Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
3 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Le patrimoine de Marie-Antoinette :: Divers : atours, objets et reliques etc. :: Bijoux et atours de Marie-Antoinette
Page 1 sur 1
Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
Extrait de « Près de la Reine Marie-Antoinette » Joseph Durieux (aussi en ligne sur Gallica)
« En dressant l'écrou à la Conciergerie, le 2 août 1793, on saisit dans une poche de la Reine différents objets : trois portefeuilles, plusieurs petits paquets de cheveux, trois portraits féminins, un rouleau de vingt-cinq louis d'or, une petite boîte en ivoire ornée d'un miroir, un livret couvert de moire verte. Sur le premier feuillet du livret (dont quatre feuillets étaient gommés) se trouvaient inscrites au crayon cinq adresses particulières, notamment celle-ci
« Mme Sallantin, chez Mme Lapassade, rue de Grenelle Saint-Germain n° 141. »
Note 1. Indiquons simplement une lettre que lui envoya de Rouen M. de Cormeille le 1er juillet 1792 avec cette suscription : « A M. Sallantin, aux atours de la Reine, au château des Tuileries ». (Archives Nationales, C. 222, p. 160, pièce 14.)
Sur le réquisitoire de l'accusateur public, le Tribunal ordonna la comparution de la citoyenne Sallantin. Qui était cette femme ? Questionnée à cet égard, Marie-Antoinette répondit que c'était la femme qui depuis longtemps était chargée de toutes ses affaires. Le mari de cette personne est resté dans l'ombre. Une lettre inédite, portant la date du 15 brumaire au XIII-7 novembre 1805 et adressée au sénateur grand chancelier de la Légion d'honneur, fournira sur son compte quelques précisions : « Médiateur par qui se distribuent les bienfaits et les récompenses, chargé des prières et des espérances des sujets, j'ose aujourd'hui élever vers vous ma voix et je le fais avec d'autant plus de confiance que, quoique accablé de vastes idées, le détail n'échappe en rien à votre sagacité. » Une époque de ma vie doit vous être soumise et, pour premier acte de bonté de votre part, veuillez-vous y arrêter un instant. » Fils d'artiste, j'ai suivi cette carrière avec quelques succès et mes faibles talents m'ont fait obtenir une des premières places dans la Musique du Roi et les Concerts de la Reine.
» Marié à la personne chargée des atours de la Reine ; son écrin et les diamants de la Couronne, tels que le Régent, le Sancy, etc., se trouvaient sous ma garde. Sans moi, cette richesse qui en partie, décore aujourd'hui l'arme du héros qui nous gouverne, aurait été la proie des brigands dans les journées des 5 et 6 octobre 1789. Trois ans après, le foudre de la Révolution anéantit mon mobilier et ma fortune déposés au château où je logeais par état, après avoir remis au Garde-Meuble le dépôt qui m'était confié. Je n'en restai pas moins chargé de fournir le nécessaire au besoin de la toilette de la Reine, même pendant tout le temps de sa captivité. Fidèle à la personne de qui je tenais mon existence et malgré le tableau que me fit le maire Petion des dangers auxquels je m'exposais, j'obtins enfin de lui d'aller trois fois par semaine au Temple. Aucune difficulté ne m'a arrêté et je fis pour elle toutes les avances qu'exigèrent ses besoins. Ces dépenses qui ne me furent jamais remboursées, ne me firent voir qu'une perte dont je fus dédommagé par le sentiment de ma reconnaissance envers ma bienfaitrice. » Mon adresse fut trouvée dans son portefeuille,
Note 1. D'après l'arrêté des Consuls du 18 Vendémiaire an X- 10 octobre 1801, ordonnant la confection d'un sabre pour le premier Consul Bonaparte, le diamant le Régent avait été placé sur la poignée du sabre avec l'assortiment de diamants jugé nécessaire. Ils avaient été pris parmi ceux existant au Trésor public.
