Bonnie Prince Charlie
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La nuit, la neige
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Bonnie Prince Charlie
Merci de faire remonter ce sujet sur ton chouchou qui porte la jupe (comme à Nantes) !
:
Majesté sait qu’il peut compter sur son vieil et fidèle aumônier...
Et je n’ai jamais eu le goût d’une compagnie qui devient mauvaise !
Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige :
Je n'y suis rien pour rien, quoique je me souviens avoir encouragé nos amis à le faire.
C'est une vocation chez toi !
L'histoire sans cesse recommencée ...
... ici aussi !!! 3196910
:
Majesté sait qu’il peut compter sur son vieil et fidèle aumônier...
Et je n’ai jamais eu le goût d’une compagnie qui devient mauvaise !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bonnie Prince Charlie
La nuit, la neige a écrit:
Majesté sait qu’il peut compter sur son vieil et fidèle aumônier...
Et je n’ai jamais eu le goût d’une compagnie qui devient mauvaise !
La tienne nous est si précieuse ! ...
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Charles-Frédéric a écrit:
Jeu 22 Déc 2011 - 22:16
Cher Diphildor,
Est-ce bien là le monument sculpté par Canova ?
Je ne l'ai jamais vu.
C.-F.
Diphildor :
Monument de marbre sculpté par Antonio Canova (né le 1 novembre 1757 à Possagno (province de Trévise) dans l'État vénitien, mort le 13 octobre 1822 à Venise). De la forme d'une obélisque tronquée, il est décoré des portraits de profil des trois princes exilés ( : James Francis Edouard Stuart, son fils plus âgé Charles Edouard Stuart, et son plus jeune fils, Henry Benedict Stuart) et est gravé de l'inscription suivante:
IACOBO·III
IACOBI·II·MAGNAE·BRIT·REGIS·FILIO
KAROLO·EDVARDO
ET·HENRICO·DECANO·PATRUM·CARDINALIVM
IACOBI·III·FILIIS
REGIAE·STIRPIS·STVARDIAE·POSTREMIS
ANNO·M·DCCC·XIX
(A James III, fils du roi James II de Grande Bretagne, à Charles Edouard et à Henry, Doyen des Pères Cardinaux, fils de James III, le dernier de la maison royale des Stuart. 1819")
Au-dessous de l'inscription deux anges pleurants symbolisent les espoirs perdus des Stuarts exilés.
Ce monument fut commandé par Monseigneur Angelo Cesarini, exécuteur du domaine de Henry Benedict Stuart.
Parmi les souscripteurs les plus inattendus nous trouvons le roi George IV.
Le monument se situe dans le bas-côté gauche de la basilique, près de la porte de l'escalier en spirale du dôme. (Il est fréquemment orné avec des fleurs par les nostalgiques et les admirateurs des Jacobites.)
Le monument n'est pas un tombeau. Les trois Stuarts sont enterrés dans crypte au-dessous de la basilique. James Francis Edouard Stuart a été enterré ici en 1766. Quand Charles Edouard Stuart mourut en1788, il fut enterré dans la cathédrale de Frascati. A la mort de son frère Henry Benedict Stuart en 1807, les restes des deux frères ont été déposés à côté de leur père dans la crypte. Trois pierres tombales séparées y furent érigées .
Jusque en 1938 les corps des trois Stuarts se trouvaient à l'emplacement actuel du tombeau de Pie XI. Déplacés en 1939, un sarcophage simple sur lequel se trouvent un coussin et une couronne de bronze été érigé au-dessus des trois tombes. Sur l'avant du sarcophage est gravée une inscription identique à celle citée ci-dessus.
Vis-à-vis du monument des Stuarts se trouve le monument à Maria Klementyna Sobieska, épouse de James Francis Edouard Stuart et mère de Charles Edouard Stuart et de Henry Benedict Stuart.
MARIA CLEMENTINA M. BRITANN.
FRANC. ET HIBERN. REGINA
("Maria Clementina, Reine de Grande-Bretagne, de France et d'Irlande").
Charles-Frédéric a écrit:
cher Diphildor,
La juste gloire qui est rendue à vos mérites Outre-Manche ne saurait seule justifier que vous vous exprimassiez en patacouic...
Diphildor :
Patacouic! Comme c'est charmant!
Voici l'une des rares descriptions contemporaines du monument suffisamment détaillée.
Extraite de l' Œuvre de Canova: recueil de gravures d'après ses statues et ses bas-reliefs
Par Henri de Latouche,Etienne Achille Réveil. 1825 (p 74-75)
"Ce monument pourrait porter sur sa base cette inscription singulière: A La Maison De Stuart, La Maison De Hanovre.
