Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
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Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
Mais non...il n'y a pas que Paris, Paris, Paris !
Je suis ravi d'annoncer cette exposition, et vais faire mon possible pour la visiter...
ANTOINE RASPAL PEINTRE DE L'ELEGANCE PROVENCALE
Du 12 Mai au 17 Septembre 2017
Musée Fragonard & Musée Provençal du Costume et du Bijou, à Grasse
Infos complémentaires : https://www.fragonard.com/fr/antoine-raspal
Je suis ravi d'annoncer cette exposition, et vais faire mon possible pour la visiter...
ANTOINE RASPAL PEINTRE DE L'ELEGANCE PROVENCALE
Du 12 Mai au 17 Septembre 2017
Musée Fragonard & Musée Provençal du Costume et du Bijou, à Grasse
Infos complémentaires : https://www.fragonard.com/fr/antoine-raspal
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 02 Juin 2017, 23:26, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
En complément, je cite un article publié sur le site Proantic :
Antoine Raspal
L'entourage du peintre, scène de cuisine
Musée Réattu, Arles
A l’occasion des 20 ans du Musée Provençal du Costume et du Bijou, la Maison Fragonard organise une grande exposition dans ses deux musées grassois autour de l’œuvre du peintre arlésien Antoine Raspal (1738-1811), bien connu des collectionneurs de textile.
Un peintre dont les œuvres sont une source de documentation indispensable pour tous ceux qui s’intéressent au costume provençal.
Musée Provençal du Costume et du Bijou, Arles
La Maison Fragonard en partenariat avec le Musée Réattu à Arles organise pour la première fois depuis 1977, date de la dernière exposition qui lui fut consacrée, sa plus importante exposition monographique.
L’occasion de découvrir de nombreux inédits et de redécouvrir ses chefs d’œuvre provençaux.
Antoine Raspal
Portrait de jeune fille en ancien costume d’Arles
musée Granet, Aix-en-Provence
ANTOINE RASPAL, UN ŒIL ARLÉSIEN SUR LA SOCIÉTÉ PROVENÇALE
Au Musée Jean-Honoré Fragonard
Des toiles imprimées, des soies brochées, des dentelles et des facettes de diamant, Antoine Raspal en maîtrise chaque aspect avec virtuosité.
Sa réputation en la matière n’est plus à faire.
Les fins connaisseurs, passionnés ou simples amateurs du XVIII e siècle l’apprécient et le reconnaissent parmi les principaux acteurs de la peinture provençale.
Antoine Raspal
Arlésienne aux œillets
Musée Grobet-Labadié, Marseille
Antoine Raspal
Portrait d'Arlésienne
Musée Grobet-Labadié, Marseille
Né à Arles en 1738, il grandit dans un univers bourgeois où l’art règne en maître.
Son père, marchand de profession peintre amateur et sa mère, fille du sculpteur arlésien Pons Dedieu, à la tête d’une friperie, l’envoient se former à l’École de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture à Paris.
Primé en 1764 par une médaille pour son « Académie d’homme », il passera deux séjours à Paris, dont on ne retrouve que peu de traces, avant que son cœur provençal ne le ramène à Arles pour toujours.
Auto-portrait du peintre et sa famille
musée Réattu, Arles
C’est in situ qu’il se réalise et qu’il nous offre une production aussi touchante qu’hétéroclite.
Véritable touche à tout, il excelle dans l’art du détail et de la représentation des textiles.
Il puise son inspiration dans l’Atelier des Demoiselles Raspal « du Sauvage », dirigé par ses sœurs, dont il laisse le plus précis des témoignages dans son chef d’œuvre L’Atelier de couture.
Antoine Raspal
L'atelier de couture, à Arles, vers 1760
Héritier d’une lignée de sculpteurs et d’orfèvres, c’est avec l’adresse et la gestuelle précise qu’il copie les modèles de mode créés avec panache et dextérité par ses sœurs dans l’Atelier.
