Marie-Antoinette et la musique, de Patrick Barbier (Grasset, 2022)

Mme de Sabran a écrit:Marmontel, picciniste-forcené, pardonne à Marie-Antoinette sa partialité en faveur de Gluck

C'est bien le moins, pauvre Marmontel, puisqu'il était le librettiste de Piccinni, il devait être enclin à une certaine partialité...

Le livre de Patrick Barbier montre que les années Marie-Antoinette furent tout autant les années Piccinni que les années Gluck, comme d'ailleurs de bien d'autres compositeurs, la reine ne s'étant en rien comportée comme la cheffe de file d'un clan.


L'auteur rapporte quelques anecdotes savoureuses qui mettent aux prises les partisans de l'un et l'autre compositeurs...
Ne les manquez pas!

Nous voici donc arrivés au 12 janvier, jour de la sortie de ce livre annoncé de longue date.

Je vous rappelle que l'émission RELAX! animée par Lionel Esparza sur France Musique recevra l'auteur et lui consacrera un long créneau à partir de 15 heures :


Il y a quelque temps, l'éditeur Grasset communiquait quelques "bonnes pages" et donnait - curieusement - à lire le premier chapitre consacré à la petite archiduchesse.

Mais pour mieux saisir le propos de l'auteur et les contours de son enquête, sans doute est-il plus opportun de citer l'avant-propos de Patrick Barbier. J'y ajoute la table des différents chapitres qu'il couvre ensuite au fil du livre.





Le livre s'organise ensuite autour de huit chapitres, qui couvrent environ 400 pages :




Bonne lecture!  

Bonnefoy du Plan a écrit:Nous voici donc arrivés au 12 janvier, jour de la sortie de ce livre annoncé de longue date.

Je vous rappelle que l'émission RELAX! animée par Lionel Esparza sur France Musique recevra l'auteur et lui consacrera un long créneau à partir de 15 heures :

Merci pour cette annonce, cher Bonnefoy.
Je suis en train de d'écouter France Musique, avec d'autant plus d'intérêt que j'ai reçu le livre de Patrick Barbier ce matin ... et déjà remarqué dans son iconographie certain portrait de Marie-Antoinette bien connu de notre Forum ...

Si vous souhaitez réécoutez l'émission de radio recommandée ci-dessus, et diffusée aujourd'hui sur France musique...

Marie-Antoinette et la musique
Aujourd'hui, nous recevons l'auteur Patrick Barbier pour son nouveau livre Marie-Antoinette et la musique, qui sort ce mercredi aux éditions Grasset.
Et en disque de légende, nous écouterons les premiers enregistrements Verdi et Puccini de la soprano américaine Leontyne Price, en 1961.


C'est ici (durée 1h 58mn   ) : Relax (France Musique) - Marie-Antoinette et la musique, le nouveau livre de Patrick Barbier

Je recommande cette écoute fort intéressante.

Je corrige ce que j'ai écrit ci-dessus. L'émission ne dure pas 1h 58 mn, mais une heure seulement.

Un entretien avec l'auteur du livre, ponctué de jolis morceaux de musique...

Cher la nuit la neige,

Merci pour l'avertissement. J'étais heureux d'écouter cette émission intéressante.
J'ai également apprécié les extraits musicaux et notamment ceux des musiciens du Royaume de Bohême: Jean-Baptiste Krumphotz, auteur de musique pour harpe et aussi Jan Ladislav Dussek.

Leos

Je poursuis ma revue de presse avant de revenir vers vous d'ici quelques jours pour de nouvelles informations sur les programmes radio auxquels Patrick Barbier doit participer en février (à ce jour France Culture, France-Musique (de nouveau) et Europe1).

Le 19 février, il dialoguera également avec Emmanuel de Waresquiel dans le cadre de la Collégiale Saint-Martin d'Angers, que certaines et certains d'entre vous connaissent peut-être. Ce vaste ensemble architectural est aujourd'hui un espace d'exposition où sont organisées de nombreuses manifestations culturelles. (Si vous traversez l'Anjou, la collégiale vaut le déplacement car c'est l’un des monuments carolingiens les mieux conservés de France).

Voici donc à touche-touche les articles publiés sur Forum Opéra le 14 janvier et sur Res Musica ce 18 janvier.
Je fais l'impasse sur les petits articles publiés dans Point de Vue de la semaine ou le Blog des Arts...


