Lettres du comte de Vaudreuil à Calonne

Majesté a écrit:Dans une bio, dis-tu? C'est ce que j'ai toujours lu (partout) à son propos...
Il semble qu'il ait attrapé la vérole qui lui a laissé des traces...
Tout ce qu'on découvre à propos de Vaudreuil ne prouve donc que davantage sa beauté d'âme

Bien à vous.

Oui mais justement comme toi j'ai lu un peu partout qu'il aurait été défiguré par la petite vérole. Mais à part des bios de Marie-Anoinette (Castelot, Chalon ? ), je ne crois pas l'avoir lu de la part de quelqu'un l'ayant réellement connu.

J'ai toujours lu que Vaudreuil, nullement défiguré par quelques traces de petite vérole, était au contraire la séduction même .  

Reinette a écrit: quelqu'un l'ayant réellement connu.

Eh bien, Madame de la Tour Landhorte, demi-soeur de Yolande, par exemple, nous le peint ainsi :

Il avait de l'esprit, était très beau et a eu de grands succès dans le monde, son caractère était noble, grand, mais extrêmement violent et souffrant peu la contradiction, jamais personne n'a été moins intrigant, son amour-propre était excessif ...

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Voici encore une anecdote concernant le caractère colérique du comte de Vaudreuil par Mme de Sabran dans une lettre qu'elle envoyait au chevalier de Boufflers, le 23 avril 1787 ( Correspondance inédite de la comtesse de Sabran et du chevalier de Boufflers 1778-1788, E de Magneu, Henri Prat, Plon 1875 Paris)  :

" La comtesse Diane  est partie ce matin pour l'Angleterre avec Madame de Vaudreuil. C'est preuve qu'elle ne craint rien au milieu des orages. La duchesse de Polignac en fera autant le 2 mai, si M. de Vaudreuil est en état de voyager, car  il crache le sang et a une fièvre assez forte depuis huit jours.  Voilà ce que c'est d'être plus violent qu'un autre. Le sang froid est un  don bien précieux".

Roi-cavalerie

Oui, Vaudreuil n'était pas un cadeau ... :
Tout le monde tombe d'accord là-dessus !

Roi-cavalerie a écrit:  il crache le sang et a une fièvre assez forte depuis huit jours.

Mme de la Tour-Landhorte, toujours :

...   menacé  dans sa jeunesse d'être poitrinaire, il ne s'est marié que dans sa vieillesse avec une Vaudreuil de la branche aînée
( qu'il ne connaissait pas auparavant ) .

Cela s'appelait faire une fin .

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Roi-cavalerie

A vrai dire, cher Roi-cavalerie, c'est aussi à peu de choses près l'interprétation de Léonce Pingaud : loin du raisonnable Bernis, ne voyant plus arriver les lettres de Marie-Antoinette pour son amie, apprenant l'arrivée auprès des princes de son ennemi M. de Fontbrune ( ... dont vous m'avez tu le nom, par honte apparemment d'un tel choix; car, si c'était par réticence, je vous dirais qu'il faut tout taire ou tout dire à son ami ... écrit-il à Artois) et, enfin et surtout,  parce que l'irrésolution du roi finit par l'exaspérer, les bonnes résolutions de Vaudreuil fléchissent : il pense qu'il faut opérer la contre-Révolution avec l'étranger sans tenir compte de Louis XVI incapable de prendre une décision fusse une fois, une seule, dans sa vie !!!!!!!  54385210

Il change son fusil d'épaule, se sent irrésistiblement attiré par les chimères d'Artois .

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Je suis d'accord avec vous, ma chère Eléonore, Daudet a dû s'inspirer de Léonce Pingaud pour écrire ces lignes. Je n'ai toutefois pas vérifié les dates de parution de leurs ouvrages respectifs.

Par contre, n'ayant pas encore trop approfondi cette période, j'ignorais que Vaudreuil avait été partie prenante dans le recrutement de Calonne par les Princes.  Il faut que je me procure le tome 3 de Bombelles que je n'ai pu jusqu'à présent, parcourir qu'en preview.

