La famille du Barry
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Re: La famille du Barry
Nous savons que Jeanne ne moisit pas longtemps à Pont-aux-Dames . Dès avril 1775, elle a la permission royale de sortir de sa retraite pour vivre à sa guise à nouveau pourvu que ce soit avec davantage de discrétion.
Elle n'est pas vraiment la bienvenue à Versailles où Marie-Antoinette, surtout, lui garde un chien de sa chienne .
Elle achète le château de Saint-Vrain où la rejoignent aussitôt ses belles soeurs, Chon et Bischi, et Lolo et Hélène .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Re: La famille du Barry
Lucius a écrit:Non, rien de plus, car, bien qu'en ignorant la cause, j'avais observé ce changement de nom, et en avais tenu compte
Bon . C'est bien ce qui me semblait . Merci, mon petit Lulu !
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Re: La famille du Barry
Le moral des habitants de Saint-Vrain n'est pas au zénith, loin s'en faut !
--- Je n'ai plus de soupirants, se lamente Chon . Ils se sont aperçus que je n'étais pas jolie le lendemain de la mort du Roi !
--- Que cela ne vous étonne pas, réplique Jeanne . Il y a des gens qui, à la même époque, se sont avisés aussi de remarquer mes imperfections .
Chon et Bitschi s'efforcent de recréer à Saint-Vrain, autour de Jeanne, la cellule familiale . Mais Jeanne ne veut plus entendre parler ni du Roué, ni de son mari d'opérette . Elle n'aspire plus qu'à la paix et ne veut consentir, pour rien au monde, à renouer avec eux .
C'est hors de question !!!
Les deux vieilles filles se résolvent à grand peine à faire leurs baluchons et rentrer à Toulouse .
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Re: La famille du Barry
Eh bien, les amis ! Entre Hercule-Timoléon, Gustav, mon escapade versaillaise et le reste, cela fait un moment que je néglige la famille du Barry . J'avais laissés nos héros en bien piètre posture, frappés d'infamie, s'éparpillant comme des lapins apeurés sur les routes caillouteuses de l'exil infamant ...
... ou plutôt à ces brebis galeuses du Barry ... :
Chon et Bitschi, leurs rêves de grandeur écroulés, sont retournées moisir dans leur province lointaine où Guillaume coule des jours heureux au milieu de sa petite famille de la cuisse gauche . Lolo et Hélène vagabondent au gré du vent . Elie est en stand by ...
Le Roué, qui cela étonnera-t-il ? ne s'avoue pas si vite battu .
Paris lui manque, à cet homme ! Il ne pense qu'à y revenir coûte que coûte!!!
Le 4 novembre 1775, à l'attention du ministre Malesherbes, il tartine un feuillet de cette prose larmoyante :
Je suis né gentilhomme et avec une fortune honnête .
Depuis dix-huit mois, j'ai erré de pays en pays, depuis ce temps-là, observant partout le silence le plus respectueux comme la conduite la plus modeste . Malgré cela, les désagréments que j'ai essuyés sont innombrables : l'entier dépérissement de ma santé est l'un des moindres; la subversion totale de ma fortune s'en est ensuivie. J'ai eu beau sacrifier tout mon mobilier, et le produit de la vente de tous mes biens libres à mes créanciers, ils ont si fort embrouillé leurs mémoires et les ont si considérablement enflés, qu'après leur avoir fait payer plus de quatre cent mille livres, ils prétendent qu'il leur est dû une somme plus majeure encore .
Je ne demande pas mieux que de leur abandonner tout ce qui me reste; mais le moyen d'épurer leurs comptes et prendre un arrangement définitif dans l'éloignement où je me trouve !
C'est à cette considération que je vous supplie, Monsieur, de demander au Roi la permission d'aller passer quelques jours à Paris, seul lieu où il me reste de la fortune pour y transiger avec eux et y faire tous les actes nécessaires à leur tranquillité .
Je vous promets de n'y voir, si Sa Majesté l'ordonne, que mes créanciers, des oculistes et des médecins. Ce court terme expiré, j'irai chercher dans quelque province méridionale l'air qui conviendra le mieux à ma santé, jusqu'à l'acquit total de mes dettes.
Mille pardons, Monsieur, de vous avoir fait envoyer les détails que j'ai crus nécessaires .
