Marie-Antoinette et l'Ordre de la Croix Étoilée

Bonjour à tous,

J'ai cru que ce serait intéressant de vous faire part du résultat de quelques fouilles à propos de l'Ordre de la Croix Étoilée:

L'archicuchesse Marie-Antoine ne fut reçue, induite, dame de l'Ordre qu'au 3 Mai 1766 à 11 ans.

J'ai retrouvé d'abord toutes les inductions des filles de Marie Thérèse (elle-même reçue Grand Croix à onze ans, avant de devenir Grande Maîtresse à la mort de sa mère l'impératrice douairière Elizabeth-Christine en 1750).
Généralement, les dames de l'Ordre étaient reçues le 3 Mai, fête de l'Invention de la Croix et le 14 Septembre, fête de son Exaltation.

Ainsi:

Marie-Anne, reçue le 3 Mai 1749 à onze ans.

Marie-Christine, reçue le 3 Mai 1753 à onze ans.

Pour les filles suivantes, les inductions se succèdent par couples, toujours en respectant les limites d'âge qu'à l'époque marquait le respect de l'âge de discretion qui n'étaient autres que celles établies par le Canon 21 du IV Concile de Letran pour la reception de la Communion ( 10 à 16 ans). Notez que dans les r`gles et statut de cet ordre on précise que la dame recipiendaire devra communier, se confesser et jeûner la veille de la cérémonie. La communion à 7 ans vient du XIX siècle. Donc, on peut vérifier que toutes les archiduchesses reçues le sont depuis 10 ans jusqu'à 14 ans. O y ajoute que les receptions et promotions ont lieu l3 3 Mai et le 14 Septembre.

Marie-Elizabeth fut reçue le 3 Mai 1757 à 14 ans
Marie-Amalia fut reçue le 14 Septembre 1757 à 11 ans

Viennent encore les deux soeurs malheureuses pour confirmer la loqique dans la sequence par couples que l'impératrice trouve convenable et commode. En effet:

Johanna-Gabriella, reçue le 3 Mai 1761 à 11 ans
Maria Josepha, reçue le 3 Mai 1761 à 10 ans

Marie Caroline, reçue ........ pas de mention (la même année qu'Antoinette? Très logique) à 14 ans
Marie-Antoine, reçue le 3 Mai 1766 à 11 ans


Donc, des dates à considérer en ce qui concerne la belle série de Liotard de 1762

Très merci à tous pour ce fascinant forum. J'espère y avoir apporté quelque chose d'intéressant

Merci Alix  pour ces informations très intéressantes, qui méritent bien un sujet.  

J'ajoute :

L'Ordre la Croix Étoilée

Sternkreuzorden
Josef Seher (1781-1836)
Grafik, 1832
Image : ÖNB Digital

L'Ordre était réservé aux Dames nobles qui se distinguaient par leur vertu et leur charité. L'obtention est subordonnée à la preuve de 16 quartiers de noblesse du côté de l'impétrante et, si elle est mariée, de 8 quartiers du côté de son mari.
Institué le 18 septembre 1668  par  l'Impératrice Eléonore de Gonzague, veuve de l'Empereur Ferdinand II, cet Ordre fut confirmé par le Pape le 27 juillet 1669 puis par l'Empereur Léopold I° le 9 septembre 1669.  

Cet Ordre comporte 2 classes : Dames Grand - Croix  et Dames Chevaliers.  
Le ruban est noir, plié en noeud.

Ordre Austro-Hongrois de la Croix Étoilée
Image : Künker

* Source texte : Semon - Décorations de la Hongrie



Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, future reine de France, filant une frivolité
Jean-Etienne Liotard (1702-1789)
1762
Pierre noire, sanguine, crayon de graphite, et aquarelle sur papier vergé blanc très fin; rehaussé au verso
feuille: 311 x 249 mm
MAH Musée d'art et d'histoire, Ville de Genève.
Dépôt de la Confédération suisse, Office fédéral de la culture, Fondation Gottfried Keller, Berne, 1947
Image : MAH Genève

Merci Alix, pour toutes ces détails precieux sur cette petite croix qui étoile le buste des archiduchesses ... ainsi que pour votre compliment sur notre Forum ! 

