Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Jean-Louis Fargeon (1748-1806), Parfumeur de Marie-Antoinette, est originaire de Montpellier. Il monte à Paris pour parachever sa maîtrise chez la veuve Vigier. Il compte parmi ses clientes Madame du Barry et la Princesse de Guéménée. Il confectionne pour Marie-Antoinette une eau , une poudre et une pommade à la Reine, en utilisant les fleurs qu'Elle affectionne. Il prépare des parfums pour Ses gants, des essences nobles pour Son bain et Ses cassolettes , et crée pour Elle des eaux de senteurs concentrées, des "esprits ardents", qu'Elle s'amuse à rebaptiser Ses "esprits perçants".
En 1788, les livraisons de Fargeon à la maison de la Reine comportent plus d'"eaux apaisantes" que d'"élixirs de beauté". Sur le chemin de Montmédy, la berline emporte de la "poudre à la Fargeon", du "Parfum du Trianon", des pots de pommade, de l'eau de lavande, de l'"eau souveraine" pour les frictions, de l'"eau de fleurs d'orange" et de l'"esprit de lavande", réputés apaisants, divers vinaigres toniques et antispasmodiques, ainsi que des sels revigorants et des sachets de "bain de modestie", de l'essence de bergamote, des pommades à l'héliotrope et au citron, et diverses eaux cosmétiques.
Le 4 janvier 1794, Fargeon est arrêté par le Comité de sûreté générale, accusé d'être le complice de faux-monnayeurs.
Le 9-Thermidor le libère.
Il meurt le 9 novembre 1806 à Paris.
Bien à vous.
En 1788, les livraisons de Fargeon à la maison de la Reine comportent plus d'"eaux apaisantes" que d'"élixirs de beauté". Sur le chemin de Montmédy, la berline emporte de la "poudre à la Fargeon", du "Parfum du Trianon", des pots de pommade, de l'eau de lavande, de l'"eau souveraine" pour les frictions, de l'"eau de fleurs d'orange" et de l'"esprit de lavande", réputés apaisants, divers vinaigres toniques et antispasmodiques, ainsi que des sels revigorants et des sachets de "bain de modestie", de l'essence de bergamote, des pommades à l'héliotrope et au citron, et diverses eaux cosmétiques.
Le 4 janvier 1794, Fargeon est arrêté par le Comité de sûreté générale, accusé d'être le complice de faux-monnayeurs.
Le 9-Thermidor le libère.
Il meurt le 9 novembre 1806 à Paris.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
La publicité dans le métro postée, hier, par François m'a donné l'idée de faire un petit tour du côté de Frageon, et l'envie de jardiner un peu. :
Princesse de Chimay a écrit:
Sam 16 Fév 2008 - 17:50
Jean-Louis Fargeon, parfumeur de Marie-Antoinette / Élisabeth de Feydeau
Perrin ,2004, 229 p
ISBN 2-262-01946-0 : 19,50 euros
Résumé :
"
Tous les ans changent les goûts ; Tous les jours nouveaux parfums pour
tout ; Soyez donc chimiste... " on croirait ces bouts rimés écrits sur
mesure pour Jean-Louis Fargeon, " le " parfumeur du XVIIIe siècle. Cet
enfant des Lumières, né à Montpellier en 1748, rêve du soleil de
Versailles et des fastes de la Cour qu'il découvre en lisant le récit
de l'arrivée en France, puis du mariage de l'archiduchesse
Marie-Antoinette d'Autriche avec Louis, dauphin du royaume de France. A
Montpellier capitale de la parfumerie française, il a acquis un
savoir-faire ; à Paris, il en fera un art. Installé dans le quartier du
Roule, sa boutique devient le temple des élégantes, son laboratoire le
repaire des savants et curieux. Ce n'est qu'une étape : Fargeon pense à
Versailles. Il peut compter sur Mme Du Barry -sa client -et doit se
méfier de la jalousie tenace de Marie-Antoinette à l'égard de la
favorite. Il parviendra néanmoins à rencontrer la jeune reine à son
Trianon. Il a auprès d'elle un atout majeur : le goût du naturel et les
odeurs qu'il lui prépare sont telles qu'elles les souhaite, adaptées à
son goût et à ses humeurs. Parfumeur de Marie-Antoinette, Fargeon sera
aussi celui des Enfants de France, jusqu'au coup de tonnerre de 1789.