En effet, ce fut le prince - régent d'Angleterre , aujourd'hui Georges IV, qui le fit élever vers l'année 1819, à l'occasion de la mort du cardinal d'York, dernier membre d'une famille que la sienne a remplacée sur le trône. Ce soin de constater, par un marbre dans le premier des temples chrétiens, * l'extinction complète et entière de tout prétendant à son pouvoir, parut à quelques-uns de la grandeur d'ame. Napoléon ne s'y méprit pas. Et lorsqu'on vanta, durant son exil, cette générosité d'un de ses cruels ennemis : «A pareil prix, dit-il, j'aurais fait construire un plus beau « mausolée pour les Bourbons. »
La forme du tombeau est ici commandée par la place qu'il occupe. C'est un entre-colonnement. Les bases même des deux colonnes qui l'enferment se prolongent et se rejoignent pour en former le socle. Ce marbre est placé à la gauche du spectateur, entrant dans la basilique de Saint-Pierre.
Une porte qui se rétrécit vers son fronton, à la manière des sarcophages antiques, semble donner passage vers le lieu où reposent les cendres. On lit dans la cimaise triangulaire qui la surmonte: Beati Mortui Qui In Domino Moriintur. Deux Génies de grandeur humaine, en pleurs, et tenant le flambeau de la vie renversé, sont aux deux côtés de cette porte: l'Espérance ne la franchit pas plus que celle des enfers pour les esclaves et les mauvais rois.
Les deux Génies sont d'un style et d'un dessin remarquables, même au milieu des ouvrages de Canova; mais peut-on s'empêcher de sourire en voyant dans quelle symétrie l'auteur a placé
* Saint-Pierre-de-Rome.
les trois masques de Jacques, de Charles-Édouard et de Henry? Rangés comme sur les tablettes d'un pharmacien, ils semblent, de la hauteur où ils sont après leur trépas, discourir sur leurs disgrâces en ce monde. La Pitié, qui veut partout s'attacher an malheur, est un moment déconcertée par l'idée de cette longue conversation qu'ont l'air de tenir deux Guerriers séparés par un Cardinal.
Les armes de la Grande-Bretagne surmontent le monument. Là, les couronnes ne sont pas épargnées, et le nom de Roi est rendu enfin à des mânes. Sur la paroi la plus saillante de la pyramide est gravée l'inscription suivante:
JACOBO III.
JACOBI II MAGNiE BRIT. REGIS. FILIO
CAROLO EDVARDO
ET HENRICO. DECANO. PATRUM. C ARDINALIUM
JACOBI III. FILIIS
REGI/E. STIRPIS. STUARDI^E. POSTREMIS
ANNO M DCCC XIX. "
Les trois Stuarts sont donc enterrés dans crypte-même de la basilique. James Francis Edouard Stuart y fut inhumé en 1766.
Mais Charles Edouard Stuart, qui mourut en1788, fut enterré dans la cathédrale de Frascati. A la mort de son frère Henry Benedict Stuart en 1807, les restes des deux frères furent alors déposés à côté de leur père dans la crypte de Saint-Pierre de Rome où trois pierres tombales séparées furent érigées .
Jusque en 1938 les corps des trois Stuarts se trouvaient à l'emplacement actuel du tombeau de Pie XI. Ils furent donc déplacés en 1939.
Un sarcophage simple sur lequel se trouvent un coussin et une couronne de bronze réunit les trois sépultures.
www.saintpetersbasilica.org/Monuments/Stuarts/Stuarts.htm
Allons, pour finir avec une belle image, très XVIIIe, de Bonnie Prince Charlie, je vous propose ce flacon à parfum de la manufacture napolitaine de Capodimonte, daté du milieu des années 1750.
C'en est le seul exemplaire connu.
Le décor est peint par Giovanni Sigismondo Fischer, d'après Louis-Gabriel Blanchet.
La monture d'or et d'émail est un travail anglais. L'ensemble mesure 10,60 cm.
Il fait depuis 2009 partie des collections du Fitzwilliam Museum de Cambridge.
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Madame de Chimay a écrit:
Diphildor,
Et actuellement , qui prétend parmi les princes à l'héritage Stuart ?
Diphildor :
Franz Bonaventura Adalbert Maria Herzog von Bayern
www.jacobite.ca/kings/index.htm
www.theroyalforums.com/forums/f165/stuart-succession-and-jacobite-pretenders-8506-5.html
....