Je vous envoie cette lettre exprès par le seul domestique qui me reste fidèle . J'attends son retour avec la réponse dont je vous supplie de le rendre porteur le plus tôt que vous le pourrez . C'est d'après celle dont il vous plaira de m'honorer que je règlerai ma conduite à venir .
J'ai l'honneur d'être, avec un profond respect,
Monsieur,
Votre très humble et obéissant serviteur.
Le comte J. du Barri-Cérès.
Bruxelles, ce 4 novembre 1775, à l'hôtel Hollande .
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
Malesherbes, placide, annota ainsi le feuillet :
Il vaut mieux le laisser s'enfermer en province que de donner aux cours étrangères le scandale de son abaissement .
Après aparté avec le roi, il écrivit à Jean Baptiste que Sa Majesté ne daignait pas s'occuper de sa personne, qu'il n'était pas un être assez important pour cela, et qu'il eût à s'adresser au lieutenant de police, ce magistrat étant le seul sous l'inspection duquel il put et dût être .
Le Roué, aussi sec, déboule à Paris !
Il songe à remettre le grappin sur Jeanne, cette gueuse qui lui doit tout, en somme .
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
Bizarrement, Jeanne fait la sourde oreille à ses appels véhéments .
Comme il a décidément la plume facile et alerte, il écrit avec un optimisme à toute épreuve :
Il vous reste à votre âge une longue carrière à parcourir; le déclin de la mienne peut encore y répandre des douceurs, en faisant usage de mon expérience et de la position où je touche à l'instant de me trouver ... Vous profiterez encore de quelques étincelles de mon génie ( chouette !!! ) . Elles ont souvent éclairé votre route, elles l'éclaireront encore .
... j'ai été repoussé avec des bras d'airain de personnes que le sang et la reconnaissance devaient me rendre inviolablement attachées. Vous aurez à vous seule le mérite de m'avoir remonté au haut de la roue. Je ne taxe point l'étendue du service que vous avez promis de me rendre. Je recevrai avec reconnaissance ce qui viendra de vous .
C'est le vpremier service dans ce genre que je vous ai demandé, et s'il existait dans mon pouvoir quelque effet commerçable ou quelque mobilier vendable, soyez sûre que je ne vous aurais demandé, pensant comme je pense aujourd'hui, qu'un retour à l'amitié qui doit unir des parents au degré où nous sommes ( !!! ) .
C'est la larme à l'oeil que je vous vois forcée à vous défaire de quelque capital pour m'aider à sortir de l'abîme où je suis, car je suis très convaincu que vous êtes aussi dépourvue d'argent que moi-même ... etc ... etc ...
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
Sidérant ! Rien ne peut fléchir cette ingrate !!!
Alors le Roué combine de rétrocéder son comte de l'Isle-Jourdain à Monsieur qui louchait dessus et qui lui allonge neuf cent mille livres, en payant tous les frais de surcroît . Sur quoi le Trésor Royal accorde à du Barry dix-sept mille livres à titre d'indemnité.
Mme d'Epinay rapporte la conversation que Jean-Baptiste a alors avec M. de Vaines . Il l'assure d'abord que l'abbé Terray ne s'était jamais montré aussi généreux et que le crédit illimité qu'on lui supposait n'était que broutilles, cette coquine de favorite lui ayant tourné le dos sitôt qu'il l'eut mise non pas sur le trône mais presque !
L'esprit de la comtesse du Barry ? nul . Sa beauté ? pfffff ! une rose sèche, un vrai gratte-cul ...
Sa famille ? un ramassis de malheureux . Elie ? un gueux qui a renié le nom de ses ancêtres et le seul qui ait fait fortune . Son fils ? Ah, pour son fils il s'est fait emberlificoter d'une Tournon que le roi devait doter ... il n'a pas eu le temps !
etc ... etc ... un tableau de calamités ...
( Conversation originale et qui pourra servir à l'histoire du XVIIIème siècle, pièce communiquée par Mme d'Epinay à Meister et publiée par E.et J. de Goncourt )
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
Jean du Barry a l'air d'un homme foutu, fini, usé jusqu'à la trame, cacochyme avant l'heure. Il a perdu toute sa superbe, et ne fait plus que ressasser les malheurs dont la vie l'a accablé. Il marche péniblement, plié en deux par des troubles urinaires douloureux . Un trichiasis carabiné enflamme ses paupières, le défigure et le fait tellement souffrir que, la nuit, il se pose des cataplasmes de pommes cuites et, le jour, il ne quitte pratiquement plus une espèce d'énorme visière de soie verte.