Vous pouvez lire la suite sur :
http://www.amazon.fr/ -
Majesté a écrit:
Lun 7 Sep 2009 - 12:34
Voici un lien où sont rapportées des recettes de produits qui auraient pu être utilisés par notre Reine :
http://lejournaldemiss.unblog.fr/2009/01/28/cesar-birotteau-balzac/
Bien à vous.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Mme de Sabran a écrit:
La publicité dans le métro postée, hier, par François m'a donné l'idée de faire un petit tour du côté de Frageon, et l'envie de jardiner un peu. :
Invité- Invité
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Je me demande si Marie-Antoinette n'a pas regretté d'avoir fait disparaitre les serres de Louis XV ?
Invité- Invité
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Österreich a écrit:Mme de Sabran a écrit:
l'envie de jardiner un peu. :
N'est-ce pas que nous nous amusons comme des fous !!!
Majesté a écrit:
Sam 11 Déc 2010 - 14:07
Voici un article qui semble vouloir voir l'Histoire avec les narines:
Marie-Antoinette adorait le parfum. En fait, le parfum était très populaire auprès de la royauté française, avant même que la future reine ne passe le seuil de Versailles. Ramenons-nous donc, bien avant, du temps de Catherine de Médicis. À l'époque, le monde de la parfumerie italienne, soudainement pris d’assaut par de nouvelles fragrances d’herbes, de plantes et de fleurs, était en plein essor. Un réputé fabriquant de poisons pour la Cour italienne, arriva en France via les bagages de la grande Catherine, venue pour marier Henri II, en 1533. Malgré ses antécédents d’empoisonneur, celui-ci sembla avoir assez de versatilité pour changer quelques notes à ses concoctions et faire carrière dans la parfumerie royale. Mais pour les Bourbons, le parfum n’était toujours pas considéré un art, mais plutôt une nécessité médicale, parce que malgré l’opulence des palais français, ceux-ci comptaient quelques lacunes, pour le moins qu'on puisse dire, au niveau de leur plomberie. Une façon pour les narines royales de survivre à un tel environnement, était de régulièrement s’appliquer quelques gouttes de parfum sous le nez. Au moment où la peste frappa la France, en 1347, on avait d'ailleurs cru que le parfum protégerait les privilégiés qui pouvaient se le payer. Cette idée de masquer l’odeur de la maladie, s'était rapidement transformée en fabrication de gants parfumés. Pendant plusieurs années, les aristocrates français portèrent des gants imbibés de parfum, afin de n’avoir qu’à lever le doigt à leur nez pour se préserver des assauts olfactifs qui les entouraient. Aussi, la ganterie et la parfumerie françaises sont encore de nos jours, des arts tout à fait reliés. Lorsque Marie-Antoinette entre en scène, les parfums floraux font rage, et bien qu’ils aient longtemps été réservés à la famille royale, ils furent tout aussi hors de prix lorsque plus largement distribués. Les historiens relatent que Marie-Antoinette aurait étroitement collaboré avec le parfumeur royal, à la création d’un parfum dont la formule documentée, pourrait éventuellement refaire surface un jour. Mais si la maison Houbigant n’a toujours pas relancé le fameux parfum de Marie-Antoinette, peut-être est-ce parce que la légende veut que la reine du «règne de la terreur» ait été démasquée lors de sa tentative d’évasion un soir de juin 1791, justement en raison de son parfum; on raconte même, qu’elle en aurait glissé un flacon dans son décolleté, quelques temps avant de monter sur l’échafaud: mortel slogan, non?
On sait que tout n'est pas vrai...notamment ce qui concerne Varennes et le 16 octobre...mais certaines informations sont intéressantes.
Bien à vous.
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Marie-Antoinette a écrit:
Ven 22 Juil 2011 - 13:25
Une Société américaine AEDES DE VENUSTAS vient sous le nom de LUBIN de récréer le parfum de la reine et le commercialise par internet, semble-t-il !!!
mais d'après lecture du site, pas possible de l'acheter pour un envoi hors des USA et au CANADA !!!!
je viens de les contacter par courriel afin d'en savoir plus car le flacon coûte la modique somme de 160 euros - il s'appelle BLACK JADE ou JADE NOIR !!!!
et aussi j'ai laissé un message à MADAME DE FEYDEAU sur ce sujet !!!!!