Amitiés
Roi-cavalerie

Roi-cavalerie a écrit:

Par contre, n'ayant pas encore trop approfondi cette période, j'ignorais que Vaudreuil avait été partie prenante dans le recrutement de Calonne par les Princes.

C'est justement là où Pingaud diverge de Daudet . Il dit Vaudreuil ravi, comme s'il s'agissait en somme d'une surprise pour lui :

Après avoir souhaité souhaité l'intervention de l'Espagne, combinée avec une insurrection populaire en Languedoc, il déclare qu'il ne faut plus compter sur cette puissance; puis il commence à se persuader que les Cours étrangères pourraient secourir Louis XVI avec des vues entièrement désintéressées, et il ne repousse pas absolument l'idée d'un appel à l'Autriche .
Calonne dont il craignait tant le retour l'année précédente, ne lui inspire plus d'appréhensions; bien mieux, il souhaite et salue son arrivée à Turin, sauf à réserver pour la forme l'approbation des Tuileries . Il reconnait dans l'ancien Contrôleur des Finances " le plus habile de tous les faiseurs" et, sans partager l'incurable et superbe optimisme du personnage, il a au fond toute confiance dans ses lumières et son génie .

Je ne lis pas là que Vaudreuil ait oeuvré pour .
Je consulterai Bombelles, mais demain ( trop tard tout de suite ) . Il nous dira tout ce qu'il sait !

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Pour reprendre notre débat d'hier soir, ma chère Eléonore, j'ai relu ce matin ce qui avait trait à Calonne dans la Correspondance intime et pour ma part, je nuancerais les conclusions de feu M Léonce Pingaud . On s'aperçoit en effet que Vaudreuil, entre 1789 et 1790,  a bien  évolué sur le point de savoir s'il était bon que le comte d'Artois fisse appel au service de l'ancien Contrôleur général .  

Ainsi, dans une lettre du 25 novembre 1789, il déclarait à son prince :

"Un objet cependant  cependant sur lequel je n'ai pas varié, et sur lequel vous avez pris un parti contraire, c'est relativement à M de Calonne. Personne au monde ne l'aime plus que moi, personne n'est plus convaincu de la supériorité de ses talents, de ses ressources, de son génie et de sa loyauté ; mais ici il faut considérer que l'opinion  a tout fait et qu'on ne peut avoir de succès qu'en ramenant les esprits égarés, en suivant un plan sage mais lent. Est ce donc l'homme que la calomnie a attaqué qu'il faut  mettre en avant lorsqu'il s'agit de parler à l'opinion? Les préventions du Roi et de la Reine ne seront-elles pas un obstacle éternel à ce qu'ils approuvent tout ce qui viendrait de lui....prendre précisément pour celui que la Reine hait, que le Roi a sacrifié, n'est ce pas donner l'occasion à vos ennemis de publier  et d'accréditer que vous prenez partie contre le Roi ?"

Comme on le constate, il considèrait alors que l'accréditation de Calonne auprès du prince reviendrait à  envoyer un message contre-productif à une opinion publique dont il attend beaucoup  et permettrait aux ennemis du prince au nombre duquel il n'est pas loin de compter la reine, d'utiliser ce point faible pour tromper l'opinion sur les intentions du comte d'Artois.

En mai 1790, alors à Venise, il restait encore sur la même position mais on pressent déjà dans son discours l'amorce d'une évolution compte tenu du contexte qui s'est légèrement modifié ( s'il était venu dans cette circonstance). Il semble en effet ne plus considérer  l'opinion public comme la principale contre-indication à un retour aux affaires de l'ancien ministre :

"Je ne sais d'où vient le silence de Calonne mais il ne répond à aucune de mes lettres ? Serait-il choqué de ce que je me suis opposé à ce qu'il vint à Turin. Je crois encore que, s'il y était venu dans cette circonstance, il était perdu et vous perdait vis à vis de vos parents. Mais, cela ne m'a pas empêcher de sentir combien vous pourriez tirer parti de ses lumières et de ses talents supérieurs".