Moi :
............ son émotion fut telle qu'il tomba en convulsion sur le plancher. M. Greathead, alarmé, appela du secours. La jeune princesse d'Albany accourut, et, voyant l'état de son père: « Ah! monsieur, dit-elle , vous avez parlé de l'Ecosse! »
Je ne cite que la dernière phrase, mais comme tout cet extrait m'émeut ! ..... . Merci, cher Diphil !
J'ai un gendre écossais et la fibre jacobite ... :
Diphildor :
Je sais!
(J'ai des ancêtres Montagu et la fibre jacobite également! )
House of Stuarts.
Mon petit Lulu :
La "prétention jacobite au trône d'Angleterre et d'Ecosse" passa d'abord aux Savoie, descendant de la célèbre Henriette, première épouse de Monsieur, dont la fille ainée épousa le duc de Savoie.
Cette branche s'éteignit avec le beau frère de Clothilde, Victor Emmanuel Ier, dont la fille ainée épousa le duc de Modène, neveu de Marie Antoinette (c'est un Habsbourg). Puis, au milieu du XIXe siècle, cette branche des Habsbourg s'éteignit, et l'unique héritière épousa le roi de Bavière, dont le descendant et héritier est François, l'actuel chef de la maison de Wittelsbach, duc de Bavière.
Cependant, il n'a pas d'enfant, et son frère (Max, duc en Bavière) n'a que des filles, à les mort de ces deux princes, les prétentions jacobites passerons alors soit à leur cousin, Luitpold de Bavière, soit à la fille ainée de Max en Bavière, Sophie, épouse du prince héritier de Liechtenstein, Aloïs. Je ne sais pas comment les choses se passeront.
Je me suis permis d'ajouter un autre exemple des mêmes armes, mais soit un angle différent.
Voici celles des Stuart comme Rois d'Ecosse.
Diphildor :
Merci beaucoup, Lucius! Pourriez-vous les lire, s'il vous plait ?
Lucius :
Prenons d'abord les armes historiques des Rois Stuart.
On y voit les armes d'Ecosse, qui se transmettent en même temps que le trône, sans altération lors du passage d'une famille à une autre. Les armes de la famille Stuart avant son accession au trône sont toute à fait différentes.
Les armes d'abord ;
Ecartelé ;
en 1 et 4 , d'or au lion de gueule au trescheur fleuronné de même, qui est d'Ecosse
en 2 contre-écartelé ; en I et IV de France, en II et III d'Angleterre (écartelé qui rappelle les prétentions des Rois d'Angleterre sur le trône de france depuis le XVe siècle)
en 3 d'azur à la harpe d'or au corps de femme ailée (non représentée ici), qui est d'Irlande
L'écu est entouré du collier de l'ordre de St André.
Le cimier (casque) porte la couronne d'Ecosse, avec un lion rouge (comme sur les armoiries) vu de face, tenant l'épée et le sceptre
Les portants sont des licornes, qui ne sauraient être d'une autre couleur que le blanc, couronnée, et portant des chaines brisées, rappel de leur indomptabilité.
Elles portent les pavillons d'Ecosse et de St André, saint patron du pays.
La devise du pays est ; Nemo me impune lacessit personne ne me provoque impunément.
Commentaire :
Voici les armes portées par les derniers Stuart, à partir de 1502, lorsqu'à la mort d'Elisabeth Ière, le royaume d'Angleterre (etc ; Galles, Iralnde) passe au fils de Marie Stuart, Jacques Stuart, VIIème du nom Roi d'Ecosse, qui jusque là ne portait que les armes d'Ecosse. Dès lors ses descendants portent les armes des quatre royaumes sur lesquels ils règnent et prétendent régner.
A présent, les armes des anglais :
Les armes sont presque identiques, mais pas tout à fait !
En effet, voici celles utilisée le Roi d'Angleterre et d'Irlande, et dans la principauté de Galles.... les armes présentent cette fois ci d'abord les armes des Rois d'Angleterre (léopards et fleurs de lys) et les répentent en bas, puis celles d'Ecosse. Ce sont les armes habituelles du Royaume Unis de Grande Bretagne et d'Irlande.
Chaque royaume entend porter ses propres armes !
Le cimier présente une couronne sur laquelle est un léopard passant, couronné, c'est le cimier des Rois anglais.
On a ici un réunion des portants anglais et écossais. Ceux d'Angleterre présentent à gauche un léopard couronné comme ici, et à droite un dragon rouge (avec des pattes) qui (je suppose) provient de la principauté de Galles. On présente donc sur ces armes les portant d'Angleterre et d'Ecosse, qui font disparaître le dragon .