LUBIN a fait son apprentissage à PARIS chez JEAN LOUIS FARGEON et il notait les recettes de son Maître !!!
l'un était "l'eau de toilette" infusion à base d'alcool appliquée le matin sur le visage par la Reine pour maintenir le teint frais.
LUBIN a ouvert en 1798 sa boutique rue STE ANNE en devenant célèbre avec cette "eau de toilette" la Duchesse d'ANGOULÊME l'a fait nommer dès 1815 "fournisseur du duc d’Angoulême" !!!!
Mais il avait la recette du parfum de la reine préparé par FARGEON dont le contenu était conservé par la Reine dans un flacon de jade noir
Ce parfum a été vendu jusqu'en 1930 sous le nom "jardin secret" sans référence à son origine royale !!!!!!
Il semblerait qu'il vient d'être à nouveau reconstitué avec en plus pour le moderniser une touche de galbanum, cardamone, encens, cannelle, bois de santal indien, patchouli,vanille, tonka,ambre il aurait été plus agréable d'avoir la recette originale, car après cets ajouts, le jus ne doit plus ressembler au goût de la Reine !!!!!
La truffe sur le sol !!!! nous pistons la suite de l'affaire !!!
Amicalement MARIE ANTOINETTE : :
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Justement double utilité des gants dans le métro aujourd'hui !!! A reproduire !!! : : :
Invité- Invité
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Österreich a écrit:Justement double utilité des gants dans le métro aujourd'hui !!!
Si j'ose comprendre, c'est même triple utilité !!! : : :
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Marie-Antoinette a écrit:
Sam 23 Juil 2011 - 19:12
J'ai reçu un long courriel de l'auteur de la renaissance de ce parfum, qui est Français m'expliquant l'histoire de celle-ci :
Une de ses amies étant descendante de Madame de TOURZEL l'a décidé à reprendre le parfum de LUBIN "jardin secret" nommé par FARGEON dans ses archives " bouquet trianon".
Madame de TOURZEL au moment de la séparation du Temple en compagnie de Madame DE LAMBALLE aurait reçu un petit flaçon noir de la part de la Reine.
Etant une petite société , il a été décidé de ne fabriquer qu'un millier de flacons en vente en cinq endroits aux USA et chez harrods à Londres - le stock a été vendu en quatre jours !!!!!
A compter de la semaine prochaine quelques flacons seront distribués au PRINTEMPS à PARIS !!!!! pour une dizaine de jours.
Devant le succès, les ventes seront plus faciles et normales après nouvelle fabrication à partir du milieu du mois de septembre !!!!!!!
Le nom "BLACK JADE" en anglais ou JADE NOIR dans notre langue a été conféré par la Famille qui conserve le flacon original, le considérant comme un porte bonheur.
J'ai répondu immédiatement pour lui proposer, pour sa publicité, quelques pièces de ma collection.
Amicalement MARIE ANTOINETTE :n,,;::::!!!:
.
Bravo, chère Marie-Antoinette !!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Marie-Antoinette a écrit:
7 AVRIL 2013
j'ai reçu le DVD de la comédie musicale JEAN LOUIS FARGEON de la COMPAGNIE JAPONAIS TAKARAZUKA qui s'est donnée à TOKYO dans le courant de l'année 2012 et je l'ai regardé hier après-midi.
C'est la compagnie de femmes jouant les roles de femmes ou d'hommes célèbre par sa présentation de LADY OSCAR depuis de nombreuses décennies.
Outre la langue japonaise , il faut regarder avec humour !!!!!!! FARGEON emprisonné revoit sa vie et sa carrière - entre autre ses rencontres avec MARIE ANTOINETTE
Il apporte du parfum à TRIANON à la souveraine qui est une parfaite petite idiote blondinette entourée de dames aussi idiotes et même plus s'extasiant sur la senteur de la création ...poussant des cris de bonheur !!!!!!
les comédiennes sont de petites poupées, petite taille, très maquillées et on rencontre pour les hommes de belle grande taille , mince , allure masculine...
par contre, perruques et costumes sont affligeants de pauvreté - très bonbon !!!!!
l'achat a été fait pour mettre le spectacle en conserve dans les collections Cinéma - j'attends toujours le spectacle FERSEN et MARIE ANTOINETTE car le second double DVD reçu est une édition plus moderne de OSCAR ET ANDRE - ROSES DE VERSAILLES déjà en place.....
