Galerie virtuelle des oeuvres de Mme Vigée Le Brun

Anonymous a écrit:Vous pensez que ces trois dames sont la même?





j'ai identifiée la première image, il s'agit de la Comtesse Siemontkowsky Bystry (1793). La deuxième apparaît-elle comme une inconnue, et la troisème j'ai trouvé qu'elle est passée aux enchères...

Pouvez vous les identifier avec certitude?

Je ne sais pas qui sont ces trois femmes mais je crois que la deuxième a piqué la robe de madame de Polignac ! :

En tout cas, nous voyons bien ici des exemples caractéristiques de ces "copiers-collers" qui expliquent en partie la formidable production de madame Vigée-Lebrun.

ce magnifique dessin de la Reine, extrait, semble-t-il d'un carnet, m'a été vendu en 1985 pour une étude de Madame VIGEE LE BRUN par un spécialiste tenant boutique au VILLAGE SUISSE - à cette époque le prix était coquet mais encore possible pour mes modestes finances.

Il est depuis ce temps dans son cadre et je n'ai jamais eu l'idée d'en faire faire l'expertise.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

Merci ! pour ce portrait inédit Majesté

Comme le disait Elie, la salle du second étage de l'exposition consacrée à Vigée Le Brun, proposait au public des portraits que j'ai trouvés particulièrement réussis : nous sommes dans la période après son départ de Paris en 1789.  

Coups de coeur pour quelques beaux portraits à l'huile de la période russe, ou celle du retour à Paris, et les sujets : jolies jeunes femmes... boudoi30

Portrait de la grande duchesse Yelizaveta Alexeïvna (1797)




Portrait de Frederike Louise de Hohenzollern, princesse Radziwil (1802)



Portrait de la princesse Karoline von und zu Liechtenstein (1793)

Je ne sais lequel de ces portraits préférer !!!  
Celui de Caroline a retenu mon attention à cause de l'originalité du col Médicis au XIXème ... et la flèche de Cupidon égarée dans la chevelure ...  :
... mais le troisième est divin aussi !

...   très surprenant   ,
Jeanne Julie Louise Le Brun se regardant dans un miroir
Le reflet dans le miroir semble bizarrement orienté . Est-ce que je me trompe ?  


Le Salon de 1787 fut pour Mme Vigée Le Brun non seulement celui auquel elle exposa le célèbre portrait de Marie-Antoinette et ses enfants, mais aussi celui qui lui permit d’obtenir ses lauriers comme peintre de l’enfance.
Cette année-là, elle présentait en effet trois effigies de mères accompagnées de leurs enfants, la reine, les marquises de Pezay et de Rougé, et elle-même, un portrait de garçonnet, « le petit d’Espagnac » (Londres, Wallace Collection), et deux fillettes, Caroline Lalive de La Briche et Julie Le Brun.
Née le 12 février 1780, Jeanne Julie Louise Le Brun s’imposait en 1787 en modèle fétiche. Sur l’autoportrait du Louvre, elle trouvait refuge dans les bras de sa mère. Sur un deuxième portrait, elle somnolait sur une bible (New York, coll. part.). Sur un troisième, elle offrait aux visiteurs le reflet de son joli visage dans un miroir. La composition au miroir semblait avoir particulièrement plu à l’artiste qui en avait peint deux exemplaires, l’un sur bois, qui fut très certainement le premier en raison des repentirs qui affectent la composition, l’autre exécuté sur toile (coll. part.).








Baillio l’a souligné dès 1982, l’image révélant, suivant une perspective impossible, et le profil, et le visage de face, pouvait avoir été influencée par des œuvres antérieures dont l’artiste avait probablement eu connaissance parce qu’elle les avait vues parmi les tableaux à vendre chez son époux, ou dans l’une des nombreuses collections qu’elle visitait régulièrement. Le lien le plus direct est indéniablement avec une toile attribuée à Jusepe de Ribera où un philosophe de trois quarts révèle les traits de son visage dans un miroir.







Peut-être l’artiste connaissait-elle aussi la belle composition de Nicolas Régnier (1591-1667) datée de 1626 figurant une jeune femme à sa toilette (Lyon, musée des Beaux-Arts).





Développés dans la peinture en Italie, à Venise et à Naples, les jeux de miroir avaient également permis à François Boucher de peindre en 1756 le visage de Mme de Pompadour et le reflet de sa nuque sur le célèbre portrait montré au Salon de 1757 (Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, prêt de la Hypo-Vereinsbank).


http://www.grandpalais.fr/fr/article/elisabeth-louise-vigee-le-brun-toute-lexpo

Un très beau "petit tableau" ( boudoi32 ), vu à l'exposition Vigée Le Brun du Grand Palais, qui change un peu des habituels portraits...

Présentation

Dans ses premières incursions dans le domaine de la peinture d'histoire, à la fin des années 70, et au début de la décennie suivante, Mme Le Brun s'inspira librement des mythologies de François Boucher.
Elle les avait admirées dans sa prime jeunesse grâce à son père Louis Vigée, qui en avait copié certaines, et , plus tard, grâce à son mari, qui en vendit un assez grand nombre.

