Marie-Antoinette et Axel Fersen (1931). De Émile Baumann
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Marie-Antoinette et Axel Fersen (1931). De Émile Baumann
cet historien n'est pas très célèbre, mais il a écrit un excellent "marie antoinette et fersen" qui vient d'être réédité fin 2022 dans une collection au prix modeste 15 euros.
Je viens d'acquérir une lettre de ce Monsieur, en voici le contenu
cher Monsieur (destinataire inconnu)
votre envoi ma rejoint en provence où nous sommes installés depuis un mois .
la délicate copie que vous m'offrez du portrait douloureux me touche infiniment.
C'est un des échos les plus heureux qui me reviennent d'un livre déjà lointain (lettre du 14 mai 1933) et sans doute avez-vous entrepris ce travail dans une pensée de pleine admiration pour la Reine
Figurez-vous que le même jour je recevais un article ignoble publié par un nommé SORG détracteur imbécile de MARIE A NTOINETTE
(dans la REVUE DE FRANCE du 1er avril)
il soutient par des arguments plus que méprisables
cette thèse de parti pris : FERSEN aurait été le père de LOUIS XVII;
je lui répondrai dans la REVUE UNIVERSELLE , je pense, aussitôt fini le livre que je termine à présent.
Croyez, cher Monsieur, à ma reconnaissante sympathie.
Je connais SORG qui a écrit dans HISTORIA un article sur la mort de la reine, en indiquant que c'était un cadavre qui a été guillotiné
la Reine étant morte au pied de l'échafaud.
MARIE ANTOINETTE
Je viens d'acquérir une lettre de ce Monsieur, en voici le contenu
cher Monsieur (destinataire inconnu)
votre envoi ma rejoint en provence où nous sommes installés depuis un mois .
la délicate copie que vous m'offrez du portrait douloureux me touche infiniment.
C'est un des échos les plus heureux qui me reviennent d'un livre déjà lointain (lettre du 14 mai 1933) et sans doute avez-vous entrepris ce travail dans une pensée de pleine admiration pour la Reine
Figurez-vous que le même jour je recevais un article ignoble publié par un nommé SORG détracteur imbécile de MARIE A NTOINETTE
(dans la REVUE DE FRANCE du 1er avril)
il soutient par des arguments plus que méprisables
cette thèse de parti pris : FERSEN aurait été le père de LOUIS XVII;
je lui répondrai dans la REVUE UNIVERSELLE , je pense, aussitôt fini le livre que je termine à présent.
Croyez, cher Monsieur, à ma reconnaissante sympathie.
Je connais SORG qui a écrit dans HISTORIA un article sur la mort de la reine, en indiquant que c'était un cadavre qui a été guillotiné
la Reine étant morte au pied de l'échafaud.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3718
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Marie-Antoinette et Axel Fersen (1931). De Émile Baumann
Voici le mot d'Amazon:
Comment pouvons-nous être certain de savoir si Marie-Antoinette et Axel de Fersen n'ont pas entretenu pendant plus d'une dizaine d'années une véritable histoire d'amour et de passion, sans doute l'une des plus célèbres des coulisses de l'Histoire de France ? Les récentes découvertes scientifiques sur l'analyse de leur correspondance secrète permet de l'affirmer, mais aussi de revenir sur un intéressant ouvrage qui se basait, en 1931, sur cette supposition. Comme le souligne son auteur, Émile Baumann, dans l'introduction de cette biographie romanesque des deux amants : "Il convient à un livre comme celui-ci d'avoir des parties romanesques; mais je n'ai pas voulu qu'il fût un roman. Aucun épisode n'est fictif; de rares détails sont supposés vrais, d'après des inductions vraisemblables; je prends soin, là où elle se dérobe, de ne jamais violenter l'histoire. La discrétion des deux personnages, les ratures ou les lacunes dans le "Journal" de Fersen, dans ses lettres et celles de Marie-Antoinette, rendent délicates à suivre les phases des sentiments."
Des membres de la famille royale-même ont pourtant concouru à répandre cette rumeur.
Ainsi le prince de Ligne écrira-t-il des années plus tard :
La Reine d'à présent, hélas sans royaume, la femme de Louis XVIII, m'a assuré que la malheureuse et belle Reine était morte dans la charrette où elle était noyée dans son sang, ses pertes, ses maux, ayant fini ses jours en chemin pour l'échafaud.
( Le prince de Ligne : Fragments de l'histoire de ma vie )
Comment pouvons-nous être certain de savoir si Marie-Antoinette et Axel de Fersen n'ont pas entretenu pendant plus d'une dizaine d'années une véritable histoire d'amour et de passion, sans doute l'une des plus célèbres des coulisses de l'Histoire de France ? Les récentes découvertes scientifiques sur l'analyse de leur correspondance secrète permet de l'affirmer, mais aussi de revenir sur un intéressant ouvrage qui se basait, en 1931, sur cette supposition. Comme le souligne son auteur, Émile Baumann, dans l'introduction de cette biographie romanesque des deux amants : "Il convient à un livre comme celui-ci d'avoir des parties romanesques; mais je n'ai pas voulu qu'il fût un roman. Aucun épisode n'est fictif; de rares détails sont supposés vrais, d'après des inductions vraisemblables; je prends soin, là où elle se dérobe, de ne jamais violenter l'histoire. La discrétion des deux personnages, les ratures ou les lacunes dans le "Journal" de Fersen, dans ses lettres et celles de Marie-Antoinette, rendent délicates à suivre les phases des sentiments."
Rappelons que le livre de M. Baumann date de 1931.Emile Baumann a écrit:
Figurez-vous que le même jour je recevais un article ignoble publié par un nommé SORG détracteur imbécile de Marie-Antoinette
(dans la REVUE DE FRANCE du 1er avril)
il soutient par des arguments plus que méprisables
cette thèse de parti pris : FERSEN aurait été le père de LOUIS XVII;
Cette fable macabre a couru, en effet... chose d'autant plus singulière qu'une foule de milliers de personnes avait assisté aux derniers moments de Marie-Antoinette. La mort de la reine sous le couperet de Sanson était chose difficilement contestable.MARIE ANTOINETTE a écrit:
Je connais SORG qui a écrit dans HISTORIA un article sur la mort de la reine, en indiquant que c'était un cadavre qui a été guillotiné
la Reine étant morte au pied de l'échafaud.
MARIE ANTOINETTE
Des membres de la famille royale-même ont pourtant concouru à répandre cette rumeur.
Ainsi le prince de Ligne écrira-t-il des années plus tard :
La Reine d'à présent, hélas sans royaume, la femme de Louis XVIII, m'a assuré que la malheureuse et belle Reine était morte dans la charrette où elle était noyée dans son sang, ses pertes, ses maux, ayant fini ses jours en chemin pour l'échafaud.
( Le prince de Ligne : Fragments de l'histoire de ma vie )
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Mme de Sabran- Messages : 55275
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