Merci bien, vous êtes très gentils, la nuit et Madame Sabran. Et merci à Mousseline pour sa grande remarque

Excellente gravure et photos illustrant l'Ordre de la Vraie Croix

Cher Alix,

intéressant est le fait que Litoard a peint l'archiduchesse à l'âge de 7 ans avec cet ordre, c'est-à-dire avant qu'elle ne soit officiellement nommée. /1762/

Dans la presse contemporaine à partir de l'année 1766, cet événement est relaté, par exemple dans la Gazette de Cologne et parmi les 18 dames nommées, juste après l'archiduchesse, on trouve également Marie-Beatrix de Modène, la future épouse de l'archiduc Ferdinand.
Je me demande si Antoinette a assisté à cette cérémonie en personne, car elle se remettait de la petite vérole à l'époque avec sa sœur Carolina et ses jeunes frères Max et Ferdinand.

Leos

Cher Leos,

Ah! on était tous les deux en train d'écrite sur la même personne et en même temps! Incroyable.

J'en écrivait ci-dessus.

Si vous trouvez quelque information sur la reception de Caroline, ce serait génial

Très merci

En effet, j'avais remarqué que María Beatriz de Este Módena avait été reçue ce même 3 Mai 1766 à 16 ans.

D'abord c'était un peu confus, car on trouvait également référence à sa mère María Teresa Cybo, qui fut reçue, elle, en 1753, à 28 ans et le 15 Juillet!!  Et c'est que son unique héritier mâle, Reynaldo d'Este, était mort en Mai 1753. En raison de quoi, la Grande Maîtresse de l'Ordre, l'autre Marie- Thérèse ( en tous les sens décide que la princesse italienne, mère de Béatrice, mérite,  la Grand Croix par reception "extraordinaire". Et oui, le gâteau étant extraordinaire: Massa, Carrara, Modena et Reggio qui passeraient, de fait, aux Habsbourg par le mariage de Béatrice avec Ferdinand.

J'ignore si Marie Béatrice fut présente, car les patentes de reception pouvaient être expédiées à distance, même la croix pouvait être envoyée à ces princesses étrangères. On exige qu'elle soit bénie par un prêtre une fois arrivée et voilà. Si ce fut ainsi, au moins, elle aurait échappé à la vérole.

Cher Alix,

J'ai trouvé le nom de l'archiduchesse Caroline nommée première dans la liste des dames qui ont reçu cet ordre le 14 septembre 1762 dans le journal Wiener Zeitung.
Si vous voulez vérifier mes informations, je vous envoie un lien vers ce journal. malgré le fait qu'il soit écrit en vieil allemand, le nom de l'archiduchesse est lisible.
/Sternkreutz -l'Ordre de la Croix Étoilée/
Marie beatrix n'était décidément pas là..
Quant à la variole.. ce n'était probablement qu'une forme inoffensive..
ce nom est mentionné dans le journal.. aucune mesure de quarantaine n'est en cours..

Leos


https://anno.onb.ac.at/cgi-content/anno?aid=wrz&datum=17620918&query=%22carolina%22&ref=anno-search&seite=9

Moi encore cher Alix,

Cet événement sera plus lisible pour vous dans la Gazette de Vienne.


https://anno.onb.ac.at/cgi-content/anno?aid=gdv&datum=17620915&seite=4&zoom=33

Leos

Mais c'est absolument génial.

Comme je vous remercie de cette donnée, qui, hélas! Après de longues et infructueuses recherches, j'étais sur le point de considérer introuvable.

Sincèrement, c'est si gratifiant de partager et de collaborer avec des pgens comme vous qui font aussi la grandeur de ce forum.

