus philosophico et patati et patata ! Je dois partir, le grand air et le soleil vont renouveler l'inspiration !

Lecréateur a écrit:
Depuis hier soir je patine à nouveau d'un pied et de l'autre je patauge !

Allons, je vais mettre un terme à votre désarroi !  

- Ils habitaient la Belgique avant qu'elle ne devienne gallo-romaine.............  les Leuques
- Il n'y en a pas à préférer le bonheur.............. Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur.  ( Albert Camus )
- Ils sont les premiers à quitter le navire.............les rats
- Il hébergea Louis XVI............ l'épicier Sauce, à Varennes
- Il peut être grec.........  le i peut être grec : y
- Il est le plus parrain le plus connu............  Al Capone

Solution :   LE CONTRAT SOCIAL  

Prenez donc la main, cher Lecréateur, vous le méritez d'autant mieux que vous étiez le seul à vous prêter au jeu .  

Je prends la main...mais non sans quelque honte puisque je m’étais égaré jusqu’à barboter dans le spinozisme, à héberger Louis XVI au Temple etc !
Or donc, voici.
Au XVIIIe siècle l’Empire romain germanique regroupait le plus grand nombre d’entités politiques de son histoire (avant de disparaître au début du siècle suivant), mais dont l’étendue et l’importance politique variaient considérablement de l'une à l'autre. L’un des dirigeants de ces entités, parmi les moins bien favorisés sous ce rapport et afin de rehausser son prestige, prit un titre royal. Ce faisant et à l’étonnement de nombre de ses collègues, il obtint de l’empereur le prédicat fort recherché d’Altesse Royale et des égards accrus dans les cours étrangères. Qui est cet habile prince et quel est ce titre ?