Intégré au paysage local, il est reconnu et semble avoir le monopole sur les commandes de peintures et de dessins des particuliers et des instituions arlésiennes.
Antoine Raspal
Portrait de femme en tenue provençale
Il meurt dans sa ville natale en 1811, après avoir occupé les fonctions de Juge de Paix durant la Révolution, et formé dans ses jeunes années à l’art de la peinture, son neveu Jacques Réattu.
Antoine Raspal
Portrait de Madame de Privat de Molieres et de ses filles
Musée Réattu
ITINÉRAIRE D’UNE EXPOSITION
Réunis dans les salles d’exposition temporaire du musée Jean-Honoré Fragonard, les tableaux et dessins d’Antoine Raspal proviennent de prêts exceptionnels issus des collections des musées Réattu, Grobet-Labadié, Granet, des archives de la ville d’Arles et de collections privées. Jamais le public n’a eu accès à une telle réunion d’œuvres du peintre.
Antoine Raspal, peintre de l’élégance provençale
Maison Fragonard
Photo : Nice Matin
L’Atelier de couture, la plus célèbre de ses œuvres tant elle a été reprise dans les livres de costumes, est l’œuvre majeure de cette exposition.
Ce tableau présente un atelier de couturières en costume qui sont à l’ouvrage et ont en arrière-plan des robes accrochées au mur, visiblement terminées.
Christian Lacroix aime raconter que cette œuvre l’a suivi tout au long de sa carrière et a été une source d’inspiration pour ses créations.
Les couleurs chatoyantes, les motifs nombreux, sont d’une grande richesse pour l’amateur de textiles.
Ainsi l’exposition des œuvres d’Antoine Raspal au Musée Jean-Honoré Fragonard retrace au gré des salles, les différents univers du peintre : ses portraits, dont son autoportrait entouré de sa mère et ses sœurs, les œuvres religieuses, moins connues, dont une totalement inédite et retrouvée dans le fonds du Musée Réattu, ses scènes de genre, et enfin ses dessins et ses œuvres de jeunesse, inspirés des thématiques néoclassiques.
Clément Trouche, commissaire de l’exposition, a effectué une recherche très poussée sur cet artiste encore trop méconnu, et a réussi à réunir un ensemble extraordinaire d’œuvres.
Antoine Raspal
Portrait d’ Arlésienne, vers 1780
musée Réattu, Arles
Réalisée conjointement, cette exposition voyagera ensuite vers Arles où elle sera présentée au Musée Réattu du 7 octobre 2017 au 7 janvier 2018.
DES TABLEAUX AUX COSTUMES PROVENÇAUX
Au Musée Provençal du Costume et du Bijou
Antoine Raspal maîtrisait à la perfection la représentation de l’élégance provençale de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Il restitue dans ses tableaux avec une précision d’orfèvre les jupons imprimés, les droulets colorés, les taffetas de soie brochée, les casaquins ornés de fleurs des Indes, les dentelles, les croix Maintenon et maltaises.
Portrait d'Arlésienne
Antoine Raspal 1785
Museon Arlate
Riche d’une collection unique, le Musée du Costume propose un dialogue imaginaire avec le peintre en exposant dans une scénographie renouvelée ses pièces de textile historiques dont certaines auraient pu être portées par les modèles du peintre.
Pièces de la garde-robe d'une Arlésienne.
Exposition Antoine Raspal
Photo : Nice Matin
Tissée d’une main de maître, l’exposition est un voyage dans l’intimité provençale : sa mode, sa société et son art de vivre, entre points de couture et touches de peinture.
Ensemble de pièces d’une tenue à la mode d’Arles vers 1775-80
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Fondé par Hélène Costa, qui a collectionné toute sa vie les costumes provençaux anciens, le Musée Provençal du Costume et du Bijou à Grasse possède un fonds exceptionnel qui porte autant d’échos avec les œuvres d’Antoine Raspal.