Le sujet du tableau est tiré d'un épisode de l'Iliade.
Cette oeuvre est le modello préparatoire, et non une ébauche très esquissée, d'un grand tableau de même sujet commandé par le frère cadet de Louis XVI, Charles-Philippe, comte d'Artois, pour figurer dans sa collection de tableaux homériques qu'il destinait au Palais du Temple à Paris.

Oui je me souviens de cette adorable toute petite scène !
C'est Aphrodite présentant sa ceinture à Héra . ( ... pour les latinistes Vénus et Junon )

Bravo ! Les scènes mythologiques n'ont aucun secret pour toi... :\\\\\\\\:

Mme de Sabran a écrit:Je ne sais lequel de ces portraits préférer !!!  
Celui de Caroline a retenu mon attention à cause de l'originalité du col Médicis au XIXème ... et la flèche de Cupidon égarée dans la chevelure ...  :
... mais le troisième est divin aussi !

Comme toi... Sublimes ! boudoi30

La nuit, la neige a écrit:Un très beau "petit tableau" ( boudoi32 ), vu à l'exposition Vigée Le Brun du Grand Palais, qui change un peu des habituels portraits...

Présentation

Dans ses premières incursions dans le domaine de la peinture d'histoire, à la fin des années 70, et au début de la décennie suivante, Mme Le Brun s'inspira librement des mythologies de François Boucher.
Elle les avait admirées dans sa prime jeunesse grâce à son père Louis Vigée, qui en avait copié certaines, et , plus tard, grâce à son mari, qui en vendit un assez grand nombre.

Le sujet du tableau est tiré d'un épisode de l'Iliade.
Cette oeuvre est le modello préparatoire, et non une ébauche très esquissée, d'un grand tableau de même sujet commandé par le frère cadet de Louis XVI, Charles-Philippe, comte d'Artois, pour figurer dans sa collection de tableaux homériques qu'il destinait au Palais du Temple à Paris.

Je trouve le petit Eros particulièrement affreux. Elle si douée pour peindre les enfants !

Ah bon, pauvre petit minet, pas moi !

Le 26 janvier 2016, la maison de vente Christie's présentera aux enchères un petit dessin préparatoire d'un ravissant portrait peint par Elisabeth Vigée Le Brun.
J'aurais aimé en voir davantage à l'occasion de l'exposition Vigée du Grand Palais...

- Marie-Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun
Portrait of Princess Golitzyna, née Grouzinskaya



Note de l'expert :
A study for Vigée-Le Brun’s painted portrait of the princess now in the Baltimore Museum of Art (Fig. 1; exh. cat. Elisabeth Louise Vigée Le Brun 1755-1842, Paris, Grand Palais and elsewhere, 2015-16, no. 128).
Anna Alexandrovna Golitsyna (1763-1842), a daughter of the Tsarevitch of Georgia, had married in 1790 Prince Boris Andreivitch Golitsyne

* Site source : http://www.christies.com/lotfinder/drawings-watercolors/marie-louise-elisabeth-vigee-lebrun-portrait-of-princess-5970517-details.aspx?from=salesummary&intObjectID=5970517&sid=d08bd7dd-c2d5-4525-8cb4-8ac763859dce


Ceux qui ont visité l'exposition parisienne consacrée à l'artiste se souviennent sans doute de ce magnifique portrait, aux tons flamboyants ! boudoi30

La nuit, la neige a écrit: ce magnifique portrait, aux tons flamboyants ! boudoi30

Oui, flamboyants est bien le mot !   Je me souviens en effet de ce tableau à dominante orange très vif ...
La ceinture à pompons rappelle celle d'Adélaïde d'Orléans .

Mme de Sabran a écrit:La ceinture à pompons rappelle celle d'Adélaïde d'Orléans .

On les appelle glands ...en mercerie


Bien à vous.

Oups, merci !

Puisque nous sommes dans "l'atypique" je poste quelques rares paysages peints par Elisabeth Vigée Le Brun, et vus à l'exposition du Grand Palais.

Bon...ce n'était assurément pas son fort  boudoi32 , mais enfin, les voici :

La fête des bergers à Unspunnen (vers 1808)




Ou encore ces études de ciel, et de paysages (années 1820)

La nuit, la neige a écrit:Puisque nous sommes dans "l'atypique" je poste quelques rares paysages peints par Elisabeth Vigée Le Brun, et vus à l'exposition du Grand Palais.

Bon...ce n'était assurément pas son fort  boudoi32

... : : : ce n'est pas grave, ça fait toujours plaisir !
Merci, cher la nuit, la neige !

Mme de Sabran a écrit:

...  : : :  ce n'est pas grave, ça fait toujours plaisir !

L'important est d'essayer, n'est-ce pas ?

Justement, et toujours présenté à l'exposition du Grand Palais, voici un portrait de Louise Elisabeth dessinant le site de Tivoli en 1789.
Elle y est accompagnée de sa fille.