MARIE ANTOINETTE àè-è\': àè-è\':
........... Ceci ? ...
.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Marie-Antoinette a écrit:
j'ai reçu le DVD de la comédie musicale JEAN LOUIS FARGEON de la COMPAGNIE JAPONAIS TAKARAZUKA qui s'est donnée à TOKYO dans le courant de l'année 2012 et je l'ai regardé hier après-midi.
Il faudrait me payer pour que je visionne ça...
Invité- Invité
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
.
Au XVIIIe siècle, on se parfume de plusieurs façons : en se lavant avec des vinaigres odoriférants ou autres lotions, en parfumant les gants... L’une d’entre elles est de porter sur soi de petits objets spécifiques et raffinés contenant des substances odorantes : des boîtes, des étuis, des bijoux, des flacons, des sachets de senteurs ...
L’étui-nécessaire (avec flacons et entonnoir pour mélanger les parfums, et nécessaire à écrire)
Le Curieux (voir ci-dessous).
..............
LES NECESSAIRES.
Les nécessaires de poche (ou étuis-nécessaires) recèlent de petits articles : boîte à mouches, brosse à dent, couteau pliant, crayon, cuillère, cure-oreille, entonnoir (servant à mélanger les parfums se trouvant dans les flacons), flacons, gratte-langue, passe-lacet, peigne, pince à épiler, porte-crayon, racloir pour les dents, tablettes pour écrire des messages, inscrire son emploi-du-temps ou s’en servir comme carnet-de-bal. L’intérieur est doublé de velours ou de soie.
LES FLACONS.
Au XVIIIème siècle on utilise des flacons à parfum qui gardent des essences et des eaux de senteurs, de même que des huiles et des vinaigres parfumés avec des fleurs ou autres. Les eaux spiritueuses sont de l’esprit-de-vin (de l’alcool, terme qui n’apparaît dans les manuels de parfumerie semble-t-il qu’au XIXème siècle) chargé par la distillation du principe de l’odeur des substances.
Parmi les eaux spiritueuses il y en a de simples. On les qualifie d’« esprits ». D’autres sont composées, car plusieurs matières aromatiques entrent dans leur combinaison. On les nomme eaux spiritueuses ou cosmétiques.
Certaines prennent le nom de « bouquets ». A cela s’ajoutent les extraits et les esprits « persants » particulièrement chers étant donné leur fabrication (les doses sont augmentées et les distillations nombreuses).
Les flacons à parfum sont munis d’un bouchon et d’une chaînette. Certains sont des flacons-pendentifs dans lesquels on dépose des senteurs liquides, et qui, hermétiquement fermés, se suspendent autour du cou, attachés à un ruban de velours ou une chaîne, portés à la taille au dessus d’une jupe élargie par un vertugadin (sorte de cerceau faisant bouffer la jupe autour de la taille).
Les parfums liquides sont conservés dans des flacons en cristal de roche, eux même mis dans des caves à parfum ou cabinets à parfum ou cassettes ou nécessaires à parfum qui sont des petits coffrets dans lesquels sont disposés des flacons, un entonnoir et un gobelet (une timbale) pour les mélanges, de même que parfois une coupelle et un rince-oeil.
Les flaconniers comportent flacons et entonnoirs. Quant aux nécessaires de toilette, ce sont de petits coffres assez grands pour contenir divers objets de toilette.
LES POMANDERS.
Les pomanders sont les ancêtres des boîtes de senteur. On les appelle aussi pommes de senteur, pommanders, pomandres, pommes d'ambre, pommes à musc... On en utilise au Moyen-âge et encore au XIXème siècle. Le terme vient de « pomme d'ambre ». Ils peuvent avoir plusieurs formes, mais contiennent toujours des parfums secs ou des pâtes qui se composent de produits aromatiques mêlés. Les grands pomanders sont suspendus à la ceinture ou au cou. Les petits, de la taille d'un dé à coudre, se portent de différentes façons. Ceux reliés à une bague par une chaîne se nichent dans le creux de la main. Certains sont fixés en breloques à un bracelet, à un collier, sur un carcan, ou servent de boutons de cape.