D'autre part, le collier que l'on voit entourant l'écu est celui du très Noble Ordre anglais de la Jarretière, fondé en 1348, dont on devine la devise sur ladite jarretière ; Honni soit qui mal y pense
Puis, en dessous la devise des Rois eux même, et donc du royaume ; Dieu et mon Droit.
On remarquera entre les pattes des portants (léopard et licorne) les roses d'Angleterre et les chardons d'Ecosse, qui ne sont pas héraldiques, mais symboliques, une jolie fantaisie de l'artiste qui les a réalisées.
Les Stuart avaient donc ces deux ensembles héraldiques à leur disposition, selon le lieu où ils se trouvaient ou la Couronne dont ils se prévalaient.
Diphildor :
Doublement merci, Lucius dear! :n,,;::::!!!: Vous êtes magique!
Notre Lulu :
Il est d'ailleurs intéressant de remarquer, comme nous l'indique le site de la monarchie britannique, que cette différence entre version écossaise et anglaise des armes subsiste de nos jours, puisque dans l'ensemble de ses royaumes (Angleterre, Irlande du Nord, Canada, Australie.....) l'étendard royal reprend les armes "version anglaise" (avec les léopards d'or sur champs de gueule (fond rouge) au début et à la fin (en 1 et 4).
Mais en Ecosse, l'étendard de la Reine porte en 1 et 4 les armes d'Ecosse, et celles d'Angleterre ne sont présentent qu'une fois, là où l'on voit habituellement le lion et le trescheur (en 2).
Voici celui qui flotte au dessus de Windsor :
.
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Mon petit Lulu :
La "prétention jacobite au trône d'Angleterre et d'Ecosse" passa d'abord aux Savoie, descendant de la célèbre Henriette, première épouse de Monsieur, dont la fille ainée épousa le duc de Savoie.
Cette branche s'éteignit avec le beau frère de Clothilde, Victor Emmanuel Ier, dont la fille ainée épousa le duc de Modène, neveu de Marie Antoinette (c'est un Habsbourg). Puis, au milieu du XIXe siècle, cette branche des Habsbourg s'éteignit, et l'unique héritière épousa le roi de Bavière, dont le descendant et héritier est François, l'actuel chef de la maison de Wittelsbach, duc de Bavière.
Cependant, il n'a pas d'enfant, et son frère (Max, duc en Bavière) n'a que des filles, à les mort de ces deux princes, les prétentions jacobites passerons alors soit à leur cousin, Luitpold de Bavière, soit à la fille ainée de Max en Bavière, Sophie, épouse du prince héritier de Liechtenstein, Aloïs. Je ne sais pas comment les choses se passeront.
Il me semble que les Wittelsbach ont déclaré officiellement ne pas avoir, malgré leurs droits, de prétentions de ce côté... Cela ne devrait donc pas soulever de nouvelles querelles dynastiques :
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bonnie Prince Charlie
Mme de Sabran a écrit:Merci, merci, chère pimprenulle, pour toutes les précisions dont tu enrichis ce sujet ! :;\':;\':;
C'est un plaisir que d'avoir un peu de temps cette semaine pour vous lire !
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bonnie Prince Charlie
pimprenulle a écrit:
Il me semble que les Wittelsbach ont déclaré officiellement ne pas avoir, malgré leurs droits, de prétentions de ce côté... Cela ne devrait donc pas soulever de nouvelles querelles dynastiques :
Ouf ! Nous allons mieux dormir ce soir ! : : :
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Charmant !
Pensez vous qu'il signe Charles P. pour Charles Princeps, comme la reine signe Elisabeth R. pour Elisabeth Regina ?
Pensez vous qu'il signe Charles P. pour Charles Princeps, comme la reine signe Elisabeth R. pour Elisabeth Regina ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Bonnie Prince Charlie
Tu pourrais bien avoir raison ! :\\\\\\\\:
Je n'y avais pas pensé .
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Lucius a écrit:
Pensez vous qu'il signe Charles P. pour Charles Princeps, comme la reine signe Elisabeth R. pour Elisabeth Regina ?
Oui, on écrit P après le nom du prince, comme R pour Rex ou Regina, mais n'est-ce pas seulement le prince de Galles qui l'utilise et non pas les princes cadets ? Je ne sais pas.
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
N'est-ce pas !
Je le vois, ce petit beau-joli d'amour, penché sur sa page, tirant la langue avec application, cramponnant sa plume d'oie pour ne pas faire de pâté ...
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Oui, c'est adorable, surtout le "and not jump to near her" boudoi30
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Bonnie Prince Charlie
La conjugalité de Bonnie Prince Charlie n'est pas de tout repos ...