C’est d’ailleurs lors d’une de ses escapades provençales qu’Hélène Costa fit l’acquisition de trois œuvres du peintre, qui sont le point de départ de l’exposition.
Exposition "Antoine Raspal. Des tableaux aux costumes provençaux"
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Plusieurs œuvres du peintre se retrouvent agrandies, animées et sujettes à raconter l’histoire.
L’histoire de la Provence et de ses belles provençales, qui savaient manier l’assemblage des vêtements, leurs motifs et couleurs.
Exposition "Antoine Raspal. Des tableaux aux costumes provençaux"
Indienne en percale imprimée de motifs de fleurs stylisées vers 1770-1780.
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Ainsi, des mannequins habillés de costumes originaux intègrent L’Atelier de couture, ou encore s’affairent à la Foire de Beaucaire.
Une exposition qui retrace autant l’histoire du costume, que celle d’une région, et d’un art de vivre, grâce au concours d’Eva Lorenzini, conservatrice du Musée Provençal du Costume et du Bijou.
Exposition "Antoine Raspal. Des tableaux aux costumes provençaux"
Capelines de la fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Détail d'un portrait d'Antoine Raspal
Photo : https://imgrum.me/tag/Raspalprovence
* Source texte : http://www.proantic.com/magazine/antoine-raspal-peintre-de-lelegance-provencale/
Antoine Raspal
L'entourage du peintre, scène de cuisine
Musée Réattu, Arles
A l’occasion des 20 ans du Musée Provençal du Costume et du Bijou, la Maison Fragonard organise une grande exposition dans ses deux musées grassois autour de l’œuvre du peintre arlésien Antoine Raspal (1738-1811), bien connu des collectionneurs de textile.
Un peintre dont les œuvres sont une source de documentation indispensable pour tous ceux qui s’intéressent au costume provençal.
Musée Provençal du Costume et du Bijou, Arles
La Maison Fragonard en partenariat avec le Musée Réattu à Arles organise pour la première fois depuis 1977, date de la dernière exposition qui lui fut consacrée, sa plus importante exposition monographique.
L’occasion de découvrir de nombreux inédits et de redécouvrir ses chefs d’œuvre provençaux.
Antoine Raspal
Portrait de jeune fille en ancien costume d’Arles
musée Granet, Aix-en-Provence
ANTOINE RASPAL, UN ŒIL ARLÉSIEN SUR LA SOCIÉTÉ PROVENÇALE
Au Musée Jean-Honoré Fragonard
Des toiles imprimées, des soies brochées, des dentelles et des facettes de diamant, Antoine Raspal en maîtrise chaque aspect avec virtuosité.
Sa réputation en la matière n’est plus à faire.
Les fins connaisseurs, passionnés ou simples amateurs du XVIII e siècle l’apprécient et le reconnaissent parmi les principaux acteurs de la peinture provençale.
Antoine Raspal
Arlésienne aux œillets
Musée Grobet-Labadié, Marseille
Antoine Raspal
Portrait d'Arlésienne
Musée Grobet-Labadié, Marseille
Né à Arles en 1738, il grandit dans un univers bourgeois où l’art règne en maître.
Son père, marchand de profession peintre amateur et sa mère, fille du sculpteur arlésien Pons Dedieu, à la tête d’une friperie, l’envoient se former à l’École de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture à Paris.
Primé en 1764 par une médaille pour son « Académie d’homme », il passera deux séjours à Paris, dont on ne retrouve que peu de traces, avant que son cœur provençal ne le ramène à Arles pour toujours.
Auto-portrait du peintre et sa famille
musée Réattu, Arles
C’est in situ qu’il se réalise et qu’il nous offre une production aussi touchante qu’hétéroclite.
Véritable touche à tout, il excelle dans l’art du détail et de la représentation des textiles.