LES SACHETS DE SENTEUR.
On fabrique aussi des coussinets odorants en soie que l’on porte sur soi. Ils sont généralement remplis de coton parfumé. Ils ont pour noms : sachets de senteur, poches de senteur, des déshabillés de senteur, sachets d’Angleterre ...
................
;
Au XVIIIe siècle, on se parfume de plusieurs façons : en se lavant avec des vinaigres odoriférants ou autres lotions, en parfumant les gants... L’une d’entre elles est de porter sur soi de petits objets spécifiques et raffinés contenant des substances odorantes : des boîtes, des étuis, des bijoux, des flacons, des sachets de senteurs ...
L’étui-nécessaire (avec flacons et entonnoir pour mélanger les parfums, et nécessaire à écrire)
Le Curieux (voir ci-dessous).
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LES NECESSAIRES.
Les nécessaires de poche (ou étuis-nécessaires) recèlent de petits articles : boîte à mouches, brosse à dent, couteau pliant, crayon, cuillère, cure-oreille, entonnoir (servant à mélanger les parfums se trouvant dans les flacons), flacons, gratte-langue, passe-lacet, peigne, pince à épiler, porte-crayon, racloir pour les dents, tablettes pour écrire des messages, inscrire son emploi-du-temps ou s’en servir comme carnet-de-bal. L’intérieur est doublé de velours ou de soie.
LES FLACONS.
Au XVIIIème siècle on utilise des flacons à parfum qui gardent des essences et des eaux de senteurs, de même que des huiles et des vinaigres parfumés avec des fleurs ou autres. Les eaux spiritueuses sont de l’esprit-de-vin (de l’alcool, terme qui n’apparaît dans les manuels de parfumerie semble-t-il qu’au XIXème siècle) chargé par la distillation du principe de l’odeur des substances.
Parmi les eaux spiritueuses il y en a de simples. On les qualifie d’« esprits ». D’autres sont composées, car plusieurs matières aromatiques entrent dans leur combinaison. On les nomme eaux spiritueuses ou cosmétiques.
Certaines prennent le nom de « bouquets ». A cela s’ajoutent les extraits et les esprits « persants » particulièrement chers étant donné leur fabrication (les doses sont augmentées et les distillations nombreuses).
Les flacons à parfum sont munis d’un bouchon et d’une chaînette. Certains sont des flacons-pendentifs dans lesquels on dépose des senteurs liquides, et qui, hermétiquement fermés, se suspendent autour du cou, attachés à un ruban de velours ou une chaîne, portés à la taille au dessus d’une jupe élargie par un vertugadin (sorte de cerceau faisant bouffer la jupe autour de la taille).
Les parfums liquides sont conservés dans des flacons en cristal de roche, eux même mis dans des caves à parfum ou cabinets à parfum ou cassettes ou nécessaires à parfum qui sont des petits coffrets dans lesquels sont disposés des flacons, un entonnoir et un gobelet (une timbale) pour les mélanges, de même que parfois une coupelle et un rince-oeil.
Les flaconniers comportent flacons et entonnoirs. Quant aux nécessaires de toilette, ce sont de petits coffres assez grands pour contenir divers objets de toilette.
LES POMANDERS.
Les pomanders sont les ancêtres des boîtes de senteur. On les appelle aussi pommes de senteur, pommanders, pomandres, pommes d'ambre, pommes à musc... On en utilise au Moyen-âge et encore au XIXème siècle. Le terme vient de « pomme d'ambre ». Ils peuvent avoir plusieurs formes, mais contiennent toujours des parfums secs ou des pâtes qui se composent de produits aromatiques mêlés. Les grands pomanders sont suspendus à la ceinture ou au cou. Les petits, de la taille d'un dé à coudre, se portent de différentes façons. Ceux reliés à une bague par une chaîne se nichent dans le creux de la main. Certains sont fixés en breloques à un bracelet, à un collier, sur un carcan, ou servent de boutons de cape.
LES SACHETS DE SENTEUR.