lors de sa traduction à ce tribunal horrible où je fus obligé de paraître, pour ne plus la revoir. » J'épargnerai à votre sensibilité, Monsieur, tout ce que j'ai à eu souffrir pendant ce temps désastreux. Honni, persécuté de toute part, j'errai longtemps sans asile, forcé à me réfugier avec mon épouse partout où la pitié voulait bien m'accueillir. Enfin, au bout d'un long espace de temps, je trouvai quelques consolations dans le sein d'un ami qui me fit obtenir la place de caissier général à l'armée d'Helvétie. Les généraux Schauenbourg et Masséna attesteront que j'y ai fait mon devoir avec intégrité et soutenu la réputation dont n'a jamais cessé de jouir toute ma famille. » Je désire, Monsieur, que cet exposé fidèle milite assez, près de vous, pour me faire obtenir la récompense attachée à l'honneur. Si, par malheur, ma demande vous paraissait hasardée, veuillez bien l'oublier et croire au regret sincère que j'éprouverai de n'avoir pas assez fait pour marcher sous vos drapeaux.
Et, après la signature, il donne son adresse à Paris, n° 38, rue de la Liberté-Odéon. Louis-Jean-Baptiste Sallantin était issu d'une ancienne et nombreuse famille originaire des environs de Senlis, fixée à Versailles dès la fin du XVIIe siècle. Son grand-père dirigea les Concerts de la Muette et fit partie de la Musique du Roi. Son père fut membre du Concert spirituel et l'un des vingt-quatre violons de la Chambre. Lui-même, né le 26 juillet 1757, devint grand hautbois de la Chambre et des Ecuries. Le 20 juin 1789, il avait épousé Marie-Thérèse-Flore Larsonnier, chargée du détail de la garde-robe de la Reine. Il mourut le 6 décembre 1846, laissant une fille dont descendait le diplomate Pierre-Henry Fourier de Bacourt (1843-1911). Sa missive permet, on le voit, de glaner plusieurs éléments non dénués d'intérêt : Sallantin se rendait trois fois par semaine à la prison du Temple ; il eut l'occasion de fournir « le nécessaire au besoin de la toilette de la Reine, même pendant tout le temps de sa captivité », et les avances de ce fournisseur bénévole ne lui furent pas remboursées."
-----------------------------------------------------------------------------------------
Apport de Marie-Jeanne
Quelques précisions sur Mme Sallentin
Née Marie-Thérèse Larsonnier en 1762 dans la Somme, elle était employée comme première femme au service de garde-robe de Marie-Antoinette à Versailles. Aujourd'hui on dirait chef de service.
En juin 1789 à Versailles, elle avait épousé Louis-Jean-Baptiste Sallentin, flutiste et grand hautbois de la chambre et des écuries du roi, issu d'une longue lignée de musicien de la cour depuis le siècle précédant.
Toujours en service aux Tuileries ou elle était logée, Mme Sallentin se chargea de constituer une garde-robe pour Marie-Antoinette après le 10 aout, auprès des personnels et fournisseurs habituels. Elle fut nommée commissionnaire au Temple par les autorités.
Objets d'un mandat d'amené, les époux Sallentin se réfugièrent à Fontainebleau ou ils s'établir ensuite. Madame Sallentin décéda à Paris en 1803.
Source Marie-Antoinette l'affranchie, portrait inédit d'une icône de mode, Armand Colin 2020.
-----------------------------------------------------------------------------
Ici
Généalogie de la famille Sallantin dont Alexandre Sallantin (1695 – 1765) violiste (joueur de viole) et violoncelliste président de la Loge maçonnique « les enfants d’Apollon ». Il fut membre aussi du « Concert spirituel » fondé en 1725 (celle de Mozart)
http://mvmm.org/m/docs/sallantin.html
Attention cette généalogie est en partie erronée concernant Louis-Jean Baptiste Sallantin,
« En dressant l'écrou à la Conciergerie, le 2 août 1793, on saisit dans une poche de la Reine différents objets : trois portefeuilles, plusieurs petits paquets de cheveux, trois portraits féminins, un rouleau de vingt-cinq louis d'or, une petite boîte en ivoire ornée d'un miroir, un livret couvert de moire verte. Sur le premier feuillet du livret (dont quatre feuillets étaient gommés) se trouvaient inscrites au crayon cinq adresses particulières, notamment celle-ci
« Mme Sallantin, chez Mme Lapassade, rue de Grenelle Saint-Germain n° 141. »
Note 1. Indiquons simplement une lettre que lui envoya de Rouen M. de Cormeille le 1er juillet 1792 avec cette suscription : « A M. Sallantin, aux atours de la Reine, au château des Tuileries ». (Archives Nationales, C. 222, p. 160, pièce 14.)