Il puise son inspiration dans l’Atelier des Demoiselles Raspal « du Sauvage », dirigé par ses sœurs, dont il laisse le plus précis des témoignages dans son chef d’œuvre L’Atelier de couture.
Antoine Raspal
L'atelier de couture, à Arles, vers 1760
Héritier d’une lignée de sculpteurs et d’orfèvres, c’est avec l’adresse et la gestuelle précise qu’il copie les modèles de mode créés avec panache et dextérité par ses sœurs dans l’Atelier.
Intégré au paysage local, il est reconnu et semble avoir le monopole sur les commandes de peintures et de dessins des particuliers et des instituions arlésiennes.
Antoine Raspal
Portrait de femme en tenue provençale
Il meurt dans sa ville natale en 1811, après avoir occupé les fonctions de Juge de Paix durant la Révolution, et formé dans ses jeunes années à l’art de la peinture, son neveu Jacques Réattu.
Antoine Raspal
Portrait de Madame de Privat de Molieres et de ses filles
Musée Réattu
ITINÉRAIRE D’UNE EXPOSITION
Réunis dans les salles d’exposition temporaire du musée Jean-Honoré Fragonard, les tableaux et dessins d’Antoine Raspal proviennent de prêts exceptionnels issus des collections des musées Réattu, Grobet-Labadié, Granet, des archives de la ville d’Arles et de collections privées. Jamais le public n’a eu accès à une telle réunion d’œuvres du peintre.
Antoine Raspal, peintre de l’élégance provençale
Maison Fragonard
Photo : Nice Matin
L’Atelier de couture, la plus célèbre de ses œuvres tant elle a été reprise dans les livres de costumes, est l’œuvre majeure de cette exposition.
Ce tableau présente un atelier de couturières en costume qui sont à l’ouvrage et ont en arrière-plan des robes accrochées au mur, visiblement terminées.
Christian Lacroix aime raconter que cette œuvre l’a suivi tout au long de sa carrière et a été une source d’inspiration pour ses créations.
Les couleurs chatoyantes, les motifs nombreux, sont d’une grande richesse pour l’amateur de textiles.
Ainsi l’exposition des œuvres d’Antoine Raspal au Musée Jean-Honoré Fragonard retrace au gré des salles, les différents univers du peintre : ses portraits, dont son autoportrait entouré de sa mère et ses sœurs, les œuvres religieuses, moins connues, dont une totalement inédite et retrouvée dans le fonds du Musée Réattu, ses scènes de genre, et enfin ses dessins et ses œuvres de jeunesse, inspirés des thématiques néoclassiques.
Clément Trouche, commissaire de l’exposition, a effectué une recherche très poussée sur cet artiste encore trop méconnu, et a réussi à réunir un ensemble extraordinaire d’œuvres.
Antoine Raspal
Portrait d’ Arlésienne, vers 1780
musée Réattu, Arles
Réalisée conjointement, cette exposition voyagera ensuite vers Arles où elle sera présentée au Musée Réattu du 7 octobre 2017 au 7 janvier 2018.
DES TABLEAUX AUX COSTUMES PROVENÇAUX
Au Musée Provençal du Costume et du Bijou
Antoine Raspal maîtrisait à la perfection la représentation de l’élégance provençale de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Il restitue dans ses tableaux avec une précision d’orfèvre les jupons imprimés, les droulets colorés, les taffetas de soie brochée, les casaquins ornés de fleurs des Indes, les dentelles, les croix Maintenon et maltaises.
Portrait d'Arlésienne
Antoine Raspal 1785
Museon Arlate
Riche d’une collection unique, le Musée du Costume propose un dialogue imaginaire avec le peintre en exposant dans une scénographie renouvelée ses pièces de textile historiques dont certaines auraient pu être portées par les modèles du peintre.
Pièces de la garde-robe d'une Arlésienne.