Ce petit tableau est signé de Simon-Joseph Denis (1755-1813).
Il était passé aux enchères en 2006.
Je recopie la note de l'expert (extraits) :


Elisabeth Louise Vigée-Lebrun dessinant la cascade de Tivoli en compagnie de sa fille Julie et d'une gouvernante
Huile sur papier marouflé sur toile et une étude des personnages à la craie noire



Au XVIIIe siècle, les excursions aux Cascades de Tivoli sont très prisées par les artistes peintres de plein air et constituent un passage obligé pour tous les artistes français à Rome.

Simon Denis s'y rend en 1789, accompagné du peintre et directeur de l'Académie de France à Rome, Guillaume-François Ménageot, d'Elisabeth Vigée-Lebrun et de sa fille Julie.
Denis est lié à la famille Lebrun qu'il a rencontré à Paris. C'est d'ailleurs grâce au concours financier de Lebrun que Denis put entreprendre ce voyage en Italie.
C'est ainsi que tout naturellement, Denis chaperonne la femme de son mécène, la célèbre Elizabeth-Louise Vigée-Lebrun lors de la venue en Italie de celle-ci.

Dans ses Mémoires, la portraitiste se souvient d'avoir séjourné dans la demeure de Denis, Place d'Espagne, et d'avoir visité en sa compagnie le site de Tivoli:

Il me fallut attendre le beau temps pour visiter les environs. M. Ménageot alors me mena à Tivoli avec ma fille et Denis le peintre. Ce fut une charmante partie. Nous allâmes d'abord voir les cascatelles, dont je fus si enchantée que ces messieurs ne pouvaient m'en arracher. Je les crayonnai aussitôt avec du pastel, désirant colorer l'arc-en-ciel qui ornait les chutes d'eaux'. Après avoir dormi à l'auberge, la compagnie revint sur le site: 'De grand matin nous retournâmes aux cascatelles, où je finis mon esquisse'...'j'entendais le bruit des cascades qui me berçaient délicieusement'

Simon Denis profita ainsi de l'une de ces deux journées pour saisir 'dal vero' son amie dessinant avec, à ses côtés, sa fille Julie, surnommée Brunette et la gouvernante qui tente de se protéger des rayons du soleil.
Denis eut aussi le temps de réaliser deux croquis à la craie noire: l'un que nous présentons ici et un autre représentant Julie assise et portant l'inscription 'Brunette entre les pierres/aux cascatelles' (New York, collection Wildenstein and Co.).

La nuit, la neige a écrit: et la gouvernante qui tente de se protéger des rayons du soleil. .

... position très naturelle, très bien observée .
J'adore ce tableau paisible . Je le sens, ce soleil, et j'entends le fracas des cataractes d'eau

.

Majesté, je replace ici ton message :

On n'avait pas encore joint à cette galerie le si gracieux portrait de Geneviève-Sophie Le Couteulx du Molay par Élisabeth Vigée Le Brun (1788) :

...que l'on semble retrouver dans ce portrait d'une dame avec son fils et sa fille au balcon d'une fenêtre - Lemoine Jacques Antoine Marie (1787)


Portrait présumé de Germaine-Geneviève-Sophie Le Couteulx du Molay, née Le Couteulx de La Noraye (1753-1801), de sa fille Pauline-Laurette, marquise de Noailles (1776-1802) et de son fils Jacques-Félix, baron Le Couteulx du Molay (1779-1812)

(c) RMN Grand palais - Palais du Louvre


Bien à vous.

Portrait de Marie-Antoinette provenant de l'Atelier Vigée Le Brun:



Bien à vous.

Voici deux images, que tournent sur Internet et qui parfois sont catalogués comme de Vigée-Le Brun.....

C'est évident que la deuxième image est fortement inspirée d'un portrait  ovale qui se trouve au Château de Breteuil et qui, à son tour, 'est tiré du grand portrait en costume de cour de Vigée-Le Brun de 1779 (aussi copie à Innsbruck)
Pour ces portraits il y a aucun doute qu'il s'agit de la main de Vigée-Le Brun, mais pour les deux ici représentés j'ai doutes plus que forts qu'ils ne sont pas sortis de la main de la peintre... en tout cas de son atelier.

Une chose est vraie, en étudiant avec attention les deux portraits et ses traits, on voit parfaitement que les deux ont été peints par le même auteur. Exactement les même traits, évidemment avec un angle de tête légèrement différent





Quel est votre avis?

Pourtant il me semble et j'en suis quasi certain que EVL n'avait pas d'atelier à proprement parlé, c'est à dire un endroit avec des collaborateurs. On sait en revanche qu'elle avait des élèves, peut être leur faisait elle faire des copies d’après ses œuvres.

JAGdelile a écrit:Une chose est vraie, en étudiant avec attention les deux portraits et ses traits, on voit parfaitement que les deux ont été peints par le même auteur. Exactement les même traits, évidemment avec un angle de tête légèrement différent

Ah ???
Je n'en serais pas si sûr !
Si le second que tu présentes est directement inspiré d’Élisabeth Le Brun , le premier présente des yeux plus globuleux, des narines plus importantes et est plus lippu, créant un ensemble un peu maladroit que Marie-Antoinette n'aurait pu apprécier...


Bien à vous.