Je ne savais pas que le sort de son épouse avait, à ce point, ému Marie-Antoinette !
Il ( Fersen ) raconte par exemple à cette correspondante ( Joséphine / Marie-Antoinette ) qu'il a rencontré à Florence le prétendant Charles Stuart, exilé d'Angleterre, qui séjournait en Italie sous le nom de comte d'Albani. Ce prince, qui avait autrefois passionné l'Europe par ses romantiques aventures, était devenu un vieillard alcoolique et brutal qui terrorisait sa jeune-femme.
Au moment de l'arrivée des Suédois ( Fersen et Gustave III ) , la comtesse d'Albani venait de quitter son mari pour rejoindre à Rome le poète Alfieri, et le roman d'amour de l'épouse nourrissait autant les conversations que les ambitions de l'époux. Celui-ci, malgré se déchéance, n'avait pas renoncé au trône, surtout en voyant arriver chez lui le roi de Suède.
Une prophétie le lui avait annoncé comme un sauveur dont la visite précéderait de peu sa restauration. Gustave III, qui ménageait le prince parce qu'il le supposait influent franc-maçon, se contenta de l'aider à se séparer décemment de sa femme .
Marie-Antoinette précisément s'intéressait à celle-ci, prise comme les autres à la séduction romanesque de la princesse, et tant qu'elle fut sur le trône, elle lui versa une pension. Partout où elle passait, Louise d'Albani suscitait en effet des crises de sensibilité. En 1805 encore, Mme de Staël lui rendant visite à Florence, décrit avec émoi " ses cheveux tout blanchis par la douleur, ses yeux encore agréables que le nom d'Alfieri remplissait toujours de larmes ". Seul Chateaubriand la trouvait vulgaire .
( Françoise Kermina )
.
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
.
Ah bien, ça par exemple !!! Madame de Créquy a fait la révérence à Bonnie Prince Charlie !!!
Je reconnais tout à fait ce prince charmant à la description que la marquise fait de lui .
Curieusement, il voyageait en France sous le pseudo de chevalier de Saint Georges ! J'aurais pu utiliser cette information pittoresque pour une prochaine énigme du jeu du Printemps ! :
Voici :
La parenté des Breteuil avec le Maréchal Comte de Thomond, qui n'était alors que Vicomte de Clare, nous avait mis en relation continuelle avec tous les Jacobites réfugiés en France, et surtout avec ceux de la cour de Saint-Germain, pour qui l'hôtel de Breteuil était un lieu de rendez-vous à Paris.
C'était dans le salon de la marquise ( au rez-de-chaussée ) qu'ils tenaient leurs conférences, et tout ce qu'il en parvenait au premier nous intéressait sensiblement. C'était néanmoins à la réserve de Mme du Châtelet qui prenait parti pour le duc d'Hanovre, sans nous en pouvoir donner aucun motif raisonnable, ce qui va sans dire, et par une suite naturelle de son bon esprit. J'ai toujours pensé que l'envie de s'attirer l'attention de Milord Georges Keith, et dans la suite, l'envie de le faire enrager, comme elle disait puérilement, entrait pour beaucoup dans ses plaidoiries en faveur de la maison d'Hanovre ; mais le maréchal d'Écosse la laissait dire avec d'autant plus de sang-froid qu'il ne l'écoutait pas, et c'était la belle Émilie qui finissait par en enrager. ( : )
Le Prétendant, qui voyageait incognito sous le nom de chevalier de Saint-Georges, était entouré d'espions salariés par Milord Stairs. On aurait désiré qu'il pût arriver à Nantes ; mais le Régent s'opposait à ce qu'il dût traverser la France, et le jeune prince avait pris le parti de s'arrêter sur les terres de Lorraine, en attendant un bon moment pour essayer de passer inaperçu. Milord Stairs alla dire au Régent que le Prétendant devait passer à Château-Thierry, tel jour, à telle heure ; le Régent promit de l'y faire arrêter ; mais comme il avait à redouter l'horrible effet d'une action pareille, il envoya, pour y procéder, M. de Contades, major des gardes françaises, bien assuré que celui-ci ne manquerait pas de s'en tirer de manière à n'arrêter personne, ou tout au plus à capturer quelque personnage qui ne fût pas celui qu'on l'envoyait arrêter. On dit même que M. le Régent lui avait donné des instructions formellement opposées à cette promesse qu'il avait faite à l'ambassadeur anglais.
Celui-ci, qui connaissait les dispositions de la noblesse de France et tous les embarras que le Régent voulait s'éviter, se mit à manoeuvrer comme si l'autre n'avait rien promis ; il avait envoyé des coupe-jarrets sur la route de Paris à Nantes ; et le baron de Breteuil en avait été prévenu par M. d'Argenson.