Exposition Antoine Raspal
Photo : Nice Matin
Tissée d’une main de maître, l’exposition est un voyage dans l’intimité provençale : sa mode, sa société et son art de vivre, entre points de couture et touches de peinture.
Ensemble de pièces d’une tenue à la mode d’Arles vers 1775-80
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Fondé par Hélène Costa, qui a collectionné toute sa vie les costumes provençaux anciens, le Musée Provençal du Costume et du Bijou à Grasse possède un fonds exceptionnel qui porte autant d’échos avec les œuvres d’Antoine Raspal.
C’est d’ailleurs lors d’une de ses escapades provençales qu’Hélène Costa fit l’acquisition de trois œuvres du peintre, qui sont le point de départ de l’exposition.
Exposition "Antoine Raspal. Des tableaux aux costumes provençaux"
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Plusieurs œuvres du peintre se retrouvent agrandies, animées et sujettes à raconter l’histoire.
L’histoire de la Provence et de ses belles provençales, qui savaient manier l’assemblage des vêtements, leurs motifs et couleurs.
Exposition "Antoine Raspal. Des tableaux aux costumes provençaux"
Indienne en percale imprimée de motifs de fleurs stylisées vers 1770-1780.
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Ainsi, des mannequins habillés de costumes originaux intègrent L’Atelier de couture, ou encore s’affairent à la Foire de Beaucaire.
Une exposition qui retrace autant l’histoire du costume, que celle d’une région, et d’un art de vivre, grâce au concours d’Eva Lorenzini, conservatrice du Musée Provençal du Costume et du Bijou.
Exposition "Antoine Raspal. Des tableaux aux costumes provençaux"
Capelines de la fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle
Collection du Musée Provençal du Costume et du Bijou
Détail d'un portrait d'Antoine Raspal
Photo : https://imgrum.me/tag/Raspalprovence
* Source texte : http://www.proantic.com/magazine/antoine-raspal-peintre-de-lelegance-provencale/
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
Merci, cher ami, pour ce chatoyant exposé plein de soleil, de couleurs et de parfums !
Comme je te le disais, tu me fais découvrir Antoine Raspal. La jeune fille aux belles joues qu'il s'est plu à peindre à plusieurs reprises doit être sa petite moitié de pomme ou bien sa soeur préférée .
Ce costume régional est charmant .
Zoomons sur son autoportrait :
Et, vraiment, Bizet s'impose !!!
Comme je te le disais, tu me fais découvrir Antoine Raspal. La jeune fille aux belles joues qu'il s'est plu à peindre à plusieurs reprises doit être sa petite moitié de pomme ou bien sa soeur préférée .
Ce costume régional est charmant .
Zoomons sur son autoportrait :
Et, vraiment, Bizet s'impose !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
Je me délecte à écouter Bizet, merci Éléonore !
Et comment ne pas penser ici à Christian Lacroix pour qui cette culture est si précieuse?
Bien à vous.
Et comment ne pas penser ici à Christian Lacroix pour qui cette culture est si précieuse?
Bien à vous.
Invité- Invité
Bijoux de Provence, et croix de Marie-Antoinette
Si vous vous demandez quels sont ces bijoux que ces dames portent invariablement sur ces portraits, le site internet Les bijoux français nous présente Le bijou provençal : parure du quotidien et bijoux de fêtes, dont je cite quelques extraits :
Le bracelet Coulas et la Croix maltaise, dite Maltaise
Bijoux emblématiques des Arlésiennes, le bracelet Coulas et la croix maltaise ont été portées depuis le 18ème siècle. Formé d'un gros fil d'or ou d'argent et embellie d'un plaque, le bracelet Coulas était offert pour le mariage.
Bracelet "coulas" en or gravé - collection Museon Arlaten, Arles
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Toujours avec les quatre bras émaillé en blanc, la croix maltaise peut prendre de nombreuses formes.