Forum Opéra



Res Musica

Bien que nous suivions la princesse de la Cour de Schönbrunn à la sinistre Conciergerie, ce livre n'est pas une énième biographie de Marie-Antoinette. Patrick Barbier nous brosse magnifiquement le paysage musicologique de tout le règne de Louis XVI. Il nous explique par le menu tous les courants musicaux dont bruisse Paris.  Marie-Antoinette apparaît en filigrane, telle une figure tutélaire.  Sidérante de liberté, bousculant les conventions, courant les concerts parisiens sous les ovations d'un public idolâtre .  Du jamais vu ! Son grand mérite fut de régénérer l'opéra français par le sang neuf de compositeurs étrangers,  ceci malgré sa passion pour Grétry,  et quelques échecs : elle ne réussit pas à faire jouer à Fontainebleau l'Oedipe de Sacchini qui en mourut le surlendemain, dit-on... ; elle échoua aussi à imposer le chevalier de Saint-George à l'Opéra de Paris.  Pire que tout ( impression toute personnelle ) est son " rendez-vous manqué " avec Mozart.  Patrick Barbier nous en avait déjà touché un mot pendant cette émission de France Culture. Le chapitre qu'il consacre à Mozart me navre de tristesse, comme on disait à l'époque...Mozart fait certainement une grande erreur en dédaignant le poste d’organiste de la chapelle royale à Versailles pour lequel on se propose d’intervenir en sa faveur. Alors qu'on se serait damné pour y obtenir un poste sous Louis XIV, c'est en 1778 un enterrement de première classe que de vouloir y faire carrière. Sans jamais y avoir mis les pieds, Mozart a tout compris de la perte de crédit de la cour dans l'univers de la création musicale .
Passionnant ! Servi par une remarquable érudition, jamais pédant, jamais pontifiant, grâce à un ton décontracté parfois même familier ( ) l'ouvrage Marie-Antoinette et la musique de P. Barbier se lit comme un roman trépidant.

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire Marie-Antoinette et la musique, de Patrick Barbier que je viens tout juste de terminer. C’est un livre érudit tout en étant accessible aux néophytes, qui propose un portrait méconnu de Marie-Antoinette en mettant du son sur les images. L’auteur exprime en mots l’univers musical de la reine avec beaucoup d’expressivité, presque comme si on l’entendait. Cet ouvrage original sortant des sentiers battus est à écouter sans hésitez.

Marie-Jeanne a écrit:Cet ouvrage original sortant des sentiers battus est à écouter sans hésitez.

Mme de Sabran a écrit: Passionnant !  Servi par une remarquable érudition, jamais pédant, jamais pontifiant, grâce à un ton décontracté parfois même familier    l'ouvrage Marie-Antoinette et la musique de P. Barbier se lit comme un roman trépidant.

Ravi que ce livre vous ait plu. Comme vous, j'ai apprécié que son niveau d'exigence pour traiter du thème choisi n'empêche pas les non-spécialistes de rester accrochés à l'enquête jusqu'au bout…

Les médias spécialisés dans le domaine de la musique classique continuent de se faire l'écho du livre. A vrai dire, j'aurai pu commencer par l'article qui suit, puisque sa mise en ligne sur ClassiqueNews.com date du 21 décembre dernier. Intéressant résumé où je lis avec plaisir que "Marie-Antoinette prend une épaisseur nouvelle à travers le texte, celle d'une observatrice avisée des Arts (...)".

Incroyable mais vrai, comme l'avait brillamment montré Sylvie le Bras-Chauvot avec son "Marie-Antoinette l'affranchie, Portrait inédit d'une icône de mode" en 2020, chez Armand Colin : il reste possible aux chercheurs curieux et rigoureux d'écrire encore aujourd'hui des pages inédites, qui donnent du personnage multiple de la reine une meilleure compréhension.
Exemples à suivre!  

ClassiqueNews.com, Patrick Barbier

Mme de Sabran a écrit: ... elle échoua aussi à imposer le chevalier de Saint-George à l'Opéra de Paris.  Pire que tout ( impression toute personnelle ) est son " rendez-vous manqué " avec Mozart.

Je reviendrai sur l'un et l'autre cas dans des messages séparés, qu'il me faut un peu de temps pour mettre en forme, les sujets étant d'importance. J'y ajouterai d'ailleurs quelques conseils de lecture. De toute évidence le rendez-vous manqué de 1778 entre Mozart et la reine est "pire que tout".   (à suivre donc!)

Je suis en train d'écouter l'émission sur France musique, c'est très intéressant et agréable à écouter, entrecoupé de quelques morceaux de musique.