Vous voyez que si les fidèles sujets du Roi Jacques III éprouvaient des inquiétudes, ils avaient d'assez bonnes raisons pour cela.
Cependant le chevalier de Saint-Georges avait trouvé moyen d'arriver à Paris, et vint coucher à l'hôtel de Breteuil, où nous eûmes l'honneur de lui faire la révérence. C'était un beau prince infiniment poli ( boudoi30 ); il n'avait pas l'air d'avoir alors plus de 23 à 26 ans ; mais il était déguisé en abbé, ce qui déplut souverainement à ma cousine Émilie. Le Prétendant nous adressa quelques paroles de compliment, et rentra tout de suite après dans le cabinet de mon oncle. Il était accompagné par quelques gentilshommes à cheval à qui l'on avait fait endosser la livrée de Breteuil.
En arrivant à l'entrée du village de Nonancourt, qui n'est qu'à vingt lieues de Paris, la chaise de poste fut accostée par une femme dont la figure était des plus honnêtes et des plus troublées. Elle était montée sur le marche-pied de la voiture qu'elle avait fait arrêter ; elle dit à voix basse au Prétendant qu'il était perdu s'il allait descendre à la poste, où on l'attendait pour l'assassiner. Elle le supplia, les larmes aux yeux, de se confier en elle. — Il faut que vous soyez le roi Jacques, ajouta cette femme, car les vauriens dont il s'agit sont tous des anglais, et l'un d'eux a parlé contre notre saint père le Pape.
Elle leur proposa de les conduire chez le curé de la paroisse, auquel elle avait eu soin de confier le découverte qu'elle avait faite, et cette honnête femme était la maîtresse de poste de Nonancourt, laquelle avait nom Mam'selle Lhopital. Le chevalier de Saint-Georges et ses compagnons se laissèrent conduire au presbytère, et Mlle Lhopital, qui avait eu soin d'enivrer ces Anglais et de les enfermer à double tour, s'en fut alors requérir la justice du lieu.
Le chef de la bande eut beaucoup de peine à s'éveiller ; ensuite il s'emporta violemment contre Mlle Lhopital en disant qu'il appartenait à Milord Stairs et qu'il obtiendrait vengeance d'un pareil outrage au droit des gens. On lui répondit qu'il ne saurait être avoué par aucun ambassadeur, et qu'ayant organisé des guet-à-pens et fait des ouvertures inquiétantes pour la sûreté des grandes routes et des voyageurs, il allait commencer par aller coucher en prison avec tous les siens ; ce qui fut exécuté fort exactement à la poursuite de Mlle Lhopital. Elle expédia sur-le-champ un de ses courriers à M. de Torcy , en lui envoyant le procès-verbal de l'arrestation de ces Anglais joint à sa déposition personnelle sur les propositions qui lui avaient été faites par leur chef de file, à l'égard d'un voyageur qu'ils attendaient à Nonancourt.
Elle fit partir le Chevalier de Saint-Georges dans une autre voiture et sous un autre costume, et fouette cocher sur la route de Nantes ! La reine d'Angleterre écrivit à Mlle Lhopital pour la remercier du signalé service qu'elle venait de rendre au roi son fils ; et ce qu'il y eut de charmant, c'est que M. le Régent lui envoya son portrait en marque de satisfaction. Quant à Milord Stairs, on lui ferma sur le nez les seules portes cochères qui lui fussent ouvertes dans tout Paris, et qui n'étaient qu'au nombre de deux ou trois. A la suite d'une machination si coupable et si lâche, il était devenu le mépris et l'abomination du Régent lui-même. S.A.R. ne parla qu'avec irritation d'un pareil forfait : elle y trouvait surtout de l'insolence ! On voit qu'il avait de l'indulgence pour l'Angleterre, et qu'il avait de la bonté de reste, M. le Régent !
( Marquise de Créquy )
.
Ah bien, ça par exemple !!! Madame de Créquy a fait la révérence à Bonnie Prince Charlie !!!
Je reconnais tout à fait ce prince charmant à la description que la marquise fait de lui .
Curieusement, il voyageait en France sous le pseudo de chevalier de Saint Georges ! J'aurais pu utiliser cette information pittoresque pour une prochaine énigme du jeu du Printemps ! :
Voici :
La parenté des Breteuil avec le Maréchal Comte de Thomond, qui n'était alors que Vicomte de Clare, nous avait mis en relation continuelle avec tous les Jacobites réfugiés en France, et surtout avec ceux de la cour de Saint-Germain, pour qui l'hôtel de Breteuil était un lieu de rendez-vous à Paris.