Pour ma part, j'ai pris en considération et valorisé les points que vous avez mentionnés hier.

En ce qui concerne la petite vérole, j'ai trouvé une référence à une lettre privée de l'impératrice où elle écrit que les quatre petits ont été atteints de la "petite vérole volante", mais sans danger sic.

Cette lettre, que j'ai n'ai pas encore pu trouver toute entière est datée du 5 Avril 1766.

Notez que la date que nous avons pour la reception de Madame Antoine reste le 3 Mai 1766.

Il paraît qu'au XVIIIe siècle cette dénomination faisait référence à la varicelle, dont l'éthiologie n'était pas claire et que l'on croyait une petite vérole souple. Curieusement, ce fut l'année suivante qu'un médecin anglais en établit les deux origines complètement différentes. Toutefois, les deux infections étaient très connues dès l'antiquité et probablement l'évolution de la maladie rassurait à cette époque sur quel était le danger à en espérer. Il y avait aussi le terme "grande vérole" mais ce désignait la syphillis.

On ne pourrait conclure que ce type de varicelle serait exactement le même qu'au XXe siècle. Malheureusement, on est très familiarisés de nos jours avec ces mutations, mais généralement la période de latence durait de 14 à 21 jours plus ou moins et de même pour les manifestations jusqu'à la récupération, d'autres deux semaines. Donc, voilà nos deux archiduchesses et nos deux archiducs hors danger et récupérés bien avant cette date de la reception de la Croix par la petite Tonnerl.

La varicelle, n'étant pas grave, était nonobstant sérieuse. J'ai lu quelque part que Marie-Antoinette en aurait quelques petites imperfections sur le teint qui viendraient de cette maladie.

Merci cher Alex

J'aime puiser aux sources
J'aime lire des périodiques du temps ..des lettres de journaux..
C'est un peu la passion des temps passés, de la recherche de la vérité..

Vous écrivez aussi sur la variole... mais la lettre de l'impératrice sera probablement mal datée, donc ce n'est pas le 5 avril mais le 5 mai 1766.
/ on sait très bien que le 2 avril 1766 , tous les frères et sœurs de Marie Christine ont assisté à son mariage et à sa réception de mariage./

Ceci est un extrait de la Gazette de Cologne du 7.5 1766.

Les Archiducs Ferdinand et Maximilian, ont depuis 2 jours petite verole volante, & LL AA RR se portent  aussi bien  qu on puisse le desirer dans cet etat.  les archiduchesses Charlotte &and Antoine  ont ete attaqueas de la meme maladie, mais elles sont dans leur convalescense.


Que veut dire convalescence ?
Terrorétiquement, Antonia a alors pu participer personnellement à la remise de l'ordre dans la chapelle de la Hofburg.
/je me suis trompé de numéro avant, il y a beaucoup plus de femmes primées, peut-être 54 /

Leos


[

Bon soir, Leos,

Donc, prenons pour vraisemblable, pour le moment, la date la plus ancienne et les sources connues les plus proches des faits. j'avais trouvé ces deux dates sans source mentionnée et j'avais considéré plus raisonnable celle que maintenant s'avère sans support. Peut-être une erreur.

On a maintenant deux soeurs qui partagent la même chambre et qui, d'après les données les plus récentes que vous fournissez (plus en détail en plus, puisqu'elles abondent sur de différentes évolutions quand l'autre mention ne parlait que des 4 qui sont malades) ont été infectées les premières semaines du mois d'avril. Personne ne saurait dire si les festivités qui ont suivi les noces de Christine et Albert ( vous savez: concerts, banquets, etc pendant quelques jours de receptions, salutations, des foules de courtisans serrés les uns contre les autres) ont été à l'origine de la contagion. J'ai trouvé dans d'autres sites, wikipedia inclus, la date de la cérémonie nuptiale 8 Avril 1766 aussi. ?