On fabrique aussi des coussinets odorants en soie que l’on porte sur soi. Ils sont généralement remplis de coton parfumé. Ils ont pour noms : sachets de senteur, poches de senteur, des déshabillés de senteur, sachets d’Angleterre ...
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Quelques compléments d'information intéressants trouvés dans le dossier de presse édité par le Château de Versailles en 2005, à l'occasion d'une série d'évènements autour du personnage de Jean-Louis Fargeon, et de la publication du livre d'Elisabeth Feydau : "Jean-Louis Fargeon, parfumeur de Marie-Antoinette".
Vous retrouverez également quelques éléments biographiques tirés de la lecture de ce livre en consultant la page de ce blog, où son auteur présente ce rare exemplaire de petit pot en faïence, au nom du célèbre parfumeur :
Ici : http://www.pure-beaute.fr/2009/06/29/jean-louis-fargeon-parfumeur-de-marie-antoinette/
Les extraits du dossier de presse, consultable dans son intégralité ici : http://parfums-et-aromes.com/fichederd%E9der.pdf
Un parfum de malheur
Vous retrouverez également quelques éléments biographiques tirés de la lecture de ce livre en consultant la page de ce blog, où son auteur présente ce rare exemplaire de petit pot en faïence, au nom du célèbre parfumeur :
Ici : http://www.pure-beaute.fr/2009/06/29/jean-louis-fargeon-parfumeur-de-marie-antoinette/
Les extraits du dossier de presse, consultable dans son intégralité ici : http://parfums-et-aromes.com/fichederd%E9der.pdf
Un parfum de malheur
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 27 Juil 2016, 11:27, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Enfin, l'un des articles est consacré au(x) célèbre(s) nécessaire(s) de voyage de Marie-Antoinette
Voir notre sujet consacré aux nécessaires de voyage de Marie-Antoinette, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1106-les-necessaires-de-voyage-de-marie-antoinette?highlight=nécessaires
Quelques éléments du nécessaire conservé au Louvre :
Voir notre sujet consacré aux nécessaires de voyage de Marie-Antoinette, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1106-les-necessaires-de-voyage-de-marie-antoinette?highlight=nécessaires
Quelques éléments du nécessaire conservé au Louvre :
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 27 Juil 2016, 11:28, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Merci, cher ami, cet article se savoure !
Zéphyr naissant tel un baiser d'enfant ...
Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d'enfant
Cécile ma fille.
( Nougaro )
Zéphyr naissant tel un baiser d'enfant ...
Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d'enfant
Cécile ma fille.
( Nougaro )
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
Les termes utilisés en parfumerie sont bien jolis, et si poétiques...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
La dynastie des Fargeon débute sous Louis XIV.
... un prochain sujet de livre pour notre ami Berry , après les Richard et les Gamain ?!!
Un certain Jean Fargeon, agréé Maître-apothicaire en 1653 à Montpellier, et ‘’Apothicaire et parfumeur ordinaire de S.A.R. Mademoiselle d’Orléans’’, profite de ses références, crée et diffuse l’une des premières publicités pour les marchandises qu’il possède dans sa boutique appelée "Le Vase d’Or vis à vis du Cheval Blanc’’, c’est à dire dans la rue principale de Montpellier.
On remarquera sur ce document, la couronne des Fils de France et les trois fleurs de lys des Armes de Mademoiselle d’Orléans.
Son frère Claude, a un fils Jean qui reprend le flambeau de parfumeur de son oncle. Il fut le parfumeur de Louis XV et de toute sa Cour. Malgré cette remarquable clientèle, son entreprise fit faillite en 1778 par défaut de règlement des sommes qui lui étaient dues ……y compris par le Roi lui même !!. Louis XVI ‘’oublia’’ également de régler les dettes de son prédécesseur !!.
La profession de parfumeur fut officiellement reconnue sous louis XVI.
Le fils de Jean Fargeon, Jean-Louis, ne manqua pas d’audace ni de courage, et repris la spécialité de son père. Il fit toute sa carrière à Paris, devint le parfumeur de la Reine Marie-Antoinette dès 1773, fut reçu à la maîtrise de Parfumeur et se maria en 1774.
Il installa ses chaudrons et alambics dans le hangar d’une maison de Suresnes (92), située rue de Saint Cloud, près de la maison Seigneuriale, non loin du château de la Source occupé ensuite par l’usine COTY.
