Les costumes de papier d'Isabelle de Borchgrave

Voici un costume entièrement fait de papier de l'artiste belge Isabelle de Borchgrave, à l'occasion de la rénovation de salle de bains de la Reine à Versailles. La robe dédiée à Marie Antoinette robe s'inspire d'une gravure de 1776 au Louvre.
Un sujet sur cette artiste, Isabelle de Borchgrave, existe à la Conciergerie...il faudra le bouturer... :

Mme de Sabran a écrit:Ne te gêne pas, je t'en prie ! Fais comme chez toi ... : : :

Je vais me gêner ! Ce sont MES propres messages que je vais bouturer en plus...   

Bien à vous.

Voici les photos du catalogue de l'exposition de cette artiste que j'ai vue à Bruxelles :


Marie de Médicis :

ClioXVIII a écrit:Cette artiste crée et copie des costumes de façon merveilleuse ; incroyable ce qu'elle peut faire avec du papier .
un exemple "Médicis":

Bien à vous.

Ces mannequins font la taille humaine...c'est d'autant plus confondant...

Détail du portrait de Giovanna d'Autriche :

Anna-Maria-Luisa de Médicis :

De par sa coiffure, c'est le mannequin qui pourrait le plus rappeler la Reine  : 

Bien à vous.

Je crois que c'est Isabelle de Borchgrave qui avait réalisé les silhouette de la salle de bain de Marie-Antoinette :


Je m'étais basé sur cet ensemble pour une de mes compositions :


Bien à vous.

Quand je l'ai vu pour la première fois, ça été un enchantement !!!
Quelle artiste !!!  boudoi30 boudoi30 boudoi30 

je verrais bien une robe en papier de la Reine venir se placer dans un coin de mon grenier vis à vis de la robe d'Hollywood !!!!!!!

MARIE ANTOINETTE àè-è\': 

Bien à vous.

Bien à vous.

Je suis très impressionnée !  boudoi30  :\\\\\\\\:

Impressionnée x dix!!! Ces créations sont magnifiques!

Juste subliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime ! merci Majesté !  

C'est tout bonnement incroyable l'effet produit. il me semble avoir vu un reportage à la télévision sur cette artiste.

L’histoire commence sous le toit d’une petite maison du Sablon qu’Isabelle a transformé en atelier. Elle donne des cours de dessin aux enfants de ses amis et du quartier et pense ainsi librement à ses créations. Nous sommes dans les années ’70, et s’érige alors devant nous La Tour de Bébelle. Défilés de tenues peintes à la main, rouleaux de tissus éparpillés, pigments, pinceaux, gouaches, toiles, pastels et carnets de voyage. Tous se côtoient dans une ambiance amicale, colorée et moderne.

Des voyages dans le monde entier se succèdent. Isabelle découvre des cultures différentes et commence elle-même à regarder le monde d’un œil nouveau.



Après une visite à New York au Metropolitan Museum en 1994, Isabelle imagine des costumes en papier. Tout en gardant ses pinceaux à la main et ses toiles à l’esprit, elle élabore quatre grandes collections, toutes de papier et de trompe l’œil, qui mettent en scène un univers très différent à chaque fois. « Papiers à la Mode », la première, raconte 300 ans d’histoire de la mode repensée d’Elizabeth Ière à Coco Chanel. « Mariano Fortuny » nous plonge dans l’univers vénitien du XIXème siècle. Plissés, voiles et élégance sont les maîtres mots de cette histoire. « I Medici » nous promène dans les rues de Florence, où nous rencontrons les illustres personnages dans leur tenue d’apparat. Personnages qui ont fait de la Renaissance une période lumineuse. Dorures, perles, soie, velours, … le trompe l’œil atteint ici un niveau de somptuosité retrouvée. Quant aux « Ballets Russes », ils sont un hommage rendu à Serge de Diaghilev. Pablo Picasso, Léon Bakst, Henri Matisse, … tous ont dessiné des costumes pour ces ballets qui ont enflammé le monde du XXème siècle. Dansants, ces personnages de papiers et de fils de fer nous jouent une musique toute de couleur et de contemporanéité.