On ne sait pas non plus si la maladie des deux soeurs et leur systèmes immunologiques ont répondu de la même façon et les mêmes jours. Chaque système résiste et réagit particulièrement. Mon frère fut donné positif lors de la covid deux jours après moi et cependant il avait fait le test dès que je lui avait fait notice que j'étais donné positif. On prenait le café ensemble tous les jours. Plus, quand j'avais récupéré tout à fait l'odorat et le goût, il a continué ses sens bloqués une semaine encore!

À vrai dire, j'ignore le sens exact qu'avait le mot convalescence et ses implications. C'est plus complexe qu'il ne paraît. De nos jours, on peut supposer que la convalescence est un état dans lequel l'individu a pâti une maladie, mais la force de celle-ci a cédé ou commence à le faire, laissant le corps faible et récupérant peu à peu la régularité et le bien-être avant la récupération totale. Mais qui sait, à la cour de Vienne, le terme pouvait être aussi associé à des normes ou restrictions de l'étiquette.

Il faudrait aussi ne pas perdre de vue la dure exigence de l'impératrice, laquelle, dit-on, aurait profité des couches de la petite Antoine pour se faire extraire une molaire. Elle qui a emmené sa fille de 12 ans prier au pied du sarcophage d'une femme qu'il avait fallu coudre étant donné l'état corrompu et affreux de son cadavre. Ajoutez-y la convivialité avec la mort: ce même jour du mariage de Christine, tous étaient habillés en noir sauf elle, un cygne parmi des corbeaux, a dit quelqu'un. L'impératrice adopte le deuil permanent après la mort de l'empereur l'année précédente, pour les familles pauvres de Vienne, la mort est un membre de la famille, un voisin. Le même Karl Franz, fils adoré de l'impératrice, son autre Mimi au masculin, mort à 15 ans on dirait avant-hier.

La Grande Politique doit continuer, les célébrations joyeuses doivent succéder au plus déchirant malheur et l'on n'a pas le temps. Dès que l'on a la force pour se tenir debout, on exige de ces princes-enfants l'accomplissement du devoir comme Habsbourgs et comme Chrétiens.

Il faut que je mette au jour les précieuses info que nous avons recueillies avec prudence. On y va:


Dates connues jusqu'à présent concernant la reception des filles de l'impératrice Marie-Thérèse, Grande Maîtresse de l'Ordre de la Croix Étoilée:


SAR Madame Marie- Anne, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 3 Mai 1749, à 11 ans.

SAR Madame Marie-Christine, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 3 Mai 1753, à 11 ans.

SAR Madame Marie-Élizabeth, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 3 Mai 1757, à 14 ans.

SAR Madame Marie-Amélie, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 14 Septembre 1757, à 11 ans.

SAR Madame Marie-Jeanne, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 3 Mai 1761, à 11 ans.

SAR Madame Marie-Joseph, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 3 Mai 1761, à 10 ans

SAR Madame Marie-Charlotte, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 14 Septembre 1762, à 11 ans.

SAR Madame Marie-Antoine, Archiduchesse d'Autriche, reçue le 3 Mai 1766, à 11 ans.

Alix a écrit:
Il faudrait aussi ne pas perdre de vue la dure exigence de l'impératrice, laquelle, dit-on, aurait profité des couches de la petite Antoine pour se faire extraire une molaire.

Quelle présence d'esprit, n'est-ce pas, en même temps que quel courage ! brrrrrrr ...

Bien sûr, je me rends compte que même les articles de journaux ne sont que des fragments d'informations... que nous pouvons partiellement assembler en une mosaïque... mais il reste encore beaucoup de choses non remplies.
On manque désespérément de sources pour connaître la vie de la petite archiduchesse.. du type correspondance. ou le journal d'une gouvernante, par exemple.

Les noms d'archiduchesse qui, par exemple, n'assisteront pas à certains événements officiels ont été mentionnés dans la presse du temps et toutes n'y assistent pas toujours, même si elles n'étaient pas malades...