Sur le réquisitoire de l'accusateur public, le Tribunal ordonna la comparution de la citoyenne Sallantin. Qui était cette femme ? Questionnée à cet égard, Marie-Antoinette répondit que c'était la femme qui depuis longtemps était chargée de toutes ses affaires. Le mari de cette personne est resté dans l'ombre. Une lettre inédite, portant la date du 15 brumaire au XIII-7 novembre 1805 et adressée au sénateur grand chancelier de la Légion d'honneur, fournira sur son compte quelques précisions : « Médiateur par qui se distribuent les bienfaits et les récompenses, chargé des prières et des espérances des sujets, j'ose aujourd'hui élever vers vous ma voix et je le fais avec d'autant plus de confiance que, quoique accablé de vastes idées, le détail n'échappe en rien à votre sagacité. » Une époque de ma vie doit vous être soumise et, pour premier acte de bonté de votre part, veuillez-vous y arrêter un instant. » Fils d'artiste, j'ai suivi cette carrière avec quelques succès et mes faibles talents m'ont fait obtenir une des premières places dans la Musique du Roi et les Concerts de la Reine.
» Marié à la personne chargée des atours de la Reine ; son écrin et les diamants de la Couronne, tels que le Régent, le Sancy, etc., se trouvaient sous ma garde. Sans moi, cette richesse qui en partie, décore aujourd'hui l'arme du héros qui nous gouverne, aurait été la proie des brigands dans les journées des 5 et 6 octobre 1789. Trois ans après, le foudre de la Révolution anéantit mon mobilier et ma fortune déposés au château où je logeais par état, après avoir remis au Garde-Meuble le dépôt qui m'était confié. Je n'en restai pas moins chargé de fournir le nécessaire au besoin de la toilette de la Reine, même pendant tout le temps de sa captivité. Fidèle à la personne de qui je tenais mon existence et malgré le tableau que me fit le maire Petion des dangers auxquels je m'exposais, j'obtins enfin de lui d'aller trois fois par semaine au Temple. Aucune difficulté ne m'a arrêté et je fis pour elle toutes les avances qu'exigèrent ses besoins. Ces dépenses qui ne me furent jamais remboursées, ne me firent voir qu'une perte dont je fus dédommagé par le sentiment de ma reconnaissance envers ma bienfaitrice. » Mon adresse fut trouvée dans son portefeuille,
Note 1. D'après l'arrêté des Consuls du 18 Vendémiaire an X- 10 octobre 1801, ordonnant la confection d'un sabre pour le premier Consul Bonaparte, le diamant le Régent avait été placé sur la poignée du sabre avec l'assortiment de diamants jugé nécessaire. Ils avaient été pris parmi ceux existant au Trésor public.
lors de sa traduction à ce tribunal horrible où je fus obligé de paraître, pour ne plus la revoir. » J'épargnerai à votre sensibilité, Monsieur, tout ce que j'ai à eu souffrir pendant ce temps désastreux. Honni, persécuté de toute part, j'errai longtemps sans asile, forcé à me réfugier avec mon épouse partout où la pitié voulait bien m'accueillir. Enfin, au bout d'un long espace de temps, je trouvai quelques consolations dans le sein d'un ami qui me fit obtenir la place de caissier général à l'armée d'Helvétie. Les généraux Schauenbourg et Masséna attesteront que j'y ai fait mon devoir avec intégrité et soutenu la réputation dont n'a jamais cessé de jouir toute ma famille. » Je désire, Monsieur, que cet exposé fidèle milite assez, près de vous, pour me faire obtenir la récompense attachée à l'honneur. Si, par malheur, ma demande vous paraissait hasardée, veuillez bien l'oublier et croire au regret sincère que j'éprouverai de n'avoir pas assez fait pour marcher sous vos drapeaux.
J'ai l'honneur d'être, Monsieur le Chancelier,
Votre très humble et très obéissant serviteur.
SALLANTIN. »
Votre très humble et très obéissant serviteur.