Isabelle de Borchgrave est certes devenu aujourd’hui un nom qu’on associe volontiers à la Mode et au papier, mais il est aussi étroitement lié au monde du design. En collaborant avec Caspari, les faïenceries Gien, Target, Villeroy et Boch,… Isabelle a fait de son imagination un art accessible à tous ceux qui veulent faire entrer la fête dans la maison. Tissus et papiers peints, services de table, rideaux, draps, décors personnalisés pour soirées et mariages,… Tout cela relate l’univers dans lequel elle a toujours aimé évoluer.

Mais en 40 ans de métier, elle n’a jamais laissé de côté ce qui l’a toujours guidé dans son existence : la peinture. Elle expose à ce jour ses tableaux et ses grands plissés de papier dans le monde entier. Avec un imaginaire, toujours plus stimulé par sa connaissance et son interprétation de l’art, Isabelle, adepte du mouvement Nabis, repense un monde qui vole autour d’elle à la manière d’un rêve.


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Je me rappelle avoir été à une exposition de ces magnifiques costumes... mais où... ? Je crois que c'était au musée d'art & histoire à Bruxelles, en 2009...

C'est fort probable, Félix !
J'ai moi-même visité une expo de cette artiste à Bruxelles

Bien à vous.

A l'atelier, l'artiste et ses petites mains, à l'oeuvre    :

ça n'a pas l'air passionnant pour les deux dames à droite    

Effectivement, elles se bore grave boudoi26 

:  :  : 

Ah ! Enfin ! Vous revoilà Pomponneau !  :n,,;::::!!!:

 boudoi30 

...    quelques détails de la perfection de ces créations de papier !   

La vicieuse illusion de la matière.
Designer infatigable ( de la Haute Couture aux articles d'ameublement), Isabelle Borchgrave a une passion innée pour la peinture et pour le recyclage, mais c'est en 1998, qu'elle chamboule totalement son mode opératoire pour arriver à une nouvelle vision Conceptuelle : pourquoi s'arrêter à la banalité du tissu quand on peut courageusement travailler le papier ?!
Ce matériel, pauvre par excellence (souvent pris pour acquis par les travailleurs du secteur), est en réalité, dans son aspect et sa bidimensionnelle discrétion, la base fondamentale de la conception à la mode !
En effet, dans chaque bureau de modéliste qui se respecte, les prototypes sont toujours réalisés en soie (avant que sur toile) et, une fois le modèle établi sur le mannequin, les différentes parties du prototype sont transférées sur carton Bristol (base indispensable pour couper le tissu correctement! ).
Mais alors, puisque les vêtements sont à l'origine faits de papier, pourquoi ne pas les laisser de leur matériel primitif au lieu de les réaliser en tissu ? Et pourquoi, à ce point, presque dans un jeu pervers et fascinant, ne pas essayer d'évoquer les effets sensoriels (visuelles, tactiles) provenant du tissu ?
Si cette créatrice belge transforme son amour originel pour la mode dans une spéculation artistique-intellectuelle sur la mode même : ses vêtements, ses bijoux, ses chaussures évoquent de façon sublime l'histoire du costume et reproduisent avec prodigieuse fidélité plissés, brocarts, dentelles, broderies et velours...


Cependant, ce qui se présente à nos yeux innocents et qui n'est qu'une tromperie : le légendaire "trompe l’œil " a été truqué de façon magistrale par une véritable maîtresse de la " matière " (dans le double sens du mot : " sujet " et " matériel ").
Et à la fin, comme dans les contes de fées, la magie se termine par une négation : si la calèche à minuit se transforme de nouveau en une citrouille, les vêtements d'Isabelle Barchgrave restent, malgré les apparences, du pur et simple papier... coupé , collé, froissé, peint, entortillé... ce papier qui était le principe de tout, mais qui, dans ce récit émotionnel, en devient aussi la fin.



Bien à vous.

Voici de nouvelles photographies des œuvres de cette artiste :



Bien à vous.

Tout simplement F A B U L E U X !!!

Et encore ! :n,,;::::!!!:


Bien à vous.