Croix de Malte arlesienne en or, email et diamants
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Photo : Musée du Costume provençal
Croix de Malte arlesienne en or, email et diamants
Photo : www.bijouwregionaux.fr
La croix dévote ou croix Jeannette d'Arles
Quelquefois appelée Croix Jeannette provençale ou croix Jeannette arlésienne, les croix dévotes sont faites en argent serties avec des diamants ou des strass.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Les croix Capucines
Les croix Capucines semblent être toujours assez grande (minimum 70mm) et sont serties de très petites diamants roses au sommet des cones ainsi que sur les bras.
Elles ont une bordure en email noir à la base et décorées de cinq cones. Il est à remarquer qu'il n'y a pas de Christ sur les croix de la sud de la France.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Le site présente encore de nombreux autres colliers et bijoux provençaux, dont notamment :
La croix Maintenon
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Ces jolis fibules provençaux (agrafes qui servaient à fixer les extrémités d'un vêtement, d'un corsage), en argent, or, pierres précieuses ou perles de verre.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Mais encore, la croix dite Marie-Antoinette (ou Louis XVI)
Croix Marie Antoinette, début 19ème
quelquefois appelée croix de Louis XVI
Or, argent et diamants.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Pendentif - croix dite "marie-antoinette"
Le pendentif articulé en argent incrusté de cristaux blancs est constitué de deux pendentifs.
Le pendentif supérieur (coulant?) est ajouré et adopte la forme de noeud de ruban à trois boucles, garni d'une bélière et d'une tige de suspension dans sa partie basse.
Le second pendentif adopte la forme d'une croix latine munie d'une bèlière à son extrémité supérieure. Les angles internes sont également garnis de cristaux sertis.
Photo : Musée Mucem, Marseille
Cette croix est surmontée d'un noeud de ruban empierré de roses en serti clos, typiquement Louis XVI, ce qui ajoutait beaucoup à l'allure de la ligne générale.
A la révolution, on appelait cette croix une "Marie-Antoinette", par fidélité au monarque.
N'oublions pas que jusqu'en 1792, Arles resta une ville royaliste, que les Marseillais vinrent mettre à la raison républicaine en canonnant le Wauxhall jusqu'à sa destruction complète.
C'est ce qui est expliqué dans cet article très détaillé et illustré, dont je recommande la lecture si vous souhaitez approfondir ce sujet :
Ici : http://www.amisduvieilarles.com/assets/files/bulletins/pdf/HA01p.pdf
Le bracelet Coulas et la Croix maltaise, dite Maltaise
Bijoux emblématiques des Arlésiennes, le bracelet Coulas et la croix maltaise ont été portées depuis le 18ème siècle. Formé d'un gros fil d'or ou d'argent et embellie d'un plaque, le bracelet Coulas était offert pour le mariage.
Bracelet "coulas" en or gravé - collection Museon Arlaten, Arles
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Toujours avec les quatre bras émaillé en blanc, la croix maltaise peut prendre de nombreuses formes.
Croix de Malte arlesienne en or, email et diamants
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Photo : Musée du Costume provençal
Croix de Malte arlesienne en or, email et diamants
Photo : www.bijouwregionaux.fr
La croix dévote ou croix Jeannette d'Arles
Quelquefois appelée Croix Jeannette provençale ou croix Jeannette arlésienne, les croix dévotes sont faites en argent serties avec des diamants ou des strass.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Les croix Capucines
Les croix Capucines semblent être toujours assez grande (minimum 70mm) et sont serties de très petites diamants roses au sommet des cones ainsi que sur les bras.
Elles ont une bordure en email noir à la base et décorées de cinq cones. Il est à remarquer qu'il n'y a pas de Christ sur les croix de la sud de la France.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Le site présente encore de nombreux autres colliers et bijoux provençaux, dont notamment :
La croix Maintenon
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Ces jolis fibules provençaux (agrafes qui servaient à fixer les extrémités d'un vêtement, d'un corsage), en argent, or, pierres précieuses ou perles de verre.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Mais encore, la croix dite Marie-Antoinette (ou Louis XVI)
Croix Marie Antoinette, début 19ème
quelquefois appelée croix de Louis XVI
Or, argent et diamants.