En aout 1790, on remarque qu'il semble  désormais admettre la nécessité de ce retour en particulier en raison de ses compétences en matière financière dans l'état actuel des besoins du prince pour développer son action :

"Quant à Calonne et à l'effet que son arrivée produira sur eux [ à mon sens le roi et la reine qui semblaient être jusqu'à présent dans l'esprit de Vaudreuil l'un des principaux obstacles à la venue de Calonne auprès d'Artois ], Vioménil qui aime Calonne est plus propre qu'un autre à leur faire sentir le besoin que vous aviez de le voir, à faire valoir son zèle, ses talents, les services essentiels qu'il ne cesse de vous rendre et par conséquents à eux. J'en suis bien convaincu ; mais il est indispensable qu'ils soient  instruits par vous mêmes de son arrivée. Au fait c'est par Calonne que vous aurez de l'argent et que pourriez vous sans ce premier mobile de toute entreprise".

En septembre 1790, il s'interrogeait sur la présence permanente aux côtés du prince de deux hommes aussi différents que l'évêque d'Arras et de Calonne pour en conclure que les deux sont nécessaires aux princes :

"Je passe à l'article de l'évêque d'Arras. Si M de Calonne vous rejoint et peut rester à Turin, il me paraît inutile et même nuisible d'y rassembler deux  hommes qui voudraient diriger et qui rivaliseraient. En même temps , si Calonne ne peut pas y rester à poste fixe, il peut être avantageux, nécessaire même d'avoir un homme aussi éclairé que l'évêque d'Arras, et d'ailleurs, assez tranchant pour en impose aux ardents et assez fort pour presser et encourager les gens timides par excès de prudence. Mais sur ce point, n'est ce pas Calonne lui même que vous devez consulter?"

Et, en octobre de la même année, définitivement rallié à l'idée de l'arrivée de Calonne auprès du prince, il écrivait :

"Dites aussi à Calonne que je devrais le bouder ; que mes amis et les votres auraient surtout le droit de se plaindre de lui ; mais que nous l'aimons malgré ses défauts de tout notre coeur. Engagez le à écrire à Mme de Polignac qui n'en a pas entendu parler et qui, vous le savez, lui a été bien fidèle dans ses malheurs. Faites qu'il écrive ici dès qu'il sera arrivé à Turin".

Pour moi, il me semble donc pas que Vaudreuil ait été surpris de la décision de prince mais plutôt qu'il s'y est rallié au vu de l'évolution de la situation  et de l'apport absolument nécessaire que représente pour le prince la venue de Calonne à ses côtés. Maintenant, je concède à Léonce Pingaud que l'éloignement d'avec le cardinal de Bernis y est peut être pour quelque chose.

Lucius me signalait lors de notre sortie de samedi dernier que, selon sa lecture à lui, la première de ces lettres serait datée du 6 novembre 1793, et non pas du 8 ...




J'avais encore cette autre sous le coude . C'est toujours Vaudreuil à Calonne .
Je vous la livre :



Reçu le 25 9bre, adressé à M. le baron .

J'ai répondu le 26 pour ce qui me regarde .

Je suis parfaitement de votre avis, mon cher ami, et j'ai toujours pensé, même plus fortement qu'un autre, que notre salut viendrait des provinces méridionales. Vous vous re-souviendrez sans doute qu'à mon retour de mon premier voyage de Vienne, je présentai aux princes un petit mémoire dans lequel je prononçais que leur position à Coblence n'était pas tenable, ne les conduirait qu'à des malheurs et des dégoûts inévitables, et que pour eux, le meilleur de tous les partis à prendre était de se transporter dès lors sur les frontières de l'Espagne, d'y donner rendez-vous à tous les fidèles, dont un grand nombre s'y serait transporté à ses frais, et ceux qui n'avaient pas de ressources personnelles auraient été pour cela aidés par les princes qui avaient alors des fonds suffisants.