SALLANTIN. »
Et, après la signature, il donne son adresse à Paris, n° 38, rue de la Liberté-Odéon. Louis-Jean-Baptiste Sallantin était issu d'une ancienne et nombreuse famille originaire des environs de Senlis, fixée à Versailles dès la fin du XVIIe siècle. Son grand-père dirigea les Concerts de la Muette et fit partie de la Musique du Roi. Son père fut membre du Concert spirituel et l'un des vingt-quatre violons de la Chambre. Lui-même, né le 26 juillet 1757, devint grand hautbois de la Chambre et des Ecuries. Le 20 juin 1789, il avait épousé Marie-Thérèse-Flore Larsonnier, chargée du détail de la garde-robe de la Reine. Il mourut le 6 décembre 1846, laissant une fille dont descendait le diplomate Pierre-Henry Fourier de Bacourt (1843-1911). Sa missive permet, on le voit, de glaner plusieurs éléments non dénués d'intérêt : Sallantin se rendait trois fois par semaine à la prison du Temple ; il eut l'occasion de fournir « le nécessaire au besoin de la toilette de la Reine, même pendant tout le temps de sa captivité », et les avances de ce fournisseur bénévole ne lui furent pas remboursées."
-----------------------------------------------------------------------------------------
Apport de Marie-Jeanne
Quelques précisions sur Mme Sallentin
Née Marie-Thérèse Larsonnier en 1762 dans la Somme, elle était employée comme première femme au service de garde-robe de Marie-Antoinette à Versailles. Aujourd'hui on dirait chef de service.
En juin 1789 à Versailles, elle avait épousé Louis-Jean-Baptiste Sallentin, flutiste et grand hautbois de la chambre et des écuries du roi, issu d'une longue lignée de musicien de la cour depuis le siècle précédant.
Toujours en service aux Tuileries ou elle était logée, Mme Sallentin se chargea de constituer une garde-robe pour Marie-Antoinette après le 10 aout, auprès des personnels et fournisseurs habituels. Elle fut nommée commissionnaire au Temple par les autorités.
Objets d'un mandat d'amené, les époux Sallentin se réfugièrent à Fontainebleau ou ils s'établir ensuite. Madame Sallentin décéda à Paris en 1803.
Source Marie-Antoinette l'affranchie, portrait inédit d'une icône de mode, Armand Colin 2020.
-----------------------------------------------------------------------------
Ici
Généalogie de la famille Sallantin dont Alexandre Sallantin (1695 – 1765) violiste (joueur de viole) et violoncelliste président de la Loge maçonnique « les enfants d’Apollon ». Il fut membre aussi du « Concert spirituel » fondé en 1725 (celle de Mozart)
http://mvmm.org/m/docs/sallantin.html
Attention cette généalogie est en partie erronée concernant Louis-Jean Baptiste Sallantin,
Lady Jhane- Messages : 1318
Date d'inscription : 04/11/2021
Localisation : Gévaudan
Re: Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
Mille mercis !
Il est intéressant d'entendre une fois de plus parler des diamants de la Couronne ! ... comme s'ils passaient de mains en mains, comme si tous les contemporains furent, à un moment ou un autre, responsables des joyaux de la reine.
Il est intéressant d'entendre une fois de plus parler des diamants de la Couronne ! ... comme s'ils passaient de mains en mains, comme si tous les contemporains furent, à un moment ou un autre, responsables des joyaux de la reine.
Lady Jhane a écrit:
Généalogie de la famille Sallantin dont Alexandre Sallantin (1695 – 1765) violiste (joueur de viole) et violoncelliste président de la Loge maçonnique « les enfants d’Apollon ». Il fut membre aussi du « Concert spirituel » fondé en 1725 (celle de Mozart)
http://mvmm.org/m/docs/sallantin.html
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
Melle Marchand 11 ans !!
C'était une mauvaise énigme mais des renseignements intéressants
à engranger. Merci à vous.
C'était une mauvaise énigme mais des renseignements intéressants
à engranger. Merci à vous.
Lady Jhane- Messages : 1318
Date d'inscription : 04/11/2021
Localisation : Gévaudan
Re: Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
Je suis assez perplexe quant à cette lettre du sieur Sallantin ( non cotée dans le livre ) qui semble s'attribuer l'activité de de son épouse après sa mort. Pourtant, elle seule figure officiellement comme commissionnaire au Temple. Sauf peut-être au tout début, il est probable qu'elle avait affaire à la femme Tison sans pouvoir approcher la reine.