C'est alors que la triste Ursule de Vernongrèze, sa légitime épouse confite en dévotion et depuis belle lurette oubliée dans sa demeure de Cérès, se rappelle à son souvenir en lui faisant la bonne surprise de rendre sa pauvre âme méritante à Dieu .
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
Ah, mais c'est que ça requinque son homme, un veuvage inopiné !!! :n,,;::::!!!: Voilà notre barbon tout ragaillardi !
Il en oublie sa cinquantaine dépassée .
Sitôt veuf il prend la décision de se remarier et prospecte autour de lui, à Toulouse donc, pour trouver la perle rare, l'élue ...
Evidemment il lui faut du premier choix, un tendron, jolie, et de bonne famille .
Marie-Anne-Thérèse de Rabaudy -Montoussin, dix sept printemps, excellente famille parlementaire avec pignon sur rue, place du Salin, ravissante, semble en tous points faite pour lui .
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7398
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Localisation : TOURAINE
Re: La famille du Barry
Les arguments de séduction ( ) du Roué : il la prend sans dot ! Il lui reconnait par contrat une somme de vingt-mille livres, un trousseau, des bijoux, de la vaisselle d'argent, le tout estimé dix mille livres, un mobilier de six mille livres . Il lui garantit un logement remplacé en cas de décès par une pension de six cents livres, et enfin la jouissance du domaine de Cères à laquelle pourrait être substitué un revenu de trois mille livres .
Emballez, c'est pesé !
Marie-Anne est fiancée .
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La famille du Barry
Eh bien, chère Comtesse, la suite prouvera que la petite n'a pas froid aux yeux ...
Et d'abord, pourquoi n'écoute-t-elle pas Arnaud-Louis, son frère ?
Ignores-tu la vie de cet homme ? Je vais te la dire en peu de mots. Fais-y réflexion et ne crois pas que ce soit un esprit d'animosité qui parle; mais ce n'est que les restes de sentiment que j'ai pour toi qui m'engagent à te parler ainsi, car autrement je n'en prendrais pas la peine ...
... et patati et patata ...
Arnaud-Louis déballe à sa soeur les frasques de son futur .
Mais de tels propos n'émeuvent pas plus que cela Marie-Anne aux yeux de laquelle miroitent les délices d'une vie luxueuse . Ils entrent par une oreille et s'envolent par l'autre .
D'ailleurs, Jean-Baptiste du Barry ne tarde pas à mettre dans sa poche son futur beau-frère en l'achetant aussi ...
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
A: la belle initiale !
Je suis complètement accro à la suite ...
Je suis complètement accro à la suite ...
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La famille du Barry
La suite ? Ce sont les cloches de Saint-Sernin qui carillonnent à tout-va, le 27 janvier 1777, pour le mariage en grandes pompes du Roué Jean-Baptiste du Barry et Marie-Anne-Thérèse de Rabaudy-Montoussin .
La cérémonie est superbe ! S'y presse tout le gratin toulousain . ( ça change du cassoulet boudoi26 )
Guillaume, sur le registre matrimonial de son frère, signe sans rire : Haut et Puissant Seigneur de Roquelaure et de Rieutort .
Chon et Bitschi ont un regain de vertige nostalgique sans doute, et de regrets, dans le tourbillon des festivités mondaines qui s'ensuivent .
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
On est en droit de présumer, écrit finement Armand Praviel, que la nouvelle comtesse du Barri n'éprouva jamais un attrait quelconque pour le répugnant personnage auquel elle avait cru devoir accorder sa main . Elle parlait de lui, à ce qui est rapporté, avec assez de légèreté, ne se gênant guère pour le désigner familièrement sous le nom de " l'ancien ", qui ne comportait rien de flatteur pour un nouvel époux .
... euh ... en effet !
Il semble qu'il n'y ait pas beaucoup à rajouter quant aux toutes premières années de ce mariage mal assorti .
