L’incendie de l'ambassade d'Autriche à Paris est un sinistre meurtrier survenu le 1er juillet 1810

https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/pourquoi-l-ambassade-d-autriche-est-elle-a-l-origine-de-la-brigade-des-sapeurs-pompiers-de-paris-7784387083

Sous l'Empire, l'ambassadeur d'Autriche décide d'organiser à Paris un bal pour célébrer le mariage de Napoléon Ier avec l'archiduchesse autrichienne, Marie-Louise de Habsbourg. Seulement, la grande fête va tourner au drame. Le 29 juin 1810, deux jours avant la réception organisée à l'ambassade d'Autriche au cœur de la capitale, les travaux ont pris du retard et la peinture est encore fraîche à certains endroits. Pour qu'elle sèche plus vite, les ouvriers passent une couche d'alcool.

Le soir du bal, 6 pompiers, munis de deux pompes à bras, sont discrètement postés dans le bâtiment voisin en cas de problème. Il est un peu plus de 22 heures lorsque Napoléon et Marie-Louise font leur entrée devant les mille convives. Alors que la fête bat son plein, la bougie de l'un des 75 lustres enflamme une guirlande de mousseline accrochée au plafond et certaines parois recouvertes d'alcool s'embrasent à vitesse grand V. C'est la panique. Il ne reste que des cendres et des corps pris au piège.

Le bilan est lourd : plusieurs dizaines de victimes. Quelques jours après le drame, le commandant en chef des pompiers et le préfet de police sont limogés. L'ensemble du service d'incendie de la ville est remplacé par un groupe de sapeurs de la garde impériale. Des pompiers militaires. C'est la première fois qu'un corps de l'armée va avoir comme mission de lutter contre les incendies.

Le récit de cette nuit, où étaient présents le couple impérial et de nombreux membres de la noblesse européenne, fut rapporté avec minutie dans les Mémoires du général Lejeune et ceux de Constant, valet de Napoléon Ier.

A lire aussi
https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/tragique-incendie-a-lambassade-dautriche/

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Vous noterez que les sources divergent concernant le nombre de victimes. On passe de "une personne" à "quelques dizaines" et à plus de "cent victimes" ailleurs.

Merci Mme de Sabran.
Je suis passée mille fois peut-être devant cette plaque ....



Cet hôtel particulier (anciennement Hôtel de Montesson) qui abritait l'Ambassade d'Autriche en 1810, date de l'incendie, a été racheté  en 1893 par "deux cousins alsaciens, Théophile Bader et Alphonse Kahn, décident d’établir un magasin de nouveautés dans une petite mercerie de 70 m2, à l’angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin." (extrait du site L'histoire des Galeries Lafayette)

Ici à droite sur cette carte postale


Au fond l'église de la Sainte-Trinité (place d'Estienne d'Orves Paris 9e)

Chers amis,

Pour moi, cet incendie est triste, car la comtesse Pauline Caroline (Charlotte) Iris d'Arenberg ( neé 2 septembre 1774 - Coudenberg (Bruxelles) , bien connue dans notre pays,  elle y malheuresement  brûlée vive .
Elle a vécu la majeure partie de sa vie dans les domaines  des Schwarzenberg au sud de la Bohême.

Elle etait presente au ce  grand bal donné par son beau-frère le prince de Schwarzenberg, ambassadeur d'Autriche en France dans la nuit du 1er au 2 juillet 1810 - ambassade d'Autriche à Paris) , pour célébrer le mariage entre Napoléon et l'impératrice Marie-Louise. Elle a alors trente-six ans et est mère de huit enfants, enceinte du neuvième.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_von_Arenberg

Leos

Leos a écrit: Elle a alors trente-six ans et est mère de huit enfants, enceinte du neuvième.

C'est affreux ...

On ne peut pas s'empêcher de faire le rapprochement.

J'avais pas fait le parallèle..