Mme de Calonne a voulu avoir la copie de ce mémoire en forme de lettre et je la prie de me la garder parce que je n'en ai pas de double. S'il y avait même une occasion sûre de m'en faire passer la copie par quelque voyageur, cela me ferait plaisir .
Je voudrais bien avoir vos 22 propositions . Mais qui sera là en état d'y répondre et de les entendre ?
Oculos habent et non videbunt...

Connaissez-vous rien de plus déplacé, de plus indécent, de plus coupable qu'une petite brochure de M. de Lannoy qui a pour titre Le prophète Jonas ?
Cette production est une diatribe contre les rois et contre les émigrés. C'est pourtant là le faiseur de Mémoires de M. le maréchal de Castries. En revanche, vous serez infiniment content d'un ouvrage de M. Ferrand écrit en très bon style et renfermant les plus purs principes. Toutes les prétendues découvertes faites à Vienne et les arrestations qu'elles y ont occasionnées sont de pure invention et sans aucun fondement, vous pouvez en être sûr .

Voilà Brissot et ses consorts guillotinés, et Robespierre est resté maître absolu. On mande d'Amsterdam qu'il va même être incessamment déclaré protecteur. Je n'en serais pas surpris. J'ai lu avec attention la déclaration de l'Angleterre. Je la crois faite uniquement pour l'intérieur et pour brider l'opposition . Mais les gens qui ont prétention à la finesse croient y voir des dispositions fâcheuses pour les souverains légitimes de la France, et un désir prématurément exprimé de pouvoir traiter avec une puissance quelconque en France, pourvu qu'on y trouve quelque apparence de solidité.
Par quel hasard ne m'en parlez-vous pas? Je voudrais savoir votre avis sur ce point.

Depuis quelques jours l'état de ma malheureuse amie a été très douloureux et très alarmant. Vous pouvez par là juger du mien. Il y a depuis hier un peu de relâche, mais pas assez pour calmer mes inquiétudes, et j'y succombe.

Bonjour, cher ami, je vous embrasse du plus tendre de mon coeur.
Mille tendresses à tous et à toutes.

Ce 16 novembre 1793

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Mme de Sabran a écrit: Je voudrais bien avoir vos 22 propositions .

Ces 22 propositions sont-elles les 140 pages qui avaient été données à lire à Mme de Polignac ?

Bien à vous.

Mme de Sabran a écrit:

Lucius me signalait lors de notre sortie de samedi dernier que, selon sa lecture à lui, la première de ces lettres serait datée du 6 novembre 1793, et non pas du 8  ...  

J'avais encore cette autre sous le coude .  C'est toujours Vaudreuil à Calonne .
Je vous la livre .

Merci beaucoup Eléonore pour cette nouvelle missive.

Hélas, ça va de mal en pis avec le pauvre Vaudreuil

Qui se porte réellement bien en cette date, mon cher Félix ?

Bien à vous.

Majesté a écrit:

Mme de Sabran a écrit: Je voudrais bien avoir vos 22 propositions .

Ces 22 propositions sont-elles les 140 pages qui avaient été données à lire à Mme de Polignac ?

Bien à vous.

Je ne pense pas, Majesté, parce que la lettre-fleuve à laquelle tu penses avait été écrite par Calonne à Mme de Polignac le 25 février 1789, à l'attention de Louis XVI .
Nous sommes ici fin 93, Louis XVI est mort depuis près d'un an, il me semble qu'il doit s'agir de vingt-deux propositions à soumettre aux princes .

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Cher comte,

Selon Lacour Gayet, en novembre 1793, Calonne devait se trouver à Rome. A l'été il était passé  par Naples où il avait  tenté d'obtenir l'appui de Marie Caroline, la reine de Naples, qui semblait favorable à la contre-révolution mais ne disposait que de faibles moyens et était dirigée par un premier ministre irlandais nommé Acton peu disposé envers lui. Au printemps de la même année, il avait séjourné quelques mois en Espagne dans le but de rallier la couronne d'Espagne à  ses projets. Quels étaient-ils?