Il était domicilié 11 rue du Roule, y ouvrit son magasin.
Pendant la Révolution, il fournissait aux Enfants de France emprisonnés, des poudres, pommades, eaux de lavande, peignes et gants.
Jusqu’aux premières années 1800, il est qualifié de ‘’Parfumeur du Roi et de la Cour’’. En 1801, il publie ‘’L’Art du Parfumeur’’ ou ‘’ Traité complet de la préparation des parfums’’, et devint le fournisseur attitré de Napoléon I°.
En 1826, sa Maison deviendra la Maison ‘’ Gelle Frères’’, 6 Avenue de l’Opéra.
http://historicalperfumes.chez-alice.fr/FJBBhistoire.html
... un prochain sujet de livre pour notre ami Berry , après les Richard et les Gamain ?!!
Un certain Jean Fargeon, agréé Maître-apothicaire en 1653 à Montpellier, et ‘’Apothicaire et parfumeur ordinaire de S.A.R. Mademoiselle d’Orléans’’, profite de ses références, crée et diffuse l’une des premières publicités pour les marchandises qu’il possède dans sa boutique appelée "Le Vase d’Or vis à vis du Cheval Blanc’’, c’est à dire dans la rue principale de Montpellier.
On remarquera sur ce document, la couronne des Fils de France et les trois fleurs de lys des Armes de Mademoiselle d’Orléans.
Son frère Claude, a un fils Jean qui reprend le flambeau de parfumeur de son oncle. Il fut le parfumeur de Louis XV et de toute sa Cour. Malgré cette remarquable clientèle, son entreprise fit faillite en 1778 par défaut de règlement des sommes qui lui étaient dues ……y compris par le Roi lui même !!. Louis XVI ‘’oublia’’ également de régler les dettes de son prédécesseur !!.
La profession de parfumeur fut officiellement reconnue sous louis XVI.
Le fils de Jean Fargeon, Jean-Louis, ne manqua pas d’audace ni de courage, et repris la spécialité de son père. Il fit toute sa carrière à Paris, devint le parfumeur de la Reine Marie-Antoinette dès 1773, fut reçu à la maîtrise de Parfumeur et se maria en 1774.
Il installa ses chaudrons et alambics dans le hangar d’une maison de Suresnes (92), située rue de Saint Cloud, près de la maison Seigneuriale, non loin du château de la Source occupé ensuite par l’usine COTY.
Il était domicilié 11 rue du Roule, y ouvrit son magasin.
Pendant la Révolution, il fournissait aux Enfants de France emprisonnés, des poudres, pommades, eaux de lavande, peignes et gants.
Jusqu’aux premières années 1800, il est qualifié de ‘’Parfumeur du Roi et de la Cour’’. En 1801, il publie ‘’L’Art du Parfumeur’’ ou ‘’ Traité complet de la préparation des parfums’’, et devint le fournisseur attitré de Napoléon I°.
En 1826, sa Maison deviendra la Maison ‘’ Gelle Frères’’, 6 Avenue de l’Opéra.
http://historicalperfumes.chez-alice.fr/FJBBhistoire.html
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le parfumeur Jean-Louis Fargeon
.
Mesdames, c'est pour nous !!! :n,,;::::!!!:
Fargeon, ses recettes pour embellir le teint .
Dans l'ouvrage de Fargeon, un grand chapitre est consacré aux "préparations pour embellir le teint ; cosmétiques rouges, fards, mouches. [...]
http://www.pure-beaute.fr/category/beaute-d-antan/histoire-cosmetiques/page/2/
Beurk !
Cela ressemble plutôt à un poisson d'avril . :
De quel ouvrage s'agit il ?
Fargeon aurait laissé des notes sur son travail ?
Mesdames, c'est pour nous !!! :n,,;::::!!!:
Fargeon, ses recettes pour embellir le teint .
Dans l'ouvrage de Fargeon, un grand chapitre est consacré aux "préparations pour embellir le teint ; cosmétiques rouges, fards, mouches. [...]
http://www.pure-beaute.fr/category/beaute-d-antan/histoire-cosmetiques/page/2/
Beurk !
Cela ressemble plutôt à un poisson d'avril . :
De quel ouvrage s'agit il ?
Fargeon aurait laissé des notes sur son travail ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
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