Mais ensuite, ça se corse quand le couple quitte Toulouse pour remonter à Paris où il s'installe dans la rue du Gros-Chenet ...
Le Roué collectionne encore les ennemis, dans la capitale . Les langues se délient et colportent qu'il n'a épousé Marie-Jeanne que dans le but de recommencer auprès de Louis XVI le coup de maître qui lui avait tellement réussi autrefois avec Jeanne Bécu auprès de Louis XV.
.
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
S'il est vrai que le Roué ait caressé cet espoir ( je ne m'avancerais pas, mais la suite donne à penser que ... ), si c'est vrai, dis-je, c'est loupé de chez loupé, grave.
La vertu du Roi déjoua ses infâmes projets . :
Eh oui, ou plutôt, eh non : pas de nouveau Lebel dans l'entourage royal à qui fourguer la marchandise ! C'est un flop .
Jean-Baptiste doit miser plus bas ( mais pas trop non plus, hein ! ). Il est de ces gredins qui ont toujours des ressources d'imagination.
C'est au milieu de ce demi-fiasco que lui arrive un grand malheur ...
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: La famille du Barry
Petite parenthèse personnelle : hum ! j'ai un peu de mal à croire que les Tournon ignoraient l'abominable réputation de Jean du Barry lorsqu'ils accordèrent la main de leur fille Hélène à son fils Adolphe ...
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: La famille du Barry
Je vous la fais courte, car toutes les péripéties du jeu n'importent que par le drame sur lequel elles vont déboucher . Et, à mon avis, elles ne sont prétexte qu'à noyer le poisson . La cause réelle en étant tout autre .
Bref, il faut imaginer Adolphe, Hélène et sa petite soeur, embarqués en Angleterre pour que Lolo poursuive son jeu.
... et voici l'apparition du comte de Rice, à leurs côtés ...
Ils arrivent à Bath . Ils descendent au bel hôtel du Royal Crescent où ils mènent joyeuse vie, table ouverte, petits soupers le soir, cartes ensuite et grand cortège de laquais .
Un peu après minuit, le 18 novembre 1778, Adolphe et son ami Rice sortent ensemble de l'hôtel, suivis par quatre de leurs compagnons de jeu, et d'Hélène . Adolphe et Rice se disputent violemment . Hélène tente de les calmer et de les séparer, mais en vain .
Une chaise de poste à quatre chevaux emporte ces messieurs vers la colline de Claverton où se règlent habituellement les affaires d'honneur .
Ils sont obligés d'attendre dans la voiture le lever du jour pour se soumettre à de féroces conditions de duel : un espace de vingt-cinq pas, et combat sans merci le vainqueur pouvant achever le blessé à terre .
La mort de Lolo .
C'est Adolphe qui se précipite hors de la voiture le premier, c'est lui qui fait feu le premier . Rice, touché à la cuisse, le voit fondre encore sur lui en brandissant son épée et hurlant : " Je vous demande la vie ! "
" Je vous la donne ", répond-il en faisant feu deux fois .
Du Barry tombe raide mort .
lorsqu'il reçu le coup qui le fit descendre dans le tombeau .
.
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille du Barry
Mme de Sabran a écrit:
Mais ensuite, ça se corse quand le couple quitte Toulouse pour remonter à Paris où il s'installe dans la rue du Gros-Chenet ...
.
Tiens dont ! A quel numéro? La rue du Gros-Chenest est l'actuelle rue du Sentier.
Manifestement, le comte du Barry évoluait toujours dans le même secteur (qui était aussi celui de la Gourdan ), puisqu'il aurait vécu rue de la Jussienne, non loin de la rue du Gros-Chenest.
Invité- Invité
Re: La famille du Barry
Mme de Sabran a écrit:
C'est Adolphe qui se précipite hors de la voiture le premier, c'est lui qui fait feu le premier . Rice, touché à la cuisse, le voit fondre encore sur lui en brandissant son épée et hurlant : " Je vous demande la vie ! "
" Je vous la donne ", répond-il en faisant feu deux fois .
Du Barry tombe raide mort .
.
C'était un as ce Du barry, mais pas du barillet !
Invité- Invité
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: La famille du Barry
Mais, votre feuilleton n'est pas fini, loin de là, chère Comtesse !
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
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