" Mais de plus vastes pensées agitaient l'esprit de Calonne. Dans une série de mémorandums adressés au comte de Provence et au comte d'Artois, au mois d'avril et de mai 1793, il précise la politique dont il s'était fait l'avocat auprès des princes. Elle reposait toujours sur deux principes essentiels: constituer un puissant parti à l'intérieur de la France; s'appuyer à l'extérieur sur l'Angleterre et l'Espagne, beaucoup plus que sur l'Empire et la Prusse. Dans un mémoire de 85 pages  manuscrites adressé à la cour d'Espagne ( qui ne lui demandait rien) l'infatiguable donneur d'avis suggéra quelques modalités d'application de cette politique. Il faut que le roi d'Espagne envoie une bonne escadre à Naples; on fera ainsi comprendre à leurs Majestés siciliennes qu'Elles ne peuvent persister plus longtemps dans une neutralité coupable; quant au pape, qui a besoin d'être excité et soutenu, il sera très utile que , sans besoin de faire tonner avec tout l'éclat d'autrefois, qui serait très déplacé aujourd'hui, les foudres du Vatican, il frappe d'anathème les destructeurs de tout culte de toute autorité, de tout bien sacré et civils. Enfin la dite escadre portera au réent de France une invitation pour venir en  Espagne après s'être rendu en Italie en traversant le Tyrol. .... Mais ces beaux rêves n'eurent pas de lendemains".

Face à cette série d'échecs, il décida de tenter sa chance auprès de l'impératrice de Russie. Et il rejoignit Saint Petersbourg en avril 1794 après être passé par Londres où il essaya, sans succès, d'intéresser à nouveau  Pitt à la cause des princes.
Il est donc possible mais sous toutes réserves que les 22 points propositions auxquelles fait allusion Vaudreuil soit celles qu'il avait émises dans le mémorandum envoyé aux princes au printemps de 1793.

Bien à vous.

Roi-cavalerie

Je pense que vous avez tout à fait raison, cher Roi-cavalerie, ces 22 propositions sont adressées aux princes . Calonne est leur conseiller et se dépense tous azimuts pour la contre-Révolution, cavalant d'une Cour étrangère à l'autre.
Il y engouffrera du reste toute la fortune de sa femme .

J'ai commandé mon Lacour-Gayet, savez-vous !

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Vous avez bien fait, ma chère Eléonore. selon moi, il s'agit d'un ouvrage de référence indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à cette période de notre histoire.

Bien à vous, Roi-cavalerie

Ma commande est partie la semaine dernière, il devrait arriver d'un jour à l'autre !

Vaudreuil a écrit:
Voilà Brissot et ses consorts guillotinés, et Robespierre est resté maître absolu.

Il a tellement raison ... brrrrrr ! ça fait froid dans le dos !

Vaudreuil a écrit:
On mande d'Amsterdam qu'il va même être incessamment déclaré protecteur. Je n'en serais pas surpris.

C'est curieux ce terme de protecteur, non ?

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Mme de Sabran a écrit:

Ma commande est partie la semaine dernière, il devrait arriver d'un jour à l'autre !

J'ai reçu le mien il y a quelques semaines maintenant, mais n'est pas encore eu le loisir d'en débuter la lecture... :

Bien à vous.

Je n'avais pas osé dire à notre ami Roi-cavalerie que tu avais, toi aussi, commandé ton Lacour-Gayet, dans un souci de discrétion ...

Mme de Sabran a écrit:Je n'avais pas osé dire à notre ami Roi-cavalerie que tu avais, toi aussi, commandé ton Lacour-Gayet, dans un souci de discrétion ...

C'est vrai que ç'aurait pu paraître indécent :
Merci , Roi-cavalerie, pour vos lumières qui ont guidé mon choix de livre

Bien à vous.

Les amis, je scinde le sujet !

Tu as bien fait.