C'était dans le salon de la marquise ( au rez-de-chaussée ) qu'ils tenaient leurs conférences, et tout ce qu'il en parvenait au premier nous intéressait sensiblement. C'était néanmoins à la réserve de Mme du Châtelet qui prenait parti pour le duc d'Hanovre, sans nous en pouvoir donner aucun motif raisonnable, ce qui va sans dire, et par une suite naturelle de son bon esprit. J'ai toujours pensé que l'envie de s'attirer l'attention de Milord Georges Keith, et dans la suite, l'envie de le faire enrager, comme elle disait puérilement, entrait pour beaucoup dans ses plaidoiries en faveur de la maison d'Hanovre ; mais le maréchal d'Écosse la laissait dire avec d'autant plus de sang-froid qu'il ne l'écoutait pas, et c'était la belle Émilie qui finissait par en enrager. ( : )
Le Prétendant, qui voyageait incognito sous le nom de chevalier de Saint-Georges, était entouré d'espions salariés par Milord Stairs. On aurait désiré qu'il pût arriver à Nantes ; mais le Régent s'opposait à ce qu'il dût traverser la France, et le jeune prince avait pris le parti de s'arrêter sur les terres de Lorraine, en attendant un bon moment pour essayer de passer inaperçu. Milord Stairs alla dire au Régent que le Prétendant devait passer à Château-Thierry, tel jour, à telle heure ; le Régent promit de l'y faire arrêter ; mais comme il avait à redouter l'horrible effet d'une action pareille, il envoya, pour y procéder, M. de Contades, major des gardes françaises, bien assuré que celui-ci ne manquerait pas de s'en tirer de manière à n'arrêter personne, ou tout au plus à capturer quelque personnage qui ne fût pas celui qu'on l'envoyait arrêter. On dit même que M. le Régent lui avait donné des instructions formellement opposées à cette promesse qu'il avait faite à l'ambassadeur anglais.
Celui-ci, qui connaissait les dispositions de la noblesse de France et tous les embarras que le Régent voulait s'éviter, se mit à manoeuvrer comme si l'autre n'avait rien promis ; il avait envoyé des coupe-jarrets sur la route de Paris à Nantes ; et le baron de Breteuil en avait été prévenu par M. d'Argenson.
Vous voyez que si les fidèles sujets du Roi Jacques III éprouvaient des inquiétudes, ils avaient d'assez bonnes raisons pour cela.
Cependant le chevalier de Saint-Georges avait trouvé moyen d'arriver à Paris, et vint coucher à l'hôtel de Breteuil, où nous eûmes l'honneur de lui faire la révérence. C'était un beau prince infiniment poli ( boudoi30 ); il n'avait pas l'air d'avoir alors plus de 23 à 26 ans ; mais il était déguisé en abbé, ce qui déplut souverainement à ma cousine Émilie. Le Prétendant nous adressa quelques paroles de compliment, et rentra tout de suite après dans le cabinet de mon oncle. Il était accompagné par quelques gentilshommes à cheval à qui l'on avait fait endosser la livrée de Breteuil.
En arrivant à l'entrée du village de Nonancourt, qui n'est qu'à vingt lieues de Paris, la chaise de poste fut accostée par une femme dont la figure était des plus honnêtes et des plus troublées. Elle était montée sur le marche-pied de la voiture qu'elle avait fait arrêter ; elle dit à voix basse au Prétendant qu'il était perdu s'il allait descendre à la poste, où on l'attendait pour l'assassiner. Elle le supplia, les larmes aux yeux, de se confier en elle. — Il faut que vous soyez le roi Jacques, ajouta cette femme, car les vauriens dont il s'agit sont tous des anglais, et l'un d'eux a parlé contre notre saint père le Pape.
Elle leur proposa de les conduire chez le curé de la paroisse, auquel elle avait eu soin de confier le découverte qu'elle avait faite, et cette honnête femme était la maîtresse de poste de Nonancourt, laquelle avait nom Mam'selle Lhopital. Le chevalier de Saint-Georges et ses compagnons se laissèrent conduire au presbytère, et Mlle Lhopital, qui avait eu soin d'enivrer ces Anglais et de les enfermer à double tour, s'en fut alors requérir la justice du lieu.