Par exemple, pour l'année 1766 ..
le 3 mai, les frères et sœurs aînés sont allés à Laxenburg avec leur mère après cette cérémonie de remise de l'ordre, les plus jeunes sont restés à la Hofburg.
Je veux dire aussi la petite Thérèse, la fille de l'empereur Joseph, qui était elevée avec Antonia et Charlotta, + l'archiduchesse Josephe et les archiducs ferdinad et Max.

Le 10 avril 1766 , le Wiener|Zeitung écrivait que les jeunes archiduchesses et archiducs restés à la Hofburg se relayaient chaque jour pour visiter Luxembourg.

Je pensais que la petite verole volantee était assez effrayante à cette époque... ou quelle que soit la maladie?

Leos

Il me semble que Maria Theresia écrit sur ce verole comme si de rien , comme si ce n'était rien de grave..
La presse du temps est tout aussi optimiste.
Je m'attendrais juste à la quarantaine et à d'autres mesures.
Mais ici il semble que les malades participeront à la vie officielle de la cour comme d'habitude...

Leos

Mme de Sabran a écrit:

Alix a écrit:
Il faudrait aussi ne pas perdre de vue la dure exigence de l'impératrice, laquelle, dit-on, aurait profité des couches de la petite Antoine pour se faire extraire une molaire.

Quelle présence d'esprit, n'est-ce pas, en même temps que quel courage !   brrrrrrr  ...  

Ah! ma chère Madame, quel plaisir

J'en veux profiter pour vous demander si vous avez quelquefois entendu ce que c'était le célèbre esprit des Mortemart, car vous l'avez.

Marie-Thérèse, une femme inmense, un pont entre les Habsbourg et les Lorraine, un pont en pierre solide.

Mais si, mon cher ami. Ces données comblent plus que l'on pourrait espérer. Souvenez-vous. On avait commencé par la remarque d'un objet curieux accrochée sur la robe d'une petite fille.

Pouvais-je imaginer le cadeau inespéré d'un habile maître des hémérothèques?

Y aura-t-it, par hasard, la moindre référence à Monsieur Jean-Étienne Liotard pour cette année 1762 dans quelque gazette? Ah, la soif des esprits curieux

Bonne nuit, mon ami

Alix a écrit:
Ah! ma chère Madame, quel plaisir

J'en veux profiter pour vous demander si vous avez quelquefois entendu ce que c'était le célèbre esprit des Mortemart, car vous l'avez. 

C'est trop, vous me flattez !        

Mme de Montespan avait la langue bien pendue et le verbe caustique.  Louis XIV lui-même en faisait les frais. Tout le monde connaît " l'esprit Mortemart " mais WIKI nous en donne l'origine et quelques références précises .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Esprit_Mortemart#:~:text=L'esprit%20Mortemart%2C%20ou%20esprit,partir%20du%20XVII%20e%20si%C3%A8cle.

Cher Alix,
Si je retrouve le nom du peintre Jean-Étienne Liotard dans la presse périodique du temps. je ne manquerai pas de vous le faire savoir sur le forum ..
Leos

Très merci, mes amis!

Voici un beau portrait daté 1766

Apparu à Dorotheum, il y a été longtemps décrit comme portrait de dame, probablement une princesse de la Maison Habsbourg. Ça fait quelques mois, Gloria Martínez Leiva a identifié le portrait. Bravo! Je l'avais vu et j'étais de l'avis de Dorotheum, j'y trouvais quelque chose de très familier. Ce visage! mais qui? Et voilà. Bon coup d'oeil, Madame Leiva. Vous pouver le trouver aussi sur wiki, en version hyperzoom.

Marie-Louise de Bourbon, Grande Duchesse de Toscane, puis impératrice du Sacre Empire et belle-soeur de Marie-Antoinette ainsi que sixième Souveraine Grande Maîtresse de l'Ordre de la Croix Étoilée. Elle porte la croix, tout comme Mimi dans la série du maître des archiduchesses quelques années après avoir été reçues.