Photo : www.bijouwregionaux.fr
Pendentif - croix dite "marie-antoinette"
Le pendentif articulé en argent incrusté de cristaux blancs est constitué de deux pendentifs.
Le pendentif supérieur (coulant?) est ajouré et adopte la forme de noeud de ruban à trois boucles, garni d'une bélière et d'une tige de suspension dans sa partie basse.
Le second pendentif adopte la forme d'une croix latine munie d'une bèlière à son extrémité supérieure. Les angles internes sont également garnis de cristaux sertis.
Photo : Musée Mucem, Marseille
Cette croix est surmontée d'un noeud de ruban empierré de roses en serti clos, typiquement Louis XVI, ce qui ajoutait beaucoup à l'allure de la ligne générale.
A la révolution, on appelait cette croix une "Marie-Antoinette", par fidélité au monarque.
N'oublions pas que jusqu'en 1792, Arles resta une ville royaliste, que les Marseillais vinrent mettre à la raison républicaine en canonnant le Wauxhall jusqu'à sa destruction complète.
C'est ce qui est expliqué dans cet article très détaillé et illustré, dont je recommande la lecture si vous souhaitez approfondir ce sujet :
Ici : http://www.amisduvieilarles.com/assets/files/bulletins/pdf/HA01p.pdf
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
la nuit, la neige a écrit:A la révolution, on appelait cette croix une "Marie-Antoinette", par fidélité au monarque.
N'oublions pas que jusqu'en 1792, Arles resta une ville royaliste, que les Marseillais vinrent mettre à la raison républicaine en canonnant le Wauxhall jusqu'à sa destruction complète
Braves Arlésiens !
La nuit, la neige a écrit: article très détaillé et illustré, dont je recommande la lecture si vous souhaitez approfondir ce sujet
Oui, très intéressant ! notamment sur la taille des roses et des brillants .
Je retrouve aussi avec amusement les superstitions sur le percement du lobe d'oreille : il donne un beau regard, il est souverain contre les humeurs ( )
Nous avons un sujet qui ne tarit pas sur la valeur symbolique du percement des oreilles : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1667-boucles-d-oreilles-pour-les-messieurs?highlight=oreilles
Très très drôle aussi, Louis XIV prenant conseil de Mme de Maintenon : " Nous voudrions savoir, Madame, ce qu'en pense votre solidité ..."
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Invité- Invité
Re: Exposition : Antoine Raspal (1738-1811), peintre de l'élégance provençale
Personnellement, j'aime beaucoup ces bracelets Coulas !
Tout ce qui est composé de breloques qui pendouillent et qui cliquettent me rend dingue...
Qui se marie prochainement ?
Ils sont encore fabriqués dans la région d'Arles, comme par exemple ceux-ci :
Et d'autres encore que l'on retrouve sur le site de la bijouterie Pinus, spécialisée dans la reproduction de bijoux Provençaux, depuis 1860 : http://www.bijouteriepinus.com/album/coulas/2/
Désolé, ils ne proposent pas de croix Marie-Antoinette, mais vous pouvez peut-être en commander une ?
Tout ce qui est composé de breloques qui pendouillent et qui cliquettent me rend dingue...
Qui se marie prochainement ?
Ils sont encore fabriqués dans la région d'Arles, comme par exemple ceux-ci :
Et d'autres encore que l'on retrouve sur le site de la bijouterie Pinus, spécialisée dans la reproduction de bijoux Provençaux, depuis 1860 : http://www.bijouteriepinus.com/album/coulas/2/
Désolé, ils ne proposent pas de croix Marie-Antoinette, mais vous pouvez peut-être en commander une ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
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