Notre Jeu de l'Hiver !

des manches à côtelettes (oui oui ça a existé )

girandoles (dans la série candélabres)

est-ce que le nom de cet objet est connu et utilisé à notre époque et en avons nous sur nos tables ordinaires ou plutôt sur nos tables de réveillon de Noël ?

... cendriers, crachoirs ( je dis n'importe quoi , c'est affligeant )

Vous étiez à Vienne et c'est pourquoi je me demande si en France, nous avions (ou nous avons) l'objet en question ? Est-ce particulier à Vienne ?

Il ne faut pas aller chercher trop loin, cet objet (ou plutôt ces objets, car ils aiment bien rester en groupe !) sont toujours bien connus et utilisés à notre époque, que ce soit aux réveillons ou au petit déjeuner avalé en vitesse. Autant dire qu'ils sont absolument nécessaires ou alors certains s'en privent à un moment ou l'autre, mais selon des exceptions régies par une étiquette très précise, et cela très très très rarement

oui, en France nous avons tout cela, et je ne sais pas si ailleirs en Europe il y a la même "spécialité" ! Le guide viennois m'avait expliqué que cela se faisait ainsi à la cour de Vienne, mais n'a pu m'en dire plus. Depuis, la question me travaille toujours ! Je vais quand même vous aider : imaginez-vous debout au haut de la table, que vous dominez. Tous les convives sont attablés. Que voyez-vous devant chacun d'eux sur la table ?

assiettes, verres, couverts, serviette, bouteilles eau, vin, etc... fleurs peut-être et le surtout central où l'on dépose la salière, la poivrière, etc...
A chaque fois que je suis allée en Autriche, j'avais un pot de crème aussi

Excellente réponse, Lady Jhane, mais attardez-vous sur le mot "couverts" !

cuillers à potage, à dessert, à asperge, à café, à thé, à confiture, à sucre, à sauce ...
fourchettes à 3 dents ? 4 dents ?
couteaux divers (viande, poissons, beurre, ....)
pince à escargots, pique à bigorneau, à crabe
je ne sais plus..

on trouve même des fourchettes à 2 dents

Où voyez-vous ces différents ustensiles propres à chaque convive ?

en principe (dans ma province)
les fourchettes à gauche, les couteaux et les cuillers à droite
devant l'assiette (les assiettes) les cuillers à dessert
Mais je n'ai pas étudié l'art de la table chez Nadine de Rothchild

Voilà la réponse valable pour nos provinces... mais dans la province hofbourgeoise, du moins au temps de Marie-Thérèse, ce n'était pas comme ça ! Tout était sagement et soigneusement aligné à droite de l'assiette, tout absolument tout : fourchettes, couteaux, cuillers grandes ou petites, à dessert, à café etc etc : tout tout tout ! A gauche et devant : rien de rien ! Je me suis très poliment esclaffé, mais le guide m'a bien précisé que c'était ainsi à la cour de Vienne! Cette manière de placer les couverts vient-ellle d'une province éloignée de  l'aire allemande ou de la cour de Bourgogne ou de l'Espagne ou que sais-je ? Entre nous,je suppose qu'avant les repas où devaient figurer des gens de contrées un peu exotiques, un maître d'hôtel stylé devait faire un petit cours pratique pour leur montrer comment faire passer ni vu ni connu  par exemple (pour nous !)  la fourchette du côté droit vers la gauche ! J'en suis venu à me dire qu'à la cour de Vienne on ne se servait que de la main droite et que la gauche n'avait d'autre utilité que de pouvoir se servir de la serviette ou de lancer des serpentins pendant le carnaval ! Sur ce, bonne nuit à tout le monde !

Merci. Effectivement c'est étrange. A demain alors.

Tiens oui, en voilà une bizarrerie !
Bravo, Lady Jhane.

Bonne nuit et à demain !

Je voulais trouver sur internet au moins quelques photos pour illustrer la "bizarrerie", mais je n'en ai trouvé qu'une, très médiocre

Merci, on voit bien quand même cette étrangeté.
Bizarre certes mais belle table élégante quand même.
Ils doivent avoir, tout comme nous, des manuels de savoir recevoir
pour trouver une explication.

Gouverneur MORRIS a écrit:Péché d'orgueil

Selon moi il n'était pas plus sûr des pays et provinces conquis par lui que ceux conquis par les Bourbons. La police y tenait tout. Evidemment il ne pouvait se douter que subitement une sorte de second front s'ouvrirait en Belgique justement du fait de Marie-Louise, dont l'apparition suscite une sorte de révolution de velours à l'envers : la population acclame ce qui est le plus cher au nouveau maître... pour manifester que, lui, n'est pas le bienvenu !
Péché d'orgueil, oui, et beaucoup de présomption

Lecréateur a écrit:Je voulais trouver sur internet au moins quelques photos pour illustrer la "bizarrerie", mais je n'en ai trouvé qu'une, très médiocre

Si si, nous voyons bien les nombreux couverts alignés à droite de l'assiette , et nous attendons une nouvelle énigme de la part de Lady Jhane .  

Je ne suis pas spécialiste du 18ème - du tout - (mais je me soigne) et lorsque j'ai lu cette histoire, j'ai cherché partout, tout d'abord ici, puis plus largement ailleurs. Je n'ai rien trouvé ou si peu. Alors cette énigme vous est peut-être connue malgré tout et dans ce cas elle tombera tout de suite ou vous ne la connaissez pas. Dans ce cas je serai heureuse d'apporter ma pierre à l'édifice.
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En août 1793 en arrivant à la Conciergerie, la Reine fut fouillée et on lui saisit quelques objets contenus dans une poche dont un livret. Celui-ci mentionnait sur la première page
"Madame Sallantin, chez Madame Lapassade, rue de Grenelle Saint-Germain n° 141"

Qui étaient Monsieur et Madame Sallantin  

... des commerçants ?

Au 142 de la rue de Grenelle Saint-Germain, il y avait l'hôtel de Besenval, mais au 141 je ne vois pas ...

me donne la réponse  .