Le chef de la bande eut beaucoup de peine à s'éveiller ; ensuite il s'emporta violemment contre Mlle Lhopital en disant qu'il appartenait à Milord Stairs et qu'il obtiendrait vengeance d'un pareil outrage au droit des gens. On lui répondit qu'il ne saurait être avoué par aucun ambassadeur, et qu'ayant organisé des guet-à-pens et fait des ouvertures inquiétantes pour la sûreté des grandes routes et des voyageurs, il allait commencer par aller coucher en prison avec tous les siens ; ce qui fut exécuté fort exactement à la poursuite de Mlle Lhopital. Elle expédia sur-le-champ un de ses courriers à M. de Torcy , en lui envoyant le procès-verbal de l'arrestation de ces Anglais joint à sa déposition personnelle sur les propositions qui lui avaient été faites par leur chef de file, à l'égard d'un voyageur qu'ils attendaient à Nonancourt.
Elle fit partir le Chevalier de Saint-Georges dans une autre voiture et sous un autre costume, et fouette cocher sur la route de Nantes ! La reine d'Angleterre écrivit à Mlle Lhopital pour la remercier du signalé service qu'elle venait de rendre au roi son fils ; et ce qu'il y eut de charmant, c'est que M. le Régent lui envoya son portrait en marque de satisfaction. Quant à Milord Stairs, on lui ferma sur le nez les seules portes cochères qui lui fussent ouvertes dans tout Paris, et qui n'étaient qu'au nombre de deux ou trois. A la suite d'une machination si coupable et si lâche, il était devenu le mépris et l'abomination du Régent lui-même. S.A.R. ne parla qu'avec irritation d'un pareil forfait : elle y trouvait surtout de l'insolence ! On voit qu'il avait de l'indulgence pour l'Angleterre, et qu'il avait de la bonté de reste, M. le Régent !
( Marquise de Créquy )
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Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Un récit très semblable, quoique moins précis dans les détails romanesques, fut publié dans un ouvrage d'histoire en 1797.
Contades n'est autre que le père du Maréchal.
Contades n'est autre que le père du Maréchal.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Bonnie Prince Charlie
... grand-père biologique de Hérault de Séchelles .
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
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Il n'entre pas dans mon plan, ni dans mon cadre, de vous faire le récit de la malheureuse expédition du chevalier de Saint-Georges en Écosse, poursuit Mme de Créquy. Ce fut quelques mois après qu'il se retira dans les États Romains, où il a passé le reste de sa vie et où j'eus l'honneur de lui faire ma cour en l'année 1721. Ce fut mon père, assisté du marquis de Breteuil, qui négocia le mariage de ce prince avec la petite-fille du grand Sobieski. Nous les trouverons à Rome, et vous verrez comment la princesse Casimire Sobieska, soeur de la Prétendante, avait dû se marier avec le duc de Créquy avant d'épouser votre grand-oncle le duc de Bouillon.
Juste Ciel !!! Casimire eut quatorze enfants dont quatre seulement survécurent ! àè-è\':
Il n'entre pas dans mon plan, ni dans mon cadre, de vous faire le récit de la malheureuse expédition du chevalier de Saint-Georges en Écosse, poursuit Mme de Créquy. Ce fut quelques mois après qu'il se retira dans les États Romains, où il a passé le reste de sa vie et où j'eus l'honneur de lui faire ma cour en l'année 1721. Ce fut mon père, assisté du marquis de Breteuil, qui négocia le mariage de ce prince avec la petite-fille du grand Sobieski. Nous les trouverons à Rome, et vous verrez comment la princesse Casimire Sobieska, soeur de la Prétendante, avait dû se marier avec le duc de Créquy avant d'épouser votre grand-oncle le duc de Bouillon.
Juste Ciel !!! Casimire eut quatorze enfants dont quatre seulement survécurent ! àè-è\':
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Rien face à la duchesse de Leinster !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Bonnie Prince Charlie
Tu veux dire Sarah Cadogan !
Elle n’eut de cesse de donner des héritiers à son époux : pendant les vingt huit ans de son mariage, Sarah Cadogan fut enceinte vingt trois fois ! Mais elle ne donnera naissance qu’à douze enfants, les autres seront des fausses couches trop rapprochées pour être viables .
Ah non, le cauchemar ! àè-è\':
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bonnie Prince Charlie
Non, non, pas la duchesse de Richmond et Lennox, mais sa fille, la duchesse de Leinster, qui eut 22 enfants de ses deux maris (19+3), dont seulement quatre ou cinq mourrurent en bas âge !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Bonnie Prince Charlie
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... mais de deux maris, c'est normal . Il fallait bien qu'ils reprennent leur souffle, ces messieurs ! :n,,;::::!!!:
... mais de deux maris, c'est normal . Il fallait bien qu'ils reprennent leur souffle, ces messieurs ! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55515
Date d'inscription : 21/12/2013
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