J'aime bien l'anecdote rapportée par Patrick Barbier du provincial débarqué à Versailles qui se retrouve tout à coup devant la reine en train de jouer aux cartes, sans savoir comment il a pu arriver jusque-là. C'est assez marrant.

Je me lance à mon tour, en toute humilité, dans la "critique" de cet essai de M. Patrick Barbier pour dire, simplement, que je n'ai aucune critique à faire. Outre le fait que ce livre est évidemment très intéressant et riche d'enseignements, agréable à lire aussi, ce qui a son importance, il me frappe dans la mesure où, ne s'attachant qu'aux faits avérés, et rien qu'aux faits - incontestables, osons le mot, puisque étayés par des sources (archives) fiables, consultables... et non pas certains mémoires, toujours subjectifs -, il dégage une sympathie, une empathie même, pour Marie-Antoinette, dont l 'auteur se trouve presque gêné... voulant, et c'est tout à son honneur, éviter à tout prix la complaisance ou l'hagiographie. Mais il a beau faire, le portrait qui se dégage "naturellement" de notre Reine est un merveilleux portrait ! Et personnellement (cela n'engage évidemment que moi !), cela m'attache encore plus qu'avant à la figure de Marie-Antoinette. Ce beau livre nous montre avec éclat, sans recours aucun à l'affect, que dans le domaine de la musique, en tout cas - et, comme la mode ou la "parure", c'est loin d'être un sujet négligeable -, Marie-Antoinette était une très grande souveraine.

Reine Hortense a écrit: Mais il a beau faire, le portrait qui se dégage "naturellement" de notre Reine est un merveilleux portrait !

Je suis certain que l'auteur, qui est fort occupé sur ses terres en ce moment avec la Folle Journée de Nantes, sera heureux de lire votre critique.
Je lui fais signe de suite!  

Je suis bien d'accord avec vous sur le fait que cette étude thématique, menée avec sérieux et maîtrisée de bout en bout, donne une image finalement très séduisante de Marie-Antoinette. Pour nos chercheurs et historiens, ce livre montre aussi qu'il reste possible d'aborder le personnage de la reine sous des angles largement inédits parce qu'insuffisamment encore étudiés.

Sa Grâce l'Ostrogoth suggérait avec malice que l'on pourrait ainsi lancer une série d'ouvrages thématiques, un peu à la manière des "Martine"...  

Nous avons déjà eu un livre de référence sur la mode avec Sylvie Le Bras-Chauvot (Marie-Antoinette l'affranchie, portrait inédit d'une icône de mode, Armand Colin, 2020) et vous y faites très justement allusion dans votre message. Il semble que l'excellent Vincent Meylan nous prépare de longue date un livre de référence sur Marie-Antoinette et les diamants, nouvelle occasion pour apprendre et pour revenir - je suppose - sur bien des mythes...
Nos bibliothèques n'ont pas fini de s'étoffer!

Une nouvelle critique, prise dans Historia cette fois, où l'enthousiasme de l'auteure laisse à penser que Marie-Antoinette aurait écrit "quelques sonates". Ce que ne  dit pas le livre, qui s'intéresse non pas aux légendes mais bien aux seuls faits qu'il est possible de documenter, ainsi que le faisait remarquer Reine Hortense.





Un nouveau rendez-vous radio à noter, sur France Culture cette fois, demain jeudi 3 février, à 15 heures dans l'émission de Matthieu Garrigou-Lagrange :  "Sans oser le demander"




L'auteur en profitera pour enregistrer un nouveau programme pour France Musique, avec Philippe Venturini cette fois pour son émission du samedi matin à 7h, "Sous la couverture". Date de diffusion prévue en mars, je préciserai.

A la fin de l'ouvrage, Patrick Barbier donne quelques repères discographiques. J'y ajouterais les trois albums de Véronique Gens intitulés "Tragédiennes", où se retrouvent bon nombre des compositeurs aimés et soutenus par Marie-Antoinette.

Voici un lien pour "Non, ce n'est plus pour moi", air de Didon dans l'opéra éponyme de Piccinni.
Un air qui décoiffe!

Je vous annonçais ce programme hier, avec Patrick Barbier dans l'émission de Matthieu Garrigou-Lagrange : Sans oser le demander, sur France Culture  



Marie-Antoinette : elle connaît la musique ? (France Culture, 3 février 2022)

Présentation de France Culture

Passionnée de musique au point qu'elle semble avoir le besoin assidu de s'en nourrir, Marie-Antoinette œuvrera toute sa vie au développement de la création musicale française. Mais à la cour de Versailles, s'occuper de musique n'est pas qu'une question d'agrément, c'est une affaire politique.


Le soir de son arrivée à Versailles, le 16 mai 1770 qui est aussi le jour même de son mariage avec le futur Louis XVI, c'est déjà en mélomane confirmée que Marie-Antoinette assiste à son premier spectacle, donné en l'honneur de leurs noces. Or la tragédie lyrique qui est montrée a de quoi surprendre, et peut-être décevoir : il s'agit de Persée de Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault, une pièce baroque qui avait été montrée pour la première fois à Louis XIV, plus d'un siècle auparavant. En une semaine de festivités, une seule création originale sera jouée.

Ce n'est pas du goût de Marie-Antoinette, qui a appris la musique avec un compositeur aux idées novatrices, Christoph Willibald Gluck, et qui n'entend pas se contenter du baroque français. Sous son impulsion, chanteurs, instrumentistes et compositeurs sont accueillis à la cour, de nombreux concerts privés sont organisés, auxquels la reine elle-même prend parfois part... Elle fréquente aussi régulièrement les salles parisiennes publiques, et, joueuse de harpe, elle initiera une mode à la cour pour cet instrument.

Son immixtion dans l'organisation des "menus plaisirs" n'est cependant pas du goût de tout le monde, puisque la tâche était traditionnellement une charge administrative et politique à la cour du roi, et que ses interventions bousculent et reconfigurent des querelles d'influence entre des camps jusque-là biens définis. Son inclination à organiser des concerts lui sera aussi reprochée lorsqu'elle devient, dans la rumeur prérévolutionnaire, "Madame Déficit"... De même, d'aucuns voient d'un mauvais œil sa propension à fréquenter les spectacles à Paris, et les bals qui les suivent, qui plus est en l'absence du roi.

Les rapports de Marie-Antoinette à la musique éclairent donc le fonctionnement de l'état dans les dernières années de l'ancien régime, et les relations ambigües de la cour versaillaise faite de protocoles avec la société parisienne, plus libérale.

L'invité : Patrick Barbier est historien de la musique et italianiste, et professeur émérite de l'Université Catholique de l'Ouest à Angers. Il est l'auteur, parmi de nombreux ouvrages, d'une Histoire des castrats parue en 1989 chez Grasset, de Voyage dans la Rome baroque - Le Vatican, les princes et les fêtes musicales (Grasset, 2016) et, dernier livre en date, Marie-Antoinette et la musique (Grasset, 2022).

PS : ne manquez pas la vignette sur la brioche, ou le cake, en fin d'émission

Bonnefoy du Plan a écrit:(...) avec Patrick Barbier dans l'émission de Matthieu Garrigou-Lagrange : Sans oser le demander, sur France Culture  

Marie-Antoinette : elle connaît la musique ? (France Culture, 3 février 2022)

Emission intéressante et très agréable à écouter ! Prévoyez un peu de temps, elle dure 52 mn, mais on ne se lasse pas d'écouter l'auteur parler du sujet de son livre.

La nuit, la neige a écrit: on ne se lasse pas d'écouter l'auteur

Patrick Barbier est aussi plaisant à lire et à écouter. J'en aurais bien demandé encore ! encore !!
Merci, cher Bonnefoy, pour ce nouveau lien.

Mme de Sabran a écrit: Patrick Barbier est aussi plaisant à lire et à écouter. J'en aurais bien demandé encore ! encore !!
Merci, cher Bonnefoy, pour ce nouveau lien.

Serviteur, chère Eléonore!  

Voici donc un nouveau lien pour un programme d'une petite demi-heure diffusé hier soir sur Radio Classique :

portrait musical de Marie-Antoinette, Patrick Barbier sur Radio Classique le 17 février




Présentation sur le site de la radio :

Patrick Barbier est l’invité du Journal du Classique à 20 heures pour son livre Marie-Antoinette et la musique, édité chez Grasset.

Marie-Antoinette était une mélomane éclairée

Dans un livre passionnant, Patrick Barbier brosse le portrait musical de Marie-Antoinette. Née dans « un contexte familial très porté vers l’art musical », elle a toujours pratiqué la musique, la harpe en particulier. Comme le raconte Patrick Barbier cette passion de la Reine pour cet instrument a entrainé une « harpomania » qui a conduit au développement du répertoire et de la technique de la harpe. Marie-Antoinette a par ailleurs soutenu de nombreux compositeur, comme Grétry ou Gluck dont elle a favorisé la venue à Paris.

C’est grâce à elle que Gluck pourra mettre en place sa réforme de l’opéra. Son soutien aux artistes a aussi permis de faire rayonner la Cour à travers l’Europe. Comme Dauphine puis somme Reine elle a présidé à vingt-six créations à Versailles et à Fontainebleau, dont un tiers sont des ouvrages de compositeurs étrangers. Marie-Antoinette a également composé quelques pièces, dont une romance, C’est mon ami, sur un poème de Florian.

C’est ce parcours musical que dresse Patrick Barbier dans son livre.

Jean-Michel Dhuez

Au sujet de cette présentation, je me borne à rappeler que Gluck n’est pas à Paris à l’initiative de Marie-Antoinette à proprement parler (ce que rappelle Patrick Barbier dans le livre). Le soutien indéfectible de la reine pendant tout le séjour du compositeur a certes durablement installé cette idée, mais une telle venue se prépare longtemps en amont. Pour Gluck, les démarches ont débuté bien avant que Marie-Antoinette - alors dauphine - n'ait acquis une vraie influence. Ce qui reste tout à fait exact, c'est que la durée du séjour de Gluck en France (5 ans!) revient principalement à l'influence et à la protection de la reine.

Ce week-end, Patrick Barbier sera à Angers pour les Entretiens de la Collégiale Saint-Martin. Il interviendra samedi matin aux côtés d'Emmanuel de Waresquiel.
Le Forum aura (au moins) un correspondant sur place.  

Qui, diable, cela peut-il bien être ?

Merci pour cette annonce, cher Bonnefoy.



Patrick Barbier : Entretiens littéraires de la collégiale Saint Martin (Angers)
19 Février 2022
France
Samedi 19 février à 11 heures, Patrick Barbier sera au micro d'Antoine Boussin pour un entretien croisé avec Emmanuel de Waresquiel sur le thème "Marie-Antoinette par un musicologue et un historien" dans le cadre des Entretiens Littéraires de la Collégiale : un temps d'échange entre un auteur invité et Antoine Boussin, confident des écrivains et animateur de ces rendez-vous. Chaque entretien est une occasion unique de mieux connaître son auteur préféré, d’en découvrir un autre, d’écouter ce qui l’inspire et même de lui demander un autographe au moment de la séance de dédicaces.

Gratuit. Réservation obligatoire:
sur place, à l'accueil de la collégiale, aux heures d'ouverture du site
par téléphone : 02 41 81 16 00

... dans un cadre exceptionnel :


UN LIEU, UNE ÂME
La collégiale Saint-Martin est la plus vieille église d’Angers. C’est aussi l’un des monuments carolingiens les mieux conservés de France. Trésor archéologique, elle est aujourd’hui l’écrin d’une histoire millénaire et d’une programmation culturelle ambitieuse.

Une conférence à la hauteur du talent et de la réputation des deux orateurs, habilement interrogés par Antoine Boussin, organisateur de ces rencontres à la magnifique Collégiale Saint-Martin d'Angers, d'ailleurs remplie pour l'occasion  


Patrick Barbier a présenté Marie-Antoinette et son rapport à la musique en développant une théorie des 3 M  
- Musicienne
- Mélomane
- Mécène



Deux petits scoops concernant Emmanuel de Waresquiel :

. un livre de réflexion sur son enfance dans son village de la Mayenne, pendant les années 1960. Un livre qu'il présente comme un voyage poétique à travers ses souvenirs plutôt qu'un récit chronologique. La preuve, c'est qu'il finit le récit par son baptême!
"Voyage autour de mon enfance", Tallandier, sortie le 10 mars.

. la préparation d'une nouvelle biographie, sur un personnage pour lequel Marie-Antoinette nous excusera d'avoir ici généralement beaucoup de tendresse : la comtesse du Barry! Après Talleyrand et Fouché, Emmanuel de Waresquiel délaisse donc les brigands géniaux pour une femme qui sut, en peu d'années elle-aussi, imprimer sa marque. La plume élégante d'Emmanuel de Waresquiel est tout indiquée pour rendre justice à cette femme de goût, que l'on pardonne toujours aussi difficilement aux frères Goncourt d'avoir si sottement caricaturée.
Voici certainement un livre qu'il ne faudra pas manquer et que nous aurons l'occasion de commenter le moment venu.  
Pas de date indiquée à ce stade pour la publication.

Ce devait être très intéressant. Et le lieu est magnifique.

Ravi de savoir qu'Emmanuel de Waresquiel se penche sur la vie de Mme du Barry.

Quel sujet charmant, la reine et la musique
Marie-Antoinette a été toute sa vie adepte de la muse Eutérpê.