Comme responsable de la garde-robe aux atours, Madame Sallantin était chargée après utilisation éphémère par le reine, de remettre les pierres de la couronne en mains propres au sieur Loir qui en avait la responsabilité à l'année ; lequel les entretenait puis les rendait au garde-meuble. Notamment en 1790 comme l'indique ce document conservé aux Archives Nationales.
AN.Déclaration du sieur Loir.
En première ligne figure le cency (sic), le Régent étant réservé au roi. Louis XVI le portait au chapeau lors de la procession des États Généraux.
Immédiatement après la prise des Tuileries, le couple Sallantin s'installa rue Saint-Benoist N°28. Ils réclamèrent leurs effets personnels abandonnés dans leur logement du château. Ce qui valu à Madame de justifier leur provenance en détail, car comme tous les personnels de la maison de la reine, elle percevait des avantages à nature en complément de ses gages.
AN - Réclamation et signatures des époux Sallantin.
Madame Sallantin décéda rue de l'Arbre Sec ou le couple était domicilié, elle avait une fille pour seule héritière.
Comme responsable de la garde-robe aux atours, Madame Sallantin était chargée après utilisation éphémère par le reine, de remettre les pierres de la couronne en mains propres au sieur Loir qui en avait la responsabilité à l'année ; lequel les entretenait puis les rendait au garde-meuble. Notamment en 1790 comme l'indique ce document conservé aux Archives Nationales.
AN.Déclaration du sieur Loir.
En première ligne figure le cency (sic), le Régent étant réservé au roi. Louis XVI le portait au chapeau lors de la procession des États Généraux.
Immédiatement après la prise des Tuileries, le couple Sallantin s'installa rue Saint-Benoist N°28. Ils réclamèrent leurs effets personnels abandonnés dans leur logement du château. Ce qui valu à Madame de justifier leur provenance en détail, car comme tous les personnels de la maison de la reine, elle percevait des avantages à nature en complément de ses gages.
AN - Réclamation et signatures des époux Sallantin.
Madame Sallantin décéda rue de l'Arbre Sec ou le couple était domicilié, elle avait une fille pour seule héritière.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
Merci Marie-Jeanne. Lorsque j'ai lu la déclaration du Sieur Sallantin, j'ai eu la même impression que vous :
"qui semble s'attribuer l'activité de de son épouse après sa mort".
C'était très masculin.
"qui semble s'attribuer l'activité de de son épouse après sa mort".
C'était très masculin.
Lady Jhane- Messages : 1318
Date d'inscription : 04/11/2021
Localisation : Gévaudan
Re: Marie-Thérèse Sallantin, responsable de la garde-robe aux atours de Marie-Antoinette, puis commissionnaire au Temple
Lady Jhane a écrit:Merci Marie-Jeanne. Lorsque j'ai lu la déclaration du Sieur Sallantin, j'ai eu la même impression que vous :
"qui semble s'attribuer l'activité de de son épouse après sa mort".
C'était très masculin.
... de même que n'est pas rien non plus la prétention d'avoir sauvé les joyaux de la Couronne.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Sujets similaires
» La garde-robe et vêtements de Marie-Antoinette au Temple et à la Conciergerie
» Visite des petits cabinets de Marie-Antoinette à Versailles
» Dans la garde-robe de Marie-Antoinette, de Mathieu da Vinha
» Conférence en ligne : Dans la garde-robe de Marie-Antoinette (Mathieu da Vinha)
» Instructions de Marie-Thérèse à Marie-Antoinette : Règlement à lire tous les mois
» Visite des petits cabinets de Marie-Antoinette à Versailles
» Dans la garde-robe de Marie-Antoinette, de Mathieu da Vinha
» Conférence en ligne : Dans la garde-robe de Marie-Antoinette (Mathieu da Vinha)
» Instructions de Marie-Thérèse à Marie-Antoinette : Règlement à lire tous les mois
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Le patrimoine de Marie-Antoinette :: Divers : atours, objets et reliques etc. :: Bijoux et atours de Marie-Antoinette
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum